Final - Virologie I Flashcards

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1
Q

Que sont les virus?

A

Des agents infectieux qui sont situés à la barrière entre le vivant et l’inerte.

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Q

Pourquoi est-il difficile de classer les virus en tant qu’être vivant?

A

Car les virus ont des propriétés d’être vivant, mais aussi des propriétés qui ne sont pas caractéristiques du vivant.

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3
Q

La majorité des virus connus sont plus petits que les bactéries, à la fois en taille de la particule virale et en taille du génome. Vrai ou faux?

A

Vrai.

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4
Q

Une des caractéristiques des virus est leur organisation acellulaire. Comment est-ce que cela les différencie de tous les vivants?

A

L’organisation acellulaire des virus veut dire que les virus n’ont pas de cellule virale. Comme tous les êtres vivants sont formés d’une ou plusieurs cellules, cette caractéristique les différencie de tous les vivants.

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5
Q

L’organisation acellulaire des cellules entraîne l’absence de quels phénomènes? (3)

A
  • Pas d’échange avec l’extérieur
  • Pas de croissance
  • Pas de division
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6
Q

Même si les virus ne se divisent pas, ils peuvent quand même augmenter leur taille. Vrai ou faux?

A

Faux, les virus sont acellulaires, ils n’ont donc pas de cellule et ne peuvent alors pas croître.

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7
Q

Comment les virus peuvent-ils donc se multiplier?

A

Ce sont des parasites intracellulaires. Ils font du parasitisme.

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8
Q

Tous les virus doivent se multiplier à l’intérieur d’une cellule hôte en utilisant les fonctions de cette cellule. Vrai ou faux?

A

Vrai.

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9
Q

Est-ce que le parasitisme est une caractéristique sufffisante pour définir un virus? Expliquez.

A

Non, car certaines bactéries peuvent se multiplier seulement à l’intérieur d’une cellule aussi, sans avoir aucune autres caractéristiques des virus.

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10
Q

Brièvement comment est-ce que le mode de multiplication des cellules est différents de celui des virus?

A

Les cellules se multiplient par division binaire et les virus par un mécanisme de “ désassemblage et ré-assemblage”.

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11
Q

Nommez deux caractéristiques que les virus ont en commun avec les vivants.

A
  1. Ils peuvent se reproduire
  2. Ils peuvent évoluer
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12
Q

Décrivez comment l’évolution se produit chez les virus. Est-ce similaire aux vivants?

A

Les virus ne diffèrent pas de tous les autres vivants en ce qui attrait à l’évolution : Accumulation de changements génétiques (mutation/délétions) et la pression sélection.

Les virus peuvent s’adapter à des nouveaux envorinnements ou à la pression sélective.

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13
Q

La reproduction chez les virus se produit de la même façon que chez les vivants. Vrai ou faux.

A

Faux, les virus peuvent reproduire de nouvelles entités biologiques emblables à eux-mêmes, mais les mécanismes impliqués sont largement différents de ceux des êtres vivants.

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14
Q

Les virus ont un code génétique (triplets de nucléotides pour chaque acide aminé) différent de celui des êtres vivants. Vrai ou faux?

A

Faux, il s’agit du même code génétique que les êtres vivants.

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15
Q

Les virus possèdent quelles grandes classes de molécules du monde vivant? (2)

A
  1. Les acides nucléiques
  2. Les protéines
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16
Q

Nommez les caractéristiques moléculaires qui distinguent les virus de tous les êtres vivants. (2)

A
  • Les virus sont dépourvus de systèmes permettant de générer de l’énergie (ATP), ils ne possèdent donc pas de métabolisme.
  • Ils n’ont pas de machinerie de traduction.
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17
Q

Comme les virus n’ont pas de machinerie de traduction, comment font-ils pour multiplier leurs protéines?

A

Les virus codent leurs protéines mais celles-ci seront synthétisées par la cellule hôte.

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18
Q

Malgré que les virus n’ont pas de métabolisme, ils utilisent les voies métaboliques de la cellule hôte. Vrai ou faux?

A

Vrai.

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19
Q

Quelle molécule des cellules est utilisé pour la synthèse des protéines?

A

La synthèse de protéines grâce aux acides nucléiques viraux codant pour les protéines, seront synthétisées sur les ribosomes de la cellule hôte.

