EP611-PSYCHOLOGIE CLINIQUE Flashcards
Qu’est-ce que les mythes ne sont pas ?
Une rêverie générale
Pourquoi les mythes existent encore et sont universels ?
Ils sont
- une pensée du monde
- un message
- une mise en scène du passage à l’âge adulte
Quels sont les invariants du conte de fée ?
- hors du temps et de l’espace
- héros
- enfance “maternelle”
- parents disparus
- désobéissance
- épreuves
- pédagogie apprise
- transformation
- mission
- retour triomphal
- union sacrée
- adultité
Donner un exemple de fils ambivalent
Anakin Skywalker (Star Wars) l’élu d’une prophétie, héro complexe (bon, soumis, mais impusif et violent). Porte en lui les forces du bien et du mal.
5 points pour résumer l’adolescence
- puberté et sexualisation
- narcissisme et crise identitaire
- rupture, différenciation de la famille
- affirmation de soi et investissements nouveaux
- reconnaissance d’un nouveau statut (héritage > transmission)
De quoi dépend le passage à l’âge adulte ?
- du contexte socio-culturel (facteurs extrinsèques)
- des réponses satisfaisantes (facteurs internes)
Quels sont les enjeux pour les parents d’un adolescent ?
d’accepter
- l’abandon par l’enfant
- la non conformité à leurs attentes
Qu’est-ce qui est le signe de démarrage de l’adolescence ?
La puberté
Qu’induit le travail de différenciation ?
désobéissance, opposition, transgression
Quel double mouvement s’opère à l’adolescence ?
-différenciation
-identification
Qu’induit la puberté ?
des changements auxquels l’ado devra s’adapter
Que signifie pubes ?
poil
Qu’est-ce que l’ordalie
jugement de dieu (mettre sa vie en danger et parier sur sa survie pour prouver qu’on a le droit de vivre)
Quels sont les trois grands domaines de la répercussion de la puberté ?
- maturation interne (psy)
- maturation externe (sociale)
- maturation sexuelle
Pour quelles raisons l’adolescent investit de nouveaux objets ou de nouvelles activités ?
- pour se différencier de ses parents
- pour améliorer l’estime de soi
- pour s’affirmer
- pour être reconnu et admiré
Pour quelles raisons l’adolescent a des conduites d’essai parfois à risque ?
- pour s’affirmer
- pour montrer sa différence
- pour être reconnu
- pour contrôler une situation
- pour réguler ses affects
Est-ce qu’une conduite à risque est forcément pathologique ?
Non, elle est normale et attendue
Quels éléments d’une conduite à risque signent son caractère pathologique ?
- début (précocité)
- nature (atypique)
- degré de gravité
- durée et répétitivité
Que permettent les facteurs de risque ?
-identifier les sujets « vulnérables »
-cprendre les mécanismes psychopatho associés
-proposer une prévention ou une pec spécifique
Quels sont les types de facteurs de risque ?
-biologiques
-psychologiques
-environnementaux
Donnez un exemple de facteur de risque socio-environnemental
addiction
carence affective
Notion d’adultité
un statut
être parent à son tour (« passeur » dans la chaine de transmission de la vie)
Quel est l’enjeu de la sexualité à l’adolescence, pour les parents ?
faire le deuil de sa parentalité, de sa sexualité
accepter sa propre finitude
Quel est l’enjeu de la sexualité pour l’adolescent ?
accepter
-l’accélération du temps
-un nouveau statut
Quel est l’intérêt de la prise des substances psychoactives pour l’adolescent ?
- effet direct : circuit de la récompense
- effet indirect : apprentissage
Quel est la dble notion de la prise de substance ?
-liberté
-dépendance
Qu’est-ce qui détermine la gravité de la consommation de tabac ?
La précocité de la première prise
Quelle est la définition d’une conduite à risque ?
Ensemble de comportements répété, actif, potentiellement dangereux, susceptible de mettre la santé en péril
Que faut-il rechercher systématiquement lors d’une consultation avec un adolescent ?
des signes anxieux et dépressifs
des signes environnementaux
Quelles sont les types de conduite à risque retrouvés préférentiellement chez les filles
-TS
-TCA
Qui use préférentiellement d’une stratégie de coping actif ?
Les filles
A la rencontre de quelles notions se situe la conduite à risque ?
-vulnérabilité
-environnement
Prévalence des troubles anxieux à l’adolescence
10%
Définissez la notion de folie
perte du sentiment de continuité
Que défendent les modèles de Zuckerman et Cloninger ?
que chaque trait de personnalité est associé à un neuromédiateur spécifique et serait le résultat des interactions entre des facteurs internes et des facteurs environnementaux
Sur quelle approche se basent les modèles de Zuckerman et Cloninger ?
sur une approche psychobiologique
Quels sont les deux modèles qui décrivent la conduite à risque comme sous-tendue par le tempérament ?
-recherche de sensation de Zuckerman
-recherche de nouveauté de Cloninger
Quelles sont les fonctions possibles de la conduite à risque ?
-Expérimenter
-Transgresser
-S’identifier
-Gérer le malaise interne
-Rompre avec un vécu
Quelles sont les conduites à risque à l’adolescence ?
addiction,
sexualité à risque,
violence,
conduite motorisée à risque,
auto-agressions,
bullying,
TCA,
troubles scolaires
Quels sont les modèles de compréhension des conduites ?
-approche développementale
-approche psychodynamique
-approche sociale
-approche cognitivo-comportementale
-modèles de personnalité
Quel est le but de la première exposition à une substance addictive ?
-se faire plaisir
-atténuer une souffrance
Quand est-ce que l’usage devient addictif ?
Quand le comportement répond à un appel psychique impulsif et compulsif
Quelles sont les trois dimensions constitutives de l’addiction ?
