Etude Diagnostique Flashcards
1
Q
6 BIAIS SPECIFIQUES des études diagnostiques ?
A
- Le « Gold standard n’est pas si Gold »
Si le Test à l’épreuve est meilleur que le Test de référence alors les résultats de l’étude seront erronés : les vrais positifs VP (diagnostiqués par le test à l’épreuve) seront considérés à tort comme faux positifs FP (car non diagnostiqués par le test de référence !), puisqu’on considère que c’est le test de référence qui permet de poser le diagnostic de certitude (« dans un étude diagnostique : le test de référence énonce la vérité »). - Biais de vérification = Biais d’information ++++
Certains patients ont le test à l’étude mais pas le test de référence, car le test de référence est trop invasif, trop cher, ou trop compliqué (ex: coronarographie ne sera pas toujours faite si troponine négative…) - Biais de contexte
L’évaluateur des tests a des connaissances extérieures du contexte clinique ou d’autres résultats complémentaires qui peuvent l’influencer dans son interprétation. - Description méthodologique insuffisante des tests ++++
La description du test de référence et du test étudié doit être la plus précise possible, car c’est une donnée fondamentale pour la reproductibilité du test. - Reproductibilité inter-évaluateur insuffisante ou non détaillée
Si le taux de concordance est insuffisant (évaluer par le coefficient Kappa qui est un paramètre statistique spécifique utilisé pour évaluer la reproductibilité d’un test diagnostique) - Biais de spectre
Dans une Etude cas-témoins avec des cas très graves et des témoins « normaux », il existe un risque d’augmenter artificiellement la Se (sensibilité) du test, du fait des patients plus graves, et donc d’augmenter du même coup le RVP (rapport de vraisemblance positif) du test ! Penser à toujours être critique vis-à-vis de la gravité des malades diagnostiqués.