Dermatoses Animales D'origine Microbienne: Focus Sur Les Pyodermatites Canines Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une pyodermatite?

A

Infections bactériennes de la peau entraînant une production de pus

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Q

Importance des pyodermatites en médecine vétérinaire

A

Une consultation sur deux est une infection bactérienne

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3
Q

A. Quelle est la condition pour avoir infection?

A

Rupture de l’écosystème cutané

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4
Q

Quelles sont les (4) grandes étiologies de dermatoses animales d’origine mucrobienne?

A
  1. Bactéries
  2. Champignons:
    - dermatophytes
    - levuroses
  3. Protozoaires/rickettsies:
    - leishmaniose
    - besnoitiose
    - toxoplasmose, ehrlichiose, haemobartonellose
  4. Virus
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5
Q

On peut dire que la présence du germe en raison de la rupture de l’écosystème cutané est en général secondaire, secondaire à quoi?

A

La rupture de l’écosystème cutané est secondaire à une affection sous-jacente

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6
Q

Que faut il faire en plus de tuer le germe?

A

Identifier la cause de la présence du germe

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7
Q

Résumer l’histologie de la peau

A

1- couche cornée relativement imperméable
2- épiderme (absence de vaisseaux sanguins, donc pas de saignements en cas d’atteinte)
3- derme
4- follicule pio-sébacé = invagination de l’épiderme donc réaguit de la même manière et absence de vaisseaux sanguins

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8
Q

Quel est le rôle de la couche cornée (Stratum corneum)?

A

Prévenir la pénétration d’agents exogènes ainsi que l’évaporation de l’eau (déseeèchement, sclérose à sa surface)

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9
Q

La couche cornée est une barrière mécanique qui se desquame, quel est le rôle de cette desquamation?

A

Rôle dans la défense de la peau: le squame qui s’enlève retire les agents à sa surface

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10
Q

Énumérer les différents éléments de productions cutanées

A
  • kératinocytes
  • glandes sébacées
  • glandes sudoripares
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11
Q

Décire les productions des glandes sébacées

A

Sécrétion et productin de liquide séborrhéique et production de cytokines, chémokines et défensines qui participent à la stabilisation de l’écosystème cutané

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12
Q

Système immunitaire: d’ou vienne les cellules immunitaires?

A

Le flux de cellules immunitaires se fait dans le derme via les vaisseaux les plus superficiels

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13
Q

A. Quel est le rôle de la miroflore cutanée et dans quelle condition est-elle fonctionnelle?

B. Quand quelle condition est-ce que le germe s’installe?

A

A. Sur le derme et dedans, une microflore cutanée aide à la défense, tant que l’équilibre de l’écosystème est conservé.

B. En cas de déséquilibre de l’écosystème cutané le germe s’installe.

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14
Q

En résumé, quelles sont les (4) défenses de la peau?

A
  1. Stratum corneum
  2. Productions cutanées
  3. Système immunitaire
  4. Microflore cutanée
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15
Q

A. Quelles sont les bactéries majeures des pyodermites chez le chien?
B. Épidémiologie
C. Décrire/détailler la bactérie
D. Peut-il être pathogène pour l’homme?

A

A. Staphylococcus pseudintermedius

B. 90% des cas de pyodermites chez le chien

C. Bactérie coccoïde, gram+, coagulase positive, dont certaines souches sécrètent des pénicillinases. Organisme transitoire: naturellement hébergées dans les muqueuses anale, nasale et buccale qui dans certaines conditions favorables contamine la peau et se multiplie.

D. Peut être pathogène pour l’homme, mais elle a du mal à coloniser ses musqueses, seulement quand les conditions lui sont favorables.

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16
Q

A. Quel est le staphylocoque majoritaire chez l’homme?
B. Décrire/détailler celui-ci
C. Épidémiologie chez le chien, chat/cheval/porc

A

A. Staphylococcus aureus (Staphylocoque doré)

B. Bactérie coccoïde, gram+, coagulase positive et résistance à la méthicilline (SARM).

C. S. Aureus représente seulement 5% des cas chez le chien. Pour le chat/cheval/porc on est sur un ratio de 50/50 avec S. pseudintermedius.

