Aspects Comparés Cliniques Et Physiopathologiques De La DA Chez Le Chien Et Chez L'homme Flashcards

1
Q

Quelle est la définition de la dermatite atopique?

DÉFINITION À CONNAÎTRE

A

La dermatite atopique est une maladie cutanée inflammatoire, prurigineuse, chronique et récurrente qui résulte de dysfonctionnement du système immunitaire (médiation cellulaire et IgE) et de la barrière épidermique avec une hyperréactivité vis-à-vis d’allergènes et un dysfonctionnement de l’appareil cutané. La dermatite atopique est causée par des facteurs génétiques et des facteurs environnementaux précoces incluant des allergènes variés.

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2
Q

A. Qu’est-ce que l’atopie?
B. Atopies chez l’homme
C. Quels sont les organes possiblement atteints?

A

A. Atopie: Une tendance personnelle ou familiale à produire des IgE dirigées contre des antigènes protéiques (acariens, poils, pollens, aliments…) / c’est donc un état dysimmunitaire, une prédisposition d’origine génétique à développer des réactions inflammatoires exacerbées

B. Atopies chez l’homme: toutes les atopies ne se manifestent pas par des réactions cutanées.

B. Organes atteints

  • muqueuse nasale: rhinites
  • bronches: asthme
  • muqueuse oculaire: conjonctivite
  • peau: dermatite
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3
Q

A. Fréquence de la DA chez les carnivores en général
B. Fréquence chez le Ca
C. Fréquence chez le Fa

A

A. La DA est l’affection la plus fréquente en matière d’allergie chez les carnivores, après la DAPP

B. Fréquence chez le Ca: courante

C. Fréquence chez le Fe: fréquente sans être clairement définie

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4
Q

La DA est-elle curable?

A

La DA est incurable et chronique, mais fort heureusement gérable.

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5
Q

Les signes cliniques de la DA chez le chien/chat/cheval sont proches de ceux retrouvés chez quelle espèce?

A

Jeune chez les jeunes enfants, chez qui on retrouve fréquemment la DA

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6
Q

On a longtemps cru que la DA était une ___, mais c’est une erreur. Si ça avait été le cas de quoi s’agirait-il tout simplement?

A

On a longtemps cru qu’il s’agissait d’une HS1, mais la DA n’est pas une hypersensibilité. Si ça l’avait été ce serait une simple urticaire.

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7
Q

Tous les être atopiques… Quelle est la suite?

A

Tous les être atopiques: ne font pas de dermatite atopique

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8
Q

A. La pathogénie de la PA est très complexe, encore non complètement éluicidée, mais elle peut se résumer par les mots:….lesquels?

B. Quelle est l’hypothèse sur la pathogénie?

C. Qu’est-ce qui peut venir compliquer le tableau clinique

A

A. Chronicité, récidives (crises), hérédité, facteurs environnementaux, atteinte cutanée, IgE et défaut de barrière cutanée

B. Inefficacité de la barrière cutanée permettant la pénétration de l’allergène et des facteurs de complication -> réaction excessive du derme (immunité exacerbée)

C. La fragilité cutanée qui est un point d’entrée pour les bactéries, lesquelles viennent compliquer le tableau clinique

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9
Q

A. Quelle est la fréquence de DA chez le chien?
B. Les variations raciales sont indéniables, quelles races sont plus atteintes?
C. Qu’est-ce qu’on conseil aux propriétaires de ces races?

Humaine: fréqunce de 15-20% chez les enfants et 2-10% chez les adultes, les personnes d’origine afro-caribéenne, africaine et asiatique plus sensibles.

A

A. 10% des chiens, pouvant atteindre 30% dans certaines races

B. Races plus atteintes: WHWT, Boxer, Bouledogues, Berger Allemand, Golden Retriever, Labrador Retriever

C. Assurer l’animal avant le début de l’expression clinique

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10
Q

La fréquence de DA est plus élevée dans les grandes villes, avec quoi est-ce corrélé?

Humaine: retrouvé surtout dans les pays industrialisés

A
  • densité humaine

- temps passé à l’intérieur

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11
Q

A. Âge d’apparition de la DA chez le chien
B. Chez quelles races le début de la maladie est-il plus précoce?

Homme: début des symptômes avant 2 ans dans 80% des cas, amélioration dans l’enfance observée dans 70% des cas et persistance à l’âge adulte dans 30% des cas. La DA se déclenche à l’âge adulte dans 10% des cas. / Facteurs de mauvais pronostic sont un début précoce (avant 3 mois), une grande étendue, une évolution continue, un taux d’IgE très élevé, une association à l’asthme.

