Douleur abdominale basse Flashcards
Classes d’incontinence
1) Incontinence d’effort : augmentation brutale de la pression intraabdominale ( 2ieme + fréquent chez la femme et hommes peuvent en développer après procédures telles prostatectomie) qui se transmet à l’urètre proximal, ou perte support urétral. Généralement + sévère chez les obèse
2) Incontinence par regorgement : Fuite d’urine consécutive à réplétion vésicale excessive, volume habituellement faible (goutte à goutte), globe vésical, hypocontractilité du détrusor
Peut être du à une obstruction infra vésicale, débordement du réservoir
3) Incontinence d’urgence
Origine motrice et associé à une contraction vésicale non inhibée. Souvent idiopathique et causée par des infections urinaire, cancer de la vessie ou origine neurologique
Présentation infection urinaire basse (cystite)
- Brulûre mictionnelle
- Pollakiurie
- Nycturie
- Impériosité
- DOuleur sus-pubienne
- hématurie
- Pas de fièvre
Présentation infection urinaire haute
- Fièvre
- 50% sx urinaires bas
- douleur au flanc unilatéral (punch rénal +)
- No/Vo
Germes plus fréquents de l’infection urinaire
1) Entérobactéries
- E Coli
- Klebsiella
- Proteus
2) Cocci gram +
- Staphylococcus saprophyticus
- enterocoque feacalis
Investigation infection urinaire
- SMU DCA
Que peut donner une infection urinaire à l’investigation
- aspect trouble des urines
- Nitrites (E coli)
- Leucocyturie (> 4/ champs)
- Bactéries en grand nombre
- Petite protéinurie
- Hématies > 3/champs
Traitement infection urinaire
Femme :
- 3 jour ATB bactéricide
- 7 jours ATB bactériostatique
- Antispasmodique vésical : oxybitinine ou autre agent anti-cholinergique –> diminue hyperactivité vésicale
Hommes
- Traitement de 7 jours bactéricide ou 10 jours pour bactériostatiques
Quels antibiotiques donner en infection urinaire
- TMP-SMX
- Fluoroquinolone
- Nitroflurantoïne
COnduite bactériurie asx
1)Femme en bonne santé : pas de traitement
2) Homme, enfant ou malade chronique
- refaire un contrôle de culture d’urine
- SI persiste : ATB, rechercher cause anatomique (écho)
3) Si manipulations urologiques planifiées : traiter
4) Grossesse
Traitement ATB 7 jours, contrôle culture d’urine à la fin du traitement
(Hydronéphrose se développe lors de la grossesse)
Principales complications des infections urinaires
Cystite :
- évolution vers pyélonéphrite
- récidives fréquentes
- contractions utérines et menace d’accouchement chez la femme enceinte
Pyélonéphrite
- septicémie
- néphrite interstitielle chronique
- Abcès rénal
Cause inuffisance prérénale
- Hypovolémie (hémorragie, vomissements, diarrhée, déshydratation, diurèse augmentée, 3ième espace)
- Pompe cardiaque : choc, insuffisance cardiaque
- Vaisseaux : Embolie, thrombose, sténose, dissection artérielle, sepsis, athérosclérosel
- Syndrome hépato-rénal
- Sténose des artères rénales (IRC)
Causes insuffisanc parenchyme rénal
IRA
Vaisseaux : maladie athéroembolique, microangiopathie thrombotique
Glomérule : glomérulonéphrite
Tubules : Nécrose tubulaire aigue, néphropathie, myélome multiple
Interstitium
- Néphrite intertitielle
-Produits de contradtes
IRC
- Néphropathie diabétique
- Néphroangiosclérose hypertensive
- Maladie rénale polykystique
Causes insuffisanc poste rénal
Ce qui bloque
IRC
- HBP
- Divers cancers
Définir oligurie et anurie
Oligurie : diurèse < 400 mL/j ou 30 mL/h
Anurie : diurèse < 100 mL /j ou 5 mL/H
Investigations insuffisance rénale
-Échographie des reins >hydronéphrose ou non >Cortex hyperéchogène oriente vers IRC > Taille des reins : petits et atrophiques orientent vers IRC ou taille augmentée et diabète et maladie polykystique - SMU-DCA -Gaz capillaire (acidose) -ECG (hyperkaliémie) -Créatinémie -Urée / créat : si > 0,1 c'est pré-rénal -Ions : désordre électrolytique -GR : anémie -Créatine kinase MM
Utilité ratio urée/ créatinine
L’augmentation de ce rapport (>0,1) peut être du à une diminution du flux sanguin rénal. Les niveaux élevés d’ADH perméabilisent le tubule collecteur à l’urée et le flot tubulaire ralenti favorise la réabsorption d’urée. L’urée sérique augmente non disproportionnellement par rapport à la créatinine sérique
D’où proviennent l’urée et la créatinine
Urée : Résultat du catabolisme des protéines –> éliminée par les urines et aussi par les selles
Créatinine: Résultat du catabolisme musculaire, élimination urinaire exclusive
Principales complications IRA et IRC
IRC **
1) Déchets : syndrome urémique
- Inappétene
- No/Vo
- Somnolence et fatigue
- confusion et atteinte de l’état de conscience
- astérixis
- crampes musculaires
- péricardites “urémiques”
- perte de poids **
- Prurit **
- Haleine “urémique”**
- Céphalées**
2) VOLUME
- Oedème périphérique et pulmonaire
- hypertension artérielle
3) TROUBLES ÉLECTROLYTIQUES
-hyperkaliémie
-perturbations natrémie
-hypocalcémie *
-Hyperphosphatémie (par diminution d’excrétion)*
(Ils sont associés à l’élévation de la PTH ce qui fait que les os se fragilisent
- Anémie
- troubles d’aggrégation plaquetaire
- immunodépression
Stades IR avec DFG
1 : >90
2: 60-89
3: 30-59
4: 15-29
5: ·< 15 ou dialyse
Différences IRA prérénale et rénale
Osmolarité urinaire : > 500 (PR) < 400 (R)
Na urinaire : < 20 > 40
urée/créat plasmatique : >0,1 < 0,05
Créatinine urine/ plasmatique: >40 <20
Osmolalité urine/plasmatique : >1,5 >1
Densité < 35 > 35
Dx différentiel du nodule prostatique
- nodule bénin
- tumeur de la prostate
- HBP (augmentation plus diffuse, moins localisé qu’un nodule
- Prostatite chronique (granulome prostatique)
- calcul prostatique
- abcès prostatique
Évolution cancer de la prostate
Silencieux dans la majorité des cas. La tumeur n'est reconnue qu'à un stade avancé Au stade avancé on retrouve -douleurs osseuses -IR par obstruction des uretères -fatigue -anémie par atteinte moelle osseuse -perte de poids -moins fréquemment syndrome paranéoplasique
Évolution spatiale du cancer de la prostate
- DÉBUT : intérieur des glandes ou acinis
- EXTENSION LOCALE : évolue localement jusqu’à envahissement et pénétration de la capsule de la prostate
- DISSÉMINATION RÉGIONALE
- MÉTASTASES OSSEUSES : par voie hématogène
Qu’est ce que l’APS
Protéine produite par l’épithélium prostatique et sécrété dans le liquide spermatique pour liquédier le coagulum séminal. Un taux élevé et surtout une augmentation significative entre des tests successifs doit faire évoquer la présence d’un carcinome de l’APS