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17
Q

Bref, on a tous des staphylocoques dans les muqueuses, mais elles ne sont pas dangereuses, lesquelles le sont?

A

Les staphylocoques qui sont dangereuses sont celles uqi ne sont pas en équilibre avec les autres bactéries de la flore cutanée, notamment les SARM.

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18
Q

A. Qu’est-ce que la SARM?
B. Ils sont à l’origine de quelles types d’infections graves et pourquoi?
C. Pourquoi est-il important de chercher ces résistances lorsqu’on les étudie?

A

A. SARM est marqueur de résistance à toutes les Bêta-lactamines.

B. Origine d’infections nocosomiales graves à cause de leur résistance à beaucoup de familles d’antibiotiques.

C. Cette résistance peut s’échanger entre les différentes espèces de staphylocoques. On peut donc avoir un échange de cassette entre S. aureus et S. pseudintermedius.

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19
Q

A. Quelles autres bactéries (plus rares) peuvent aussi causer des infections cutanées?

B. D quelle genres de pathogène s’agit-il? Comment est l’infection lorsqu’ils sont présents?

A

A. Streptococcus spp., E. coli, Proteus spp., Pseudomonas spp.

B. Bactéries opportunistes, et les infections souvent sont plus graves.

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20
Q

A. Quels sont les principaux facteurs locaux favorisants?

B. Qu’entend-on par facteurs locaux?

A

A. Facteurs locaux

  • mécaniques: traumatismes, démangeaisons, frottements (apposition de surfaces cutanées = plis)
  • chimiques: baignades, lavages trop fréquents et trop froids
  • biologique (=humidité): sécrétion (ex. Épiphora), désordres kérato-séborrhéiques (accumulation de lipides sur la peau)
  • parasitaires: demodex (FPS), dermatophytes engendrant la productiond de sébum et irritant, larves d’helminthes qui pénètrent la peau entraînant les bactéries du sol avec elles

B. Facteurs locaux = propres à la lésion

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21
Q

À quoi peuvent être due la pullulation des bactéries par les facteurs locaux mécaniques?

A

Peut être dus à des conditions favorisant le développement de bactéries

  • élévation de la température
  • humidité
  • sécrétions
  • désquamation
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22
Q

Quels sont les principaux facteurs généraux favorisants?

A
  • allergies en provoquant un grattage (traumatisme modifiant la peau): DAPP, dermatite atopique, hypersensibilité alimentaire
  • dysendocrinies (diminutino d’efficacité du système immunitaire): diabète, syndrome de Cushing, hypothyroïdie
  • insuffisances rénales et/ou hépatiques et malnutrition (nécessité de protéines)
  • troubles de l’immunité
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23
Q

Quelle est la cause la plus fréquente de pyodermite?

A

Les allergies (DAPP, dermatite atopique, hypersensibilité alimentaire)

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24
Q

A. En résumé, une pyodermite n’apparaît jamais seule:

Pyodermite = _____________ + _____________________

B. Ainsi, que faut-il faire pour arrêter une pyodermite?

A

A. Pyodermite = staphylocoque (agent déclenchant) + facteurs sous-jacents (facteurs favorisants)

B. Il faut trouver les facteurs primaires en cause

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25
Q

Résumer la classificartion des pyodermites

A
  • pyodermites de surface
  • pyodermite superficielle
  • pyodermite profonde
  • pseudo-pyodermite
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26
Q

PYODERMITE DE SURFACE
A. Quelle couche histologique de la peau est concernée?
B. Quelles principales pyodermites sont comprises dans cette classification?