-produit
-contexte
-personnalité
Définir l’addiction
actes répétés pour satisfaire un plaisir ou soulager une souffrance, malgré l’absence de contrôle (impulsion et compulsion) et en dépit des conséquences négatives ; notion de dépendance, de sevrage et d’évitement
Quelle est la définition générale de l’addiction selon le DSM-V
troubles liés à l’usage d’une substance ou d’un « addictif »
Quels sont les critères nécessaires du diagnostic de l’addiction (DSM-V) ?
au - 2 parmi 11 (sur 12 mois)
1. Perte de contrôle sur quantité et temps dédié
2. Désir ou efforts persistants pour diminuer
3. Beaucoup de temps consacré
4. Incapacité de remplir des obligations
5. Problèmes interpersonnels ou sociaux
6. Activités réduites au profit de la consommation
7. Usage lorsque physiquement dangereux
8. Continuer malgré l’existence de problèmes physiques ou psy
9. Tolérance
10. Sevrage
11. « Craving »
Quels sont les degrés de sévérité de l’addiction selon le DSM-V ?
-Absence de trouble (< 2) ;
-Trouble faible (2 à 3) ;
-Trouble modéré (4 à 6)
-Trouble sévère (> 6)
Quelles peuvent être les raisons potentielles de la cyberdépendance ?
déficit des compétences sociales
difficultés scolaires
difficultés d’affirmation de soi
Quels sont les critères des addictions comportementales ?
-temps excessif passé
-pratique excessive
-perte de contrôle
-maintien malgré les conséquences négatives
Qu’est-ce que la cyberdépendance ?
pratique excessive de jeux vidéo ou temps excessif passé sur internet ou les réseaux sociaux avec impossibilité de s’arrêter
Quels sont les deux types d’addictions ?
-addictions aux substances
-addictions comportementales
Qu’est-ce qu’une addiction comportementale ?
Un comportement sans dépendance à une substance psychoactive
Quels sont les deux aspects qui déterminent l’addiction selon l’approche intégrative de Goodman ?
-impulsion (satisfaction du plaisir)
-compulsion (évitement tension interne)
Qu’envisage l’approche intégrative pour expliquer l’addiction ?
-répétition d’actes sous-tendue par la notion de plaisir
-maintien malgré les conséquences négatives
> pour soulager un malaise interne
Qu’envisage l’approche psychanalytique pour expliquer l’addiction ?
-défaillance narcissique
-échec d’intériorisation de l’objet maternel
> recours à l’objet externe
Quelles sont les approches présentées pour comprendre l’addiction ?
-approche psychanalytique
-approche intégrative
Quelle est la seule addiction comportementale qui est reconnue ?
Les jeux d’argent
Conduite à tenir dans le cadre de l’addiction
-développer des facteurs protecteurs (esprit critique, soutien des proches, cadre structurant)
-réduire les facteurs de risque (prévention, thérapie motivationnelle)
Prévalence de la scarification
10-15% filles
5% garçons
Qu’est-ce que la scarification ?
acte (incisions superficielles) délibéré,
répété dans un contexte ritualisé ou compulsif, impulsif,
sans intention suicidaire
en général sur les parties visibles du corps.
Quelle est la fonction de la scarification ?
Attirer l’attention
Ressentir une douleur externe (physique) pour réguler une tension interne (psychique)
Induire une temporalité (rupture avec l’état antérieur)
Sentiment de maitrise
Quels sont les déterminants des scarifications ?
Image de soi dévalorisée
facteurs comorbides : anxiété, dépression, TCA, addictions, TP (borderline) ;
facteurs externes (traumatismes : abus sexuels, négligence)
> âge de survenue précoce prédicteur de survenue et gravité
Qu’est-ce qu’une idéation suicidaire ?
toutes pensées ou scénarii mettant en jeu l’acte de se donner la mort (sans passage à l’acte)
Quelles sont les étapes de la crise suicidaire (consensus 2001) ?
Recherche de solution
Idéation suicidaire plus fréquente
Rumination (constance)
Cristallisation
Elaboration (plan précis)
Evènement précipitant
Quelle est la différence entre la TS et le suicide abouti ?
TS : « prime-adolescence », prévalence féminine, intentionnalité de mourir faible (peu de décès)
Suicide abouti : plus âgé (adultes jeunes), prévalence masculine, décès plus nombreux, affections psychiatriques dans 60% des cas (dépression)
Quel est le taux de récidive d’une TS ?
35 à 50%
Quelle est la conduite à tenir en cas de TS ?
quel que soit la nature et le degré de l’acte,
-considérer comme grave (attention aux sous-évaluations),
-imposer une consultation et/ou une hospitalisation
-faire une mobilisation familiale
-rechercher d’autres conduites
Quels sont les facteurs de haut risque de TS ?
-atcd TS (ou autres équivalents suicidaires)
-dysfonctionnements familiaux (tbles psy, violences), conflits itératifs (image négative)
-TP (borderline)
-vulnérabilité psychique individuelle
-pertes récentes, ruptures, isolement
Quelles sont les raisons possibles de la TS ?
-attirer l’attention
-dépendance intolérable à l’environnement
-maitriser son angoisse
Quels sont les signes du Trouble Scolaire Anxieux ?
début du collège
absentéisme
Quels sont les causes possibles du Trouble Scolaire Anxieux ?
Quarté caractéristique :
angoisse de séparation,
morbidité maternelle,
défaillance paternelle ou du cadre,
décrochage cognitif
Conduite à tenir en cas de trouble scolaire anxieux
Recherche
-événement de rupture de vie
-TP (humeur, anxieux, phobique, psychiatrique)
-Ecarter le racket et le harcèlement
Définition du harcèlement scolaire
situation de violence scolaire qui résulte d’une relation asymétrique physique ou psychique, directe ou indirecte, de manière prolongée et avec intention de nuire
Quels sont les critères caractéristiques pour définir le harcèlement scolaire ?
