Douleur et sédation chez l'enfant Flashcards
med veut effectuer ponction lombaire et prescrit aucun analgésique topique en prévision du prélèvement. Vous lui suggérez l’application de la crème EMLA, mais il refuse et vous demande de préparer rapidement le matériel pour la ponction lombaire. Le médecin a-t-il raison de justifier l’utilisation de cette crème? (soupçon de méningite bactérienne)
Dans ce cas-ci, le médecin a raison de refuser
l’application de la crème EMLAMD, car celle-ci
doit être appliquée une heure avant le
prélèvement pour être efficace. Comme Flavie
présente des manifestations cliniques de
méningite bactérienne, la ponction lombaire
doit être effectuée sans tarder pour pouvoir
entreprendre le traitement antibiotique le
plus rapidement possible.
Indiquez le type d’analgésie non pharmacologique le plus approprié à utiliser durant l’intervention pour rendre la procédure plus tolérable.
a) L’administration de glucose avec une suce.
b) L’immobilisation par l’emmaillotement.
c) L’oxyde de diazote donné par inhalation.
d) L’administration d’un analgésique I.R.
Flavie, 5 ans, 5400g
b). L’immobilisation par l’emmaillotement
(tout en laissant le site de ponction libre)
améliore l’impression de sécurité chez le
nourrisson. Les chercheurs ont démontré que
les mesures de récon fort et l’emmaillotement
diminuaient les pleurs et la fréquence
cardiaque après des procédures comme
les ponctions et les injections.
L’administration de glucose ou de saccharose
(choix a) qui, selon les recherches, est efficace
pour diminuer la réaction douloureuse chez les
enfants âgés de moins de six mois qui subissent
des procédures entraînant des douleurs
mineures pourrait être tentée. Ici, il s’agit d’une
ponction lombaire, une procédure qui crée une
douleur plus forte, mais faute d’anesthésie
locale, cela vaudrait la peine de l’essayer.
À la suite de la ponction lombaire, Flavie s’est rapidement calmée, mais elle se réveille plus difficilement. Trente minutes après l’intervention, elle présente des plis au front et un tremblement du menton, et elle ramène ses jambes vers son tronc. Sa mère vous rapporte qu’elle a ce comportement depuis hier matin.
- Nommez au moins trois autres signes non verbaux de la douleur que vous pourriez observer
chez Flavie.
Des gémissements • Des cris et des pleurs • De l’irritabilité (difficulté à la consoler) • Des grimaces • Un sommeil perturbé • Une diminution de l’appétit
À la suite d’une première évaluation, vous concluez qu’un problème de douleur chez Flavie nécessite un suivi clinique particulier. Vous cherchez des méthodes non pharmacologiques de soulagement de la douleur et indiquez dans le PTI de ne pas administrer d’analgésiques opioïdes pour l’instant
Quel élément de la mise en contexte motive la décision de ne pas administrer d’analgésiques opioïdes à Flavie pour le moment ?
a) La présence de plis au front.
b) Les tremblements du menton.
c) Ses jambes ramenées vers le tronc.
d) Son réveil plus difficile.
d). Flavie présente une altération de son état de conscience, puisqu’elle se réveille plus difficilement. Ses signes neurologiques doivent être surveillés de près. L’administration d’analgésiques opioïdes pourrait aggraver l’état neurologique de Flavie ou interférer avec votre évaluation en cachant des symptômes importants.
Les méthodes non pharmacologiques de soulagement de la douleur se révèlent peu efficaces. Flavie pleure même plus intensément lorsque quelqu’un la touche
Vous choisissez d’administrer à Flavie de l’acétaminophène liquide (TempraMD) plutôt que de l’ibuprofène pour essayer de la soulager. Qu’est-ce qui peut justifier ce choix ?
a) L’ibuprofène peut contribuer à l’augmentation du temps de saignement.
b) L’acétaminophène agit plus efficacement et
plus rapidement.
c) L’ibuprofène n’est pas recommandé pour un
enfant de cinq mois.
d) L’acétaminophène s’administre plus facilement en liquide per os.
a). La mise en contexte précise que le temps de saignement est augmenté. L’ibuprofène peut contribuer à l’augmentation du temps de saignement ; ce choix de médicament serait donc inapproprié pour Flavie.