A

A. Concerne uniquement la surface de l’épiderme i.e. stratum corneum

B. Pyodermites de surface

  • pyodermite des plis/intertigo/pyodermite de frottement
  • dermatite pyotraumatique/hot spot
  • syndrome de prolifération microbienne (MOG)
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27
Q
PYODERMITE DES PLIS 
A. Classification
B. Autre noms
C. Localisation et épidémiologie associée
D. Cas extrême 
E. Par quoi provoqué le fort prurit?  
F. Signes cliniques
G. À comprendre/retenir 
H. Comment peut-on contourner ces infections?
A

A. Pyodermatite de surface

B. Intertigo ou dermatite de frottement

C. Localisée dans les plis

  • labiaux (St-Bernard, groupe des Épagneuls et Cockers)
  • nasaux (brachycéphales)
  • sous la vulve (chiennes stérilisées précocément ou obèses)
  • autour de la queue (Bouledogues et carlins)

D. Cas extrême: Généralisation au corps entier chez le Shar-Pei

E. Fort prurit provoqué par une macération et le frottement des plis de peau

F. Signes cliniques: rougeur, accumulation de matériel marron dans le pli concerné, odeur nauséabonde

G. Comprendre que c’est inhérent à l’anatomie/conformation de l’animal et que tant que le pli de peau exsitera le problème persistera

H. Nettoyage régulier et bien conseiller le proprio

28
Q

DERMATITE PYOTRAUMATIQUE
A. Classification
B. Autre noms
C. Localisation et épidémiologie associée
D. Évolution et Signes cliniques
E. Par quoi provoqué le prurit violent?
F. Comment se fait la guérison et sous quelle condition?
G. On recherche d’autre infections, comment et pourquoi?
H. Épidémiologie chez les Fe

A

A. Pyodermatite de surface

B. Hot spot

C. Peut apparaître n’importe ou sur le corps, prédisposition des chiens à sous-poil dense

D. Apparaît brutalement en quelques heures, sous forme d’alopécie circulaire (plusieurs centimètres de diamètre), exsudative et bien délimitée. Prurit très violent et rapidement douleur. Les poils autour s’agglutinent

E. Prurit violent généralment secondaire à une DAPP, sacculite/otite, traumatisme, voir suralimentation

F. Guérison généralement spontanée en quelques jours si le hot spot reste en surface (s’il n’y a pas de pyodermite profonde périphérique i.e. furonculose pyotraumatique)

G. Tondre le hot spot mais également autour de celui-ci afin de voir si l’on n’a pas d’autres infections qui pourraient amener une pyodermite profonde, dans quel cas ça ne guérit pas tout seul.

H. On retrouve rarement des Hot Spot chez les Fe

29
Q
SYNDROME DE PROLIFÉRATION MICROBIENNE 
A. Classification
B. Autre noms
C. Pourquoi «microbienne»? Suggérant que l’on doit procéder à quel examen complémentaire? 
D. Signes cliniques 
E. Localisation
A

A. Pyodermite de surface

B. Microbial OverGrowth = MOG

C. «Microbienne» car l’agent peut être des bactéries ou levures (ex. Malassezia), il faut réaliser un scotch-test pour savoir de quoi il s’agit.

D. Signes cliniques:

  • prurit assez marqué qui s’installe de manière chronique sur plusieurs jours
  • épaississement de la peau: peau «aspect d’éléphant» plutôt grasse et érythémateuse, voir hyperpigmentée.
  • limite très nette entre la zone saine et la zone infectée
  • mauvaise odeur
  • perte de poils

E. Souvent localisé à l’abdoment ventral

30
Q

PYODERMITE SUPERFICIELLE
A. Quelle couche histologique de la peau est concernée?
B. Fréquence p/r aux pyodermites de surface
C. Type de lésion caractéristique
D. Aspect du pus
E. Quelles principales pyodermites sont comprises dans cette classification?

A

A. Concerne l’épiderme

B. Pyodermites superficielles beaucoup plus fréquentes que les pyodermites de surface

C. Lésions: Pustules (non folliculaires ou folliculaires)

D. Pus jaune/blanc (derme et vaisseaux sanguins non concernés) + auréole rouge autour due à l’afflux de sang pour amener les neutrophiles

E. Pyodermites superficielles

  • impétigo du chiot
  • folliculites
31
Q

A. Comment se forment les pustules caractéristiques des pyodermites superficielles?
B. Il y a deux types de pustules, quels sont-ils et comment les différencier?