-intentionnalité
-répétition
-asymétrie
Quel type de bullying augmente plus la production d’idées suicidaires ?
le bullying indirect
Quels sont les critères de repérage d’une conduite à risque ?
Signes (isolement, ruptures, hyperinvestissement)
Nature atypique
Précocité
Degré de gravité
Répétition et fixation
Cumul
Quelle est la conduite à tenir face à un adolescent qui va mal ?
-favoriser le développement des compétences, de l’autonomie, du bien-être
-lever les entraves à son bon fonctionnement
-signifier et au besoin sanctionner
Que permet la sanction chez un adolescent ?
avoir un feedback juste sur son attitude et l’analyser après-coup
Quelle conduite d’accompagnement doit tenir le thérapeute face à un adolescent avec des conduites à risque ?
-Etre vrai, à la bonne distance, favoriser l’esprit critique
-expliquer
-cadrer
-sanctionner
Quels outils de dépistage peuvent être utilisés avec les adolescents ?
-BDI (auto-évaluation dépression)
-MADRS (hétéro-évaluation dépression)
-TSTS-CAFARD (dépistage mal-être et conduites à risque)
Quelle est l’approche principale des troubles anxieux ?
approche descriptive, catégorielle (DSM)
A quels types de troubles correspondent globalement les troubles anxieux ?
troubles névrotiques
Comment peut-on qualifier les troubles anxieux débutant dans l’enfance ou à l’adolescence ?
troubles émotionnels
L’angoisse est physiologique ou pathologique ?
pathologique
Quelle est la différence entre l’angoisse et l’anxiété ?
-angoisse > pathologique (rupture avec l’état antérieur)
-anxiété > alerte pour rétablir une certaine cohérence psychique
Qu’est-ce que l’angoisse ?
sensation d’extrême malaise
+ manifestations somatiques
Qu’est-ce que l’anxiété ?
état émotionnel composé de 3 éléments
-sentiment de danger imminent (réel ou supposé)
-attitude d’attente
-sentiment de « désorganisation »
Quelles sont les caractéristiques de l’anxiété ?
état, affect
sentiment de peur
soudain ou progressif
anticipe une menace
généralement ponctuel
Quand est-ce que la manifestation anxieuse devient un trouble ?
Quand elle se pérénise
Prévalence des troubles anxieux chez l’adolescent
8% à 10%
1,5 à 2 F pour 1G
Comorbidités troubles anxieux
-entre les différents troubles anxieux
-dépression
Pourquoi la prévalence anxieuse est plus importante chez les filles que chez les garçons
a cause de leur plus grande facilité à exprimer le trouble (en lien avec l’éducation et le NSC)
Quels sont les raisons qui expliquent que l’anxiété est une émotion fréquente à l’adolescence ?
-modifications pubertaires
-injonction paradoxale s’éloigner des parents tout en restant attaché
-facteurs environnementaux
-incertitude de l’accès à l’adultité
Quelle est la différence entre le tableau anxieux de l’adolescent et celui des adultes et des enfants ?
privilégie l’expression corporelle (plainte somatique)
Quels sont les modèles permettant de comprendre les mécanismes des troubles anxieux ?
approche psychanalytique
approche cognitivo-comportementale (behavioriste)
Comment l’approche psychanalytique explique la névrose
angoisse objet/moi > mécanisme de défense intrapsychique et inconscient > manifestation névrotique
Qu’est-ce qui retarde le diagnostic de TAG ?
les symptômes fonctionnels comme les myalgies, céphalées, troubles du sommeil, etc
TAG (DSM-5)
A. Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant durant au - 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités (tel le travail ou les performances scolaires)
B. Difficulté à contrôler cette préoccupation
C. Asso à 3 (ou plus) des 6 symptômes suivants (dont au - certains présents la plupart du temps durant les 6 derniers mois) :
-Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout
-Fatigabilité
-Difficultés de concentration ou trous de mémoire
-Irritabilité
-Tension musculaire
-Sommeil perturbé (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant)
D. Souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
E. Pas due aux effets physiologiques directs d’une substance ou d’une affection médicale générale
F. Pas mieux expliquée par un autre trouble mental
Quelles sont les comorbidités potentiellement associées au trouble anxieux chez l’adolescent ?
-suicide
-addiction
-EDC
Age de survenue du trouble panique
adolescence
Caractéristiques du trouble panique
-récurrence
-imprévisibilité
-anticipation
Prévalence du trouble panique
5-7%
Qu’est-ce qu’une attaque de panique ?
montée soudaine de peur ou de malaise intense qui atteint un pic en quelques minutes et durant laquelle des symptômes se produisent
Trouble panique (DSM-V)
A. Attaques de paniques inattendues récurrentes.
4 (ou +) des symptômes suivants :
-Signes cardio-respiratoires
-Signes neuro-végétatives (sueurs, tremblements, nausées, vertiges, chaleurs/frissons)
-Déréalisation ou dépersonnalisation
-Peur de perdre le contrôle
-Peur de mourir
B. Au moins une des attaques a été suivie d’un mois (ou plus) de l’un ou l’autre item qui suit :
-Préoccupation anticipatoire persistante
-Conduites d’évitement
C. Pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre condition médicale
D. Pas mieux expliquée par un autre trouble mental
A quoi faut-il être vigilant face à un trouble panique ?
-tentative de suicide
-auto-médication
-isolement
Quelles sont les conséquences des troubles phobiques ?
-souffrance intense
-conduite d’évitement
-anticipation
Quels troubles phobiques sont distingués ?
-phobies spécifiques (objets, situations)
-phobie sociale
Comment évolue les troubles phobiques avec les années ?
tendance à diminuer
Quelles sont les complications possibles de la phobie sociale ?
