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PSYCHOLOGIE-LICENCE 3-S6 > EP612-PSYCHOLOGIE COGNITIVE > Flashcards

EP612-PSYCHOLOGIE COGNITIVE Flashcards

1
Q

Quels sont les objectifs de la psychologie cognitive ?

A

-comprendre les mécanismes de la pensée
-identifier les opérations de tmt
-construire des modèles théoriques du fonctionnement
-étudier les capacités et les limites de la cognition

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2
Q

qui fut le premier à développer des applications de la recherche expérimentale ?

A

Frederic Bartlett (1932)

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3
Q

Quels sont les objectifs de la psychologie cognitive appliquée ?

A

-mieux comprendre le fonctionnement cognitif
-produire des solutions aux problèmes de la réalité
-améliorer les connaissances cognitives dans des domaines comme l’éducation, la pédagogie, l’ergonomie, la conduite

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4
Q

Quelle est la limite de l’application écologique de la recherche en laboratoire ?

A

Le manque de contrôle

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5
Q

Quel constat peut-on faire à propos des témoignages oculaires ?

A

Ils sont la principale source d’erreurs judiciaires

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6
Q

Quels processus cognitifs sont nécessaires dans le témoignage oculaire ?

A

La mémoire
La reconnaissance des visages

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7
Q

Quels sont les processus cognitifs impliqués dans la mémoire épisodique ?

A
  • l’encodage
  • le stockage
  • la récupération
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8
Q

Quel est le modèle de la mémoire épisodique ?

A

Modèle de Tulving

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9
Q

Quel est le modèle de la reconnaissance des visages ?

A

Modèle de Bruce et Young (1986)

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10
Q

Qu’est-ce que la prosopagnosie ?

A

perte de la faculté à identifier un visage familier

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11
Q

De quoi dépend le processus d’encodage ?

A

perception
attention
psychisme
émotion…

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12
Q

Qu’est-ce qui fait varier la qualité du stockage des informations ?

A

Le délai de récupération (souvenir)

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13
Q

Qu’est-ce qui fait varier la qualité de la récupération ?

A

la méthode d’interrogatoire et de présentation des sujets au témoins oculaire

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14
Q

Quel est le problème de l’identification d’un visage peu familier ?

A

On fait appel à la mémoire épisodique, contextuelle, fluide, qui évolue alors que la reconnaissance d’un visage familier fait appel à la mémoire sémantique, plus robuste

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15
Q

Quelles sont les deux sources d’erreurs qui fragilisent l’identification ?

A

-les variables inhérentes au système
-les variables à estimer

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16
Q

Est-ce que la qualité des témoignages diffèrent selon le genre ?

A

Non selon Shapiro et Penrod mais les hommes et les femmes ne retiennent pas la même chose

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17
Q

Quelles sont les caractéristiques des témoins qui influencent la reconnaissance ?

A

-genre (F : retiennent mieux les vêtements ; H : voitures et armes)
-âge : plus d’erreurs positives et oubli plus rapide chez les enfants et les PA
-groupe ethnique : reconnaissance intra ethnique + précise
-traits de personnalité : - d’erreurs avec les anxieux chroniques ; + d’erreurs avec les personnes dépendantes au contexte
-croyances, préjugés : effets sur la précision d’identification (avec le tps, le souvenir se met en adéquation avec nos préjugés)

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18
Q

Quelles caractéristiques de l’événement jouent sur la reconnaissance ?

A

-auteur du délit : les traits particuliers (visage laid ou séduisant, tatouage) sont mieux reconnus
-conditions de visibilité à l’encodage
-délai depuis l’événement
-traumatisme sur la récupération
-état-psychoaffectif : le témoin victime est moins précis que le témoin observateur
-présence d’une arme : « rétrécissement attentionnel »
-situation de partage tâche.

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19
Q

Qui est plus précis du témoin observateur du témoin victime ?

A

Le témoin observateur (attention focalisée sur la peur/stress ressenti qd victime)

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20
Q

Loi de Yerkes-Dodson

A

Passé un certain niveau de stress, la pensée se désorganise

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21
Q

Quel est l’effet de la double tâche sur la mémoire ?