A

A. Pustules = formation de pus lorsqu’il y a recrutement de PNN

B. Pustules

  • NON folliculaire = impétigo : aspect flasque et étendu
  • folliculaire = folliculite : aspect plus bombé, plus tendu et surtout centrés sur un follicule pileux
32
Q

IMPÉTIGO DU CHIOT
A. Classification
B. Étiologie/pourquoi un classique du chiot?
C. Localisation
D. Lésions
E. Épidémiologie
F. L’impétigo chez le chiot ne préjuge pas de l’état de l’animal, mais nous encourage à… quoi?
G. Qu’est-ce que signe un impétigo chez le chien adulte?

A

A. Pyodermite superficielle

B. Maladie classique du chiot car le système immunitaire n’est pas encore compétent

C. Face ventrale de l’animal: abdomen et intérieur des cusisses

D. Pystyles généralement non folliculaires, voir des croûtes jaunâtres quand la pustule éclate

E. Épidémiologie: chiot en consultation pour vermifugation et aussi animaux délibités lorsque le motif de consultation est plutôt neuro (ex. Maladie de Carré, toxoplasmose)

F. L’impétigo du chiot encourage à vermifuger et à vacciner le chiot et à adapter l’alimentation afin de l’aider dans la formation de son système immunitaire

G. Chez le chien adulte l’impétigo signe toujours une immunodépression voire immunosuppression, qu’elle soit spontanée (ex. Cushing) ou provoquée (ex. corticothérapie)

33
Q

FOLLICULITES
A. Classification
B. Pourquoi sont-elles fréquentes?
C. Lésions
D. Qu’observe-t-on sur un animal à pelage court ou ras? Sur un animal à poil long?
E. Qu’est-ce que ces folliculites risquent d’accompagner?
F. Qu’est-ce qui peut causer le prurit?
G. Épidémiologie et aspect de ces animaux

A

A. Pyodermite superficielle

B. Fréquence car le poil est une voie d’entrée facile pour les bactéries

C. Folliculites éclatente généralement en laissant des croûtes jaunâtres = collerettes épidermiques

D. Sur un animal à pelage court ou ras: alopécie de type nummulaire avec prurit. Cette alopécie peut passer inaperçue chez un animal à poil long.

E. Peuvent accompagner la présence de Demodex ou de dermatophytes.

F. Prurit peut être causé par l’infection bactérienne ou la pousse de poils.

G. Fréquent chez les chiens à poils courts ou ras, donnant un aspect mité au pelage

34
Q

A. Décrire la séquence classique de formation des collerettes épidermiques
B. De quoi le tout est-il accompagné?

A

A. Séquence de formation: inflammation cutanée -> arrivée de GB vers le site d’inflammation ->combat de l’infection = papule -> pustule -> collerette épidermique

B. Le tout accompagné de prurit et d’alopécie

35
Q

Pour ce qui est des pyodermites superficielles, entre impetigo et folliculite lequel est le plus fréquent ?

A

Les folliculites sont les plus fréquentes, c’est le quotidien du praticien

36
Q

PYODERMITE PROFONDE
A. Quelle couche histologique de la peau est concernée?
B. Comment se produit-elle?
C. Type de lésion caractéristique
D. Aspect du pus
E. Quelles principales pyodermites sont comprises dans cette classification?

A

A. Concerne le derme

B. Se produit par extension du phénomène infectieux à l’origine folliculaire et par pénétration dans le derme. Il y a destruction de la membrane basale et envahissement du derme et de l’hypoderme.

C. Lésions

  • Furoncles bien éimités en plaques rouges
  • Cellulites (coalescence de furoncles) plus diffuses et douloureuses

D. Pus foncé violacé sanguinolent («pustules aubergines») dû aux cellules sanguine, avec débris de poils

E. Pyodermites profondes

  • acné
  • folliculite-furonculose pyotraumatique
  • dermatites de léchage
  • pyodermite des points de pression
  • pyodermite des espaces interdigités
  • démodécie surinfectée
  • syndrome de furonculose-cellulite du Berger Allemand
  • cellulite du Berger Allemand
37
Q

Quelles principales pyodermites sont comprises dans les furonculoses localisées?

