croissance - fluctuation -crise Flashcards
définition de la croissance
La croissance est “l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension pour une nation, le produit global net en termes réels” selon Perroux.
On a la croissance potentielle qui est la croissance atteignante avec le plein emploi des facteurs de production disponible.
La croissance effective et la croissance extensive qui est l’augmentation des facteurs de production possible pour améliorer la croissance et la croissance intensive qui est l’amélioration de la combinaison de la fonction Cobb-Douglas.
La croissance n’as rein à voire avec le développement car elle peut amener une augmentation des inégalité ou détériorer plus que de nécéssaire la biodiversité. On la mesure avec le PIB qui est un indicateur imparfait car ne prend pas en compte le non-marchand, les externalités, économie informelle qui est donc compléter par l’IDH par exemple de Sen en 1990.
La croissance économique du 19° et 20°
Les grandes innovation des années 1760 comme la Mule Jenny de Crompton en 1779 constituant un “système technique”, on passe du domestic System au factor System pour améliorer l’efficacité de la production du fait de la “révolution agricole” amenant une fore de déversement à l’origine des perlier vagues d’urbanisation pour former les premières “armée de réserves” (Marx) accompagné d’un phénomène de “transition démographique” et aussi la “révolution des transports” qui permet l’augmentation des échanges.
Apres des années de guerre difficiles, l’Europe commence à se reconstruire sous un nouveau jour avec un optimisme général pour atteindre 9% de croissance entre 1945 et 1950 inspiré par les théorie de Keynes ou il faut agir sur la demande ainsi qu’un régime d’Etat)Providence permis par les hauts revenus du fordisme qui pousse à sans cesse accélérer les multiplicateur économiques pour que le consommation de masse puisse alimenter la production de masse grâce à la stabilité monétaire de Bretton-Woods (1994), la réouverture des économes avec le GATT (1947) et les traités de Rome de 1957 amenant une politique de la concurrence.
L’inflation structurelle des Trente Glorieuse se transforme suite aux chocs pétrolier en inflation de crise et ne permet plus de combattre le chômage selon la courbe de Phillips. du fait de la contrainte extérieure. De plus la nécessité d’innover dans le secteur des NTIC n’est pas bien capté par l’Europe distraite dans sa construction qui lui fera louper la 3° révolution industrielle qui sera prise au sérieux que en 2000 avec le traité de Lisbonne prévoyant “l’économie de la connaissance la plus compétitive du monde”, mais pose le problème des inégalité avec l’effet “superstar” de Rosen en 1981 et des “fracture numérique” avec des territoires déconnecté, le tout dans un dynamique de réduction du poids des travaillais dans une société basé de plus en plus sur les connaissances.
Les théories de la croissance
Il y a une multitude de théorie de la croissance que ce soit celle de la division du travail de Smith, celle de la stagnation séculaire de Ricardo et Malthus, celle de l’implosion du libéralisme pour Marx basé sur la baisse tendancielle des taux de profits ou encore celle de Schumpeter avec ses graves de “progrès technique”.
Harrod et Domar théorise une croissance “sur le fil du rasoir” car selon eux l’investissement aurait du mal à compenser à la fois l’offre et la demande ce qui rendrait impossible une corsante dite équilibré. Solow mets en avant le rôle du progrès technique pour sortir de l’impasse ricardienne en montrant qu’une croissance stable et continus est possible comme une sorte de “manne tombée du ciel”
Les théories de la croissance endogène
Les facteurs endogènes nous explique que le progrès techniques “ne tombe pas du ciel” comme pourrait le penser Solow mais proviennent d’une stratégie d’investissement avec des ingénieurs travaillant dans une cellule de R&D et de plus facteur capital n’est pas soumis à la loi des rendements décroissants. Il montre que la croissance se fait par 5 facteurs source d’externalités positive:
- La synergie dans l’accumulation du capital physique
- La R&D (Romer)
- L’accumulation du capital humain (Lucas)
- L’effet bénéfique des infrastructures publiques (Barro et capital public)
- Le rôle de l’innovation (Aghion)
Rifkin voit dans la société de demain l’émergence du “prosumer” ce consommateur qui est à la fois producteur avec une économie du partage qui est de plus en plus importante (airbnb, covoiturage, imprimante 3D, internet des objets…) qui nécessite très peu de capital mais qui peux faire vendre.
Définition d’un cycle économique
“Un cycle est composé par un ensemble d’années séparées par des maximum (ou date de la crise) et des minimum (ou moment de la reprise)” selon Guitton.
Il existe une multitude de cycle variant selon leurs durées. Schumpeter dans Business cycles de 1939 distingue:
- cycles mineurs (Kitchin de 42 mois selon le stockage déstockage mais plus trop maintenant),
- cycles majeurs ou “cycles des affaires” (Juglar de 8 ans avec des crise qui sont des “assainissement du système” permettant la reprise après une période d’euphorie qui se retourne contre nous Banques)
- cycles long (Kondratiev de 50 ans avec une sorte de système “renaissant de ses cendres” avec des reprise de l’activité après des périodes de crise ) qui s’emboite les uns dans les autres comme des poupées Russe avec dans 1 Kondratiev 6 Juglar qui comportent 3 Kitchin.
théorie des cycles
- Loi de la baisse tendancielle des taux de profit marxiste
- Les grappes d’innovations des entrepreneurs sont la cause des cycles chez Schumpeter
- Pour Wicksell la conjoncture amène le cycle car si taux de profit supérieur aux taus d’investissement alors on investis.
