Cours 9 - Identification ADN/protéines et clonage (complet) Flashcards
OBJECTIFS
- Savoir les différents types de criblage (génétique, in silico, moléculaire)
- Comprendre les différences entre criblage génétique classique ou inversé
- Comprendre les différentes étapes du clonage moléculaire
- Connaitre le concept de signalisation intracellulaire
- Connaitre les différences entre anticorps monoclonaux et polyclonaux
- Comprendre les méthodes pour la détection et quantification des protéines
- Déterminer les interactions, le type de modification post-traductionnelles des protéines
Comparer en surface les caractéristiques du criblage génétique classique et inversé
Classique : GÉNÉRER hypothèses
- Identifier gènes importants pour phénotype biologique
- Milliers de gènes à la fois
Inversé : ÉVALUER hypothèses
- Sélectionner gène, déterminer phénotypes associés
- 1 gène à la fois
Décrire les 6 étapes du criblage classique
1) Élaborer test de mesure phénotype : simple, quantitatif, distinguer animaux phéno anormaux de normaux
2) Mutagenèse des embryons : 3 types ;
- Chimique
- Irradiation (UV)
- Insertion (transposons)
3) Dépistage phéno anormal : après prod 100 à 1000 lignées, chacune évaluée par test de l’étape 1, celles avec phéno sont maintenues
4) Test de complémentation : si plusieurs mutants présentent même phénotype, croisements pour déterminer si mutations sont sur même gène ou non
5) Localiser gène : analyse de liaison (pour mut chimique et irradiation), ou séquence du transposon (pour insertion)
6) Cloner gène : identifier séquence d’ADN
Comparer (avantages et inconvénients) les 3 modes de mutagenèse utilisées dans le criblage classique
1) Chimique : provoque muts ponctuelles (1 seul nucléotide)
A ; Permet nombreuses muts différentes
I ; Difficile à cartographier
2) Irradiation : provoque rupture de l’ADN double brin, réparation cause grandes délétions ou réarrangements chromosomiques
A ; Facile à cartographier (analyse cytogénétique)
I ; Pas limitée à un seul gène, empêche analyse fine
3) Insertion : contient gène marqueur, possibilité d’insérer dans région codante (perturbe séquence d’a.a), ou non-codante adjacente (perturbe épissage ou expression)
A ; Facile à cartographier (séquence transposon connue)
I ; Transposition secondaire possible
Quelles sont les deux méthodes utilisées pour le criblage inversé?
1) Knockouts
2) Édition du génome
Nommer les trois techniques d’édition du génome
1) CRISPR/Cas9 (Clustered Regularly Interspaced
Short Palendromic Repeat - ARN / Cas9 - nucléase)
2) ZFN (Zinc Finger Nuclease)
3) TALEN (Transcription Activator-Like Effector Nuclease)
Décrire le fonctionnement de la technique CRISPR/Cas9
1) ARN homologue à ADN cible, et portant mut à introduire, guide Cas9 vers site de clivage
2) Cas9 clive en amont de la séquence PAM, produit une rupture double brin
3) Réparation :
a) HR ; permet knock-in (ajout de séquence) si on inclut une séquence à insérer
b) NHEJ ; permet knock-out (par décalage cadre de lecture)
Voir diapo 21
Décrire et comparer (avantages/inconvénients) les 6 méthodes de criblage chez l’humain
1) Marqueurs microsatellites (diapo 23) : empreinte microsatellite chez membres de même famille, c’est ce qu’on cherche
A ; Très polymorphique (changent d’une personne à l’autre)
I ; Couverture inégale (peut y avoir des trous parfois)
2) Micropuce SNP (diapo 24) : marqueurs fluos lorsqu’hybridés, qui ont un nucléotide différent entre eux
A ; Grande quantité de marqueurs
I ; Peu polymorphique (slm 2 options, hybridation ou non)
3) Analyse de liaison : étude des marqueurs en commun chez personnes atteintes, puis calcul de score LOD (probabilité que empreinte soit associée à maladie)
A ;
I ; Nécessite grandes familles
4) Études d’association (GWAS) : marqueurs sont-ils associés aux atteints
A ;
I ; Pas de lien de causalité entre séquence et phéno, nécessite bcp d’individus
5) Séquençage exome : fragmentation ADN, hybridation avec sondes homologues à cible, lavage des fragments non-hybridés, séquençage des fragments hybridés, alignement et identification des exons variants
A ; Identifie directement variants, pas de grandes familles
I ; Couvre peu du génome (2%), dispendieux
6) Séquençage du génome : similaire à séq. exomes, mais sans capture (pas de sondes)
A ; Identification directe des variants possibles, pas de grandes familles, couvre génome complet (preque…)
I ; dispendieux, interprétation limitée (pcq énormément de variants)
Pourquoi faire un criblage inverse chez un modèle animal après un criblage classique chez l’humain?
Pour valider l’association génotype-phénotype
Quel est le but d’un criblage “in silico”? Et nommer les 3 bases de donnée utilisées
IDENTIFIER par une approche bio-informatique gènes ou protéines d’intérêt.
BLAST, Ensembl, UCSC
Pourquoi faire un criblage moléculaire?
IDENTIFIER gènes en lien avec processus biologique spécifique
Comparer (avantages/inconvénients) les deux techniques utilisées pour le criblage moléculaire
1) Micropuce ADNc : extraction d’ARNm d’échantillon, puis utilisation de transcriptase inverse pour produire ADN complémentaire (ADNc), qu’on hybride à un ensemble de micropuces (microarray) contenant des milliers de brins potentiellement complémentaires. L’hybridation ADNc-micropuce peut être détectée par ordi.
A ; Analyse simple, abordable
D ; Sondes (micropuces) prédéterminées
2) Séquençage d’ADNc : extraction d’ARN d’échantillon, séparation et isolation par type (ex. ARNm, ARN non-codant, ARNr, etc.), conversion en ADNc puis séquençage
A ; séquençage de tous les transcrits exprimés dans tissu, possibilité de détecter transcrits peu abondants
I ; dispendieux, nécessite expertise
Décrire brièvement les étapes de la PCR
1) Utilisation de chaleur pour séparer l’ADN matrice
2) Hybridation des amorces
3) Synthèse d’ADN
4) Amplification (répète les étapes 1 à 3)
Qu’est-ce que la RT-PCR quantitative?
Donne des infos sur la quantité de fragments produit en temps réel au cours de la PCR de transcription inverse (RT-PCR).
On hybride une sonde avec un marqueur fluo et un quencher (empêche la fluorescence). Lors de la synthèse d’ADN, la polymérase déplace la sonde, sépare le quencher du marqueur et la fluorescence a lieu. Plus on a de fluorescence, plus on a de nouveaux brins sythétisés.
Quels sont les composantes les plus courantes d’un vecteur d’ADN?
Origine de réplication, marqueur de sélection (ex. gène de résistance à antibio)