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20
Q

Quelle est donc la définition des virus?

A

Agents infectieux, possédant une organisation acellulaire et composés au minimum d’un génome d’acide nucléique et d’une capside protéique, mais dépourvus de métabolisme et de machinerie de synthèse protéique.

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21
Q

Quel agent infectieux sous-viral possède seulement une molécule d’acide nucléique?

A

Les viroïdes.

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22
Q

Qu’est-ce qu’un prion?

A

Agent infectieux sous-viral possédant une protéine et pas d’acide nucléique.

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23
Q

Les viroïdes sont principalement retrouvés chez les humains. Vrai ou faux?

A

Faux, principalement chez les plantes.

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24
Q

Des prions sont responsables de la maladie de la vache folle. Vrai ou faux?

A

Vrai.

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25
Q

Quels sont les différentes formes que peut prendre le génome viral?

A

-ARN
-ADN
-linéaire
-circulaire …

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26
Q

Quelles formes peut prendre la capside protéique des virus?

A
  • Cubique
  • Hélicoïdale
  • Binaire
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27
Q

Certains virus ont une enveloppe lipidiques. Vrai ou faux?
Comment est-ce que cela affecte leur sensibilité aux détergents?

A

Vrai.

Ainsi, les virus ayant une enveloppe lipides seront plus sensible aux détergents.

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28
Q

Comment se nomme le système de classification des virus?

A

La commission internationale de taxinomie des virus. (ICTV)

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29
Q

Quels sont les critères permettant de classifier les virus? (4)

A
  1. La nature du génome (ARN ou ADN)
  2. La structure du génome (monocaténaire ou bicaténaire, linéaire ou circulaire …)
  3. La structure de la capside
  4. La présence ou l’absence d’enveloppe lipidique.
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30
Q

Quels sont d’autres critères permettant de classer les virus de manière plus fines? (5)

A
  • Type d’hôte
  • Type de pathologie
  • Mode de transmission
  • Séquence nucléotidique
  • Structure moléculaire
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31
Q

Résumez les trois composantes d’une particule virale.

A
  1. Génome viral
  2. Capside protéique
  3. Enveloppe lipidique (optionnel)
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32
Q

Est-ce que les particules virales (virions) sont toujours composées d’acides nucléiques et de protéines?

A

Oui.

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33
Q

Décrivez où se situe le génome viral dans la particule virale.

A

Le génome viral est composé d’acide nucléiques qui se retrouvent au coeur de la particule virale, et qui souvent directement associés à des protéines, formant ainsi une structure appelée nucléocapside.

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34
Q

Comme les génomes cellulaires, le génome des virus peut seulement être composé d’ADN. Vrai ou faux?

A

Faux, le génome viral peut être composé d’ADN ou d’ARN, selon les familles de virus.

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35
Q

La structure et la nature des acides nucléiques (génomes) sont donc très variées chez les virus. Vrai ou faux?

A

Vrai.

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36
Q

Quels types de génomes viraux sont possible?

A
  • ARN monocaténaire linéaire
  • ARN monocaténaire circulaire
  • ARN bicaténaire
  • ADN monocaténaire linéaire
  • ADN bicaténaire linéaire
  • ADN bicaténaire circulaire
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37
Q

La diversité au niveau de la structure du génome reflète quoi sur les modes de multiplication et de réplication de leur acide nucléique?

A

Cette diversité est reflétée au niveau des nombreux différents modes de multiplicaiton et de réplication des acides nucléiques des divers virus.

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38
Q

La forme, la taille et la complexité de la capside protéique entourant le génome viral, ne varient pas d’une famille de virus à une autre. Vrai ou faux?

A

Faux, elles varient beaucoup d’une famille de virus à une autre.

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39
Q

Les critères de la capside protéique peuvent être utilisées pour classer les virus. Vrai ou faux?

A

Vrai.

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40
Q

Que peut contenir l’enveloppe lipidique des virus?

A

Il s’agit d’une double couche lipidique dans laquelle se retrouvent insérées des protéines dites d’enveloppe.

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41
Q

Les protéines d’enveloppe sont codées par le génome viral ou cellulaire?

A

Le génome viral.

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42
Q

L’enveloppe lipidique est dérivé de quelle structure cellulaire?

