Demandes et offres de soins (cours3) Flashcards

1
Q

Context:
A. CSBM
DEFINITION:

A

La consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) représente la valeur totale des biens et services consommés pour la satisfaction des besoins de santé individuels et qui concourent au traitement d’une perturbation provisoire de l’état de santé.

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2
Q

A. CBSM

(EN 2017):

A

Une dépense de 200 Md€, soit près de 3 000 euros par habitant La CSBM a plus que doublé en 70 ans, mais de manière homogène

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3
Q

A. CSBM

(FACTEURS INFLUENCANT L’AUGENTATION DES DEPENSES):

A
  • Vieillissement de la population
  • Augmentation de la couverture du risque maladie *Surmédicalisation et prescriptions inutiles *Innovation et progrès techniques
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4
Q

B. LES PARTICULARITES DU SYSTEME DE SANTE

(Augmentation des dépenses de santé):

A

Diminution des recettes car il y a moins de rentrée d’argent
Augmentation des dépenses car il y a une augmentation de soins et des biens médicaux par la population

(extra): Le système de soin à 3 individus ne se retrouve pas forcément dans les autres pays et dans l’économie classique (normalement, le financeur est le consommateur). Donc il n’y a pas non plus de régulation de marché entre offre et demande car le consommateur ne connaît pas le prix.

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5
Q

II. Facteurs liés à la demande de soins
A. BESOINS ET DEMANDES
1.
(DEFINITION):

A

« Besoins » de santé peuvent être définis comme l’écart entre un état de santé constaté et un état de santé souhaité par la collectivité
Pas de définition sur la collectivité et ses normes, qu’est-ce que la santé, comment va-t-on mesurer la santé ?
« Enoncer un besoin de santé est un véritable choix politique, éthique, philosophique qui doit s’adapter au lieu et au moment » (Salomez et al).

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6
Q
  1. LES BESOINS DE SANTE

(CLASSIFICATION):

A

Selon le fait que les besoins soient perçus ou pas par le système de santé 1) Besoins latents
- Ni les individus ni le système n’en sont conscients
2) Besoins ressentis
- Le besoin apparaît quand l’individu estime que son état de santé a changé par rapport à son état de santé antérieur (morbidité ressentie), ou par comparaison avec les autres
- Il dépend de :
o la sensibilité à la maladie (douleur, troubles, gêne fonctionnelle…)
o le niveau de connaissance : niveau de culture et d’éducation globale,
Internet…
3) Besoins exprimés
- Lorsque les besoins ressentis sont exprimés, il deviennent des demandes
- Cela nécessite possibilité, confiance, capacité d’expression, écoute du système et
professionnels

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7
Q
  1. LES DEMANDES DE SANTE

(CLASSIFICATION):

A

1) Demande potentielle non exprimée
- révélée par les professionnels
- différences entre demande des population et celle des professionnels, car il y a un
écart entre les besoins perçus par les populations et ceux identifiés par les
professionnels
- Il faut prévoir et anticiper (prévoir maisons de retraites)
- Il faut éduquer la population pour que l’écart entre besoins perçus par la
population et ceux identifiés par les professionnels se réduise (prévention)
2) Demande exprimée (besoin ressenti exprimé)
- demande identifiée par système de santé, à laquelle celui-ci va tenter de répondre
- ne ressemble pas toujours aux besoins identifiés par les professionnels
3) Demande déviante
- demande non adaptée, qui ne correspond pas à un besoin prioritaire

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8
Q
  1. BESOINS, DEMANDES ET REPONSES

(NTERSECTION = EFFICACITE DES DISPOSITIFS ET DE LA POLITIQUE PUBLIQUE):

A

1- Défaut d’organisation: pas de réponse a un besoin et à une demande
2- Les personnes ne savent pas en situation de risque
3- Demandes et réponses abusives car pas de besoin
4- Efficacité des dispositifs et la politique publique

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9
Q

B. LES FACTEURS LIES A LA DEMANDE

(MODIFICATION DE LA DEMANDE DE SOINS, Besoin usagers):

A
  • La santé devient un droit

- exigence croissante de qualité et de sécurité

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10
Q

B. LES FACTEURS LIES A LA DEMANDE

(MODIFICATION DE LA DEMANDE DE SOINS, Besoin usagers):

