étude de la criminalité Flashcards
Qui sont complice de la construction sociale de la criminalité?
- Les média amplifient la peur et la crainte du crime
- Les grandes industries s’approprient un problème social pour l’utiliser à leur profit
Qu’est ce qui est propre au principe de la criminalité?
- Sa définition et sa perception sont propre à chaque société
- Évolue au fil de la société et du temps et devient varié en fonction de la mentalité présente à un moment x de l’histoire
- C’est une réalité qui va toujours exister
Quelles sont les nouveaux problèmes sociaux construits depuis la venue de la modernité?
- Apparition de l’informatique et internet=données personnelles plus qu’exposées que jamais=vol identité, vol vie privée, fraude
- Terrorisme=radicalisation, discours de la haine des deux côtés
Quelles sont les deux facteurs expliquant la hausse du crime dans le début des années 1990?
- La plus grande présence de la tranche d’âge de 15-25 ans= la tranche d’âge ayant le plus haut taux de potentiel de crime
- Apparition de la classe moyenne, phénomène de la consommation avec la venue du crédit devenue très accessible
Quels sont les 3 éléments nécessaires pour le crime?
- Il faut des bandits
- Des éléments à volet
- Disponibilité/Accessibilité
Quel changement de mentalité l’État tente d’implanter?
- L’insécurité: la criminalité est une affaire de tout le monde, tous peut être touché et l’État ne peut plus suffire à la demande pour contrer le crime
- On tente d’investir dans réadaptation, mais ça donne rien, ça coute cher et il y a tout de même de la récidive, on trouve même que les criminels sont bien traités
Quels sont les changements apportés à propos de la perception du crime au milieu des années 90?
changement médiatique : on croit maintenant que la réadaptation donne rien, on adopte alors un discours populiste= approche du gros bon sens
Quel est alors le discours politique à la suite de ce changement de mentalité vers le gros bon sens?
- C’est moins basé sur les données probantes, mais sur le sens commun
- Switch de comportement et mentalité des gens
- On délaisse le côté sociale (désinvestissement de l’intervention sociale) de la criminalité au profit du répressif, adoption de discours comme ça donne rien la prison!
- On délaisse investissement psychosociale=syndrome de la pote tournante
- On investi dans les victimes
Quels sont les résultats de ce changement de mentalité par rapport au crime?
- Création de système de protection privé: c’est au citoyen de se protéger
- Au Canada et au Québec=hausse des polices d’assurances, gadgets de sécurité (caméra, systèmes d’alarme)
- Le crime est économiquement payant
- Gestion du risque: évaluer le déviant par les facteurs de risques
- Diminution de l’importance du jugement professionnel
Quels sont les trois narratifs du crime?
- E. Durkheim: la pathologie sociale
- Cohen et Felson: rationalité et protection
- Jonathan Simon: gouverner par le crime
Que signifie le narratif du crime de Durkheim?
- Comment on identifie des traits qui sont considéré comme normaux et identifie ceux qui sont pathologique?
- On dit qu’un phénomène est normal lorsqu’il est répandu, commun et que ce dernier remplis une fonction social
- On applique alors ce principe au crime:
1. Un crime est un acte grave et immoral
2. C’est donc très commun et répandu, il a en fait toujours exister
3. Il a également une fonction: empêche la société d’être réfractaire au changement et est une cible de la désapprobation morale (on doit être choquer par de quoi). C’est une manière de tester les limites morale et d’évoluer dans société. - Donc le crime a un pouvoir transformatif indispensable. Le crime n’est pas un fait objectif, mais une étiquette culturelle
Que signifie le narratif du crime de Cohen et Felson?
- La criminalité change en fonction des opportunités
1. La présence de criminels potentiels
2. La présence de cibles intéressantes
3. L’absence de gardiens: la surveillance est à la fois un volet essentiel du contrôle social et une partie visible du second volet du contrôle social: la réaction/sanction - Le crime est une donnée empirique et objective et non problématique. C’est le fondement de la majorité de la recherche en crimino aujourd’hui
Que signifie le narratif du crime de Simon?
- Gouverner par le crime: système pénal est utilisé pour gérer les populations de travailleurs inutiles, non qualifié, non nécessaire
- Redéfinition de la place du gouv vers la recherche de bénéfices à moindre cout et intervention
- Mobilisation du discours du crime et du système pénal:
1. Phénomène anciennement définis comme problèmes sociaux sont maintenant des problèmes criminels
2. Dérégulation, manque supervision des plusieurs industries= responsabilité personnelle
3. Sécurité au travail; redéfinie usage de drogues par employés
4. La peur du crime redéfinie rôle citoyen=responsabilité de la gestion du risque, consommateur de sécurité, surveiller et contrôler comportement des gens dont il a la charge
Le contrôle social, à notre époque…
- Aujourd’hui discours dominant sur l’intervention de l’État en matière de justice et de risque.
- On avoue avoir aucun effet sur criminalité, et il ne reste qu’à bien s’informer et gérer nos risques de victimisation
- Désir de faire payer criminel, de se faire justice, on veut des sentences plus grosses
- Sanctions alternatives quand le crime est trop mineur pour la prison, des sanctions culpabilisantes et humiliantes
- Le contrôle de la criminalité est devenue une industrie
- Montée de la défense des droits des victimes au dépit des droits des accusés
Pourquoi un tel contrôle social?
La modernité tardive ouvrant vers 4 aspects:
- Le néolibéralisme (philosophie du laisser-faire)
- Le néoconservatisme (culture et contrôle)
- Société du risque (diffusion de l’information, rissque de victimisation)
- Technologies de contrôle et de suveillance