Détail du diagnostic de l'infection au virus de la Rubéole Flashcards
En vue de faire le diagnostic d’une primo-infection rubéolaire, pourrait-on doser les IgM comme pour le Parvovirus B19 ?
NON. Les IgM ne sont pas toujours spécifiques d’une primo-infection à la Rubéoles. On peut observer des IgM rubéoliques lors de réinfection, ou elle persiste 6 mois après une vaccination.
En vue de faire le diagnostic d’une primo-infection rubéolaire, pourrait-on doser les IgG pour voir si elles ont atteint le titre du plateau ?
NON car le titre du plateau est variable d’un individu à l’autre, de même que le titre résiduel. Ainsi l’on pourrait avoir un individu avec un titre élevé et ce titre ne serait que le titre résiduel de cet individu qui est physiologiquement élevé. De nombreux médecins de ville, devant un titre élevé propose tout de suite une interruption médicale de grossesse…
En vue de faire le diagnostic d’une primo-infection rubéolaire, pourrait-on chercher la séroconversion, en dosant les IgG une première fois puis les IgG une semaine après ?
OUI (mais pas complètement), cependant il faut être très rapide, car certaines personnes atteignent le titre du plateau en trois jours. Ainsi face à une femme enceinte présentant des symptômes de Rubéole, il est essentiel de faire une sérologie immédiate pour éviter d’être déjà au titre du plateau. Ensuite on la revoit entre deux à quatre semaines plus tard pour mettre en évidence cette montée de ces anticorps. Cependant de nouveau dans ce cas, l’on est de nouveau incapable de différencier une primo-infection d’une réinfection et l’on est donc amener à faire des examens complémentaires.
Détailler l’examen complémentaire consistant en une détection des IgA rubéoliques :
Si c’est négatif, l’on peut exclure la primo-infection, si c’est positif on ne peut pas conclure.
Détailler l’examen complémentaire consistant en une mesure de l’avidité des IgG pour le virus :
On recherche l’avidité des IgG pour le virus, en vue d’essayer de dater l’infection. L’avidité est faible en cas d’une primo-infection récente, forte en cas de réinfection, et en cas d’avidité moyenne, il est difficile de conclure. L’avidité d’un anticorps, c’est en quelque sorte son affinité pour son antigène.
Résumer les deux examens complémentaires à réaliser pour faire le diagnostic d’une primo-infection rubéolaire :