A

+ d’erreurs de mémoire de source

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22
Q

Quelles caractéristiques du témoignage influencent la reconnaissance ?

A

-certitude du témoin : renforcés si fb confirmatoire
-rapidité de réponse : temps < 10-12s pour 90% identifications exactes (les bonnes reconnaissances se font rapidement car elles reposent sur des automatismes)

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23
Q

Quels sont les caractéristiques du système qui influencent le témoignage oculaire ?

A

-méthode d’audition du témoin : erreurs - nbreuses en RL.
-consignes qui présupposent la présence du criminel : + de fausses identifications
-sujets distracteurs dans la parade

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24
Q

Quelles sont les quatre grandes règles de la méthode d’entretien cognitifs des témoins ?

A

-Hypermnésie : rapporter toutes les infos, même partielles peu sûres
-Remise en contexte mental : penser aux éléments environnementaux et émotionnels
-Changement d’ordre narratif : rappeler des faits dans différents ordres temporels
-Changement de perspective : rappeler des faits selon plusieurs angles de vue

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25
Q

Quelles sont les recommandations issues de la psychologie cognitive appliquée qui ont influencé les pratiques policières ?

A

-Utiliser les principes de l’Entretien cognitif
-Procéder à des Identifications en aveugle pour éviter l’influence de l’enquêteur
-Prévenir le témoin que le Suspect peut ne pas être présent dans la parade d’identification
-Recruter des sujets Distracteurs qui correspondent à la description des témoins
-Interroger sur le Degré de certitude juste après la première identification

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26
Q

Définition de l’alcool

A

substance psychoactive qui induit des modifications physiologiques, de l’humeur, des changements dans l’expérience subjective et des effets cognitifs

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27
Q

Selon l’IRDES (2022), consommation à risque entre 18 et 24 ans ?

A

57% des hommes
28% des femmes

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28
Q

Qu’est-ce qu’une consommation d’alcool à risque selon l’OMS ?

A

une consommation aux seuils de plus de deux verres par jour chez une femme et plus de trois verres par jour chez un homme.

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29
Q

Qu’est-ce que l’ivresse alcoolique ?

A

état qui renvoie à une intoxication aiguë

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30
Q

Quels sont les effets de l’IAP sur la cognition sociale et les émotions ?

A

-réduit la capacité à discriminer les expressions faciales émotionnelles
-augmente les erreurs de jugement des expressions faciales émotionnelles.
-induit des erreurs d’interprétation des signaux non verbaux (maladaptation sociale)
-rend difficile la reconnaissance de la colère
-fait confondre colère et dégoût.

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31
Q

Quels sont les effets de l’IAP sur la vitesse de traitement ?

A

-ralentissement
-vigilance diminuée
-TR augmenté
-quelle que soit la tâche, diminue la vitesse des premières étapes de traitement de l’information.
-effet sur l’organisation perceptive, les capacités de synthèse et d’abstraction, la prise de décision et l’attention aux détails
-impact indépendant sur les différentes étapes de traitement de l’information

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32
Q

Effet de l’alcoolisation ponctuelle sur le rappel

A

effet sur le rappel explicite
effet si ps de recollection

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33
Q

Effet de l’alcoolisation ponctuelle sur l’encodage

A

effet sur l’encodage contextuel
effet sur l’élaboration du traitement

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34
Q

Sur quels processus cognitifs l’IAP n’a pas d’effet ?

A

MdT, mémoire implicite et visuo-spatial

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35
Q

A partir de combien de verres la vitesse de traitement est significativement ralentie ?

A

dès le premier verre

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36
Q

A partir de quelles doses d’alcool les capacités de vigilance sont diminuées et le temps de réaction augmenté ?

A

même à des doses très faibles

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37
Q

Sur quels processus cognitifs globaux l’IAP a un effet ?

A

-vitesse de traitement
-mémoire (encodage et récupération)
-fonctions exécutives
-cognition sociale

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38
Q

Combien de phases distingue le SIA ?

A

3 phases

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39
Q

Quelle est la première phase du SIA ?