A
  • acné
  • folliculite-furonculose pyotraumatique
  • dermatites de léchage
38
Q
ACNÉ
A. Classification
B. Localisation 
C. Évolution 
D. Épidémiologie 
E. Signes cliniques associés
A

A. Pyodermite profonde, furonculose localisée

B. Localisation particulièrement au menton et lèvres

C. Lésioins extensives, qui régressent le plus souvent de manière spontanée à l’âge adulte

D. Épidémio: entre 4 et 8 mois, surtout chez les brachycéphales

E. Prurit s’accompagnant de douleur

39
Q
FOLLICULITE-FURONCULOSE PYOTRAUMATIQUE 
A. Classification
B. Localisation 
C. Prise en charge 
D. Pronostic vs dermatite pyotraumatique (hot spot)
A

A. Pyodermite progonde, furonculose localisée

B. Lésions périphériques aux hot spot

C. Traitement antibiotique prolongé

D. Pronostic est moin bon

40
Q

DERMATITE DE LÉCHAGE
A. Classification
B. Évoluition possible
C. Qu’est-ce qui cause persistance de l’inflammation?

A

A. Pyodermite profonde, furonculose localisée

B. Évolution possible vers la cellulite

C. Persistance de l’inflammation en raison de débris pileux agissant comme des corps étrangés

41
Q

FURONCULOSES ÉTENDUES
A. Dans quel contexte surviennent-elles?
B. Qu’est-ce qu’on déconseille dans les cas prédisposés?

A

A. Survient dans un contexte d’immunodéficience spontanée ou provoquée.

B. Les médicaments immuno-modulateurs favorisent donc leur apparition et sont donc fortement déconseillés dans les cas prédisposés

42
Q

Quelles principales pyodermites sont comprises dans les cellulites localisées?

A
  • pyodermite des points de pression

- pyodermite des espaces interdigités

43
Q
PYODERMITE DES POINTS DE PRESSION
A. Classification
B. Épidémiologie/Contexe 
C. Localisation
D. Par quoi le phénomène serait-il entretenu?
A

A. Pyodermite profonde, cellulite localisée

B. Races lourdes, surtout lorsque le chien se couche sur un sol dur

C. Localisation: principalement coude, jarret, ischium

D. Entretien du phénomène par résidus de poil agissant comme corps étrangers

44
Q

PYODERMITE DES ESPACES INTERDIGITÉS
A. Classification
B. Étiologie (Causes primaires)
C. Qu’est-ce qui rend difficile le traitement de cette pyodermite?

A

A. Pyodermite profonde, cellulite localisée

B. Causes primaires

  • locales: épillet de framinée, allergie de contact, larves d’helminthes, démodécie
  • générales: dermatite atopique

C. En raison de sa localisation le traitement n’est pas facile

45
Q

Quelles principales pyodermites sont comprises dans les cellulites étendues?

A
  • démodécie surinfectée

- syndrome de furonculose-cellulite du Berger Allemand

46
Q

DÉMODÉCIE SURINFECTÉE
A. Classification
B. Apparence des lésions
C. Conséquence possible et comment on y arrive ?

A

A. Pyodermite profonde, cellulite étendue

B. Lésions très suintantes, pus s’écoulant très facilement à la surface de la peau

C. Insuffisance rénale: l’animal se lèche et ingère le pus, qui sollicite de façon importante le rein pour l’éliminer.

47
Q

Il y a une autre pyodermite profonde étudiée, qui est un peu un cas à part… Quelle est-elle?

A

Cellulite du berger allemand

48
Q
CELLULITE DU BERGER ALLEMAND
A. Classification
B. Évolution 
C. Clinique 
E. Qu’est-ce qui nuit au traitement?
A

A. Pyodermite profonde, un peu un cas à part…

B. Dbute jeune, d’abord une cellulite -> lésions profondes -> pertes de substances

C. Clinique très douloureuse

D. Traitement sur plusieurs semaines, donc souvent une mauvaise observance ce qui nuit au traitement

49
Q

Quelles sont les principales pseudo-pyodermites?

