Europe Flashcards
Les fondements de la construction européenne
Ce projet n’est pas nouveau et remonte au début du 19° avec Saint-Simon dans “De la réorganisation de la société européenne” qui voulait une Europe fédérale. Mais les réels bases de la construction européenne sont posé par Churchill qui pour endiguer la monté du communisme en Europe pousse les pays de l’Europe de l’Ouest à coopérer sur le plan économique et militaire dans le cadre de la doctrine Truman de 1947 qui précède la création de la OECE (Organisation européenne de coopération économique) en 1948 pour répartir les crédit du plan Marshall (1947-1952).
Le congrès de la Haye de 1948 ouvert sous l’impulsion de Churchill pour accélérer la construction européenne, fait triompher la vision d’une Europe intergouvernementale dite “unioniste” des britannique sur la vision fédérale. Robert Schuman propose en 1950 lors de son discours de l’Horloge la mise en commun des production de charbon et d’acier pour les pays volontaire autour de la CECA contrôlé par une Haute Autorité, ce qui freinera les anglais, mais le projet de construction de l’Europe par voie économique est actée. Mais avec le guerre en Corée et les tensions avec l’URSS les USA propose un réarmement de l’Allemagne qui est refusé par De Gaulle et coupe tout élan d’une Europe politique, qui devra donc se construire sur des bases économiques poursuivis lors du traité de Rome en 1957 qui aboutira à la création de la CEE proposant la mise en place d’une marché commun (nécessitant une union douanière qui arrivera qu’en 1968 afin de libéraliser les marchés pour laisser faire a concurrence au milieu des pays concernés pour le bénéfice des consommateur même si la France continus sa politique de plan dans les années 60) mais aussi un projet d’une communauté européenne de l’énergie atomique l’EURATOM. De Gaulle s’oppose à l’entré de la Grande-Bretagne dans la CEE car ce serait le “cheval de Troie” des USA.
Les démarches politiques d’une Europe monétaire
Sous la demande le France est mise en place une politique sectorielle pour l’agriculture en 1962, qui est la PAC (afin de garantir l’autosuffisance alimentaire, d’améliorer la productivité pour libérer de la main d’oeuvre et de moderniser les culture pour les rendre plus compétitive dans un processus de préférence communautaire et ce fut un succès permettant à l’Europe de concurrence les USA par la lutte contre l’instabilité des prix expliqué par le modèle de Cobweb par Ezekiel en 1938, c’est pourquoi un prix planché est signifié pour assuré une vie digne aux agriculteurs grâce au FEOGA, même si aujourd’hui son cout est critiqué ainsi que sa surproduction) et souhaite conserver son droit de véto comme l’explicité la politique de la chaise vide de 1965 à 1966 qui freine la vision d’une construction supranationale qui sera résolue avec la conférence de la Haye de 1969 pour approfondir l’intégration monétaire et un élargissement qui fait suite aux défaillance de Bretton Woods et le projet d’une monnaie unique commence à prendre de l’importance suite à la création du serpent monétaire européenne avec les accords de Bâle de 1973 car les fluctuations permise après la conférence de Washington menace la stabilité européenne mais l’échec de ce serpent pousse à la création d’un système monétaire européen (SME) en 1979 à la suite du sommet de Brême. Les élargissement successif amenant toujours plus de disparité freine l’essor du projet monétaire tout de même relancé via l’Europe monétaire et les accords de Schengen en 1985 qui ne prend en compte que 5 pays cependant. Jacques Delors, président de la commission européenne va alors s’attaquer à la construction du marché unique qui aboutira sur l’acte unique en 1986 pour la création d’une “Grand Marché Unique” ou (GMU) au plus tard en 1993 en supprimant tous les droits de douanes, la différence de normes et de TVA et enfin le “principe de reconnaissance mutuel” qui fait que chaque pays doit accepter la marchandise accepté par son voisin dans un système donc de concurrence étendus (lutte contre concurrence déloyale). Cet Acte unique va permettre aussi l’essor d’un réel fédéralisme européen avec un vote à la majorité qualifiée (taille de la population) au conseil des ministres.