A

Excitation psychomotrice

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40
Q

Décrire les phases du SIA

A

-excitation psychomotrice : aisance intellectuelle, expansivité sociale, libération des tendances instinctives.
-ébriété : démarche instable, gestes incoordonnés et dissymétriques, parole bredouillante, pensée embrouillée.
-dépression : diminution des réflexes et hypotonie

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41
Q

Quels sont les effets de l’IAP sur la mémoire épisodique ?

A

-effet sur le rappel explicite de mots
-effet sur l’encodage contextuel et sur le tmt élaboré (- riche, - structuré)
-troubles de la récupération si ps de recollection mais pas si repose sur la familiarité

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42
Q

Qu’est-ce que la recollection ?

A

Processus mental de remémoration consciente, de parcours mental dans le temps

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43
Q

Quel processus cognitif est particulièrement sensible à la consommation d’alcool ?

A

les fonctions exécutives

44
Q

Quel est l’effet de l’IAP sur les fonctions exécutives ?

A

-augmente les erreurs persévératrices, rend moins flexible, moins réactif à l’environnement.
-augmente la rapidité mais réduit la prudence
-déficit du contrôle inhibiteur (plus d’erreurs)

45
Q

Quels sont les effets de la gueule de bois sur la mémoire

A

-altère mémoire prospective
-déficit de restitution libre mais pas de reconnaissance
-impact fluence verbale (recherche en mémoire)

46
Q

Quels sont les facteurs de variabilité de la consommation alcoolique ponctuelle ?

A

-sexe, génétique, corpulence, santé
-état de stress, humeur
-habitudes de vie, alimentation
-moment de la prise
-la dose
-le délai d’évaluation

47
Q

Qu’est-ce que la méthodologie liée à l’étude de l’alcool a montré comme effet de variabilité ?

A

-effet du délai d’évaluation
-effet de la dose

48
Q

Quels sont les résultats de l’étude de l’effet à distance de l’alcoolisation ponctuelle ?

A

Les effets délétères de l’alcool se produisent au-delà de leur disparition dans le sang

49
Q

Sur quelles fonctions cognitives l’IAP a des effets ?

A

-attention
-mémoire
-fonctions exécutives

50
Q

Quels sont les effets à distance de l’IAP sur les fonctions attentionnelles ?

A

-TR plus lents
-+ d’erreurs dans les tâches d’attention divisée et de poursuite visuelle
-vigilance déficitaire
-précision déficitaire (conso modérée)
-VT + précision déficitaires (conso massive)

51
Q

Quels sont les effets à distance de l’IAP sur les fonctions exécutives ?

A

-pas de détérioration des ps décisionnels
-flexibilité mentale réactive altérée
-fluences verbales altérées
-effets plus importants à distance

52
Q

Chez quelle population le binge drinking est en expansion ?

A

chez les 16 - 20 ans

53
Q

Qu’est-ce que le binge drinking ?

A

consommation épisodique aigue, rapide et massive (sup à 6 v. en une occasion).

54
Q

Quel paramètre est nécessaire pour définir le binge drinking ?

A

la rapidité de consommation

55
Q

Quels sont les effets généraux de l’alcoolisation paroxystique intermittente ?

A

effets néfastes, sur la santé générale, mentale et cérébrale, d’autant plus s’il affecte des cerveaux jeunes.

56
Q

Effets de l’âge de début de consommation sur la structure cérébrale

A

La consommation précoce altère le développement cérébral (matière grise).

57
Q

Effet du binge drinking sur le fonctionnement exécutif

A

Profil cognitif des étudiants proche de celui des patients frontaux lésés (plus de persévérations et empan envers plus faible).

58
Q

Quel est l’effet du sexe sur le déficit exécutif après binge drinking ?

A

les garçons ont plus de troubles exécutifs

59
Q

Effet de l’API sur les apprentissages

A

réduction hippocampe, cortex frontal et préfrontal & cervelet
(corrélation entre le volume hippocampique et l’âge de consommation).

