Cours 9 - Vision 5 Flashcards

1
Q

Quel est le premier modèle de la reconnaissance des objets?

A

Le modèle de Mar

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2
Q

Expliquez les bases du modèle de Marr et les trois étapes.

A
  • Modèle computationnel (testé par implémentation sur ordinateur). Globalement, il décrit 3 étapes successives (traitement sériel, donc on ne peut réaliser la deuxième avant d’avoir fini la première). Chaque étape va construire une représentation symbolique de l’objet.
    o L’ébauche primitive brute.
    o L’ébauche primaire 2D ½
    o L’ébauche 3D
  • La reconnaissance de la forme est une étape à part entière
  • Cette construction aboutit à une description des différentes parties de I ’objet et à leur organisation relative, qui constitue le format de représentation de I’objet en MLT
  • L’idée de Marr est que le système visuel, à partir d’un stimulus visuel, va construire un certain nombre de représentations symboliques.
    o Marr définit la reconnaissance visuelle comme un processus de construction symbolique. 3 étapes successives et abouti à une description des différentes parties de l’objet et à l’organisation de ceux-ci. (format de représentation en MLT.
    o Il y a reconnaissance perceptive lorsqu’il y a appariement entre description perception et représentation en MLT.
  • Il a décrit 3 représentations perceptives ainsi que la nature et les enjeux de ces représentations perceptives.
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3
Q

Que fait l’ébauche primitive brute?

A

cette représentation est symbolique et est loin de la représentation complète de l’objet.
Représentation symbolique en 2D sur chaque rétine.
o Cette ébauche est essentiellement basée sur les contours et la surface.
o Elle sert d’entrée pour le traitement des processus qui vont avoir pour objectif la construction de la 2ème représentation. o L’objectif est de détecter les lieux de discontinuité de l’intensité lumineuse

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4
Q

En voyant une brusque variation de couleur, on eut voir un contour. Pourquoi?

A

 Car un contour c’est toute limite liée à une discontinuité lumineuse, qui va permettre à l’organisme la ségrégation figure/fond

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5
Q

Quels sont les deux canaux de filtration de l’image dans l’ébauche primitive brute? Expliquez les

A

o Filtrage fréquence spatiale basse= Filtre ayant pour objet de couper les basses fréquences. Cette opération a pour effet d’accentuer les détails de l’image, les contours et le bruit. Toutes les régions uniformes sont éliminées par cette procédure. Contour local (1)
o Filtrage fréquence spatiale élevée= Filtre ayant pour objet de couper les hautes fréquences. Cette opération a pour effet de réduire le bruit et d’ajouter du flou (c.-à-d. d’éliminer les détails de l’image). Contour global (2)
o La superposition de haute et basse permet d’avoir l’image dans son ensemble.
o Objectif : analyser les variations d’intensité pour extraire les cartes de contour.

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6
Q

En résumé, que fait l’ébauche primitive brute?

A

La première étape permet donc l’extraction dans l’image de toutes les variations de luminance (=intensité de lumière) qui donnent des informations sur le contour donc : extraction de la carte des contours.

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7
Q

La représentation symbolique de l’image est élaborée au moyen de 4 éléments. Lesquels?

A

 Tâches: c’est plus la notion de région EX : grain de beauté
 Barres: orientation de l’environnement visuel
 Bordure: liée à une discontinuité lumineuse
 Terminaisons: là où s’arrête une information liée à un contour EX : le bord horizontal et vertical d’un carré.

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8
Q

Vrai ou Faux? à l’étape de l’ébauche primitive brute, les caractéristiques sont organisées en un tout structuré

A

Faux

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9
Q

Qu’est-ce que l’ébauche primitive complète 2D et demi

A

s’opère des regroupements des caractéristiques élémentaires primaires ayant été extraites
 Accès à une forme globale de l’objet.
 Elle est dépendante du point de vu de l’observateur. :
 EX : on a une représentation différente à chaque fois qu’on change d’angle de vue. On a autant de représentation que d’angle différent. C’est pouruqoi on dit que les représentation sont dépendantes du point de vue.
 Donc autant de représentations perceptives que d’angles de vues.

