Fatigues musculaire (p.1-14) Flashcards
Comment peut-on définir la fatigue neuromusculaire?
La fatigue neuromusculaire est une diminution de la capacité de production de force d’un groupe musculaire
- En termes opérationnelles, elle est défini comme une diminution des capacités de production de force.
Quelles sont les deux origines possibles de la fatigue neuromusculaire?
- Origine centrale (nerveuse)
- Origine périphérique ( musculaire)
Décrivez la fatigue centrale.
La fatigue centrale est l’incapacité du système nerveux central à recruter maximalement les muscles. Elle se manifeste par une diminution du niveau d’activation volontaire (VA).
Décrivez la fatigue périphérique.
La fatigue périphérique est causée par des altérations allant de la jonction neuromusculaire aux cycles des ponts actine-myosine.
- Elle se manifeste par une diminution de la secousse potentialisée au repose (TwQp)
Comment la fatigue neuromuscualire affecte-t-elle la force de contraction maximale volontaire (CMV)?
La fatigue neuromusculaire entraine une diminution de la force maximale produite lors d’une contraction volontaire
Quel est l’impact de l’intensité de l’exercice sur la durée de l’effort?
Plus l’intensité de l’exercice augmente, plus la concentration de lactate augemente et moins la durée augmente
L’intensité de l’exercice a-t-elle un impact sur l’origine des altérations neuromusculaires?
Oui
Quels types d’altération neuromusculaires sont principalement observées lors d’un exercice de haute intensité?
Haute intensité engendre principalement des altérations périphériques
Quels types d’altérations neuromusculaires sont principalement observées lors d’un exercice d’intensité modérée de longue durée?
intensité modérée maintenu pour une durée suffisament longue engendre principalement des altérations centrales
Décrivez l’étude de Thomas et al. (2016) sur la contribution de la fatigue neuromusculaire en fonction de l’intensité après un exercice de cyclisme à charge constante
Cette étude a porté sur 12 cyclistes masculins bien entraînés. Ils ont effectué trois essais de cyclisme à charge constante jusqu’à l’épuisement, à différentes intensités : S+ (puissance à VO2max), Sj (60 % de la différence entre le seuil d’échange gazeux et la VO2max) et RCP (point de compensation respiratoire). Les réponses de contraction musculaire ont été mesurées avant et après l’exercice
Quels ont été les principaux résultats de l’étude de Thomas et al. (2016) ?
Les trois essais ont entraîné des réductions similaires de la force maximale volontaire. Cependant, le degré de fatigue périphérique variait en fonction de l’intensité, avec des réductions plus importantes de la force de contraction après S+ qu’après Sj et RCP. La fatigue centrale était moins importante après S+ qu’après RCP
Que suggèrent les données de l’étude de Thomas et al. (2016) sur l’impact de l’intensité et de la durée de l’exercice sur la fatigue ?
Les données suggèrent que l’ampleur de la fatigue périphérique et centrale après un exercice locomoteur de cyclisme est exacerbée respectivement avec l’intensité et la durée de l’exercice.
Expliquez la cinétique de la fatigue neuromusculaire lors d’un exercice à 80% de la puissance maximale aérobie jusqu’à épuisement.
La fatigue périphérique survient dès le début de l’exercice, tandis que la fatigue centrale arrive plus tardivement, vers la fin de l’effort.
Quel est le principe de l’entonnoir pour contextualiser la fatigue neuromusculaire?
Le principe de l’entonnoir permet de situer le contexte dans lequel la fatigue neuromusculaire est étudiée. Il part d’un concept général (l’endurance) et descend vers des concepts plus spécifiques (ex. : épreuves d’athlétisme, 10 000 m sur piste)
Comment évolue la production d’énergie (ATP) en fonction de la durée et de l’intensité de l’exercice en athlétisme ?
À mesure que la durée de l’exercice augmente, l’intensité diminue et la production d’énergie passe d’une dominance anaérobie lactique à une dominance aérobie.