Le traité de Maastricht de 1992
Selon le triangle d’incompatibilité de Mundell, l’autonomie monétaire des pays sera abandonnés pour permettre le passage à la monnaie unique qui permettra de baisser les couts de transaction et de permettre le sentiments d’appartenance à la société européenne qui sera adopté en 1989. Le traité sur l’Union européenne est signe en 1992 à Maastricht pour libéraliser les mouvements de capitaux (en 1993), faire converger les politiques économique et monétaire et en finir avec les monnaie nationale au plus tard le 1 janvier 1999 selon le respect des “critère de convergences” qui conditionneront l’accès à cette nouvelle monnaie unique (maitrise de l’inflation, maitrise du déficit public (3%), stabilité de la dette public (pas plus de 60%), stabilité des taux de change et enfin convergence des taux d’intérêt qui ne seront respecter que par 11 pays en 1999 car le principe de “coopération renforcé permet au R-U de faire jouer l’Europe à la carte.
Les difficultés économique et monétaire de l’union
Les élargissement successifs de l’Union Européenne font passé de 15 à 28 e nombre de pays dans l’Union européenne et cela n’est pas sans poser des problèmes quant à l’homogénéité de l’Union et l’identité européenne (Turquie aujourd’hui). L’Europe n’arrive plus à se réunir autour d’un pacte fondateur et l’échec du traité constitutionnel européen de 2005 en est la preuve flagrante, le fédéralisme n’est pas souhaité par tous et les citoyens se sentent perdus dans cette bureaucratie européenne sans réels valeurs, puisque même la volonté des peuples de ne pas adhérer au traité de Lisbonne de 2007 n’as pas été respectés.
La crise européenne
L’espoir qu’une monnaie unique protégerais la zone de tout crise s’avère bien être une utopie avec la crise de 2007-2008 qui mets fin au boom de l’immobilier en Espagne et en Irlande et qui plonge la zone euro dans une récession qui pousse les chefs d’Etat à l’action pour sauver les banques au prix d’un faramineux déficit public aussi dus à des stratégie non-coopérative comme la déflation compétitive allemande dès 2002 comme le montre en 2009 le rapport commandé par la nouvelle majorité en grèque qui révèle que le déficit grecques n’est pas de 3% mais de 12%, ce qui fait plonger les bourses des pays du sud de l’Europe de 10 à 15% en un semaine et semble annoncer la fin de l’euro mais la BCE rachète massivement des obligations publique et fait une politique de “quantitative easing” pour éponger la dette des pays à la limite de la cessation de paiement et en 2012 le Traité sur la stabilité, la coordination et gouvernance instaure une “règle d’or” budgétaire sur l’équilibre des compte publics car le modèle centre-périphérie de krugman avait annoncé les phénomène de spécialisation en cas de monnaie unique et donc une intensification des déséquilibre des balance de paiements courants avec des excédants au nords et des déficits au sud et des stratégie non-coopérative en matière de régulation salariale.
Les notes de la Grèce, du Portugal et de l’Espagne sont dégradés du fait des doutes sur la solvabilité de leurs dettes et donc une hausse des rimes de risques qui creusent les déficits et Chypre frôlera la cessation de paiement évité grâce au plan de sauvetage de 10 milliards d’euros.
Mario Draghi nouveau président de la BCE prend les mesures nécéssaire pour sauver la zone euro au bord de la disparition en calmant les spéculations sans pour autant diminuer la dette, un pacte pour la croissance et l’emploi de 120 milliards d’euros est alors adoptés en 2012
Une politique monétaire unique avec des politiques budgétaires toute aussi divers que variés ne rimes a rien et ne peut pas constituer le socle d’une base solide pour l’avenir de l’Europe, les Etats doivent aller plus loin pour garantir la pérennité de l’Union mais comment et avec qui car le manque de solidarité flagrant et les refus des peuples pose la question du devenir de l’Europe que la Grande-Bretagne s’est empresser de prouver par son retrait de L’Union Européenne.
L’europe de demain?
L’Europe est le premier pole commerciale au monde devant l’Asie-Pacifique et l’Amérique du Nord et forme la plus grande zone d’échanges commerciaux du monde grâce aux 0,7% du RNB, d’une partie des TVA et des droits de douanes qu’elle perçoit pour se financer. L’objectif de créer une “fédération des Etats nationaux” de Delors en 1995 qui passerai par un renforcement des institutions européennes dans une perspective supranationale et la nécessité de légitimer un processus de démocratie européenne se fait toujours plus ressentir avec une place du parlement européen bien plus importante.
Le manque de coordination en Europe pousse Fitoussi à dire “des dettes souveraines, mais une monnaie sans souverain” dans “les théorème du lampadaire” de 2013. qui pose grandement problème si elle n’est pas suivis par un fédéralisme budgétaire ou fiscal qui seront les grands chantier de demain.