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10
Q

Vrai ou Faux? L’ébauche primitive complète 2D 1/2 est indépendante du point de vue de la personne

A

Faux

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11
Q

Expliquez l’étape de l’ébauche 3D

A
  1. Correspond à une étape de traitement où des représentations d’objets connus sont activées.
    Représentation structurale
    Ebauche 3D : c’est une représentation indépendante du point de vue de l’observateur, quelque soit l’angle de vu, on reconnait toujours l’objet comme étant identique.
    Répond au problème de : Notion d’invariance/constance de l’objet (malgré la forme, orientation, taille, …)
    o Capacité à reconnaître un objet perçu à partir de différents points de vue.
    o On peut identifié les différents exemplaires de la lettre A.
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12
Q

À quel problème répond l’ébauche 3D?

A

Notion d’invariance/constance de l’objet (malgré la forme, orientation, taille, …)
o Capacité à reconnaître un objet perçu à partir de différents points de vue.
o On peut identifié les différents exemplaires de la lettre A.

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13
Q

Quel est le 2e modèle de reconnaissance d’objet?

A

Biderman

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14
Q

Quelle question s’est posée Biderman pour la création de sa théorie?

A
  • Quelles sont les caractéristiques importantes de l’objet pour reconnaitre un objjet?
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15
Q

Vrai ou Faux? Pour Biderman, les lignes sont moins importantes que leurs jonctions

A

Vrai

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16
Q

Expliquez l’étude qui a mené à la création de la théorie de Biderman

A
  • Manipulation de :
    o Segments de lignes
    o Jonction
  • % d’effacement (ligne intégrale ou non ?)
    o 25%
    o 45%
    o 65%
  • Temps de présentation
    o 100 ms
    o 200 ms
    o 750 ms
  • Tâche : reconnaitre le + rapidement possible l’objet présenté à l’écran.
  • Résultat : quand le temps de présentation est faible, on a un % d’erreur plus élevé que dans les autres conditions.
  • Les lignes poitillées bleu = effacement des jonction. On fait bcp plus d’erreur dans tous les temps de présentation lorsque ce sont les jonctions qui sont effacées plutôt que les lignes. Reconnaissance plus difficile lorsque certaines parties sont manquantes par rapport à d’autres.
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17
Q

Donc, expliquez la théorie de la reconnaissance par composante suite à l’étude faite par Biderman

A
  • Géons : unités élémentaires de base d’objets
  • Notez que les objets reconnaissables peuvent être formés en combinant seulement deux ou trois géons.
  • Notez également que les relations/configurations entre les géons comptent***, comme le montre la tasse et le seau.
  • Sans les géons, la reconnaissance serait très difficile.
  • Les géons sont des formes 3D simples pouvant être caractérisées selon les dimensions suivantes:
    o Courbure, Taillle, Symétrie , Bords
     Elles sont utilisées dans l’invariance de l’objet.
18
Q

Que postule la théorie des géons? 3

A

o 36 géons différents.
o Biederman suggère que ce nombre de géons est suffisant pour nous permettre de se représenter mentalement une grande proportion des objets que nous pouvons facilement reconnaître.
o On peut identifier un objet à partir d’un nombre relativement petit de géons :
 S’il manque un géon, on aura plus de difficulté à reconnaitre un objet et il risque d’avoir plus d’erreurs.

19
Q

Quel est le 3e modèle cognitif de reconnaissance des objets?

A

Riddoch et Humphreys Basé sur les agnosie perceptives et associatives

20
Q

Qu’Est-ce que l’agnosie visuelle?

A

o L’agnosie visuelle est un trouble de la reconnaissance visuelle des objets ne touchant qu’une seule modalité sensorielle (vision), en l’absence de déficit visuel élémentaire (pas de cécité) et d’un déficit majeur d’une autre capacité cognitive.

21
Q

Quelles sont les deux grandes classes d’Agnosies?

A

o Les agnosie aperceptives (comprenant l’intégrative)

o Les agnosie associatives.

22
Q

Qu’est-ce que l’Agnosie aperceptive?

A

o Le sujet est dans l’incapacité de reconnaître le stimulus cible en raison du mauvais fonctionnement de son système perceptif (à l’exclusion d’un déficit élémentaire)
o Description d’objet et copie = échec

23
Q

Qu’Est-ce que l’agnosie associative?