A
  • La santé devient un droit

- exigence croissante de qualité et de sécurité

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11
Q

B. LES FACTEURS LIES A LA DEMANDE

(MODIFICATION DE LA DEMANDE DE SOINS,CHANGEMENT DES MENTALITÉS EN 30 ANS):

A
  • baisse de la confiance dans le monde médical (scandales sanitaires) - impact des médias (internet +++)
  • diminution de la tolérance à certains symptômes, dont la douleur
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12
Q
  1. ÉTAT DE SANTÉ

SANTÉ DÉCLARÉE PAR DES INDIVIDUS > 15 ANS (ENQUÊTES):

A
  • Intérêt dans l’étude de la demande de soins
  • 2/3 en bon ou très bon état de santé
  • principales maladies déclarées par plus de 10 %
    o maladies système ostéo-articulaire (dos, articulations, cou)
    o allergies
    o hypertension artérielle
    o limitations fonctionnelles (gêne à la vie quotidienne) : motrices 13%, auditives
    malgré correction 7%, visuelles malgré correction 4%
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13
Q
  1. ÉTAT DE SANTÉ

(POIDS DES MALADIES CHRONIQUES):

A
  • maladies de longue durée, évolutives, souvent associées à une invalidité et à la menace de complications graves
  • de plus en plus fréquentes avec le vieillissement de la population : 15 millions de personnes (20% de la population) en France
  • plusieurs types :
    o maladies non transmissibles : maladies cardiovasculaires, cancers
    o maladies transmissibles persistantes : infection à VIH, hépatites virales B et C o troubles mentaux de longue durée
    o handicaps physiques permanents
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14
Q
  1. CONDITIONS DÉMOGRAPHIQUES

(Effet de l’age):

A
  • le plus influant sur tous les types de soins
  • relation en U
    o nourrisson : soin courte durée (2,7 % des hospitalisations pour 1,3 % de la population)
    o hospitalisation et soins de ville plus faible entre 10 et 20 ans
    o le taux d’hospitalisation augmente avec l’âge ▪ l’état de santé perçu se dégrade avec l’âge
    ▪ 1⁄2 des séjours de courtes durée concerne les plus de 65 ans
    ▪ les plus âgés ont plus des séjours multiples
    ▪ soins plus lourds du fait de l’augmentation de la prévalence des
    maladies chroniques avec l’âge (10 % des ALD = Affections Longue Durée avant 40 ans, 60 % après 70 ans)
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15
Q
  1. CONDITIONS DÉMOGRAPHIQUES

(EFFET DU GENRE):

A
  • Tout au long de leur vie, les femmes sont plus attentives à leur état de santé (morbidité déclarée F> morbidité déclarée H)
  • Elles sont plus proches du système de soins que les hommes (notamment entre 20 et 50 ans pour de la gynécologie)
  • Elles consomment plus de prévention et consultent plus souvent un généraliste que les hommes
  • Après 65 ans
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16
Q

3.CONDITIONS SOCIO-ECONOMIQUES

(CATEGORIES SOCIO- PROFESSIONNELLES ET REVENUS):

A

• Les agriculteurs et ouvriers expriment plus de besoins en termes de maladies chroniques et de handicap
• Les ouvriers sont plus hospitalisés que les autres CSP
• Les ouvriers et artisans commerçants consultent moins souvent les
spécialistes que les autres CSP
• Les employés et ouvriers renoncent davantage aux soins (surtout pour
l’optique et le dentaire) que les autres CSP, à âge, sexe et couverture sociale
comparable
• Les individus à revenus élevé consomment plus d’ actes de prévention
(vaccination, dépistages)

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17
Q

3.CONDITIONS SOCIO-ECONOMIQUES

(LE NIVEAU D’ETUDE):

A
  • Les individus avec un faible niveau scolaire expriment plus de besoins en termes de santé
  • Les individus qui ont été peu scolarisés sont moins nombreux à avoir recours aux soins de ville
18
Q

3.CONDITIONS SOCIO-ECONOMIQUES

(LE LIEU DE RESIDENCE):

A

En fonction du lieu d’habitation géographique les individus n’expriment pas le même niveau de besoins et de demandes
• En fonction du lieu d’habitation géographique les individus ne consomment pas de façon identique des soins : les habitants des villes consomment plus que leurs homologues ruraux

19
Q

3.CONDITIONS SOCIO-ECONOMIQUES

(LA PROTECTION SOCIALE):