A
  • cellulite juvénile/anasarcoïde juvénile

- pyodermite juvénile des très jeune chiots/«croûtes de lait»

50
Q

CELLULITE JUVÉNILE
A. Classification
B. Autre nom
C. Pourquoi est-ce important à connaître ?
D. Localisation et évolution des lésions
E. Aspect clinique
F. Épidémiologie
G. Pourquoi n’est-ce pas une pyodermite?
H. Base du traitment
I. Pronostic

A

A. Pseudo-pyodermite

B. Anasarcoïde juvénile

C. Maladie importante, plutôt fréquente en clientèle donc à connaître

D. Apparition brutale de lésions faciales débutant a/n museau et autour des yeux, pouvant s’étendre au conduit auditif et pouvant provoquer une lymphangite des NL rétro-mandibulaires (voir pré-scapulaires)

  • lésions centrées sur les poils
  • exsudat séreux à séro-hémorragique au bout de quelques jours
  • adénopathie
  • fistules
  • otite externe

E. Aspect clinique: «face d’hippopotame», abattement

F. Jeunes chiots (<3 mois généralement)

G. N’est pas une pyodermite puisqu’au départ les lésions sont stériles, la contamination bactérienne, si présente, intervient secondairement

H. Le traitement fait intervernir des immunomodulateurs (glucocorticoïdes) associé à une antibiothérapie de couverture

I. Pronostic

  • avec traitement: rétrocède bien mais risque de séquelles cicatricielles chez les chiens à poils courts
  • absence de traitement: pronostic peut être grave
51
Q
PYODERMITE JUVÉNILE DES TRÈS JEUNES CHIOTS
A. Classification
B. Autre nom 
C. Évolution
D. Épidémiologie 
E. Lésions 
F. Éventuelle prise en charge et dans quelle intention? 
G. Qu’est-il inutile de donner?
A

A. Pseudo-pyodermite

B. «Croûtes de lait»

C. Évolution: Apparition brutale, mais affection bénigne qui rétrocède toute seule

D. Épidémio: Chiots avant le seuvrage (<3 mois), typiquement sur le seul gardé de la portée donc qui a beaucoup de lait

E. Lésions: Croûtes qui agglutinent les poils, avec exsudat jaunâtre évoquant du pus

F. Possible d’éventuellement raser les poils pour dégager la lésion et hâter une évolution favorable

G. Inutile de donner des antibiotiques

52
Q

A. Sur quoi se base le diagnostic?

B. Qu’est-ce que cela sous-entend (p/r à nos capacités)?

A

A. Diagnostic basé sur ce que l’on voit (diagnostic épidémioclinique): prurit, pustules, furoncles, cellulite.

B. Il faut être capable de différencier les atteintes de surface, superficielles ou profondes

53
Q

Quel diagnostic différentiel faut-il faire? Pourquoi? Donner des exemples.

A

Faire le diagnostic différentiel avec les dermatoses auto-immunes qui miment les pyodermites mais sons stériles.

Exemples

  • Pemphigus foliacé: pustules stériles qui devienennt collerettes épidermiques
  • Syndrome lupique: lésions ulcérées qui pourraient être confondues avec la cellulite
54
Q

A. Quelle est le principal examen complémentaire?
B. Quels en sont les (3) objectifs?
C. Quels sont les méthodes possibles et sur quoi le choix de la méthode est-il basé?

A

A. Cytologie

B. Objectifs de la cyto

  • metre en évidence des germes et dire quels types de germes sont présents
  • rechercher d’autres agents figurés (Démodex, dermatophytes)
  • rechercher d’autres causes sous-jacentes permettant la multiplication de germes

C. Méthodes de choix en fonction des lésions observées

  • scotch test: lésions de surfaces
  • étalement de la pustule: lésions superficielles
  • calque par écouvillonnage ou par apposition: lésions profondes
55
Q

CYTOLOGIE

Que devrait-on observer à la cytologie dans chacune de ces situations?
A. Scotch test d’une lésions de surface
B. Étalement de pustule d’une lésion superficielle
C. Calque par écouvillonnage ou par apposition d’une lésion profonde

A

A. Scotch test d’une lésion de surface: -présence de bactéries uniquement (observer la densité et la nature!)
-absence de cellules inflammatoire

B. Étalement de pustule d’une lésion superficielle:

  • neutrophiles +/- dégénérés et figures de phagocytose des bactéries
  • présence de bactéries

C. Calque par écouvillonage ou par apposition d’une lésion profonde:

  • GR
  • neutrophiles + macrophages + lymphocytes souvent dégénérés
56
Q

Quelles sont les options d’examens complémentaires?