A

La membrane cellulaire.

43
Q

La présence de l’enveloppe lipidique d’un virus venant d’une espèce possédant normalement une couche lipidique est facultative. Vrai ou faux?

A

Faux, pas toutes les familles de virus en possèdent, mais s’ils en possèdent une, elle est essentielle à leur “survie”.

44
Q

Pourquoi est-ce que l’enveloppe lipidique est essentielle aux familles de virus qui en possèdent une?

A

Pour ces virus, on retrouve également des protéines virales insérées dans l’enveloppe lipidique, qui jouent un rôle dans la fixation du virus aux cellules, nécessaire à leur multiplication.

45
Q

Quels sont les quatre aspects qui ont un impact sur la spécificité de l’infection virale?

A
  1. Antirécepteur et récepteur cellulaire
  2. Spécificité d’hôtes/d’espèces
  3. Spécificité tissulaire
  4. Hôtes du virus
46
Q

Est-ce que tous les virus peuvent infecter toutes les espèces vivantes?

A

Non.

47
Q

Quel est le rôle de la spécificité de l’hôte du virus dans la spécificité de l’infection virale?

A

C’est la propriété des virus qui fait en sorte qu’un virus donné ne peut infecter que certaines espèces.

48
Q

La propriété de spécificité de l’hôte du virus est seulement très étroite. Vrai ou faux?

A

Faux, elle peut soit être très étroite comme le SIDA qui affecte seulement les humains et certaines espèces de singe, ou large, comme le virus de la rage qui affecte un grand nombre de mammifères.

49
Q

Les antirécepteur jouent un rôle dans la spécificité de l’infection virale à quelle étape du cycle de multiplicaiton ?

A

À l’étape de la fixation (ou absorption) à la surface de la cellule hôte, soit la première étape.

50
Q

Quelle interaction permet la fixation du virus à la cellule hôte?

A

Cette fixaiton est médiée par l’interaction entre le récapteur situé à la surface cellulaire et l’antirécepteur (ou contre-récepteur) à la surface de la particule virale.

51
Q

Quelle molécule joue le rôle d’antirécepteur chez les virus possédant une enveloppe lipidique?

A

Les protéines d’enveloppe.

52
Q

Dans le cas des virus à capside nue, quelle molécule jouera le rôle d’antirécepteur?

A

Une protéine de la capside exposée à l’extérieur de la particule virale.

53
Q

Que détermine l’interaction hautement spéficique entre le récepteur cellulaire et l’antirécepteur viral (protéines virales) ?

A

Le type de cellules pouvant être infectées.

54
Q

La propriété de spécificité d’espèces détermine quel aspect de l’infection virale?

A

Elle détermine si un virus peut infecter une ou plusieurs espèces.

55
Q

Décrivez le rôle de la divergence évolutive sur les récepteurs cellulaires dans la spécificité d’espèces de l’infection virale.

A

Si la structure de la région du récepteur reconnue par le virus a été conservée dans l’évolution chez de nombreuses espèces, il pourra infecter toutes ces espèces.

Mais si une légère divergence évolutive pourrait prévenir l’absorption du virus si elle est située dans une région essentielle.

(Ces récepteurs sont généralement des protéines retrouvées à la surface cellulaire)

56
Q

Les récepteurs cellulaires sont-ils présents pour répondre au besoin des virus?

A

Non, ils sont présents pour répondre au besoin de la cellule, mais ils sont exploités par le virus.

57
Q

Qu’implique la spécificité cellulaire/tissulaire dans l’infection virale?

A

Dans le cas des organismes pluricellulaires, on retrouve une différenciation cellulaire qui entraîne une composition différente de la surface cellulaire chez différentes cellules.
Cette différenciation implique que les molécules agissant comme récepteur pour un virus donné peuvent se retrouver uniquement à la surface d’un certain type de cellule, ce qui limite l’infection à ce type de cellule

58
Q

Comment appel-t-on le phénomène impliquant que certains virus auront tendance à infecter un seul type de cellule chez un organisme pluricellulaire en raison de la différenciaiton cellulaire?

A

Le tropisme du virus.

59
Q

La gamme de cellules pouvant être infectées par un virus variera en fonction de quel phénomème?

A

En fonction de la nature plus ou moins répandue du récepteur à la surface des cellules de l’organisme.

