De la démocratie en Amérique - Alexis de Tocqueville Flashcards
Qu’est-ce que l’instrument démocratique de la liberté?
C’est la presse. Elle seule peut guérir la plupart des maux que l’égalité peut produire. La Presse place une arme puissante à côté des hommes. Elle est un des meilleurs correctifs de l’égalité.
En effet, le seul moyen qu’un citoyen qu’on opprime dans les siècles de l’égalité puisse se défendre, c’est en s’adressant à la nation par la presse, puisqu’il n’a pas d’amis héréditaires qui peuvent le défendre, contrairement à dans les temps d’aristocraties.
La liberté de la presse est infiniment plus précieuse chez les nations démocratiques que chez les autres.
Des points positifs de l’égalité? D’une nation démocratique?
En créant une représentation nationale dans le pays très centralisé, le mal de l’extrême centralisation est diminué mais pas détruit.
Des points négatifs de l’égalité? Des nations démocratiques?
- Selon Tocqueville, il est plus facile d’établir un gouvernement absolu et despotique chez un peuple ou les conditions sont égales que chez un autre. Il est donc à redouter dans les âges démocratiques.
- Un des penchants dangereux pour la liberté dans les nations démocratiques est que les hommes de ces nations ne comprennent pas aisément l’utilité des formes. Leur tempérament les indispose contre les formes.
- Les hommes des nations démocratiques ont un instinct dangereux qui les porte à mépriser les droits individuels et à en tenir peu compte.
- Les idées révolutionnaires pourraient se transformer en mœurs gouvernementales et en habitudes administratives, donc il faut les craindre. (alors que dans les aristocraties, elles s’effacent par elles-mêmes dès que la révolution est terminée parce que les habitudes ramènent aux anciennes allures politiques.)
Comment faut-il traiter les idées révolutionnaires dans les nations démocratiques?
Il faut craindre les idées révolutionnaires parce qu’elles pourraient se transformer en mœurs gouvernementales et en habitudes administratives, alors que dans les aristocraties, elles s’effacent par elles-mêmes dès que la révolution est terminée parce que les habitudes ramènent aux anciennes allures politiques.
Tocqueville pense que les hommes des temps démocratiques ont raison d’hésiter plus que tous les autres avant d’entreprendre une révolution puisqu’elles peuvent créer des maux permanents. Il vaut mieux souffrir beaucoup d’incommodités de l’état présent que de recourir à un si périlleux remède.
Quel type de despotisme s’installerait dans les nations démocratiques?
Selon Tocqueville, il est plus facile d’établir un gouvernement absolu et despotique chez un peuple ou les conditions sont égales que chez un autre. Il est donc à redouter dans les âges démocratiques.
Il serait immense et tutélaire, absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il serait un pouvoir unique, tout-puissant mais élu par les citoyens.
—> C’est une combinaison de la centralisation et de la souveraineté du peuple.
Le souverain pétrirait chaque individu à sa guise, il couvre la société de règles compliqués, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les âmes les plus vigoureuses et les esprits les plus originaux ne peuvent dépasser la foule. Le souverain ne brise pas les volontés mais les amollit, les plie et les dirige. Il ne détruit point mais il empêche de naitre. Il ne tyrannise point mais il gêne, comprime, énerve, éteint, hébète, réduit chaque nation à n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger.
Ce serait d’ailleurs une constitution semblable est infiniment préférable à celle qui a un despote qui possède tous les pouvoirs.
En créant une représentation nationale dans le pays très centralisé, le mal de l’extrême centralisation est diminué mais pas détruit.
Qu’est-ce Tocqueville pense de la création de nouvelles aristocraties?
Tocqueville est convaincu que tous ceux qui essayeront d’appuyer l’autorité sur le privilège et l’aristocratie échoueront.
Il n’y a pas, de nos jours, de souverain capable de rétablir des distinctions permanentes entre ses sujets, qui soit capable de maintenir des institutions libres si il prend l’égalité comme premier principe et symbole.
Il serait impossible de refonder une aristocratie dans le monde, mais de simples citoyens peuvent rassembler et devenir des personnes aristocratiques.
—> Pour créer ou assurer l’indépendance et la dignité de nos semblables, il faut se montrer ami de l’égalité, et donc de l’être.
—> Sortir la liberté du sein de la société démocratique où Dieu nous fait vivre.
Comment créer ou assurer l’indépendance et la dignité de nos semblables?
Il faut se montrer ami de l’égalité, et donc de l’être.
Pour que la liberté de chacun soit sûre, sans que leur égalité soit moindre, au lieu que seul le souverain ait les pouvoirs, il faut en confier une partie à des corps secondaires temporairement formés de simples citoyens.
Selon Tocqueville, qu’est ce que les souverains devraient faire pour qu’une nation reste forte longtemps?
Ils devraient songer à faire des grands hommes au lieu de grandes choses, puisqu’une nation ne peut rester forte longtemps lorsque chaque homme y est individuellement faible.