- Pour Minsky on a des période d’euphorie avec octroi de crédit et hausse des valeurs économique jusqu’au moment Minsky de retournement ou on se rend compte de la supercherie et donc hausse des Ti, moins de tout car la confiance disparait.
- Friedman avec la règle des k% pour éviter les fluctuation et lisser les cycles et éviter les phénomène d’“illusion monétaire”
- Théorème d’équivalence de Ricardo-Barro qui dit que la relance budgétaire ne sert à rien car les gens anticipe une hausse des impôts et donc ça en relance pas le consommation…
Inflation: Définition et historique francais
L’inflation et déflation on tt deux rythmé l’histoire économique mondiale que ce soit au III° siècle de l’empire romain (à l’époque dus à des guerres) la grande inflation du XX, la désinflation des années 80 ou la modération des années 2000.
On peut qualifier, l’inflation par une “perte du pouvoir d’achat de la monnaie matérialisée par une augmentation générale et durable des prix” selon l’INSEE, c’est à dire lorsque l’Indice des Prix à la Consommation augmente de manière auto-entretenus et durable.
En france les première poussé inflationniste du 19° sont jugulés par la création en 1800 de la Banque de France par Napoléon et reviendront au 20° avec la WW1 puis dans les années 50 elle passe d’une inflation rampante (environ 2%) à une inflation galopante (14% en 1980) dans un contexte de guerre froide (guerre de Corée et libération sont des pics montant a Apres de 60% pour le second combattus par les plan de stabilisation piano de 1952 et 1958) et de Trente Glorieuses. Puis après les chocs pétrolier on assiste à une inflation structurelle avec l’avènement d’une économie d’endettement et de rigidité à la baisse des salaires.
Les 4 grandes explications de l’inflation
- Les explication monétaires sont pour Irvin Fisher le fait que plus il y a de monnaie en circulation plus les prix augmentent selon son équation quantitative de la monnaie dans “Le pouvoir d’achat de la monnaie” (1911) et comme le dis Friedman “L’inflation est partout et toujours un phénomène monétaire”
- L’inflation keynésienne par la demande qui dit que si l’économie se trouve en situation de plein emploi et que la demande augmente alors l’ajustement de l’offre et de la demande se fera par l’inflation.
- L’inflation par les coûts salariaux ou par le cout du travail (fiscalité) qui est théorisé notamment par Kaldor avec la boucle prix-salaires du fait que les salariés syndiqués demande une augmentation des salaires qui amène augmentation des prix pour garder la même répartition des richesses pour les capitaliste et rebelote. On a une inflation importé comme en 1973 avec le choc d’offre pétrolier ou encore en dévaluant ce qui fait augmenter le prix des importations ou encore l’effet Balassa-Samuelson de 1964 qui théorise les secteurs exposé à la concurrence et les non exposé qui réclame aussi et font augmenter les prix. La théorie de Baumol en 1967 qui dit que l’augmentation des revenus est homogène alors que les gains de productivités sont exogène.
- L’inflation capitalistique avec l’analyse de la technostructure par Galbraith dans “Le Nouvel Etat Industriel” 1967 ou les entreprises géante arrivent à imposer le produit au consommateur grâce à des enquêtes.
Les effets de l’inflation
L’inflation permet de créer ce qu’on appelle un effet de levier qui relate du fait que le taux d’intérêt réel diminue quand l’inflation est forte poussant donc à l’investissement et donc à l’endettement favorisant l’inflation mais le renversement de ce cycle est brutal.
La courbe de Philips de Samuelson et Solow rapproche la notion de chômage et la notion d’inflation en montrant que l’inflation permet une relance qui diminue le chômage, on a donc une relation inverse du chômage et de l’inflation qui mènera à des politiques de stop and go avec la NAIRU qui est le taux de chômage garantissant la stabilité des prix. Mais la stagflation post chocs pétrolier remet en question ces hypothèses ça selon Friedman elle ne marcherai que a court terme sous l’effet de l’illusion monétaire.
Mais l’inflation est un risque car elle crée des incertitudes qui biaisent les réaction ses agents et dérègle l’économie toute entière. en vertu de la théorie de la PPA, l’inflation dégrade la compétitivité extérieure, c’est ce qui amènera la France en 1983 à opter pour une désinflation compétitive. Le passage d’une inflation de croissance à une inflation de crise lorsque les gains de productivité ne suivent plus est rapide.
Le tournant désinflationiste
Les reformes budgétaires, la rigueur monétaire, la réduction des couts salariaux et des syndicats vont trouver écho avec Mme Thatcher aux Royaume-unis en 1979 qui fait exploser le chômage et de même pour Volcker à la tête de la FED. La France échoue dans sa tentative de relance keynésienne et accentue l’inflation en creusant le déficit sous Mitterand en 1981 aboutissant au “tournant de la rigueur en 1983” mais l’augmentation du taux d’intérêt plombe l’investissement et le chômage se creuse toujours. De plus les innovation financière transformant les économies d’endettement en économie de marchés financiers.
La déflation par la dette de Fisher c’est quand la destruction monétaire dépasse la création monétaire c’est à dire quand le remboursement de la dette et plus important que la création monétaire.