Fin de Bretton-Woods et début du SME
Avec le délitement de Bretton Woods le mémorandum Barre de 1970 présente un plan en trois partis vers l’Union économique et monétaire (UEM) et entre temps le serpent monétaire est mis en place afin de contenir les divergence de prix et ainsi de sécuriser la PAC qui est une fluctuation de +/- 1,125% des monnaies européennes, elles même évoluant dans la bande des +/- 2,25% avec le dollar mais les chocs pétrolier et les attaques spéculatives font sortir les monnaie du serpent mais les accords de Kingston seront votés en 1976 pour instaurer les changes flottants. Le SME est crée au sommet de Brême e 1978 afin d’endiguer les effets néfaste du flottement des monnaies, qui est l’attache de tout les monnaie sur l’ECU qui est une monnaie partielle au sens de Hicks et dont le poids est pondérer selon le poids économique de chaque pays et les banques centrales devaient veiller à ce que leurs monnaie rester dans +/-2,25%, mais ‘la crise des changes” va faire sortir tout les pays de cette marge qui est remonté à +/- 15% menaçant la marche vers la monnaie unique. Mais l’ajustement des monnaie par le taux d’intérêt plombe l’investissement et donc la croissance.
Les théories des zones monétaires optimales
- Mundell dans son analyse des zones monétaire montre qu’une zone monétaire ne peut être optimal que si il y a une parfaite mobilité du facteurs travail car en cas de chocs asymétrique (touchant que un pays), celui-ci ne pourra pas répondre par une dévaluation c’est à dire un effet prix mais devra donc passer par un effet volume en réduisant ou augmentant son nombre d’emploi.
- Ronald McKinnon lui pense que cette Zone Monétaire sera optimal sir les échanges entre les nations ont un poids plus important dans l’économie afin de réduire au maximum les couts de transaction.
- Pour Kenen il fait pour la rendre optimal veiller à la diversité des structure de production de chaque pays de la zone pour ne pas qu’un choc de demande puisse venir mettre en difficulté un petit nombre de pays trop spécialisé dans ce biens et qui pourrait mettre en danger la stabilité de la zone.
- Les économistes libéraux favorable au démantèlement du l’Europe puisque la monnaie unique empêche les promesses de dévaluation des monnaie qui n’est pas combler par une mobilité des facteurs de production pour des raisons culturelles, linguistique, logistique ou institutionnelles, ainsi que le prééminence de l’intérêt national supérieur à l’intérêt européen cra la globalisation a supprimer tout intérêt d’un vaste marché commun et cette intégration à des effets pervers et aliénant surtout en terme de souveraineté.
Cette ZMO doit impérativement être complété par d’autres intégrations dans d’autre domaines comme une politique européenne d’industrialisation et bien plus concrète que le traité de Lisbonne de 2009 visant à créer “l’économie de la connaissance la plus dynamique et la plus compétitive au monde” qui ne sont que des belles paroles; Il faut se trouver maintenant vers les NBIC et une économie respectant les principes du développement durable pour ne pas passer à cotes de ce que l’ont pourrait appeler la seconde troisième révolution industrielle, qui est celle du cognitif, du sensorielle et de la nanotechnologie.
L’Europe sociale
L’Europe s’est construite par l’économie et à donc délaissé le côtés sociale car il y avait trop de réticence à une réel politique européenne sociale si ce n’est pas l’intégration économique optimale qui permettrai de résorber autant que possible les problèmes de chômage au sein de la communauté. Il faudra attendre le traité d’Amsterdam de 1997 pour qu’une coordination en matière d’emploi soit mise en place avec une “Stratégie européenne de l’emploi” pour faire converger les politiques nationales réaliser des objectifs communs et se base de plus en lus sur l’offre. La stratégie de Lisbonne en 2000 réaffirme la nécessité d’une Europe sociale avec une protection sociale solide et à lutter contre l’exclusion sociale.
L’Europe social reste une notion vide malgré qu’elles soit nécéssaire à l’élaboration d’une communauté unis, elle doit se focaliser sur des objectifs communs afin d’éviter le “dumping social” comme sur le droit du travail ou la protection du travail, mais pour cela il faut faire une “union des transferts” mais la voie du fédéralisme reste bouchés pour des eurosceptiques de plus en plus majoritaire