Douleur abdominale Flashcards
Type de douleur : pariétal
- Localisée
- Aggravée par le mouvement, la toux, la respiration
- Intense et lancinante
- Constante
- +/- signes de péritonite (toux, saut, rebond, McBurney, Rosving, psoas, obturateur)
Type de douleur : viscéralle
- difficile à caractériser
- localisation vague
- irradiation parfois sans lien direct avec l’organe atteint (souvent perçu à l’étage abdominal correspondant à l’origine embryologique)
Type de douleur : référée
Douleur ressentie à distance de l’organe atteinte
Ex: Signe de Kerr (douleur à l’épaule, souvent à gauche, par irritation du diaphragme)
Sémiologie de l’irritation péritonéale
Défense involontaire : COntraction musculaire de l’abdomen qui demeure constante et qui augmente dans le temps malgré la distraction du patient
Signe de rebond : DOuleur importante à la décompression brute
McBurney : Douleur à la palpation du point de McBurney
Rovsing : Douleur lors de la palpation du côté de l’abdomen non atteint par le processus pathologique
Signe du psoas : Exacerbation de la douleur lors d’une flexion de la hanche contre résistance ou d’une hyperextension de la hanche en décubitus latéral
Signe obturateur interne : Exacerbation de la douleur lors de la rotation interne de la hanche alors que la hanche et la genou sont fléchis
Conditions urgentes lors d’une douleur abdominale
- Ischémie : IDM, ischémie mésentérique, hernie irréductible
- Infection importante : Cholangite, pyénéphrose, colite pseudomembraneuse
- Péritonite généralisée
- Rupture : AAA, ulcère peptique, grossesse ectopique, kyste ovarien
- Néoplasie
- Occlusion intestinale
3 branches du tronc coeliaque
- Artère hépatique commune
- Artère splénique
- Artère gastrique gauche
Branches de l’aorte abdominale en ordre
- artères phréniques
- Tronc coeliaque (T12)
- Artères surrénales moyennes D et G
- Artère mésentérique supérieure (L1)
- Artères rénales
- Artères testiculaires ou ovariques
- Artère mésentérique inférieure (L3)
- Artères vertébrales sortent au niveau correspondant à la vertèbre qu’ils irriguent
- Branche terminale aorte : Artère sacrale médiane
- Aorte se divise en artères iliaques communes
4 branches principales artère mésentérique sup
- artère pancréatico-duodénale
- artère colique moyenne
- artère colique droite
- artère ileo-colique
Aussi artères jejunales et iléales
3 branches principales artère mésentérique inférieure
- Artère colique gauche
- artères sigmoïdiennes
- artère rectale sup
Par quel mécanisme survient le plus souvent l’ischémie mésentérique
Par une embolie artérielle de l’artère mésentérique supérire
Comment le tube digestif est-il protégé de l’ischémie
tronc coeliaque et artères mésentériques sont interconnectés par de nombreuses anastomoses.
Angle splénique = région la plus à risque de l’ischémie
Causes ischémie aiguë
OBSTRUCTIVE : + souvent AMS - thrombose -embolie -vasculite atteignant les vasa recta -traumatisme Veineuse - thrombose veineuse
NON OBSTRUCTIVES -Baisse de débit dans l'hypotension artérielle amenant une vasconstriction qui peut causer de l'ischémie >infarctus/IC >choc hypovolémique >choc septique
Causes ischémie chronique
Le plus souvent c’est l’athérosclérose et les vasculites
** si elle touche 2 des 3 vaisseaux des signes d’angine mésentérique vont se manifester
Présentation clinique ischémie mésentérique aigue
Sévérité varie selon l’importance de l’ischémie et la longueur du segment nécrosé
- Douleurs abdominales sévères, début soudain
- Se méfier de la disparition des douleurs = nécrose
- No/Vo
- Sudations
- Rectorragies au début
- Péristaltisme diminué
- Ileus intestinale survient rapidement entrainant une distension abdominale
- Évolution rapide vers : signes d’irritation péritonéale et de perforation
- Au départ l’abdomen n’est pas si douloureux et sans défense
- Sepsis et fièvre
Présentation clinique angine mésentérique
- Douleur °périombilicale °post-prandial °proportionnelle à la taille du repas °entrainant perte pondérale - souffle abdominale d'origine aortique à l'auscultation
Importance du dx ischémie aigue
Ischémie évolue rapidement en nécrose si le dx et les manoeuvres correctrices ne sont pas posées.
DX après nécrose : 70-90% de mortalité
Investigations ischémie mésentérique
- Le dx clinique est le plus important : devant des sx péritonéaux évidents il faut passer directement en salle d’opération dans un but dx et thérapeutique
- Angiographie mésentérique ou angio-TDM si le dx est incertain
*
- radio abdomen élimine d’autres causes
- lactates augmenté si nécrose
- leucocytose avec neutrophilie
Traitement ischémie mésentérique
- ressuscitation volémique
- ATB à large spectre
SI DX PENDANT LAPAROTOMIE EXPLORATRICE
- embolectomie chirurgicale
- revascularisation ou
- résection
DX À L’ANGIOGRAPHIE
- perfusion de papavérine (vasodilatateur) par cathéter angiographie peut améliorer la survie
- thrombolyse ou embolectomie chirurgicale
Anticoagulation à long terme
Si cause non occlusive : antiplaquettaires
THROMBOSE VEINEUSE
papavérine suivie d’anticoagulation par héparine puis wafarine
Complication ischémie mésentérique
- péritonite
- perforation
- nécrose
- défaillance d’organes (respi, hémodynamique, rénale, acido-basique, hématologique)
Histopathologie colite ulcéreuse vs crohn
CU
- Atteinte muqueuse
- ulcères superficiels
- abcès cryptiques
Crohn
- Atteinte transmurale
- Ulcères profonds
- Granulomes
Endoscopie CU vs crohn
CU
- Atteinte diffuse
- oedème, friabilité, perte du réseau vasculaire
- Érythème
- Mucos-pu
- pseudo-polypes (atteinte chronique)
- atteinte rectale 95%
Crohn
- Atteinte segmentaire
- Oedème, friabilité,perte du réseau vasculaire
- Ulcères plus profonds, aphteux et linéaires
- Sténose inflammatoire ou cicatricielle