A

o Ici, le déficit repose sur l’impossibilité à associer le produit de l’analyse visuelle, qui est intacte, avec la connaissance stockée en mémoire que le sujet a sur les propriétés sémantiques et fonctionnelles de ce même stimulus cible.
o On ne peut pas accéder au sens des objets. Souvent plainte mnésique. Il peut touteofis décrire verbalement, mais pas reconnaitre.

24
Q

Quelle est la première étape de l’organisation perceptive?

A

Les objets sont appréhendés à partir de leurs bords et ces bords sont regroupés selon leur colinéarité. Il s’agit de la première étape de l’organisation perceptive permettant le traitement visuel des objets.
o Certains patients n’arrivent pas à identifier ou copier des lignes (Efron, 1968) alors que la reconnaissance de la couleur, du mouvement est préservée

25
Q

L’agnosie aperceptive est reliée à quelle étape de traitement?

A

edge grouping by colinearity

26
Q

Expliquez comment se manifeste l’agnosie aperceptive

A

o Trouble de la synthèse des informations sensorielles élémentaires multiples traitées de façon indépendantes dans diverses zones d’associations visuelles en une perception structurée.
o C’est l’incapacité à reconnaitre les objets ou images présentés à la vue alors que tout le système primaire et l’œil sont fonctionnels et en bonne santé (il faut que ces parties là soient intégralement préservées) : comportement d’aveugle, rarement isolées, circonlocutions descriptives (il donne des descriptions riches).
o Trouble de la première étape du modèle.

27
Q

Quelle est la deuxième étape du traitement

A
  •  Les caractéristiques de l’objet qui ont été extraites sont combinées pour former des formes
  • Combiné pour faire une forme globale !
  • L’impossibilité d’organiser les éléments visuels en une forme globale et de l’impossibilité de discriminer 2 patterns visuels ayant les mêmes traits élémentaires mais pas la même forme globale.
28
Q

L’agnosie intégrative se manifeste de quelle façon?

A

o Se traduit par une incapacité à faire une synthèse de ces traits pour en constituer un tout alors que les différents éléments sont reliés entre eux.
- Les sujets atteints de ce déficit sont capables de traiter les aspects locaux des formes mais sont dans l’incapacité de les intégrer ensemble afin d’élaborer une forme cohérente.
o Cela conduit parfois quand même à reconnaître un objet mais pas à le distinguer parmi d’autres (effet de complexité)
o Sont correct pour les objets simple (pomme) mais pas les objets complexes (comme un aspirateur).
o Serait liée à un déficit des traitements qui sous-tendent les groupements perceptifset l’intégration des caractéristiques visuelles élémentaires en un objet perceptif cohérent.
o Malgré un traitement normal des caractéristiques élémentaires de la forme
o Les patients présentant cette pathologie ne parviennent pas à intégrer, ces différentes informations en une configuration perceptive structurée.

29
Q

Expliquez View normalization

A

o Permet l’invariance de l’objet.
 On part du principe que l’invariance n’est pas nécessaire pour reconnaitre un objet. S’il y a un déficit à cette étape, ça ne va pas créer une agnosie.
o Ce processus peut être non indispensable pour la reconnaissance des objets
 pas une agnosie mais étape rajoutée par Riddoch et Humphreys

30
Q

Expliquez la représentation structurale

A

représentation mnésique de la forme visuelle de l’objet mais sans le nom de l’objet, ni ses différentes associations. C’est un processus commun à l’imagerie mentale visuelle.

**REliée à l’agnosie associative

31
Q

Expliquez comment se manifeste l’agnosie associative

A

o Les agnosies associatives correspondraient à des troubles de reconnaissance des objets liés à un déficit d’association entre la représentation perceptive dérivée de l’objet et les informations fonctionnelles et sémantiques stockées en mémoire. (Contrairement à aperceptive qui touche la perception de l’objet en tant que telle)
o Les patients souffrant d’agnosie associative encodent généralement correctement l’objet d’un point de vue perceptif mais sont incapables d’accéder aux informations qui lui sont associées, et sont donc bien souvent incapables de le dénommer et d’en déduire sa fonction.

32
Q

Expliquez le système sémantique

A

C’est l’ensemble des connaissances d ’un sujet indépendantes du mode de présentation des objets. Connaissances sémantiques et fonctionnelles.

33
Q

Va dans tes notes voir les bases neuronales de la perception des objets avec l’étude des singes

A

okok

34
Q

Qu’est-ce que la modulation contextuelle?