-trouble addictif
-EDC
-TA
Quand est-ce qu’une phobie (physiologique) se transforme en trouble (pathologie)?
quand elle se chronicise
Qu’est-ce qui distingue la phobie spécifique de l’obsession ?
La phobie spécifique ne survient qu’en présence de l’objet
Trouble phobique spécifique
A. Peur persistante et intense à caractère irraisonné ou excessive, déclenchée par la présence ou l’anticipation de la confrontation à un objet ou une situation spécifique (avion, cabinet médical, animaux, avoir une injection, etc.)
B. L’exposition provoque une réaction anxieuse immédiate (peut être attaque de panique)
C. Conduite d’évitement ou anxiété intense
D. L’évitement, l’anticipation anxieuse ou la souffrance perturbent les habitudes (activités, relations) > smt de souffrance important
E. Durée est d’au - 6 mois
F. Pas mieux expliqués par un autre trouble mental
Qu’est-ce qui signe le caractère pathologique de la timidité ?
Quand elle est exacerbée au point de ressembler à une phobie sociale
Quels sont les types de phobies spécifiques ?
-type objet (animal, sang)
-type situationnel (injection, accident)
Phobie sociale
A. Peur ou anxiété intense d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui.
B. Crainte d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement
C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété
D. Conduite d’évitement ou vécu subi avec peur ou anxiété intense
E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel
F. durée au moins 6 mois
G. Altération significative du fonctionnement social, professionnel ou autres
H. Pas imputables aux effets physiologiques d’une substance
I. Pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental
J. Si une autre affection médicale est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement non liés à cette affection ou est excessif
Erythrophobie
peur de rougir en public
Agoraphobie
A. Peur ou anxiété marquée (2 ou + signes ) :
- Utiliser les transports publics
- Être dans des espaces ouverts
- Être dans des endroits fermés
- Faire la file ou être dans une foule
- Être à l’extérieur de la maison seul(e)
B. La personne craint ou évite ces situations
C. Les situations provoquent presque trs peur/l’anxiété
D. Les situations sont activement évitées, ou vécues avec une peur/anxiété intense
E. Disproportionnée
F. Persiste 6 mois ou +
G. Détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou autres
H. Si une autre affection médicale est présente, la crainte, l’anxiété ou l’évitement est manifestement excessif
I. La peur, l’anxiété ou l’évitement n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental
Prévalence du TOC
1-2% avant 20 ans
Période début du TOC
Adolescence (15-19 ans)
TOC
A. Présence d’obsession ou/et de compulsion
B. Les symptômes font perdre au moins une heure par jour au patient ou entrainent une souffrance cliniquement significative ou une altération au niveau social, occupationnel ou dans un autre domaine important du fonctionnement
C. pas dus aux effets physiologiques d’une substance ou d’une affection médicale générale
Lister les troubles anxieux chez l’adolescent
-TAG
-Trouble panique
-TP spécifique
-Phobie sociale
-Agoraphobie
-TOC
-ESPT
-Troubles de l’adaptation
Qu’est-ce qu’une obsession ?
-pensée (idée ou image) qui s’impose
-caractère intrusif, répétitif
-provoque un inconfort.
Qu’est-ce qu’une compulsion ?
-comportement ou acte mental
-le sujet se sent poussé à accomplir
-en réponse à une obsession.
-caractère ritualisé, inflexible, excessif, irrationnel
-témoins d’une insécurité permanente que le sujet ne parvient pas à maitriser.
Quels sont les deux types de TOC les plus fréquents ?
-TOC de contamination avec compulsions de lavage
-TOC avec compulsions de vérification et répétition
Quelles sont les comorbidités associées fréquemment aux TOC ?
EDC
A quoi contribuent les TOC chez les plus jeunes ?
à favoriser l’apprentissage
Quelle est l’évolution des TOC avec l’absence de prise en charge ?
chronicisation avec apparition progressive d’un handicap fonctionnel qui peut devenir sévère
ESPT
A. Exposition à l’ET (mort, blessures graves, ou violence sexuelle) effectives ou potentielles :
-vécu directement
-témoin
-vécu par un proche
-exposition répétée ou extrême à l’ET
B. Présence d’un (ou +) des signes suivants
-Souvenirs pénibles récurrents, involontaires, et envahissants
-Rêves répétitifs
-Réactions dissociatives
-Détresse psychologique
-Réactions physiologiques
C. Évitement persistant des stimuli associés à l’ET
- Efforts pour éviter les souvenirs, les pensées ou les sentiments pénibles à propos de, ou étroitement associés à l’ET
- Efforts pour éviter les rappels externes (personnes, lieux, conversations, activités, objets, situations) qui éveillent des souvenirs, des pensées ou des sentiments pénibles à propos de, ou étroitement associés à l’événement traumatique
D. Altérations négatives des cognitions et de l’humeur associées à l’ET, ayant débuté ou s’étant aggravées après ce dernier, comme en témoignent deux (ou plus) des manifestations suivantes :
-Incapacité de se rappeler un aspect important de l’ET (en raison d’une amnésie dissociative)
-Imprudent ou autodestructeur
-Hypervigilance
-Réaction de sursaut exagérée
-Problèmes de concentration
-Troubles du sommeil
F. La durée est de plus de 1 mois
G. souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement social, pro ou autres
H. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre condition médicale
Quel est le facteur prédisposant à l’ESPT ?
la vulnérabilité (ni nécessaire ni suffisant)
Sous quelle condition parle-t-on de SPT aigu ?
si tous les symptômes du SPT sont rencontrés entre 3 jours et 1 mois
Troubles de l’adaptation
Symptômes qui apparaissent dans les trois mois suivants un événement de vie vécu comme stressant et qui disparaissent dans les six mois suivant l’arrêt de celui-ci
Quels sont les différentes formes de troubles de l’adaptation possibles ?
anxieux
dépressifs
Quelle est la caractéristique première du trouble de l’adaptation ?
