Cours 9 Flashcards
Qui suis-je : Un cadre théorique qui étudie les conséquences psychologiques de l’objectification du corps des femmes.
La théorie de l’objectification sexuelle, 1997.
Quelle est la définition générale de la théorie de l’objectification sexuelle ?
Traiter quelqu’un comme un objet.
Martha Nussbaum (1995) identifie différentes manières de traiter quelqu’un comme un objet, quelles sont-elles (6) ?
-Instrumentalisation
-Déni d’autonomie
-Négation de la subjectivité
-Perte de capacité d’agir
-Interchangeabilité
-Autorisation morale d’être propriétaire ou de violer l’intégrité physique
Nomme les deux exemples d’expériences d’objectification sexuelle insidieusement ancrées dans notre société.
-Interactions sociales avec des inconnus et/ou des proches et par exemple, regard sexuel, inspection visuelle du corps, commentaires sur le corps, violence/harcèlement sexuels)
-L’exposition à des images médiatiques ne représentant les femmes que comme des corps et des parties corporelles
Dans le questionnaire traduit de la thèse (expériences d’objectification sexuelle via les interactions interpersonnelles), il y a deux sous-échelles, quelles sont-elles ?
-Évaluation du corps
-Avances sexuelles explicites non désirées
À force de vivre des expériences d’objectification, nous allons nous …
Auto-objectification
Expériences d’objectification corporelle répétitives, souvent quotidiennes, conduisent les femmes à _______ une conceptualisation de leur corps comme un ______ à ______, ______ et à ______ par autrui.
Intérioriser
Objet
Regarder
Scruter
Évaluer
Vrai/Faux : Lors de l’auto-objectification, la disposition n’est pas stable.
Faux ; est stable même en l’absence d’autres personnes.
Vrai/Faut : Lors de l’auto-objectification, la préoccupation est omniprésente.
Vrai ; même en l’absence d’autres personnes.
Dans l’étude expérimentale sur les femmes qui ont visionné des publicités de magazines idéalisant la minceur, quelle est la conclusion ?
Elles ont montré des niveaux plus élevés :
D’auto-objectification
D’anxiété liée au poids et à l’apparence
D’humeur négative
D’insatisfaction corporelle
–> par rapport aux femmes qui ont visionné des images de contrôle.
Nomme la définition de la vision du corps axée sur l’esthétisme ainsi que les enjeux (3).
Définition : Voir son corps comme un objet qui existe pour le regard et le plaisir des autres.
Enjeux : d’estime de soi, d’image corporelle, de comportements alimentaires.
Nomme les deux définitions de la vision du corps axée sur la fonctionnalité.
-Réfère à tout ce que le corps nous permet de réaliser.
-Se concentrer et apprécier ce que notre corps nous permet d’accomplir (ex : communiquer, faire du sport, sentir, voir, toucher).
Des études antérieures ont utilisé le cadre de la théorie de l’objectification pour examiner de nombreuses conséquences sur la santé mentale, nomme à quoi font références les 4 carrés de couleurs.
- Les messages sociaux d’objectification sexuelle (influencent les expériences d’objectification sexuelle et ensuite l’auto-object)
- Les modérateurs de l’auto-objectification (genre, culture, âge, orientation sexuelle, auto-compassion) - qui vont influencer le niveau d’auto-object de la personne
- La manifestation comportementale principale de l’auto-objectification : auto-surveillance
- Les conséquences de l’auto-objectification (honte corporelle, anxiété p/r à son apparence et sa sécurité, baisse de l’estime de soi)
Après le 4e carré de couleur (jaune), on retrouve quoi (4) ?
-Trouble alimentaire
-Dysfonctionnements sexuels
-Dépression
-Diminution du bien-être
Étude longitudinale auprès d’adolescent.es : Les filles ont des niveaux plus élevés d’______, de ______ corporelle, de ______ et de _______ que les garçons.
D’auto-surveillance
Honte corporelle
Rumination
Dépression
Étude longitudinale auprès d’adolescent.es, quelles sont les 2 conclusions pour les filles ?
-Association positive entre l’auto-surveillance et la dépression
-Cette association est expliquée complètement par la honte corporelle et la rumination.
Étude longitudinale auprès d’adolescent.es, quelles sont les 2 conclusions pour les garçons ?
-Association positive entre l’auto-surveillance et la dépression
-Cette association est expliquée complètement par la honte corporelle. (et non la rumination)
Dans l’étude comportant trois temps de mesure (auto-object), que retrouve-t-on au temps de mesure initial ainsi qu’aux trois temps de mesure ?
-Initiale : Internalisation de l’idéal des médias (personnel à chacun)
-1 : Auto-objectification
-2 : Image corporelle ; honte corporelle / anxiété liée à l’apparence
-3 : Cpt alimentaires ; restriction alimentaire / symptômes boulimiques
Quelle est la conclusion de l’étude sur les 3 temps de mesure ?
-L’auto-surveillance prédit de manière significative les préoccupations liées à l’image corporelle.
-Ces préoccupations sont liées à la restriction alimentaire et aux symptômes boulimiques.
Quelles sont les deux conclusions de l’étude sur l’évaluation de la fréquence des pensées et des comportements objectifiants sur le plan sexuel ?
-Les hommes soutiennent systématiquement des niveaux plus élevés d’objectification sexuelle que les femmes.
-Les personnes qui regardent plus fréquemment de pornographie sont plus susceptibles d’entretenir des pensées et des comportements objectifiants sur le plan sexuel.
Qui suis-je : Correspond aux interactions interpersonnelles centrées sur le corps, l’apparence et l’alimentation.