60
Q

Pourquoi est-ce que l’incapacité à se multiplier autrement qu’à l’intérieur d’une cellule entraîne des difficultés dans l’étude des agents infectieux?

A

Car ils ne peuvent pas se multiplier dans des milieux de culture, car ils nécessitent l’utilisation de cellules-hôtes adéquates à chaque virus.

61
Q

Quelles sont les deux méthodes d’étude des virus?

A
  1. Utilisation de cellules isolées en culture
  2. Utilisation d’un organisme complet
62
Q

Les virus infectant quel type d’organisme ne peuvent être étudiés par utilisation de cellules isolées en culture et utilisation d’un organisme complet?

A

Les organismes unicellulaires.

63
Q

Quelles sont les limites à la méthode d’étude de virus par cultures cellulaires?

A

Dans le cas des virus animaux, on peut utiliser des lignées de cellules en culture, mais ce n’est pas toujours possible avec tous les virus car il faut s’assurer d’avoir le bon type de cellule.
La diversité de types cellulaires peut aussi être utilisé, mais c’est très variable avec tous les virus.

64
Q

Donnez un exemple d’un organisme complet (animal) simple pouvant être utilisé pour l’étude des virus.

A

L’oeuf de poule embryonné, l’embryon sert d’animal simple pour la multiplication de certains virus.

65
Q

La gamme d’espèces animales pouvant être utilisée pour l’étude des virus est très variable d’un virus à l’autre. Vrai ou faux?

A

Vrai.

66
Q

On dispose d’un bon modèle animal pour l’étude de tous les virus animaux. Vrai ou faux?

A

Faux, on ne dispose toujours pas de bon modèle animal ni parfois de culture cellulaire appropriée pour certains virus humains.

67
Q

Quelles sont les deux premières étapes du cycle de multiplication communes à tous les virus? (Mais qui peuvent avoir des mécanismes différents)

A

La fixation et l’entrée.

68
Q

Nommez et décrivez la première étape du cycle de multiplication des virus.

A

La fixation du virus se fait à la surface cellulaire consécutive à une interaction très spécifique avec un récepteur présent à la surface cellulaire.

69
Q

Le mode d’entrée des virus dans la cellule varie beaucoup d’un virus à l’autre. Vrai ou faux?

A

Vrai.

70
Q

Combien de modes d’entrée sont retrouvés chez les virus portant une enveloppe lipidique? Nommez ces modes d’entrée.

A

Deux modes d’entrée :

  1. La fusion
  2. L’endocytose
71
Q

Décrivez le mode d’entrée des virus (portant une enveloppe lipidique) par fusion.

A

L’interaction entre le récepteur cellulaire et la glycoprotéine d’enveloppe virale (antirécepteur) entraîne un changement de conformation de la protéine virale et le rapprochement des membranes lipides virales (enveloppe) et cellulaires (membrane cytoplasmique).

72
Q

Que se passe-t-il après la fusion des membrane lipidiques virale cellulaire?
(Mode d’entrée par fusion chez les virus ayant une enveloppe lipidique)

A

La capside se retrouve à l’intérieur de la cellule.

73
Q

Lorsque l’endocytose est le mode d’entrée des virus ayant une enveloppe lipidique, l’interaction entre le récepteur cellulaire et le contre-récepteur viral est suffisante pour déclencher le processus de fusion. Vrai ou faux?
Expliquez ce qui se produit.

A

Faux, l’interaction entre le récepteur cellulaire et le contre-récepteur viral n’est pas suffisante pour déclencher le processus de fusion.

On assiste donc à l’internalisation du virus par le schéma classique d’endocytose. (Formation d’un endosome)

74
Q

Après formation de l’endosome lors de l’entrée du virus par endocytose, le virus ce retrouve-t-il à l’intérieur de la cellule ou à l’extérieur?

A

À l’extérieur, car il se retrouve dans l’endosome et non dans le cytoplasme.

75
Q

Quel phénomène permet la fusion de l’enveloppe virale et de la membrane de l’endosome?

A

L’acidification de l’endosome ou d’autres changments conformationnels.

76
Q

Quel est donc le résultat final de l’endocytose?
(Mode d’entrée du virus)

A

La sortie de la capside qui se retrouve alors dans le cytoplasme.

