Aspects Comparés Cliniques Et Physiopathologiques De La DA Chez Le Chien Et Chez L'homme Flashcards
Quelle est la définition de la dermatite atopique?
DÉFINITION À CONNAÎTRE
La dermatite atopique est une maladie cutanée inflammatoire, prurigineuse, chronique et récurrente qui résulte de dysfonctionnement du système immunitaire (médiation cellulaire et IgE) et de la barrière épidermique avec une hyperréactivité vis-à-vis d’allergènes et un dysfonctionnement de l’appareil cutané. La dermatite atopique est causée par des facteurs génétiques et des facteurs environnementaux précoces incluant des allergènes variés.
A. Qu’est-ce que l’atopie?
B. Atopies chez l’homme
C. Quels sont les organes possiblement atteints?
A. Atopie: Une tendance personnelle ou familiale à produire des IgE dirigées contre des antigènes protéiques (acariens, poils, pollens, aliments…) / c’est donc un état dysimmunitaire, une prédisposition d’origine génétique à développer des réactions inflammatoires exacerbées
B. Atopies chez l’homme: toutes les atopies ne se manifestent pas par des réactions cutanées.
B. Organes atteints
- muqueuse nasale: rhinites
- bronches: asthme
- muqueuse oculaire: conjonctivite
- peau: dermatite
A. Fréquence de la DA chez les carnivores en général
B. Fréquence chez le Ca
C. Fréquence chez le Fa
A. La DA est l’affection la plus fréquente en matière d’allergie chez les carnivores, après la DAPP
B. Fréquence chez le Ca: courante
C. Fréquence chez le Fe: fréquente sans être clairement définie
La DA est-elle curable?
La DA est incurable et chronique, mais fort heureusement gérable.
Les signes cliniques de la DA chez le chien/chat/cheval sont proches de ceux retrouvés chez quelle espèce?
Jeune chez les jeunes enfants, chez qui on retrouve fréquemment la DA
On a longtemps cru que la DA était une ___, mais c’est une erreur. Si ça avait été le cas de quoi s’agirait-il tout simplement?
On a longtemps cru qu’il s’agissait d’une HS1, mais la DA n’est pas une hypersensibilité. Si ça l’avait été ce serait une simple urticaire.
Tous les être atopiques… Quelle est la suite?
Tous les être atopiques: ne font pas de dermatite atopique
A. La pathogénie de la PA est très complexe, encore non complètement éluicidée, mais elle peut se résumer par les mots:….lesquels?
B. Quelle est l’hypothèse sur la pathogénie?
C. Qu’est-ce qui peut venir compliquer le tableau clinique
A. Chronicité, récidives (crises), hérédité, facteurs environnementaux, atteinte cutanée, IgE et défaut de barrière cutanée
B. Inefficacité de la barrière cutanée permettant la pénétration de l’allergène et des facteurs de complication -> réaction excessive du derme (immunité exacerbée)
C. La fragilité cutanée qui est un point d’entrée pour les bactéries, lesquelles viennent compliquer le tableau clinique
A. Quelle est la fréquence de DA chez le chien?
B. Les variations raciales sont indéniables, quelles races sont plus atteintes?
C. Qu’est-ce qu’on conseil aux propriétaires de ces races?
Humaine: fréqunce de 15-20% chez les enfants et 2-10% chez les adultes, les personnes d’origine afro-caribéenne, africaine et asiatique plus sensibles.
A. 10% des chiens, pouvant atteindre 30% dans certaines races
B. Races plus atteintes: WHWT, Boxer, Bouledogues, Berger Allemand, Golden Retriever, Labrador Retriever
C. Assurer l’animal avant le début de l’expression clinique
La fréquence de DA est plus élevée dans les grandes villes, avec quoi est-ce corrélé?
Humaine: retrouvé surtout dans les pays industrialisés
- densité humaine
- temps passé à l’intérieur
A. Âge d’apparition de la DA chez le chien
B. Chez quelles races le début de la maladie est-il plus précoce?
Homme: début des symptômes avant 2 ans dans 80% des cas, amélioration dans l’enfance observée dans 70% des cas et persistance à l’âge adulte dans 30% des cas. La DA se déclenche à l’âge adulte dans 10% des cas. / Facteurs de mauvais pronostic sont un début précoce (avant 3 mois), une grande étendue, une évolution continue, un taux d’IgE très élevé, une association à l’asthme.
A. L’animal commence à exprimer la maladie entre 6 mois et 3 ans généralement, mais il peut être présenté en consultation à n’importe quel âge.
B. Bouledogue français et sharpei
A. En fonction de quoi se fait la topographie lésionnelle?
B. En général quelles localisations sont peut atteintes? Ce sauf chez quelle espèce?
C. En général quelles localisations sont atteintes?
D. Le prurit est ____________ et _______________.
E. À quoi correspond l’expression du prurit?
F. Qu’est-ce que ce prurit entraîne et comment cela peut-il se compliquer?
Homme: localisation des atteintes en fonction de l’âge.
- Bébés tout le corps sauf la zone de la couche
- Atteintes faciales chez le nourrisson
- Membres antérieurs, mains, poignets, cou, zones de flexion, cheville, lésions de chéilite, fissures sous auriculaires dchez un enfant de plus de 2 ans
- Adulte uniquement zones de flexion
A. La topographie lésionnelle se fait en fonction de la race
B. Le dos et les flancs sont relativement peu atteints, sauf chez le Sharpei ou il ya atteinte du dos dans 50% des cas
C. L’abdomen, les plis de peau et les extrémités des membres sont souvent atteints. «Un boxer atopique qui n’a pas les pattes rouges n’est pas atopique»
- bout des pattes
- pli cubital
- pli de l’ars
- plis de peau
- oreilles
- l’aine
- lèvres
- région périnéale
- face: otites, chéilites, blépharites
- lésions oculaires consécutives au prurit
D. Le prurit est systématique et corticosensible. - «Sans prurit, ne doit pas suspecter une DA»
E. L’expression du prurit correspond au
grattage, léchage et mordillement.