Il est transitoire et de bon pronostic
Prévalence des troubles de l’adaptation
1%
Que devient un trouble de l’adaptation qui se chronicise ?
un trouble anxieux ou un trouble de l’humeur
Quand est-ce que le trouble de l’adaptation est dit chronique ?
S’il persiste au-delà de 6 mois
Critères diagnostiques du trouble de l’adaptation (DSM 5)
A. dvt signes émotionnels et comportementaux, en réaction à un ou plusieurs facteur(s) de stress identifiable(s), 3 mois après leur survenue
B. Signes cliniquement significatifs :
-souffrance marquée, plus importante qu’il n’était attendu en réaction à ce facteur de stress
-altération significative du fonctionnement
C. La perturbation liée au stress ne répond pas aux critères d’un autre trouble mental et n’est pas simplement l’exacerbation d’un trouble mental préexistant
D. Les symptômes ne représentent pas un deuil normal
E. les signes ne persistent pas au-delà de 6 mois
En cas de diagnostic de trouble de l’adaptation, que faut-il préciser ?
les spécificateurs :
-humeur dépressive
-anxiété
-anxiété et dépression
-perturbation des conduites et/ou des émotions
-non spécifié
Quels sont les troubles spécifiques anxieux de l’adolescent ?
-Syndrome de menace anxieux
-Dysmorphophobie
-Anxiété de séparation
-Refus scolaire anxieux
Qu’est-ce que le syndrome de menace anxieuse ?
apparition +/- brutale d’une appréhension, ou même d’une terreur de se sentir envahi(e) par la tristesse
Quels sont les symptômes le plus souvent ressenti lors du syndrome de menace anxieux (état aigu ou subaigu) ?
-tension psychique et physique
+ troubles neurovégétatifs
+ tbles sommeils, irritabilité
Quelle est la perturbation prédominante du syndrome de menace anxieuse ?
anxiété aigue ou subaigue
Dysmorphophobie
préoccupations anormales concernant l’esthétique du corps
Quelles sont les préoccupation principales de la dysmorphophobie ?
la silhouette
le poids
la taille
Quel est le déclencheur de la dysmorphophobie ?
la puberté
Quels sont les facteurs déclencheurs de la dysmorphophobie
-perception subjective de la transformation corporelle
-stéréotypes sociaux
-attitudes des pairs
Prévalence de l’anxiété de séparation chez les enfants
2-8%
Qui est principalement concerné par l’anxiété de séparation ?
les enfants
Quand est-ce que l’anxiété de séparation devient anormale ?
quand elle est excessive, anticipée, persiste et empêche l’épanouissement de l’enfant
Que révèle le refus scolaire anxieux comme trouble ?
Trouble de l’adaptation
Refus de séparation à la mère
Age de survenue du trouble scolaire anxieux
10-11 ans
12-15 ans
pic vers 5-7 ans
Symptômes du refus scolaire anxieux
angoisse intense (agitation/inhibition) lors du départ à l’école + signes somatiques
Prévalence du refus scolaire anxieux
1-3% des enfants d’âge scolaire
3G-2F
Refus scolaire anxieux
Impossibilité de se rendre à l’école + détresse émotionnelle
Conduite à tenir face à un refus scolaire anxieux
-écarter les situations de racket et harcèlement
-rechercher un ESPT, les facteurs déclencheurs
Quels mécanismes psychopathologiques peuvent expliquer le refus scolaire anxieux ?
-anxiété de séparation mère-enfant
-morbidité maternelle
-défaillance paternelle
-difficultés scolaires
Quel est le pronostic du refus scolaire anxieux ?
30-50% favorable
20-30% défavorable
Quel est le trouble anxieux le plus fréquent chez le jeune enfant ?
anxiété de séparation
Quels facteurs favorisent l’anxiété à l’adolescence ?
-vulnérabilités sous-jacentes
-génétique
-éducation
-événements de vie
Conduite à tenir face aux troubles anxieux à l’adolescence
-rester vigilant à leur évolution
Définir l’humeur
disposition affective dominante qui colore la perception du monde et module l’activité intellectuelle ou motrice
sur un continuum
Quels sont les deux types de variations possibles des troubles de l’humeur ?
unipolaires
bipolaires
Trouble dépressif
Variation pathologique continue avec humeur triste
Quel est le terme diagnostique de la dépression ?
Episode dépressif caractérisé
Prévalence vie entière de l’EDC
11% chez les hommes
22% chez les femmes
2F-1H
Proportion des tentatives de suicide secondaires à un épisode dépressif caractérisé.
30 à 50%
Anhédonie
Perte de la capacité à éprouver du plaisir
Humeur dysphorique
irritabilité ou symptômes dépressifs au premier plan
Présentation générale du sujet déprimé
mimique figée
gestes lents et rares
discours pauvre, décousu et indécis
incontinence émotionnelle
Asthénie
ressenti de fatigue
Aboulie
perte de volonté
Signes cliniques de l’EDC
Humeur triste, anhédonie, asthénie, aboulie, troubles cognitifs, troubles conatifs, ralentissement psychomoteur, somatisation, amaigrissement, apragmatisme, auto-dévalorisation
Syndrome dépressif
-Perturbation de l’affectivité
-Ralentissement psychomoteur ou agitation
-Signes associés
Signes associés dans l’EDC
-Idéations suicidaires
-Perturbation du sommeil
-Fatigue ou perte d’énergie
-Modification de l’appétit et du poids
-Symptômes cognitifs
-Autres (baisse de la libido, troubles neurovégétatifs)
Bradypsychie
ralentissement des idées
Ruminations
piétinement de la pensée
Bradykinésie
ralentissement moteur
Clinophilie
ne plus se lever de son lit
Critères diagnostiques de l’épisode dépressif caractérisé (DSM5)
A. Au - 5 symptômes sur une période de 2 semaines au - & chgt par r/ à l’état antérieur. Il faut qu’au moins un de ces symptômes soit (1) une humeur dépressive ou (2) anhédonie
4 autres symptômes figurant sur la liste :
1. Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée
2. Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités
3. Perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime
4. Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours
5. Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours
6. Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours
7. Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante)
8. Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours
9. Pensées de mort récurrentes
B. souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement social, professionnel ou autres
C. pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une affection médicale générale
D. pas mieux expliqué par un autre trouble psychotique
E. jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque
Différence EDC et trouble schizoaffectif
-EDC : symptômes psychotiques pendant les périodes d’humeur perturbée
Trouble schizoaffectif : épisode thymique apparait dans la phase active de la schizophrénie
Mélancolie
épisode dépressif d’intensité particulièrement sévère qui associe un risque suicidaire élevé, une souffrance morale majeure, un ralentissement moteur très important et parfois un mutisme
Quels sont les specificateurs ajoutés à l’EDC ?