60
Q

Effet de l’API sur la vitesse de traitement

A

ralentissement proportionnel à la consommation moyenne d’alcool (et ce très rapidement) et au nombre d’épisodes

61
Q

Qu’est-ce qui est limité dans l’hippocampe d’un jeune binge drinker ?

A

la neurogenèse

62
Q

Les déficits cognitifs observés chez les binge drinkers sont moins importants que chez des alcooliques chroniques

A

FAUX
ils correspondent à ceux observés chez les alcooliques chroniques

63
Q

L’arrêt du binge drinking permet de retrouver ses facultés cognitives antérieures

A

FAUX
Le BD accélère le vieillissement cérébral

64
Q

Quels sont les facteurs de risque de l’alcoolo-dépendance ?

A

-binge drinking
-âge de début

65
Q

Quelle est la définition de la dépendance alcoolique ?

A

souffrance
altération du fonctionnement
consommation excessive avec au - 3 signes (au cours des 12 derniers mois) :
-quantité importante ou période prolongée
-tentatives d’arrêts ou de réduction
-temps conséquent passé pour obtenir la substance
-réduction des activités
-conso persiste malgré les conséquences négatives
-craving
-tolérance
-sevrage

66
Q

Craving

A

désir urgent de consommer

67
Q

Tolérance

A

consommation de plus de substance pour obtenir l’effet escompté

68
Q

Sevrage

A

symptômes qui se manifestent à l’arrêt de la substance

69
Q

Effet de l’alcoolo-dépendance sur la structure cérébrale

A

-réduction volume de matière grise
-vieillissement cérébral accentué

70
Q

Quels sont les facteurs d’aggravation des effets de l’alcoolo-dépendance ?

A

-l’âge (plus d’effet délétère chez les PA)
-région cérébrale (CPF)

71
Q

Quels sont les processus cognitifs touchés par l’alcoolo-dépendance ?

A

Déficit global
Atteinte plus marquée pour la MdT, les FEX, tmt visuo-spatial et stabilité posturale
Déficit de cognition sociale et émotion

72
Q

Quels sont les aptitudes intellectuelles fluides qui sont touchées suite à l’IAC ?

A

-VT (ralentissement)
-attention (réduction)
-Mépi (ps stratégie)
-FEX

73
Q

A quel profil fait penser celui des alcoolo-dépendants ?

A

A celui des patients fronto-lésés

74
Q

Quels sont les effets de l’alcoolodépendance sur la CS ?

A

-TR ralenti face à des stimuli menaçants
-déficit marqué et durable dans les capacités de reconnaissance des expressions émotionnelles
-prévalence importante de l’alexithymie
-capacités d’empathie réduites

75
Q

Alexithymie

A

difficultés à analyser ses propres émotions, et à être capable de repérer ses propres émotions

76
Q

Quelles sont les caractéristiques comportementales du dysfonctionnement exécutif ?

A

-forte distractibilité, sensibilité à l’interférence
-rigidité cognitive
-troubles de la métacognition
-amotivation
-emoussement affectif et retrait social (isolement)
-conduites à risques et agressivité

77
Q

Quelle est la limite à la prise en soin de l’alcoolodépendance ?

A

Le dysfonctionnement exécutif

78
Q

Quels sont les facteurs de risque de l’alcoolodépendance ?

A

-L’âge de début
-L’atteinte hépatique
-Comorbidité
-Réserve cognitive faible (niveau scolaire)
-Antécédents de syndrome d’alcoolisation fœtale
-Genre (risques plus élevés chez les femmes)
-Hygiène de vie, alimentation, etc.

79
Q

Quel est une des conditions à la prise en charge du sevrage alcoolique ?

A

évaluation cognitive

80
Q

Quels sont les signes de syndrome de sevrage avéré ?

A

1- Hallucinations
2- Crises convulsives
3- Delirium tremens

81
Q

Combien de temps faut-il pour observer une réduction des symptômes de sevrage et confusionnels

A

trois semaines

82
Q

Quels sont les signes cliniques du sevrage alcoolique ?

A

trémulations, sueurs, nausées et/ou vomissements, modifications des paramètres vitaux

83
Q

Quels sont les effets neuroanatomiques du sevrage ?