A
  • cytologie
  • bactériologie
  • recherche d’autres agents : exploration allergique, biochimiques, homonale
57
Q

BACTÉRIOLOGIE
A. Dans quelles situations fait-on un examen bactériologique?
B. Dans quelles situation on ne fait pas d’examen bactériologique?
C. Comment l’examen bactériologique est-il réalisé?

A

B. Sitatuations ou on fait une bactériologie:

  • on voit des bacilles à la cyto, surtout si c’est à l’intérieur de lésions fermées car souvent sensible, il faudra choisir un antibiotique ciblé
  • animal traité aux antibiotiques de façon répétée (souche résistance possiblement)
  • pyodermite profonde: traitement sur plusieurs mois donc on veut cibler au mieux le traitrment à utiliser
  • pas de réponse à un traitement antibiotique alors que des germes sont présents
  • si le propriétaire travaille ans un milieu hospitalier (risque de sélection de germes résistants)

B. Sitatuations ou on ne fait pas de bactériologie:
-on voit des coques à la cyto, c’est probablement des staphylocoques, on connaît la sensibilité aux antibiotiques de ces bactéries

C. Faire un prélèvement de la lésion à l’aide d’un écouvillon, isolement puis antibiogramme. Il peut être utile, lors de lésions profondes, de faire un prélèvement de fragment cutané par biopsie pour envoyer au laboratoire.

58
Q

RECHERCHE D’AUTRES AGENTS
A. En fonction de quoi cette recherche est-elle adaptée? Donner des exemples
B. Quelle est la méthode pour rechercher d’autres agents cutanés? Quels agents sont ciblés?
C. On va aussi rechercher d’autres causes de pyodermite, plus générales. Qu’est-ce qu’on va plutôt rechercher chez le chien âgé? Et chez le jeune?

A

A. La recherche d’autre agents est adaptée en fonction de l’historique et des signes cliniques. Par exemple on peut réaliser une exploration allergique, biochimiques, hormonale…

B. Raclage cutané pour rechercher les autres agents cutanés qui pourraient être présents: Demodex, dermatophytes

C. Autres causes de pyodermites plus générales

  • chien âgé: recherche de signes s’apparentant à une dysendocrinie
  • jeune: exploration allergique
59
Q

Quels sont les facteurs déterminants le pronostic?

A
  • étendu et profondeur des lésions
  • capacité à trouver et à traiter la cause sous-jacente
  • observance du traitement (traitement long, local donc contraignant et cher $)
60
Q

PRISE EN CHARGE

Quelle est la base de la prise en charge des pyodermites?

A

Associer un traitement local à un traitement systémique + traiter la cause sous-jacente

61
Q

PRISE EN CHARGE: Soins locaux

A. En quoi consiste-t-il?
B. Que faire si la lésion est profonde?
C. Quelle type de molécule utilise-t-on?

A

A. Nettoyer le pus et tondre (évite que le pus adhère au poil) + Enlever les croûtes et exsduats + Idéalement faire des shampooings (dans la mesure ou le propriétaire est disponible et que l’animal tolère)

B. La gestion de lésion profonde nécessite souvent une tranquillisation puis on essait de vider par pression pour éliminer une partie des poils contenus à l’intérieur, lesquels contribuent au maintien de l’inflammation en agissant comem des corps étrangers.