-mélancolie
-psychose congruente/non congruente
-mixte (signes de manie/hypomanie)
-atypie
-catatonie
-détresse anxieuse
-péri-partum
-saisonnier
Quelle est la différence entre la dysthymie et l’EDC ?
dysthymie : moins sévère mais chronique
Quand pose-t-on le diagnostic de trouble dépressif persistant (dysthymie) ?
lorsque la perturbation de l’humeur se poursuit pendant au moins 2 ans chez les adultes ou 1 an chez les enfants
Alexithymie
trouble des affects (difficulté de décodage et de production des émotions chez soi et chez les autres)
Qu’est-ce que le SAS ?
Le Syndrome Affectif Saisonnier ou dépression saisonnière
Que peut-on suspecter dans le cas d’une dépression saisonnière ?
Sécrétion de mélatonine
Trouble bipolaire
Qu’est-ce que la dépression post-partum ?
EDC qui survient dans les 4 semaines post-accouchement.
Quelle est la différence entre la dépression post-partum et le baby-blues ?
baby blues : « simple » réaction anxieuse et dépressive qui rentre dans l’ordre au bout de quelques jours
Dépression masquée
Episode dépressif marqué par la prédominance de certaines manifestations non spécifiques, telles que des plaintes somatiques, des douleurs
Qu’est-ce que le syndrome d’adaptation ?
trouble dépressif qui ne répond pas aux critères de l’EDC
Quels sont les types de troubles de l’humeur à l’adolescence ?
-syndrome de menace dépressive
-dépression d’abandon
-dépression d’idéal
Dépression d’idéal
Pathologie liée à l’excès des liens (ou des attentes) avec une forte exigence interne (contrôle renforcé, proche de la notion d’anxiété de performance)
Dépression d’abandon
Pathologie liée à l’ « insuffisance de liens » (sentiment de carence, de n’avoir pas été aimé(e), de ne compter pour personne)
Quelle est la différence entre la dépression d’abandon et la dépression d’idéal ?
dépression d’abandon : insuffisance de lien
dépression d’idéal : excès de lien
Comorbidités des troubles de l’humeur
Troubles anxieux (50 à 70% des cas).
Addiction (30%).
Schizophrénie
TCA
TP
Comment la théorie neurobiologique explique les troubles de l’humeur ?
dysfonctionnement des neurotransmetteurs monaminergiques (serotine) et des neuro-hormones (cortisol)
Comment la théorie cognitive explique les troubles de l’humeur ?
biais dans le traitement de l’information
Comment la théorie psychanalytique explique les troubles de l’humeur ?
perte de l’objet qui réactive les situations d’abandon
Quelles sont les étiologies possibles des troubles de l’humeur ?
vulnérabilité + environnement
Que faut-il distinguer dans les conduites suicidaires ?
-les idées suicidaires
-les TS
-le suicide
Suicide
acte délibéré de mettre fin à sa vie
Tentative de suicide
acte délibéré auto-agressif, visant à mettre fin à sa vie (intention létale variable)
Quel est le pourcentage de récidive de la TS si elle est prise en charge ?
10% (contre 60% sans pec)
Quel est le facteur de variation des idées suicidaires ?
l’âge (plus grand risque d’aboutir avec l’avancée en âge)
Quels sont les facteurs associés aux idées suicidaires ?
Conflits interpersonnels, exclusion sociale
Isolement, solitude
Difficultés et échecs scolaires
Plaintes somatiques
Dépression
Abus (physiques et/ou sexuels) pour les filles
Agressivité pour les garçons
Crise suicidaire
crise psychique (temporaire et réversible)
Etat de vulnérabilité mettant en situation de souffrance et de rupture et dont le risque majeur est le suicide
Quel est l’autre terme pour pathologie limite ?
trouble borderline
Prévalence du trouble borderline en population générale
0,5 à 2%
2F-1H
Pronostic du trouble borderline chez l’adulte jeune
défavorable (+ difficultés scolaires, pb relations, tbles humeur)
Pourquoi le diagnostic de trouble borderline est difficile à poser ?
Polymorphisme clinique : grandes variabilités interindividuelles + comorbidités
Tableau clinique du trouble borderline
angoisse très importante
symptômes dépressifs
nombreux passages à l’acte
conduites addictives, délictueuses
décompensations transitoires
Selon l’approche psychodynamique, qu’est-ce qui fait basculer la fragilité adolescente normale vers un état limite ?
la fragilité narcissique avec le sentiment d’abandon
Mécanisme du trouble borderline
Reviviscence du ps de séparation/individuation
> ne peut faire face à ce travail « adolescentaire » > mise en place des défenses inappropriées qui visent à lutter contre le sentiment d’abandon
Quelles sont les personnalités dites “archaïques” ?
personnalité état-limite,
narcissisme,
psychopathie,
paranoïa
histrionisme
Caractéristiques psycho-pathologiques de la pathologie limite selon Kernberg
carence d’organisation du Moi,
maintien de la préservation de l’épreuve de réalité recours à des mécanismes de défense peu structurés
Quels sont les 4 facteurs clés du diagnostic clinique d’état limite ?