A

« Masque » le coût réel des soins et facilite la consommation
• En l’absence de complémentaire : consultations, soins dentaires et lunettes
moins fréquents
• 24% des personnes sans complémentaire déclarent avoir déjà renoncé à
des soins contre 9% des bénéficiaires d’une mutuelle privée hors CMU-C (enquête IRDES 2012)

20
Q

4.FACTEURS EPIDEMIOLOGIQUES

(10% de la):

A

• Vieillissement de la population

21
Q

4.FACTEURS EPIDEMIOLOGIQUES

(POPULATION CONCENTRE 70% DES DEPENSES EN SANTE):

A
  • Augmentation de la prévalence des maladies chroniques (diabètes, maladies cardiovasculaires) et cancers
  • Comportements à risque de plus en plus répandus (tabac, alcool, alimentation déséquilibrée, sédentarité…)
  • Progrès médicaux : chronicisation de maladies antérieurement mortelle (avec des traitements longs et coûteux)
22
Q
  1. EVOLUTION DES MENTALITES

(LA SANTE DEVIENT UN DROIT):

A
  • Besoins ressentis et urgences ressenties
  • Exigence croissante de qualité et de sécurité
  • Baisse de la confiance dans le monde médical
  • Scandales sanitaires
  • Impact des média, internet..
  • Diminution de la tolérance à certains symptômes, dont la douleur • Médicalisation des problèmes sociaux
23
Q

III. LES FACTEURS LIES A L’OFFRE

(A. LOI DE SAY : L’OFFRE CREE LA DEMANDE):

A

Pagina 7 leren

24
Q

B. LES PROFESSIONNELS DE SANTE

(MEDICAUX ET NON MEDICAUX):

A

Un secteur économique pourvoyeur d’emplois : 12 % de la population active (janvier 2014)
- 353 000 professionnels de santé médicaux :
médecins, chirurgiens-dentistes, pharmaciens, sages-femmes
- 1 529 400 professionnels de santé non médicaux :
infirmiers, aides-soignants, masseurs-kinésithérapeutes, manipulateurs radio, pédicures-podologues, orthophonistes

25
Q

B. LES PROFESSIONNELS DE SANTE

(DEUX TYPES D’EXERCICE):

A
  • secteur public

- secteur privé

26
Q

B. LES PROFESSIONNELS DE SANTE

(MEDECINS):

A

Professionnels de la santé titulaires d’un diplôme de docteur en médecine
Ils soignent les maladies, pathologies et blessures.
La profession de médecin est une profession réglementée : tous les praticiens exerçant en France doivent être enregistrés auprès du conseil de l’Ordre de leur département d’exercice (CDOM).
Il y a une spécialisation professionnelle des médecins, la spécialité : chirurgie, biologie, médecine interne, gériatrie…
Ils sont 225 000 à pratiquer en France en 2019
105 000 femmes (croissant) et 120 000 hommes (décroissant)
225 000 dont 70 000 ont entre 55 et 65 ans
Le nombre de médecins augmente régulièrement depuis 2014
Ils bénéficient de 4 libertés :
- principe d’indépendance
- liberté de prescription
- liberté d’installation (en débat)
- liberté de fixation des honoraires (en débat)
Plusieurs modes d’activités en 2019
• Libéraux exclusif (paiement à l’acte) : 60 000 médecin généraliste sur 100 000, 40 000
spécialistes sur 125 000
• Mixte : 10 000 médecin généraliste sur 100 000, 20 000 spécialistes sur 125 000
• Salariés hospitaliers : 20 000 médecin généraliste sur 100 000, 50 000 spécialistes sur
125 000

27
Q

B. LES PROFESSIONNELS DE SANTE

(Pharmacien):

A

Professionnels de la santé titulaires d’un diplôme, les pharmaciens doivent être : titulaire d’un diplôme ou certificat définis dans le code de la santé publique, français ou ressortissant d’un pays dans lequel les français peuvent exercer la pharmacie s’ils en ont le diplôme
La profession de pharmacien est une profession réglementée: tous les pharmaciens exerçant en France doivent être inscrits à l’ordre des pharmaciens
Il existe des sous-sections : titulaire d’officine, pharmacien de l’industrie pharmaceutique, des établissements de santé, biologiste…
Ils sont 74 000 à pratiquer en France en 2019
50 000 femmes (constant) et 24 000 hommes (constant)
74 000 dont 20 000 ont entre 55 et 65 ans
Le nombre de pharmaciens n’évolue pas depuis 2014
30 000 pharmaciens exercent en libéral, et 35 000 sont salariés, mais pas des hôpitaux

28
Q

B. LES PROFESSIONNELS DE SANTE

Sage-Femmes

A

Professionnels de la santé , médicales, à compétences définies.
Le champ d’intervention des sages-femmes auprès des femmes et des nouveau-nés en bonne santé est établi par le code de la santé publique. Les sages-femmes assurent en particulier la surveillance et le suivi médical de la grossesse.