A

-réduction de l’atrophie cérébrale
-réorganisation fonctionnelle cérébrale

84
Q

Quels sont les facteurs positifs de récupération après sevrage ?

A

-traitement
-alimentation
-interactions sociales

85
Q

Quelles fonctions cognitives récupèrent le moins bien d’un sevrage pour AD ?

A

les fex

86
Q

Particularités de la prise en charge de l’alcoolodépendance ?

A

-globale
-transversale
-individualisée

87
Q

Démence alcoolique

A

Sujet alcoolodépendant âgé, présentant des troubles cognitifs multiples persistant 60 jours après le sevrage, avec une détérioration globale et progressive de toutes les fonctions intellectuelles.

88
Q

Pourquoi la conduite est un enjeu sociétal et individuel ?

A

Enjeu sociétal : industrie indispensable malgré le risque écologique
Enjeu individuel : outil dangereux mais conditionne l’autonomie et l’intégration

89
Q

Pourquoi la conduite automobile est une application singulière de la PCA ?

A

Parce qu’elle mobilise beaucoup de fonctions cognitives

90
Q

Quel laboratoire français est spécialisé dans la PCA à la conduite ?

A

l’IFSTTAR devenu l’université Gustave Eiffel.

91
Q

Quelles sont les ressources cognitives nécessaires à la passation du code de la route ?

A

-les capacités perceptives
-les capacités attentionnelles
-les capacités de compréhension
-les capacités mnésiques (apprentissage)
-les capacités d’adaptation

92
Q

Quelle est la fonction sensorielle la plus mobilisée dans la conduite automobile ?

A

La vision

93
Q

heuristiques de jugements

A

processus automatisés qui induisent un traitement rapide de l’information

94
Q

Quels sont les effets du brouillard sur l’estimation des distances de sécurité en conduite ?

A

En condition nocturne :
-le sujet surestime en µ de 55% la distance
-la variabilité de l’estimation est bcp + importante
En condition diurne :
-la surestimation tombe à 25%
-plus la distance réelle augmente, plus la surestimation devient importante

95
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Carvallo (2000) sur la perception de la distance par temps de brouillard ?

A

La conduite par temps de brouillard résulte d’un problème de distorsion du jugement perceptif.

96
Q

Que peut-on recommander aux constructeurs automobiles concernant la conduite par temps de brouillard ?

A

préférer deux feux antibrouillards bien écartés

97
Q

Quel modèle sous-tend la mémoire dans la conduite ?

A

Le modèle de Tulving (1995)

98
Q

Quelles structures mnésiques sont impliquées dans la conduite automobile ?

A

-la mémoire procédurale
-la mémoire sémantique
-la mémoire épisodique
-la mémoire de travail
-la mémoire des représentations perceptives

99
Q

Que permet la mémoire procédurale dans la conduite ?

A

le maniement automatisé du véhicule

100
Q

Que permet le système de représentation perceptive dans la conduite ?

A

identifier les aspects visuels, les formes, les structures des objets rencontrés dans l’environnement

101
Q

Que permet la mémoire sémantique dans la conduite ?

A

les connaissances acquises lors du code

102
Q

Qu’appelle-t-on les fonctions exécutives ?

A

Ensemble des fonctions cognitives impliquées dans les situation non routinières

103
Q

Que permettent les fonctions exécutives dans la conduite ?

A

-respect des règles
-prise de décision
-maintien en mémoire le temps de manipuler
-double tâche

104
Q

Quel modèle sous-tend les fex dans la conduite ?

A

Modèle du contrôle de l’action de Norman et Shallice (1986)

105
Q

Quelles fonctions cognitives sont impliquées dans la conduite automobile ?

A

-la mémoire
-les fonctions exécutives
-la métacognition

106
Q

Métacognition

A

connaissances sur le fonctionnement cognitif en général, sur le nôtre en particulier
capacités de régulation associées.

107
Q

Quel modèle sous-tend la métacognition ?

A

modèle de Hoc et Amalberti (2007)

PSYCHOLOGIE-LICENCE 3-S6 (9 decks)

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