-angoisse d’abandon ou de perte d’objet avec connotation dépressive
-mode de relation d’objet anaclitique
-mécanismes de défenses : projection & clivage
-mode passif/agressif
Mécanismes de défense du trouble borderline ?
clivage
idéalisation
projection
identifications projectives
déni.
Quelle est la caractéristique centrale du trouble borderline ?
la relation de dépendance de type anaclitique
Quelle est la période déclenchement de l’état limite ?
l’adolescence
Quels sont les trois plans à analyser pour explorer l’état limite ?
-organisation topique (Moi)
-mécanisme de défense (conflit oedipien)
-relation d’objet (angoisse d’abandon)
Quels sont les comportements de la personnalité borderline ?
-vécu affectif passionné
-relations chaotiques et conflictuelles
Lister les mécanismes de défense utilisés dans l’état-limite et les associer avec un comportement
-déni des affects et pensées contraires
-clivage > instabilité et labilité
-idéalisation de l’objet > dépendance
-projection de Soi > dévalorisation
-identification projective > contrôle
Comment se traduit le breakdown de l’état limite ?
pulsions agressives dirigées contre le corps sexué
Qu’est-ce que l’anaclitisme ?
relation de dépendance à l’autre vs rejet
Par quoi est dominée l’organisation topique du sujet état limite ?
-faiblesse du Moi
-tyrannie du Surmoi
-mégalomanie du Moi idéal
Comment est généré l’état limite selon Steiner ?
développement psychique intermédiaire (entre position schizoparanoïde qu’il aurait quittée et la position dépressive qu’il aurait presque atteinte mais pas dépassée)
Qu’est-ce que le breakdown de l’état limite ?
rupture dans la continuité de la représentation du Soi et de l’image du Soi
Quelles sont les trois dimensions perturbées dans le trouble de personnalité borderline ?
dimension cognitive
dimension émotionnelle
dimension impulsivité
dimension interpersonnelle
Critères diagnostiques de la personnalité borderline (DSM)
A-Instabilité des relations, de l’image de Soi et des affects (avec impulsivité marquée)
-efforts pour éviter les abandons réels ou imaginés
-relations instables, intenses et alternant entre idéal et dévalorisation
-perturbation identitaire
-impulsivité ds au - 2 domaines
-répétition des comportements
-réactivité marquée de l’humeur
-sentiment chronique de vide
-difficultés de contrôle de la colère
-symptômes dissociatifs sévères ou idéation persécutoire transitoires
Conduite à tenir dans le cadre du trouble borderline
-réagir aux crises aigues
-prévenir les suivantes
-psychothérapie de fond individuelle et de groupe
-accompagnement des proches
Prévalence de la schizophrénie
1% de la population générale
1,4H-1F
Début de la schizophrénie
chez le grand adolescent ou l’adulte jeune entre 15 et 25 ans (formes rares précoces, pré-pubertaires ou tardives, après 35 ans)
Qu’est-ce que la schizophrénie ?
trouble psychotique chronique chez l’adulte jeune
Quels sont les trois types de syndromes cliniques de la schizophrénie ?
-syndrome positif
-syndrome négatif
-syndrome de désorganisation
Syndrome positif de la schizophrénie
ensemble de comportements bruyants & envahissants : productions délirantes, agitation psychomotrice et hallucination
Quel syndrome de la schizophrénie répond bien aux traitements ?
syndrome positif
Idées délirantes
altérations du contenu de la pensée qui ne correspondent pas à la réalité et qui ne sont pas partagées par le groupe socioculturel du sujet
Quelles sont les thématiques des idées délirantes de la schizophrénie ?
persécution
grandeur ou mégalomanie
mystiques
filiation
somatique, érotomaniaque, d’influence
référence
Quelles sont les caractéristiques des idées délirantes ?
-thématique
-mécanisme
-degré de systématisation
-degré de conviction
Mécanismes des idées délirantes de la schizophrénie ?
-interprétatifs
-hallucinatoires
-intuitifs
-imaginatifs
Qu’est-ce qu’une hallucination ?
une perception sans objet
Quelles sont les hallucinations les plus fréquentes dans la schizophrénie ?
les hallucinations auditives
Quels sont les signes cliniques du syndrome négatif de la schizophrénie ?
-émoussement affectif
-pauvreté cognitive
-pauvreté comportementale
Qu’est-ce que le syndrome de désorganisation schizophrène ?
perte de l’unité psychique entre idées, affectivité et attitudes
Quels sont les ensembles de signes caractéristiques du syndrome de désorganisation de la schizophrénie ?
-altération cognitive : discours diffluent, hermétique, illogisme, troubles du langage
-altération affective : affects inadaptés, ambivalence et discordance
-altération comportementale : maniérisme gestuel, paramimies, parakinésies, catatonie
-autres : troubles de l’humeur
Diagnostic de schizophrénie (DSM)
Association d’au - 2 syndromes parmi les suivants :
-Syndrome positif ;
-Syndrome de désorganisation ;
-Syndrome négatif ;
Evolution de ces signes depuis au - 6 mois ;
Répercussions fonctionnelles depuis le début des troubles ;
Absence de diagnostic différentiel
Déclenchement de la schizophrénie ?
épisode psychotique aigu dans 50% des cas
Quelles sont les formes cliniques de la schizophrénie ?