C. Antiseptiques

62
Q

ANTISEPTIQUES

A. Quelle est la molécule la plus utilisée?
B. De quelle manière on préfère utiliser les antiseptiques et pourquoi?
C. Quels sont les autres antiseptiques disponibles? Détails sur ces antiseptiques, pourquoi ne sont-ils pas utilisés ou dans quels situations on les utiliserait?
D. Dans quels situations le simple nettoyage sera suffisant? Dans quelles situation doit-on pousser le traitement et comment?

A

A. Chlorexidine

B. Préférer faire des shampooings pour l’action nettoyante mécanique: laisser poser pendant un certain temps. Classiquement 2 shampooings/semaine (10 minutes de pose) avec chlorexidine 15% pendant 3 à 4 semaines.

C. Autres options antiseptiques

  • povidone iodée: efficace mais irritante, tendance à assécher ce qui favorise les complications secondaires
  • lactate d’éthyle: moins actif, utilisé que pour des cas ou c’est peu à moyennement infecté
  • peroxyde de benzoyle: trè bon pouvoir nettoyant mais irritant dans 10-15% des cas, il faut tester sur une pettite zone au début puis élargir si tout se passe bien
63
Q

PRISE EN CHARGE: Antibiothérapie systémique

A. Sur quelles caractéristiques se base-t-on pour effectuer notre choix d’antibiotique?
B. Quels antibiotiques seront privilégiés?
C. À quoi peut être dû l’échec du traitement? Comment éviter l’échec?

A

A. Caractéristiques de l’antibiotique

  • susceptible d’éliminer les staphylocoques
  • bonne diffusion jusqu’à l’épiderme (peau est un organe ou les produits diffusent mal)
  • bactéricide
  • administration facile et peu d’effets secondaires (traitements longs, toutes les 12h à 24h par VO)

B. Antibiotiques privilégiés: bêta-lactamines

  • amoxicilline + acide clavulanique
  • céphalexine

C. Échec du traitement peut être du à la dose administrée. Il faut peser le chien pour bien adapter la posologie et adapter le traitement à l’état de l’animal.

64
Q

PRISE EN CHARGE: B-Lactamines

A. Quel est le soucis d’utiliser les Bêta-lactamines par rapport aux bactéries ciblées?
B. Sont-ils temps/concentration-dépendants? Qu’elle conséquence est-ce que ça a?

A

A. Les staphylocoques ciblés produisent des pénicillinases

B. Les B-lactamines sont temps dépendants, la fréquence d’administration (2 fois/jour) peut être un inconvénient et risque d’avoir un effet sur l’observance du traitement puisque souvent non respectée.

65
Q

PRISE EN CHARGE: Antibiothérapie systémique

A. Comment se fait le traitement (2 phases)?
B. Quelle est l’importance de la deuxième phase?
B. Comment se fait l’arrêt du traitement et pourquoi?

A

A. Traitement antibiotique systémique, long, composé de deux phases

  • phase initiale: 2-3 semaines pour pyodermite de surface/superficielle, 6-8 semaines pour pyodermite profonde; visite intermédiaire 3 semaine après le début du traitement pour vérifier l’observance et la tolérance de l’animal au traitement. L’état de l’animal doit s’avoir amélioré (plus de prurit, moins de lésions).
  • SI. Il n’y a plus de lésions: continuer pendant au moins 1 semaine pour pyodermite de surface/superficielle, 2-4 semaines pour pyodermite profonde (vérifier en pressant la peau qu’il n’y a pas de pus).

Au final: 1 mois de traitement pour les pyodermites de surface/superficielles, et 3 mois pour les pyodermites profondes

B. La deuxième phase prévient les récidives

C. Arrêt de traitement: progressivement, en espacçant les shampooings petit à petit pour avoir une recolonisation de la flore commensale correcte + nécessitée d’hydrater

66
Q

Remarque: les oreilles ne répondent pas bien à des traitements généraux, comment va-t-on agir dans ce cas?

A

Agir localement

67
Q

Il faut retenir qu’il y a des bactéries pathogènes, mais aussi et surtout ce qui favorise leur prolifération c’est les ___________________.

A

Il faut retenir qu’il y a des bactéries pathogènes, mais aussi et surtout ce qui favorise leur prolifération c’est les lésions de la peau.