A

A. L’animal commence à exprimer la maladie entre 6 mois et 3 ans généralement, mais il peut être présenté en consultation à n’importe quel âge.

B. Bouledogue français et sharpei

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12
Q

A. En fonction de quoi se fait la topographie lésionnelle?
B. En général quelles localisations sont peut atteintes? Ce sauf chez quelle espèce?
C. En général quelles localisations sont atteintes?
D. Le prurit est ____________ et _______________.
E. À quoi correspond l’expression du prurit?
F. Qu’est-ce que ce prurit entraîne et comment cela peut-il se compliquer?

Homme: localisation des atteintes en fonction de l’âge.

  • Bébés tout le corps sauf la zone de la couche
  • Atteintes faciales chez le nourrisson
  • Membres antérieurs, mains, poignets, cou, zones de flexion, cheville, lésions de chéilite, fissures sous auriculaires dchez un enfant de plus de 2 ans
  • Adulte uniquement zones de flexion
A

A. La topographie lésionnelle se fait en fonction de la race

B. Le dos et les flancs sont relativement peu atteints, sauf chez le Sharpei ou il ya atteinte du dos dans 50% des cas

C. L’abdomen, les plis de peau et les extrémités des membres sont souvent atteints. «Un boxer atopique qui n’a pas les pattes rouges n’est pas atopique»

  • bout des pattes
  • pli cubital
  • pli de l’ars
  • plis de peau
  • oreilles
  • l’aine
  • lèvres
  • région périnéale
  • face: otites, chéilites, blépharites
  • lésions oculaires consécutives au prurit

D. Le prurit est systématique et corticosensible. - «Sans prurit, ne doit pas suspecter une DA»

E. L’expression du prurit correspond au
grattage, léchage et mordillement.

F. Le prurit entraine des lésions secondaires auto-infligées qui peuvent mener à des complications bactériennes et/ou fongiques.

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13
Q

A. Qu’est-ce qui permet d’écarter une DAPP?

B. Quel est le PRINCIPAL diagnostic différentiel à faire ?

A

A. La zone du dos est relativement épargnée dans la DA

B. Diagnostic différentiel: gale sarcoptique (même répartition de lésions)

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14
Q

A. Le prurit et les signes cutanés (motif de consultation) sont présent. Une auter chose est souvent atteinte, et c’est un des premiers signes, lequel?
B. Évolution de la maladie
C. Saisonnalité?
D. Pourquoi les lésions sont-elles à rechercher en priorité?
E. Les lésions secondaires peuvent apparaître avec la chronicité, quelles sont-elles?

A

A. Atteinte du conduit auditif

B. La maladie évolue jusqu’à l’âge de 5 ans, avec apparition de signes cliniques supplémentaires, ce qui ne signifie pas qu’après elle régresse.

C. Saisonnalité ou pas

D. Les lésions sont en relation avec l’élément causal.

E. Lésions secondaires: alopécie, hyperpigmentation, lichénbification, lésions auto-infligées, squamosis, aspect gras. L’érythème peut être observé au début puis est vite masqué par les autres symptômes.

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15
Q

A. Utilité de la biopsie

B. Qu’est-ce qu’on retrouverait à la biopsie?

A

A. Une biopsie n’est pas toujours utile, elle peut servir à exclure la dematite de contact ou une tumeur cutanée. Sinon on y retrouve la même chose qu’avec une réaction inflammatoire.

B. Réaction inflammatoire

  • en phase aigue: épiderme un peu épaissi, siège d’une infiltration inflammatoire, ponctuelle et exocytose des cellules inflammatoires dans l’épiderme
  • en phase chronique: épiderme s’épaissit
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16
Q

A. Quelle sont les possibles complications?
B. Suite à quoi est-ce que ces complications peuvent-elles apparaître?
C. Comment le tableau clinique sera-t-il aggravé? Qu’en est-il du prurit?
D. Quel est le risque d’utilisation d’anti-inflammatoires glucocorticoïdes lors d’atteinte infectieuse secondaire?