Profession dotée d’un pouvoir diagnostic et d’un droit de prescription.
La profession de sages-femmes est une profession réglementée: tous les praticiens exerçant en France doivent être enregistrés auprès du conseil de l’Ordre de leur département d’exercice (CDOSF).
Elles sont 23 000 à pratiquer en France en 2019
22 000 femmes (croissant) et 600 hommes (constant)
23 000 dont 3 000 ont entre 55 et 65 ans
Le nombre de sages-femmes augmente régulièrement depuis 2014
14 000 sont salariées hospitalières

29
Q

B. LES PROFESSIONNELS DE SANTE

(PROFESSIONS PARAMEDICALES: LES AUXILIAIRES MEDICAUX):

A
  • Professions de soins
    o Aide-soignant, Auxiliaire de puériculture, Infirmiers diplômés
    d’État (non spécialisé, anesthésiste, de bloc opératoire),
    Puéricultrice
  • Professions de rééducation, réadaptation
    o Masseur-kinésithérapeute, Orthophoniste, Pédicure podologue, Orthoptiste…
  • Professions médico-techniques
    o Manipulateur de radiologie médicale, Préparateur en pharmacie,
    Technicien en analyses biomédicales, Ambulancier
    Les ordres professionnels ont pour fonction de contrôler la profession. Le conseil d’Etat leur reconnaît un pouvoir réglementaire.
30
Q

LES PROFESSIONNELS DE SANTE

(INFIRMIER(E)S DIPLÔMÉ(E)S D’ETAT):

A

rofessionnels de la santé titulaires d’un diplôme d’Etat.
Les fonctions et compétences des IDE sont déterminés par des décrets d’actes et d’exercices infirmier du code de la santé publique.
La profession d’IDE est une profession réglementée: tous les IDE exerçant en France doivent être enregistrés auprès du conseil de l’Ordre de leur département d’exercice (CDOI).
Ils sont 720 000 à pratiquer en France en 2019
620 000 femmes (croissant) et 100 000 hommes (croissant)
720 000 dont 140 000 ont entre 55 et 65 ans
Le nombre d’IDE augmente régulièrement depuis 2014
100 000 IDE exercent en libéral, et 500 000 sont salariés hospitaliers
Les dix compétences infirmières (arrêté du 31 juillet 2009 relatif au DEI, annexe II) sont :
-évaluer une situation clinique et établir un diagnostic dans le domaine infirmier -concevoir et conduire un projet de soins infirmiers
-accompagner une personne dans la réalisation de ses soins quotidiens
-mettre en œuvre des actions à visée diagnostique et thérapeutique
-initier et mettre en œuvre des soins éducatifs et préventifs
-communiquer et conduire une relation dans un contexte de soins
-analyser la qualité des soins et améliorer sa pratique professionnelle
-rechercher et traiter des données professionnelles et scientifiques
-organiser et coordonner des interventions soignantes
-informer et former des professionnels et des personnes en formation

31
Q

Les professionnels de santé ont en commun:

A

• Des conditions de nationalité pour les exercer : français, européen ou reconnus dans
le code de la santé publique
• Condition de diplôme délivré par l’état français
• Monopole d’exercice de la profession : quiconque exerce une profession médicale ou
para-médicale en dehors du monopole risque une condamnation pénale
• Un contrôle à l’accès : études strictes, numerus clausus
• Code de déontologie

32
Q

C. OFFRE AMBULATOIRE

(Definition):

A
  • Les soins ambulatoires (ou soins de ville) comprennent les soins effectués en ville ou lors de consultations externes d’établissements hospitaliers
  • Le terme désigne également toute prise en charge permettant au patient de passer moins d’une journée à l’hôpital
33
Q

C. OFFRE AMBULATOIRE

(OFFRE DE SOINS AMBULATOIRES):

A
  • soins ambulatoires de ville : professionnels de santé à exercice libéral
  • soins ambulatoires hospitaliers
    o consultations externes o chirurgieambulatoire
34
Q