Fat talk
Les discussions de fat talk peuvent inclurent des commentaires sur … (6)
-Les habitudes alimentaires et l’exercice
-Les préoccupations liées au poids
-La comparaison de ses habitudes alimentaires et de ses habitudes de sport avec autrui
-La forme physique et l’apparence des autres personnes
-Son propre poids, sa propre forme physique ou son propre régime alimentaire
-Les suppléments, les substituts de repas et les stratégies de développement musculaire
Le fat talk peut se manifester de trois façons, quelles sont-elles ?
-Se manifester par de l’auto-évaluation négative liée au corps ou à l’apparence.
-Se manifester par des commentaires visant à améliorer l’image corporelle ou l’apparence.
-Se manifester par des commentaires concernant l’importance de l’apparence.
Qui suis-je : Déclarations directes de mécontentement corporel, Comparaison avec d’autres, Souhaits pour une apparence différente.
Le fat talk peut se manifester par de l’auto-évaluation négative liée au corps ou à l’apparence.
Qui suis-je : Craintes liées au poids ou à l’apparence, Les expériences négatives personnelle liées à l’apparence / les changements inattendus dans l’apparence.
Le fat talk peut se manifester par de l’auto-évaluation négative liée au corps ou à l’apparence.
Qui suis-je : Exercice physique / régime alimentaire / approches médicales, Tentatives infructueuses passées autant que les succès.
Le fat talk peut se manifester par des commentaires visant à améliorer l’image corporelle ou l’apparence.
Qui suis-je : Valorisation et dévalorisation de certains types de corps.
Le fat talk peut se manifester par des commentaires concernant l’importance de l’apparence.
Pourquoi faire du fat talk (3) ?
-Norme sociale (c’est accepté de se dénigrer)
-Phénomène réciproque et contagieux (faire comme les autres)
-Remplit des besoins (soulager une culpabilité, obtenir de la validation, cultiver le soutien social, nourri un sentiment de cohésion).
Le fat talk semble avoir un impact différent sur les femmes en fonction de quelque chose, qu’est-ce ?
De leur IMC
Étude :
IMC normal/élevé = …
Plus de participation à du fat talk avec un.e am.e ET plus d’insatisfaction corporelle.
Étude
IMC très élevé = …
Plus de participation à du fat talk avec un.e ami.e ET pas d’association négative avec l’image corporelle.
Quelles sont les 2 explications potentielles liées aux conclusions différentes entre l’IMC normal/élevé vs l’IMC très élevé ?
-Dissonance cognitive : qqun à la base qui n’avait pas de problème d’insatisfaction corporelle (poids santé) et qui se retrouve dans un groupe qui fait du fat talk = elle va aussi faire du fat talk (se retrouve dans dissonance cognitive) et afin de contrer ça elle vit de l’insatisfaction corporelle.
-Support social, espace pour ventiler.
Selon le modèle original d’Influence Tripartite de Thompson, quelles sont les 3 sources principales d’influence ?
Famille, pairs, médias
Les trois sources principales du modèle d’Influence Tripartite influencent quoi ?
L’image corporelle et les comportements alimentaires (véhiculent les idéaux d’apparence).
Nomme les deux mécanismes explicatoires du modèle d’Influence Tripartite.
Comparaison sociale
Internalisation de l’idéal de minceur
Les deux mécanismes explicatoires du modèle d’Influence Tripartite mènent à quoi ?
- Insatisfaction corporelle
- Restriction alimentaire / Symptômes boulimiques
- Fonctionnement psychologique
Quel est le nom du modèle en évolution ?
Le modèle d’influence Quadripartite.
Quelle est la différence entre le modèle d’Influence Tripartite et Quadripartite ?
Quatre sources principales d’influence ; on ajoute Partenaire amoureux.
Il y a un affinement du modèle d’Influence Quadripartite pour les hommes, nomme les changements.
-Il y a un mécanisme explicatoire : Internalisation des pressions mésomorphes.
-Avant l’insatisfaction corporelle, il y a l’ajout de : Insatisfaction à l’égard de la musculature / Insatisfaction à l’égard de la masse grasse.
Modèle d’Influence Tripartite - La pression de la famille est indirectement associée à quoi ?
À la satisfaction de l’apparence des adolescentes d’Australie, de Chine et d’Inde.
Pour l’Australie et la Chine, quel est le facteur médiateur responsable de la relation : Pression famille – Satisfaction de l’apparence.
L’internalisation de l’idéal de minceur.
Pour l’Inde, quels sont les deux facteurs médiateurs responsables de la relation : Pression famille – Satisfaction de l’apparence.
-Comparaison sociale
-Intériorisation de l’idéal de minceur
Selon le modèle d’Influence Tripartite, la pression des médias est indirectement associée à quoi ?
À la satisfaction de l’apparence et aux comportements alimentaires problématiques des adolescentes d’Australie, de Chine, de l’Inde et de l’Iran.
Quels sont les deux facteurs médiateurs responsables de la relation : Pression médias – Satisfaction de l’apparence / Comportements alimentaires problématiques.
-Comparaison sociale
-Intériorisation de l’idéal de minceur
Pour les adolescentes d’Australie et d’Iran, qu’est-ce qui est directement liée à la pression des pairs ?
La satisfaction de l’apparence.
Pour les adolescentes d’Australie, qu’est-ce qui est directement liée à la pression des pairs ?
Les comportements alimentaires problématiques.
Méta-analyse sur le fat talk et ses associations avec les enjeux d’image corporelle :
-Fat talk et auto-surveillance (…?)
-Fat talk et honte corporelle (…?)
-Fat talk et internalisation des idéaux de minceur (…?)
-Fat talk et comparaison sociale (…?)
-Théorie de l’objectification
-Théorie de l’objectification
-Modèle d’Influence Tripartite
-Modèle d’Influence Tripartite