A

A. Complications

  • bactériennes: Staphylocoque
  • Virales CHEZ L’HOMME: Eczema herpeticum
  • fongique: Malassezia

B. Apparition des complications suite à des déficiences immunitaires et de la barrière épidermique

C. On retrouvera dans le tableau clinique des lésions liées à l’inflammation mais aussi liées à l’infection secondaire. Le prurit est «partagé» entre l’infection et la DA réelle (la part infectieuse peut être responsable à 50% du prurit observé).

D. Risque de favoriser l’infection et d’augmenter le prurit d’origine infectieuse.

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17
Q

Il existe aussi des symptômes non cutanés, donner des exemples.

Homme: «marche atopique», un progression des symptômes au fur et à mesure de la croissance, allant de l’eczéma atopique avec parfois une allergie alimentaire vers 2 ans, suivi de l’asthme vers 5 ans, puis de la rhinite à partir de 10 ans.

A
  • conjonctivite (20-60% des chiens atopiques)

- rhinite (7%)

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18
Q

A. Sur quoi se base le diagnostic de la DA?
B. Comment se fait le diagnostic de la DA chez le chien?
C. Le diagnostic est clinique, qu’est-ce que ça signifie?

Homme: les critères diagnostic sont le prurit et au moins 3 caractéristiques parmi les suivantes

  • début avant 2 ans
  • antécédents de lésions de convexités
  • antécédents personnels d’asthme ou de rhume des foins
  • peau sàch généralisée
  • lésions d’eczéma des plis
A

A. Historique et examen clinique

C. Après avoir exclus les dermatites parasitaires et infectieuses, 6 des 8 critères de Farvot permettent d’avoir un fort diagnostic de Da:

  1. Âge d’apparition inférireur à 3 ans
  2. Mode de vie surtout à l’intérieur
  3. Prurit répondant aux corticostéroïdes
  4. Infections mycosiques chroniques ou récidivantes
  5. Atteinte des extrémités distales antérieures
  6. Atteinte des pavillons auriculaires
  7. Absence d’atteinte des marges de l’oreille
  8. Absence d’atteinte de la région dorso-lombaire

C. Diagnostic clinique signifie non basé sur des examens complémentaires spécifiques.

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19
Q

A. Que faut-il avoir exlcu pour arriver à conclure à une DA?
B. Résumer la démarche diagnostic face à un animal présentant un prurit.
C. Exsite-t-il des tests spécifiques permettant de confirmer une dermatite atopique?

A

A. Avoir exclu à l’aide d’examens les ectoparasites, les infections cutanées bactériennes et fongiques et le rôle de l’alimentation.

B. Démarche diagnostic face à un animal présentant un prurit

  1. Rechercher/traiter une cause parasitaire (ectoparasites ou DAPP)
  2. Rechercher/traiter des infections cutanées
  3. Rechercher une hypersensibilité alimentaire
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20
Q

Quels sont les 8 critères de Farvot

CRITÈRES À CONNAITRE

A
  1. Âge d’appartition inférieur à 3 ans
  2. Mode de vie surtout à l’intérieur
  3. Prurit répondant aux corticostéroïdes
  4. Infections mycosiques chroniques ou récidivantes
  5. Atteinte des extrémités distales antérieures
  6. Atteinte des pavillons auriculaires
  7. Absence d’atteinte des marges de l’oreille
  8. Absence d’atteinte de la région dorso-lombaire
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21
Q

A. Les tests allergologiques sont-ils des outils thérapeutiques ou diagnostiques?
B. Quel est le principe des tests allergologiques?
C. Quel est l’objectif de ces tests?

A

A. Tests allergologiques = outils thérapeutiques

B. Basé sur la détection d’IgE, utilisation dees IDR pour mettre en évidence une HS.

C. Identifier un u des allergènes en vue soit de les éliminer de l’environnement ou mieux pour initier une désensibilisation (immunothérapie spécifique d’allergènes)

22
Q

A. Quel est le diagnostic différentiel complet à effectuer pour la DA
B. À quoi devrait-on penser lors de la survenue d’un prurit sur un animal âgé qui n’en a jamais vu avant?