77
Q

Qu’est-ce qui détermine le mode d’entrée d’un virus?

A

La nature de la glycoprotéine virale et la nature de celles à la surface cellulaire.

78
Q

Selon le changement de conformation nécessaire, le mode d’entrée peut se faire à la surface celluaire ou à l’intérieur d’un endosome. Vrai ou faux?

A

Vrai.

79
Q

Dans le cas des virus ne possédant pas une enveloppe lipidique, quel mode d’entrée est le plus souvent observé?

A

L’endocytose.

(Les mécanismes exacts menant à la traversée de la membrane vésiculaire et au relargage de la capside virale au cytoplasme sont moins clairs.
Selon des études récentes, seul le génome viral serait libéré chez certains virus).

80
Q

Nommez des phénomènes qui permet à la particule virale (sans enveloppe lipidique) de traverser la membrane de bicouche lipidique. (2)

A
  1. La formation de pores dans l’endosome suite à l’endocytose.
  2. Des mécanismes de perméabilisation de la membrane permettant la formation de pore directement à la surface cellulaire. (Mode d’entrée directe)
81
Q

Quelle autre étape est ajoutée à la multiplication des virus qui se réplique dans le noyau des cellules eucaryotes?

A

Ils nécessitent une seconde étape d’entrée, soit le transport et l’entrée au noyau.

82
Q

Résumé en étapes simples les modes d’entrée des virus. (Fusion, endocytose et mode d’entrée directe)

A

Fusion :
1. Fixation : Anti-récepteur - récepteur = changement conformationnel
2. Fusion des membranes à la surface de la protéine
3. Virus entre dans la cellule

Endocytose :
1. Fixation : Anti-récepteur - récepteur
2. Déclenche invagination de la membrane cytoplasmique
3. Changment (pH ou autres) dans l’endosome = fusion des membrane
4. La capside entre dans la cellule

Mode d’entrée directe :
1. Fixation : Anti-récepteur - récepteur = changement de conformation
2. Formation de pores dans la membrane cytoplasmique
3. Le virus peut entrer dans le cellule

83
Q

Tout les génomes viraux sont composés d’ADN, ainsi, ils ont tous besoin d’être transcrits afin de se multiplier. Vrai ou faux?

A

Faux, certains génomes viraux sont composés d’ARN peuvent servir directement d’ARNm sans transcription préalable.

84
Q

La transcription des génomes viraux permet quel phénomème? Quel type d’enzyme (virale ou cellulaire) est impliqué dans ce processus?

A

Pour pouvoir faire la synthèse des protéines virales de certains virus, on doit assister à la transcription du génome viral pour produire diverses molécules d’ARN messagers.
Cette transcription peut se faire grâce à des enzymes d’origine virales ou cellulaires selon le virus.

85
Q

Par définition, les protéines virales sont toujours synthétisées grâce à la machinerie de synthèse protéique cellulaire, mais à partir de l’information contenue dans l’ARN messager viral. Vrai ou faux?

A

Vrai.

86
Q

Quelle est la distinction entre les protéines d’enveloppe et les autres protéines virales?

A

Les protéines d’enveloppe sont synthétisées par la cellule et utilisent le mécanisme de transport des protéines cellulaires pour être acheminées à la membrane plasmique…, alors que les autres protéines sont codées par le génome viral.

87
Q

Que se passe-t-il en parallèle avec la traduction du génome viral lors de la multiplication virale? Cette étape est-elle variable entre les virus?

A

Le génome viral doit être répliqué afin de pouvoir créer de nouvelles particules virales, donc la synthèse de multiples copies du génome viral se produit.
Cette étape est variable entre différents virus.

88
Q

Après la synthèes de multiples protéines virales et du génome viral, que se passe-t-il, lors de la multiplication virale?

A

L’assemblage et la sortie (relargage).

89
Q

Décrivez l’étape d’assemblage lors de la multiplicaiton virale. Quel phénomène est essentiel pour que cette étape se produise?

A

Les multiples copies du génome viral sont encapsidés par les protéines virales synthétisées.
L’interaction entre les protéines virales et diverses séquences nucléotidiques présentes au niveau du génome viral.

90
Q

Quelle est la dernière étape du cycle de multiplication des virus?

A

La sortie (relargage).