A

o Lignes, se situant en dehors du champ récepteur du neurone, provoquent une diminution de la fréquence de décharge neuronale.
o Effet de stimuli en dehors du champs récepteur.
o Le contexte dans lequel la barre apparaît affecte la réponse du neurone face à une ligne verticale

35
Q

Les neurones de la modulation contextuelle sont affecté par l’organisation gestalt. Quels sont les impacts?

A

o Ce neurone est aussi affecté par l’organisation gestalt même si cette organisation implique des zones en dehors de son champ récepteur:
 Similarité
 Continuité
o Font que notre ligne verticale dans le champ récepteur se regroupe de façon perceptuelle avec ces autres lignes, augmentant la réponse du neurone

36
Q

Vria ou Faux? Les visages sont des éléments primordiaux d’une scène.

A

Vrai. - Mouvements oculaires se dirigent préférentiellement vers les visages d’une scène. Une personne suit et va de manière préférentielle vers les visages lorsqu’on regarde une scène visuelle.
- Ils constituent des éléments primordiaux d’une scène.

37
Q

Qu’est-ce que la prosopagnosie?

A

L’existence d’un système neuronal dédié au traitement des visages fut suggéré par la découverte que des lésions dans le cortex occipito-temporal (ventral) aboutit à un déficit spécifique dans la reconnaissance des visages familiers. Les neurones de l’aire fisuforme va répondre de manière préférentielle aux visages.

38
Q

Expliquez l’étude chez le singe par rapport à la prosopagnosie et reconnaissance ces visages?

A

plus grande réponse neuronale pour les visages menaçants. On présente des images d’autres singes avec des expressions faciales. On observe une plus grande réponse de FFA des singes face à des visage menaçant. Cette aire aurait donc une fonction de survie pour nous. Si on répond plus à qqch de menaçant on aurait donc une réponse plus rapide et plus appropriée.

39
Q

Expliquez l’étude de biais vase/visage

A
  • La FFA répond de manière + importante en réponse aux visages par rapport à des objets;
  • Aux visages intacts par rapport à des visages dont les parties ont été mélangées; (Si ça ne correspond pas à la structure d’un visage, alors les neurones ne répondront pas.
  • Aux visages par rapport aux bâtiments.
  • On a biaisé pour la perception du vase et ensuite pour la perception des visages!
  • L‘utilisation de figures ambiguës qui donnent lieu à des percepts bi-stables démontre également le rôle du gyrus fusiforme (FFA) dans la perception des visages. Ici, les stimuli sont présentés par paires successives, avec le deuxième stimulus dont le contraste a été modifié pour biaiser la perception vers le visage (cas du haut) ou le vase (cas du bas).
  • Quand on biase pour voir les visages : Augmentation de la réponse neuronale dans FFA
  • Quand on biaise pour le vase : Aucun changement dans la réponse neuronale de FFA
40
Q

Expliquez ce qui se passe lorsqu’on ajoute les émotions dans la reconnaissance des visages

A

l’activité dans FFA est plus grande pour des visages de peur (en rouge) que pour des visages neutres (en vert)

  •  Les émotions augmentent la saillance, l’attention portée aux stimuli, ici les visages.
  • Chez un patient dont l’amygdale a été lésée, il n’y a plus de différence d’activité dans FFA en présence de visages de peur et de visages neutres (Vuilleumier et al., 2004)
  • Donc fonction de survie chez l’humain aussi
41
Q

Quelle est l’onde négative sensible aux visages?

A
  • Mise en évidence d’une onde négative, sélectif pour les visages, atteignant son maximum d’amplitude aux alentours de 170ms.
  • N170, qui culminent vers 150-200 ms, et sont particulièrement amples en réponse aux visages (peut importe l’angle ou l’orientation) par comparaison à des visages d’animaux, à d’autres objets visuels, et à des patterns sans signification
  • Droit est plus activé que gauche !!!
42
Q

Que reflète La N170?

A
  • La N170 semble refléter des processus spécifiques de l’encodage structural des visages. En effet, contrairement au traitement de nombreux objets visuels, encodés à partir des éléments les composant(traitement analytique), le traitement des visages semble reposer de façon cruciale sur l’encodage des relations entre les traits faciaux (traitement configural).