F. Le prurit entraine des lésions secondaires auto-infligées qui peuvent mener à des complications bactériennes et/ou fongiques.
A. Qu’est-ce qui permet d’écarter une DAPP?
B. Quel est le PRINCIPAL diagnostic différentiel à faire ?
A. La zone du dos est relativement épargnée dans la DA
B. Diagnostic différentiel: gale sarcoptique (même répartition de lésions)
A. Le prurit et les signes cutanés (motif de consultation) sont présent. Une auter chose est souvent atteinte, et c’est un des premiers signes, lequel?
B. Évolution de la maladie
C. Saisonnalité?
D. Pourquoi les lésions sont-elles à rechercher en priorité?
E. Les lésions secondaires peuvent apparaître avec la chronicité, quelles sont-elles?
A. Atteinte du conduit auditif
B. La maladie évolue jusqu’à l’âge de 5 ans, avec apparition de signes cliniques supplémentaires, ce qui ne signifie pas qu’après elle régresse.
C. Saisonnalité ou pas
D. Les lésions sont en relation avec l’élément causal.
E. Lésions secondaires: alopécie, hyperpigmentation, lichénbification, lésions auto-infligées, squamosis, aspect gras. L’érythème peut être observé au début puis est vite masqué par les autres symptômes.
A. Utilité de la biopsie
B. Qu’est-ce qu’on retrouverait à la biopsie?
A. Une biopsie n’est pas toujours utile, elle peut servir à exclure la dematite de contact ou une tumeur cutanée. Sinon on y retrouve la même chose qu’avec une réaction inflammatoire.
B. Réaction inflammatoire
- en phase aigue: épiderme un peu épaissi, siège d’une infiltration inflammatoire, ponctuelle et exocytose des cellules inflammatoires dans l’épiderme
- en phase chronique: épiderme s’épaissit
A. Quelle sont les possibles complications?
B. Suite à quoi est-ce que ces complications peuvent-elles apparaître?
C. Comment le tableau clinique sera-t-il aggravé? Qu’en est-il du prurit?
D. Quel est le risque d’utilisation d’anti-inflammatoires glucocorticoïdes lors d’atteinte infectieuse secondaire?
A. Complications
- bactériennes: Staphylocoque
- Virales CHEZ L’HOMME: Eczema herpeticum
- fongique: Malassezia
B. Apparition des complications suite à des déficiences immunitaires et de la barrière épidermique
C. On retrouvera dans le tableau clinique des lésions liées à l’inflammation mais aussi liées à l’infection secondaire. Le prurit est «partagé» entre l’infection et la DA réelle (la part infectieuse peut être responsable à 50% du prurit observé).
D. Risque de favoriser l’infection et d’augmenter le prurit d’origine infectieuse.
Il existe aussi des symptômes non cutanés, donner des exemples.
Homme: «marche atopique», un progression des symptômes au fur et à mesure de la croissance, allant de l’eczéma atopique avec parfois une allergie alimentaire vers 2 ans, suivi de l’asthme vers 5 ans, puis de la rhinite à partir de 10 ans.
- conjonctivite (20-60% des chiens atopiques)
- rhinite (7%)
A. Sur quoi se base le diagnostic de la DA?
B. Comment se fait le diagnostic de la DA chez le chien?
C. Le diagnostic est clinique, qu’est-ce que ça signifie?
Homme: les critères diagnostic sont le prurit et au moins 3 caractéristiques parmi les suivantes
- début avant 2 ans
- antécédents de lésions de convexités
- antécédents personnels d’asthme ou de rhume des foins
- peau sàch généralisée
- lésions d’eczéma des plis
A. Historique et examen clinique
C. Après avoir exclus les dermatites parasitaires et infectieuses, 6 des 8 critères de Farvot permettent d’avoir un fort diagnostic de Da:
- Âge d’apparition inférireur à 3 ans
- Mode de vie surtout à l’intérieur
- Prurit répondant aux corticostéroïdes
- Infections mycosiques chroniques ou récidivantes
- Atteinte des extrémités distales antérieures
- Atteinte des pavillons auriculaires
- Absence d’atteinte des marges de l’oreille
- Absence d’atteinte de la région dorso-lombaire
C. Diagnostic clinique signifie non basé sur des examens complémentaires spécifiques.
A. Que faut-il avoir exlcu pour arriver à conclure à une DA?
B. Résumer la démarche diagnostic face à un animal présentant un prurit.
C. Exsite-t-il des tests spécifiques permettant de confirmer une dermatite atopique?
A. Avoir exclu à l’aide d’examens les ectoparasites, les infections cutanées bactériennes et fongiques et le rôle de l’alimentation.
B. Démarche diagnostic face à un animal présentant un prurit
- Rechercher/traiter une cause parasitaire (ectoparasites ou DAPP)
- Rechercher/traiter des infections cutanées
- Rechercher une hypersensibilité alimentaire
Quels sont les 8 critères de Farvot
CRITÈRES À CONNAITRE
- Âge d’appartition inférieur à 3 ans
- Mode de vie surtout à l’intérieur
- Prurit répondant aux corticostéroïdes
- Infections mycosiques chroniques ou récidivantes
- Atteinte des extrémités distales antérieures
- Atteinte des pavillons auriculaires
- Absence d’atteinte des marges de l’oreille
- Absence d’atteinte de la région dorso-lombaire