-paranoïde (fréquente) : prédominance du syndrome positif
-désorganisée ou hébéphrénique
-dysthymique
-catatonique
-à début précoce ou tardif
Quelles sont les deux maladies classées par l’OMS comme les plus invalidantes en particulier chez les jeunes ?
-schizophrénies
-troubles bipolaires
Quels sont les facteurs de survenue des troubles bipolaires ?
interaction vulnérabilité génétique + envt
Trouble bipolaire
maladie psychiatrique sévère qui entraîne le plus d’invalidité chez les jeunes
prévalence du trouble bipolaire
1 à 4% de la population générale
1F-1H
Quel est l’âge de début du trouble bipolaire ?
15-25 ans
Quels sont les syndromes cliniques du trouble bipolaire ?
-syndrome maniaque
-syndrome hypomaniaque
Qu’est-ce que le syndrome maniaque du trouble bipolaire ?
augmentation pathologique de l’humeur et de l’énergie dont la durée doit être ≥ 7 jours
installation progressive ou brutale
avec ou sans facteur déclenchant externe
Quelles sont les trois composantes du syndrome maniaque ?
-perturbations de l’affectivité
-accélération psychomotrice
-signes associés.
Quels sont les signes associés du syndrome maniaque du trouble bipolaire ?
-insomnies partielles ou totales, hypersthénie
-perturbations cognitives (anosognosie, hypervigilance, hyperréactivité, distractibilité, troubles de l’attention, hypermnésie)
-TCA (anorexie ou hyperphagie, amaigrissement, déshydratation)
-augmentation de la libido
-achats pathologiques ou dépenses inconsidérées
-comportements à risque
Quelle est la conduite à tenir face à un syndrome maniaque ?
urgence absolue > hospitalisation
Quels sont les signes de perturbation de l’affectivité dans le syndrome maniaque du trouble bipolaire ?
-humeur haute, expansive, exaltée mais aussi irritabilité.
-augmentation de l’estime de soi, idées de grandeurs, sentiment de toute-puissance, aspects mégalomaniaques, désinhibition, familiarité
-labilité émotionnelle
hypersyntonie
participation spontanée et adhésion très rapide à l’ambiance affective du moment
Quels sont les signes de l’accélération psychomotrice du syndrome maniaque dans le trouble bipolaire ?
-tachypsychie (accélération des idées), pensée diffluente, fuites des idées
-agitation motrice, hyperactivité, logorrhée, tachyphémie
Qu’est-ce que le syndrome hypomaniaque dans le trouble bipolaire ?
augmentation pathologique de l’humeur et de l’énergie
dont la durée doit être ≥ à 4 jours,
symptomatologie et retentissement fonctionnel moins importants que lors d’un accès maniaque
Quels sont les différents types de troubles bipolaires ?
-TB1 : alternance épisode maniaque/EDC
-TB2 : alternance épisode hypomaniaque/EDC
Quelles sont les caractéristiques qui accompagnent les TB ?
-psychotiques : l’épisode s’accompagne d’idées délirantes
-mixtes : symptômes dépressifs au cours d’un épisode maniaque
-anxieuses
-catatoniques
-mélancoliques : EDC + anhédonie + caractéristiques psychotiques.
-saisonniers
Définissez la violence
fait d’agir sur quelqu’un ou le faire agir contre sa volonté en employant la force ou l’intimidation
Comment s’exprime cliniquement la violence ?
par la non-maitrise de la pulsion agressive
Décrivez des violences auto-agressives
-scarifications
-conduites suicidaires
-conduites à risque
Qu’est-ce qu’un trouble du comportement ?
-conduites inappropriées sur le plan social
-répercussions négatives dans le fonctionnement
Quelle est la liste des « Trouble du comportement et troubles émotionnels apparaissant durant l’enfance et l’adolescence » (CIM-10)
troubles hyperkinétiques
troubles des conduites
troubles émotionnels
rivalité pathologique dans la fratrie
mutisme
troubles de l’attachement
tics
énurésie, etc.
Quelles sont les catégories diagnostiques des troubles du comportement selon le DSM 5 ?
-« Troubles neuro-développementaux » :TDAH
-« Trouble de l’impulsion et des conduites » : TOP, TC, trouble explosif intermittent, personnalité antisociale, pyromanie, kleptomanie
Qu’est-ce que le trouble oppositionnel avec provocation ?
« ensemble de comportements négativistes et provocateurs, désobéissants et hostiles envers les personnes en position d’autorité »
Période d’apparition du TOP ?
enfance
Prévalence du TOP ?
5 à 10% chez l’enfant
1,4 garçon / 1 fille
Comorbidité du TOP
TDAH
abus de substances psychoactives
Facteurs de risque du TOP
-externes (négligence, carence éducative, ruptures)
-internes (impulsivité, intolérance à la frustration)
Quelles sont les trois formes du TDAH ?
-trouble de l’attention
-trouble de l’hyperactivité/impulsivité
-trouble mixte
Quelle est la prévalence du TDAH ?
5%
4G-1F
Comment évolue le TDAH avec l’âge ?
tend à diminuer
Quel est le type de TDAH le plus persistant ?
type à prédominance inattentive
Quelles sont les comorbidités associées au TDAH ?
tbles
-anxieux
-scolaires
-humeur
-TOP
-Tics
-addictifs
-des conduites
Etiologie des TDAH
-génétiques
-environnement
Structure névrotique
- instance dominante : Surmoi en conflit avec le Ca
- mécanisme de défense : refoulement
- relation objectale : génitale
- angoisse : castration
Structure psychotique
- instance dominante : Ca en conflit avec Moi
- mécanisme de défense : clivage du Moi et déni
- relation objectale : fusionnelle à la mère
- angoisse : morcellement
Structure état-limite
- instance dominante : Idéal du Moi en conflit avec Ca et Moi
- mécanisme de défense : clivage de l’objet
- relation objectale : anaclitique
- angoisse : perte de l’objet