A

A. Diagnostic différentiel de la DA

  • essentiellement la gale sarcoptique (mêmes répartition des lésions)
  • démodécie, pyodermites bactériennes, dermatite à Malassezia, puces

B. Lypmhome T épithéliotrope qui ressemble à une allergie sans en être une, «c’est un piège! »

23
Q

A. Quelle est l’étiologie de la DA?
B. Quels sont les facteurs déclenchants de la crise?
C. Quels sont les facteurs aggravants?

A

A. Réaction d’hypersensibilité + hyperréactivité de la peau à de nombreux facteurs qui sont déclenchants et/ou aggravants de la crise

B. Facteurs déclenchants

  • facteurs génétiques
  • allergènes de l’environnement

C. Facteurs aggravants

  • ectoparasites
  • bactéries
  • levures
24
Q

A. La des facteurs génétique est importante, et ce même si on ne peut rien faire d’un point de vue thérapeutique…. pourquoi est-ce important?
B. Chez l’homme le gène de la filaggrine a été identifié. Par contre il faut faire attention puisqu’un certain nombre de DA ne sont pas liées à une mutation de ce gène. Chez le chien rien n’a étét prouvé. Sur quoi sont basées les hypothèses chez le chien?
C. Existe-t-il des tests génétiques permettant de dire avec certitude si l’animal est susceptible de développer une DA?

A

A. La connaissance des facteurs génétiques permet d’éviter de faire reproduire des lignées connues pour être atopiques

B. Hypothèses génétiques chez le chien basées sur le fait qu’il y a des races prédisposées et des lignées atopiques.

C. Il n’existe pour l’instant aucun test génétique permettant de dire avec certitude qu’un animal est susceptible de développer une DA.

25
Q

Quelle est la différence entre Trophoallergènes et Aéroallergènes?

A

Les Trophoallergènes sont ingérés et les Aéroallergènes sont inhalés.

26
Q

A. Existe-t-il des réactions croisées avec certains trophallergènes chez le chien?
B. Cliniquement est-il possible de distinguer hypersensibilité alimentaire et DA? Est-il utile de faire des examens sérologiques? Que fait-on pour permettre une mise en évidence de l’HS alimentaire?
C. Quelle est la proportion de chiens atopiques qui ont une réaction alimentaire?
D. Quelle est la proportion de chiens ayant un réaction alimentaire qui sont atopiques?
E. Quels sont les aliments les plus souvent incriminés?
F. Quelle idée est fausse par rapport aux aliments incriminés?

Homme: DA très fortement corrélée aux allergies alimentaires chez le nourrisson (oeuf, lait, blé, soja). Chez l’adulte il peut il y avoir des réactions croisées entre certains aliments et certains pollens.

A

A. Il n’existe pas de réaction croisée (la seule est entre la tomate et le pollen de cyprès japonais)

B. Cliniquement il est impossible de distinguer une hypersensibilité alimentaire d’une DA. Les examens sérologiques sont inutiles. On fait un régime d’éviction/provocation pour mettre en évidene l’HS alimentaire.

C. 2 à 33% des chiens atopiques ont une réaction alimentaire

D. 10 à 46% des chiens ayant une réaction alimentaire sont atopiques

E. Aliments les plus souvent incriminés : boeuf, poulet, produits laitiers, blé

F. Il est faux que la viande blanche soit moins allergisante que la viande rouge

27
Q

A. Quels sont les allergènes d’intérieur?
B. Quel est le lien avec le mode de vie des chiens?
C. Comment les aliments secs peuvent-ils participer au déclenchement d’allergie chez le chien?

A

A. Allergènes d’intérieur: acariens de poussières

  • homme: Dermatophagoïdes pteronyssinus
  • chien: Dermatophagoïdes farinae

B. Le mode de vie de chiens a évolué de manière qu’il y a de plus en plus de sensibilisation à ces allergènes

C. Des acariens de spoliage se développent dans les aliments sec et peuvent participer au déclenchement de l’allergie chez le chien par contact ou en étant ingérés.

28
Q

A. Quelle est la variante entre l’homme et le chien par rapport à la sensibilisation aux pollens?
B. Quel impact cela a-t-il sur le diagnostic?
C. Quel agent Aéroallergène peut entraîner des réactions allergiques même pour de très faibles populations?

A

A. La sensibilisation aux pollens de graminées s’exprime de manières saisonnière chez l’homme, tandisqu’elle s’exprime toute l’année chez le chien.

B. On peut écarter une sensibilisation à des allergènes d’intérieur mais aussi au pollen de graminées en cas d’expression saisonnière, sauf si le chien change de lieu de vie dans l’année.