OFFRE AMBULATOIRE

(LE MEDECIN TRAITANT):

A
  • Désormais le médecin traitant est la porte d’entrée du patient dans son parcours de soin
  • Les patients consultent leur médecin traitant qui les adressent à un spécialiste si besoin
  • Il coordonne les soins, s’assure que le suivi médical optimal
  • Il tient à jour le dossier médical (résultats d’examens, diagnostics, traitements, etc..)
  • Il assure une prévention personnalisée : vaccinations, dépistage organisés, conseils
35
Q

D. OFFRE DE SOINS HOSPITALIERS

(3 000 HÔPITAUX EN FRANCE EN 2018):

A

Parmi les 1400 établissements publics:
• 180 Centres hospitaliers régionaux / Centres Hospitalo-Universitaires
• 950 Centres Hospitaliers
• Parmi les 1600 établissements privés :
• 1 000 cliniques privées
• 600 établissements non lucratifs dont 21 Centres de lutte contre le cancer
Le nombre d’établissements est en léger recul depuis 2013
Le nombre de lits (hospitalisation à temps complet) a diminué depuis 2003 de 70 000 lits, pour atteindre 400 000 lits en 2018 => virage ambulatoire

36
Q

E. PREVENTION

A

PROTECTION MATERNELLE ET INFANTILE (PMI) MEDECINE SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE DEPISTAGES ORGANISES (Seins, colons,frottis):
MEDECINE DU TRAVAIL

37
Q

ADEQUATION ENTRE OFFRE ET DEMANDE

A

Il faut un équilibre entre l’offre et la demande qui ont tendance à être exponentielle et les recettes ; on va, donc, jouer sur les prix et les volumes

38
Q

INDISPENSABLE

A

Pour l’assurance maladie car il y a une enveloppe budgétaire contrainte : l’ONDAM (objectif national des dépenses de santé).
CPCM- UE1B- FC1
Il faut un équilibre entre l’offre et la demande qui ont tendance à être exponentielle et les recettes ; on va, donc, jouer sur les prix et les volumes
Page | 11
INDISPENSABLE
COMMENT DIMINUER LES DEPENSES

39
Q

PHASE DE MAITRISE COMPTABLE

A

Elle associait la régulation de l’offre à la gestion budgétaire grâce à l’ONDAM qui fixait un objectif de dépenses maximales pour chaque poste de soins.
Le budget était voté par le parlement dans le cadre de la loi de financement de la Securite sociale tous les ans → Actions sur les prix
→ Actions sur la demande
Encadrement des prix
• Soins ambulatoires : fixation des tarifs des professionnels de santé (conventions) • Médicaments : fixation des prix
• Régulation de la demande
• Ticket modérateur
• Forfait hospitalier
• Génériques
• Forfaits de 1€ par acte, 0,5€ par boite de médicament
• Déremboursement de certaines prestations
A voir avec le cours du professeur Chevreul
Elle était peu efficace et pas équitable

40
Q

PHASE DE MAITRISE MEDICALISEE

A

Elle était fondée sur l’amelioration des pratiques des professionnels Amélioration des pratiques et responsabilisation des professionnels :
• Création de la HAS : guides de bonnes pratiques
• Médecin traitant et parcours de soins coordonnés
• Obligation de formation médicale continue
• Évaluation des pratiques professionnelles
• Renforcement de la coordination des soins (réseaux et filières) • Accréditation des établissements
• Tarification à l’activité pour les établissements
Ce qui est en discussion :
• Structuration de l’offre de soins : chirurgie ambulatoire, encourager les nouvelles
modalités de prises en charge
• Efficience et pertinence des prescriptions : génériques et biosimilaires, bon usage
de certaines classes thérapeutiques (hypolipémiants, antibiotiques…), iatrogénie, pertinence des soins…
• Nouveaux modes de financement de la maladie chronique • Délégation de tâche : infirmiers de pratique avancée
• E-santé : DMP, télémédecine, e-prescription

41
Q

V. CONCLUSIO

A

Nous avons un système naturellement inflationniste en termes de demande de santé, une offre de soins fortement régulée par les différentes lois, mais pas pour tous les secteurs et un risque de renforcer les inégalités de santé en rejetant les coûts sur la demande. Cependant, l’offre génère aussi des revenus et donc du PIB pour le pays
Mais il faut tout de même développer des solutions innovantes, non punitives.