91
Q

Quels sont les deux mécanismes de sortie des virus?

A
  1. La lyse cellulaire (plus simple)
  2. Le phénomène de bourgeonnement viral (Où la membrane plasmique de la cellule qui fait le bourgeonnement devient l’enveloppe virale)
92
Q

Décrivez le bourgeonnement viral en impliquant la formation de l’enveloppe lipidique.

A

Lorsque la capside virale est relâchée de la cellule, elle entraîne avec elle une portion de la membrane cytoplasmique qui devient ainsi l’enveloppe lipidique virale.

93
Q

Quels sont les trois grands types principales de virus? (Stratégies de multiplication des virus)

A
  1. Virus à ARN (+)
  2. Virus à ADN
  3. Rétrovirus
94
Q

Exemple de:
1. Virus à ARN (+)
2. Virus à ADN
3. Rétrovirus

A
  1. Virus à ARN (+) = grippe, coronavirus
  2. Virus à ADN= herpes, papillomes
  3. Rétrovirus= vih
95
Q

Pourquoi est-ce que presque tous les virus à ARN (+) sont multipliés dans le cytoplasme des cellules infectées? (Pourquoi est-ce que ça l’a du sens?)
Ces virus doivent donc coder pour quoi?

A

Car les cellules ne possèdent en général pas d’enzymes nucléaires pouvant utiliser l’ARN comme matrice. Les virus à ARN doivent donc coder pour leur propre ARN polymérase “dépendante” de l’ARN, enzyme pouvant synthétiser de l’ARN en utilisant de l’ARN comme matrice.

96
Q

Quelles sont les protéines permettant la réplication du génome viral?

A

Les protéines synthétisées dans la cellule grâce au génome viral.

97
Q

Comme les virus à génome d’ARN, les virus à génomes d’ADN se répliquent au niveau du cytoplasme. Vrai ou faux?

A

Faux, au moins une partie de la réplication de la majorité des virus à génome d’ADN se fait au niveau du noyau cellulaire.

98
Q

Comment se fait la réplication des virus à génome d’ADN dans le noyau des cellules eucaryotes?

A

La localisation cellulaire du virus permet l’utilisation d’enzymes cellulaires pour la transcription produisant des ARN messagers viraux.
Ceux-ci sont ensuite traduits en enzymes virales pour répliquer le génome viral et finalement produire des particules virales par assemblage/encapsidation avant d’être relargées.

99
Q

L’utilisation des enzymes cellulaires nucléaires par les virus implique quoi au niveau de l’évolution?

A

Que les virus ont évolué afin de permettre la reconnaissance des séquences virales par les enzymes cellulaires.

100
Q

Dévrivez la stratégie des rétrovirus pour se multiplier.

A

Ils présentent une stratégie de multiplication hybride. Le génome est composé d’ARN, mais la multiplication du vrius implique une phase sous forme d’ADN.

101
Q

Nommez les trois enzymes impliquées dans le processus de multaplication des rétrovirus et leurs fonctions.

A
  1. Transcriptase inverse (ADN polymérase dépendante de l’ARN) : fait une première copie ADN du génome viral. Elle utilise ce brin pour ensuite faire de l’ADN bicatenaire.
  2. L’intégrase virale : Intégre une copie de l’ADN bicaténaire du génome viral au génome de la cellule.
  3. L’ARN polymérase cellulaire : Transcrit le provirus comme s’il s’agissait de gènes de la cellule.
102
Q

Lequel de ces énoncés est vrai concernant les rétrovirus?

  1. En plus des molécules d’ARNm virale, le génome viral sera aussi synthétisé de la même manière.
  2. La transcriptase inverse et l’intégrase font également partie des nouveaux virions afin de permettre d’amorcer le cycle lors de l’infection de nouvelles cellules.
  3. 1 et 2 sont vrais.
  4. 1 et 2 sont faux.
A
  1. 1 et 2 sont vrais.
103
Q

Pourquoi les rétrovirus sont-ils différents des virus à ARN (+) et des virus à ADN? Donnez un exemple de rétrovirus.

A

Car ils utilisent de l’ADN et de l’ARN dans leur mécanisme de multiplication, et ils sont les seuls à intégrer leur génome viral dans celui des cellules.

Exemple : SIDA.