C. Les champignons, surtout les Malassezia

29
Q

A. Comment se traduit la sensibilisation aux allergènes de l’environnement?
B. Comment s’en sert-on chez le chien? Contrairement à l’homme…?
C. C’est valable que pour quel type d’allergènes de l’environnement?

A

A. Sensibilisation = Hausse des IgE

B. Chez le chien, contrairement à l’homme, on ne peut pas de servir de la hausse de la quantité d’IgE totale, puisqu’elle est natuellement 100 fois plus élevée chez le chien. On va doser des IgE spécifiques d’allergènes à condition de pouvoir corréler les résultats à la clinique.

C. Le dosage d’IgE est valable que pour les aéroallergènes.

30
Q

A. Chez le chien, quel est le facteurs de complication/aggravant le plus fréquent et trop souvent sous-estimé? Pourquoi cela?
B. Que peut-on conclure au sujet des DAPP en relation avec la DA?

A

A. Puces, même sans déclencher de DAPP les puces entraînent du prurit voire exacerbent l’allergie

B. Un animal qui pésente une DAPP est plus susceptible de développer une atopie et inversement

31
Q

A. Quelle est la bactérie de complication majeure?
B. Comment cette complication bactérienne s’installe-t-elle lors de poussée de DA?
C. Qu’observe-t-on après traitement?

A

A. Staphylocoque

  • S. doré chez l’homme
  • S. pseudintermedius chez le chien

B. Lors de poussée, il y a une modification de la flore qui se traduit par une baisse de la diversité (augmentation des staphylocoques) et s’accompagne d’une hausse de la perte en eau.

C. Après traitement la diversité est restaurée et les pertes en eau diminuent

32
Q

A. Quel type de levure font partie des complications fréquentes chez le chien? Quel est la variante chez l’homme?
B. Qu’observe-t-on entre le un animal traité et un animal en poussée?

A

A. Les Malassezia (M. pachydermatis) font partie des complications fréquentes chez le chien, contrairement à l’homme ou leur rôle est considéré comme secondaire et limité à la face.

B. Des différences de diversité du microbiote sont observées entre l’animal traité et un animal en poussée

33
Q

A. Lorsqu’un animal fait une poussée, à quoi peut-elle être due?
B. Qu’avons-nous intérêt à faire?

A

A. La poussée peut être liée à un contact récent avec l’allergène déclenchant ou bien les facteurs de complication

B. Intérêt à faire un suivit pour contrôler qu’il n’y a pas de variations de ces facteurs de complication.

34
Q

En résumé, la DA du chien est une affection _____________ et ____________ de la peau (limitée à la peau), à prédisposition génétique, associée à des signes cliniques caractéristiques et le plus souvent à la _________________________ dirigés contre des allergènes de l’environnement.

A

La DA du chien est une affection inflammatoir et prurigineuse de la peau (limitée à la peau), à prédisposition génétique, associée à des signes cliniques cractéristiques et le plus souvent à la production anticorps IgE dirigés contre des allergènes de l’environnement

35
Q

A. Le prurit est _____________ et cette affection évolue ____________ que la maladie soit contrôlée ou non.
B. Qu’est-ce que cela signifie par rapport au traitement?
C. Quelle association est possible et qu’elle est sont impact?

A

A. Le prurit est systématique et cette affection évolue par poussées que la madie soit contrôlée ou non.

B. Si on a des poussées sur un animal en traitement cela ne veut pas forcément dire qu’on fait le mauvais traitement.

C. Association parfois avec la DAPP qui va accentuer ou favoriser les lésions.

36
Q

A. Définir «DAC stritco sensu»

B. Définir «DAC-like»

A

A. «DAC stricto sensu»: cas classique le plus fréquent avec une production d’IgE spécifiques d’allergènes

B. «DAC-like»: 10-15% des cas où il y absence d’IgE spécifiques d’allergènes, même si le diagnostic de la DAC est établi on aura un résultat négactif au test sérologique des des IgE spécifiques. Ne veut pas dire que ce n’est pas une DAC.

37
Q

A. Comment se fait l’évaluation des signes cliniques?
B. Comme se fait l’évaluation du prurit?
C. Quoi d’autre est-il essentiel d’évaluer?