L’acétaminophène liquide est le médicament à lui offrir pour l’instant
La dose recommandée d’acétaminophène liquide est de 10 à 15 mg/kg/dose. Quelle dose donnerez-vous à Flavie ? a) Entre 30 et 53 mg. b) Entre 54 et 81 mg. c) Entre 82 et 90 mg. d) Entre 91 et 100 mg
b). Comme Flavie pèse 5 400 g (ou 5,4 kg), le calcul de a dose est le suivant : de 5,4 kg × 10 mg/kg = 54 mg
à 5,4 kg × 15 mg/kg = 81 mg. Vous pouvez donc offrir entre 54 et 81 mg d’acétaminophène liquide à Flavie.
Comme vous pouvez offrir deux doses d’acétaminophène liquide à Flavie selon que vous choisissez la dose minimale ou maximale, quelle échelle d’évaluation de l’intensité de la douleur serait la plus appropriée ?
a) L’échelle S-FPS.
b) L’échelle FLACC.
c) L’échelle EVA.
d) L’échelle FPS-R.
b). L’échelle FLACC est conçue pour les
enfants de 2 à 7 mois. L’échelle S-FPS (choix a), pour Simplified – Faces Pain Scale, permet aux parents d’évaluer la douleur de leur enfant âgé de 4 ans. L’échelle visuelle analogue (choix c) est utile pour les enfants de 8 ans et plus. Quant à l’échelle FPS-R (choix d), pour Faces Pain Scale – Revised, elle est fiable pour les enfants de 4 à 12 ans.
Flavie est retournée au bloc opératoire en raison d’une
complication de la première intervention chirurgicale. Elle revient à l’unité de soins avec un pansement à la région temporale gauche à changer die. Elle est alerte, présentant un score de 14/15 à l’échelle de Glasgow (normal pour cet âge). Elle a une prescription de sulfate de morphine 1 mg I.V. q.3 h p.r.n. ainsi que des entredoses de 0,3 mg q.3 h p.r.n. Au premier changement de pansement, Flavie a présenté des signes non verbaux de douleur, et d’après l’échelle utilisée, sa douleur était à 6/10.
Vous inscrivez le problème prioritaire suivant
dans le PTI de Flavie : « Douleur au changement de pansement ». Émettez une directive
infirmière en lien avec ce problème.
« Offrir une dose de morphine I.V. 20 minutes avant la réfection du pansement » (pour diminuer l’intensité de la douleur durant le changement de pansement).
N.B. La justification de la directive infirmière n’apparaît pas dans le PTI. La morphine I.V. offre un soulagement
optimal de 15 à 30 minutes après son administration
L’infirmière de soir a noté que lorsque Flavie reçoit régulièrement sa morphine, elle est beaucoup plus calme et souriante, et manifeste un bon appétit. Elle ajoute le problème prioritaire suivant dans le PTI : « Douleur non maîtrisée avec morphine p.r.n. »
-Inscrivez une directive infirmière en lien avec ce nouveau problème afin d’assurer le suivi clinique de Flavie.
« Administrer la morphine q.3 h pour les 24 prochaines heures. »
Le lendemain matin, l’infirmière de nuit rapporte que Flavie dormait au moment de recevoir sa dose de 6 h 30. Elle a décidé de la laisser dormir, se disant que si elle dort, c’est qu’elle n’a pas mal. Lorsque Flavie se réveille, elle pleure très fort et refuse son biberon de lait en le lançant par terre. Sa mère n’arrive pas à la
consoler. Qu’est-ce qui explique le comportement de Flavie ?
Flavie est soulagée avec la morphine donnée régulièrement toutes les trois heures, car cela maintient un niveau d’analgésie assez constant. En décidant de ne pas offrir la dose de 6 h 30, l’infirmière de nuit a provoqué une diminution de l’analgésie sous le niveau plasmatique requis. Au réveil, Flavie a donc une douleur augmentée qui sera plus difficile à soulager. Il aurait été préférable de réveiller Flavie pour lui administrer sa morphine et ainsi maintenir son degré de soulagement.
À partir des données de la question précédente, écrivez des notes d’évolution décrivant ce court épisode de la situation clinique de Flavie
06:30: Dort, morphine non administrée. Au réveil, Flavie pleure, refuse son biberon de lait, le lance par terre. Sa mère n’arrive pas à la consoler.
Nommez deux comportements chez Flavie qui
démontreraient que le traitement contre sa douleur est efficace.
Flavie est souriante et boit bien son biberon.
Elle retrouve son état initial.