A

A. Faire appel à ses sens pour évaluer les signes cliniques

  • écoute: historique de l’animal
  • observation: peau, oreilles, comportement
  • sentir: odeur corporelle et auriculaire
  • toucher: pelage, peau

B. Évaluation du prurit: évaluation de la gène occasionnée et de l’intensité grâce à des grilles utilisables par le vétérinaire ou le propriétaire

C. Évaluer l’importance des facteurs aggravants

38
Q

En matière d’ectoparasites, qu’est-ce qui est important?

A

Important d’être à jour a/n des antiparasitaires externes et faire une lutte maximale contre eux.

39
Q

A. Quels sont les principaux obstacles rencontrés pour le propriétaire?
B. Quels sont les principaux obstacles rencontrés pour le vétérinaire?

A

A. Obstacles pour le propriétaire:

  • observance
  • temps disponible
  • manipulations
  • coûts
  • attentes

B. Obstacles pour le vétérinaire

  • temps insuffisant
  • découragement
40
Q

Le développement des symptômes d’une DA peut se faire après combien de temps?

A

Le développement des symptômes d’une DA peut se faire après quelques mois

41
Q

Les facteurs aggravants/déclendhants sont présents à plusieurs niveaux, lesquels?

A
  • environnement: mode de vie, congénères, humidité
  • trophallergènes (boeuf, poulet, blé, produits laitiers)
  • aéroallergènes (acariens de poussière, acariens de stockage, pollens, mauvaises herbes, champignons): saisonnalité et prurit perannuel avec exacerbation saisonnière
  • ectoparasites (puces, aoûtats saisonniers)
42
Q

Cette maladie étant mutlifactorielle, la prise en charge des poussées se fait sur différents niveaux, lesquels?

A
  • facteurs déclenchants/aggravants
  • infections bactériennes ou fongiques
  • barrière épidermique altérée
  • derme et épiderme inflammés
43
Q

En quoi consiste la prise en charge des poussées au niveau des facteurs déclenchants/aggravants?

A
  • mettre à jour le traitement des APE
  • éviter certaines zones de promenade
  • utiliser un aliment hypoallergénique
44
Q

En quoi consiste la prise en charge des poussées au niveau des infections bactériennes ou fongiques?

A
  • Shampooings 2 fois/semaine à la chlorexidine ou au miconazole si présence de levures
  • (PAMs - peptides antimicrobiens- mais pas assez de données…)
  • antibiothérapie topique ou systèmique
45
Q

En quoi consiste la prise en charge des poussées au niveau de la barrière épidermique altérée?

A

-topiques calmants/émolients: shampoing, pulvérisation, mousse

46
Q

En quoi consiste la prise en charge des poussées au niveau du derme et de l’épiderme inflammés?

A

Immunomodulateurs

  • prednisolone PO (0,5 mg/kg sur 5j)
  • oclacitib PO (0,4-0,6 mg/kg sur 14j)
  • acéponate d’hydrocortisone/prednisolone topiques (5j)
  • (antihistaminiques, mais n’agissent pas rapidement…)
47
Q

Quel est le but de la prise en charge de fond?

A

Contrôler les symptômes jusqu’à un niveau acceptable et maintenir ce niveau acceptable

48
Q

En quoi consiste la prise en charge de fond au niveau des facteurs déclenchants/aggravants?

A
  • maintenir le traitement des APE
  • aliment hypoallergénique SI HS
  • mesures hygiéniques
49
Q

En quoi consiste la prise en charge de fond au niveau de la barrière épidermique?

A

Topiques à fréquence raisonnable

  • émollients (shampoings, pulvérisation, mousse)
  • phytopshingosine, pshingolipides
  • acides gras polyinsaturés

Systémqiues

  • acides gras essentiels (oméga 6)
  • nutroceutiques
50
Q

En quoi consiste la prise en charge de fond au niveau du derme et de l’épiderme inflammés?

A

Immunomodulateurs spécifiques d’allergènes (aéroallergènes)

Immunomodulateurs non spécifiques

  • ciclisporine PO (5 mg/kg)
  • oclicitinib PO (0,4-0,6 mg/kg)
  • (prednisolone)
  • palmitoyéthanolamide
  • anticorps monoclonaux (lokivetmab SC 1 mg/kg 1 fois/mois)
  • acides gras essentiels (oméga 3)
  • Histaguard Complex