Cours 9 Flashcards

1
Q

Vrai ou faux

Des situations contradictoires entre les différents informateurs (profil de scores contradictoires) n’est pas rare dans le travail clinique

A

Vrai

Les problèmes émotifs et comportementaux peuvent varier d’un contexte à l’autre, parfois de façon importante (Frick, Barry, & Kamphaus, 2010). Ceci est vrai autant chez les enfants, les adolescents.es que les adultes. De plus, les différents évaluateurs varient dans leurs capacités de bien observer les émotions et comportements, autant de façon intra-contexte que inter-contexte.

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2
Q

Afin de mieux comprendre les différentes présentations cliniques, que font les évaluateurs?

A

Ils ont recours à l’évaluation multi-informateur

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3
Q

L’évaluation clinique des adolescents.es ou adultes est en général très largement basée sur les _____________________________, qu’elle se fasse par entrevues ou questionnaires

A

Autoévaluations

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4
Q

Vrai ou faux

Les autoévaluations sont souvent essentielles et suffisantes

A

Faux, elles sont essentielles, mais non suffisantes

La pertinence des évaluations par des informateurs (autres que le client) – autant durant l’enfance, l’adolescence que l’âge adulte – est appuyée par de nombreuses études

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5
Q

Expliquer ceci :

Il n’est pas étonnant qu’un modèle compréhensif d’évaluation psychoéducative recommande l’utilisation de plusieurs méthodes d’évaluation et plusieurs informateurs

A

Des méta-analyses suggèrent que les évaluations des informateurs procurent une validité incrémentielle (prédictive) significative au-delà des autoévaluations pour prédire différents critères tels que l’engagement et la performance au travail (e.g., Oh et al., 2011), différents problèmes d’adaptation (De Los Reyes et al., 2015), les troubles de personnalité (Peselow et al 1994), etc.

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6
Q

Calculer les scores standardisés et les qualifier en fonction d’une norme pour différentes informateurs est l’étape _________. La chose la plus complexe est l’_________________________________ (différentes dimensions, différents contextes, différentes perceptions des informateurs) afin de répondre au __________________, porter un _________________________ et proposer des __________________________.

A

Calculer les scores standardisés et les qualifier en fonction d’une norme pour différentes informateurs est l’étape FACILE. La chose la plus complexe est l’INTÉGRATION DE TOUTES LES INFORMATIONS CLINIQUES (différentes dimensions, différents contextes, différentes perceptions des informateurs) afin de répondre au MOTIF DE RÉFÉRENCE, porter un JUGEMENT CLINIQUE et proposer des PISTES D’INTERVENTION.

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7
Q

Vrai ou faux

Nous avons vu que l’accord inter-juges est généralement élevé avec les échelles d’évaluation comportementale et émotionnelle

A

Faux, il est généralement faible en raison des différents contextes et visions des informateurs.

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8
Q

Quels sont les deux schémas utilisés pour établir un statut clinique et expliquer?

A
  1. Schéma complexe : On donne un poids différent aux différents informateurs
    e.g., Donner plus de poids aux enseignants pour problèmes d’attention, aux parents pour problèmes extériorisés et plus de poids aux jeunes eux-mêmes pour problèmes intériorisés
  2. Schéma simple : L’information des différents informateurs a le même poids (e.g., la règle de «l’un ou l’autre»). Un résultat est considéré significatif (on assigne un statut ou un diagnostic) si le critère est obtenu par n’importe quel informateur
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9
Q

Vrai ou faux

À l’heure actuelle, en dépit du fait que les études rigoureuses soient peu nombreuses, les schémas simples sont généralement préférés pour établir un statut ou un diagnostic

A

Vrai, parce que les schémas complexes procurent une «valeur ajoutée» assez limitée

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10
Q

Si la clinicienne n’a pas une excellente connaissance de la documentation scientifique, les schémas complexes deviennent aussi davantage influencés par la _________________________ et l’_______________________________

A

Si la clinicienne n’a pas une excellente connaissance de la documentation scientifique, les schémas complexes deviennent aussi davantage influencés par la THÉORIE IMPLICITE et l’EXPÉRIENCE CLINIQUE

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11
Q

Vrai ou faux

Avec les schémas simples, on assume que les faux positifs (i.e., un diagnostic donné par un informateur alors qu’il n’y a pas de trouble en réalité) sont moins dommageables que les faux négatifs (i.e., un résultat d’absence de diagnostic alors qu’il y a un trouble en réalité)

A

Vrai

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12
Q

Quel est le but d’un schéma?

A

Mettre un statut clinique (a besoin ou non d’intervention)

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13
Q

Quelles sont les 3 questions à se poser dans un rapport pour l’accord inter-juges?

A
  1. Est-ce que les différences sont réelles ?
    Études suggèrent qu’il y a variabilité situationnelle des comportements, émotions, traits de personnalité, etc. (Makol et al., 2020). Ceci peut aider à clarifier les pistes d’intervention
  2. Quel est le niveau d’analyse ?
    L’accord est généralement plus élevé pour les traits généraux (comportements extériorisés) que pour les comportements spécifiques (e.g., opposition à l’école)
  3. Est-ce que les méthodes d’évaluation sont les mêmes?
    Même avec la même méthode (e.g., questionnaire), les items sont parfois différents (version parent vs enseignant du ASEBA) ​
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14
Q

Quels sont les 3 facteurs qui peuvent expliquer un accord inter-juges faible ?

A
  1. Contexte d’observation : attentes différentes mènent à des comportements différents
  2. Le type de problèmes évalués : Habituellement meilleur accord pour problèmes de comportements observables (extériorisés) que pour problèmes plus épisodiques (intériorisés) ou difficiles à observer (e.g., pensées suicidaires). Les adultes rapportent davantage de problèmes extériorisés que les enfants/adolescents.es, alors que les enfants rapportent davantage de problèmes intériorisés que les adultes
  3. L’âge des individus évalués : Niveau d’accord entre les évaluations des informateurs diminuent avec l’augmentation de l’âge des jeunes évalués (Frick et al., 2009). Au contraire, la fidélité des autoévaluations des jeunes augmente avec l’augmentation en âge (signifie donc que l’accord inter-juges plus élevé en bas âge est possiblement en partie «contaminé» par la fidélité plus faible, du moins lorsque le jeune est impliqué)
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15
Q

Vrai ou faux

Les facteurs qui impactent l’accord inter-juges s’appliquent également pour des construits autres que les problèmes d’adaptation.

A

Vrai

l’évaluation des traits de personnalité avec une moins forte «observabilité» (e.g., liés aux pensées, aux affects) est plus valide par autoévaluations, alors que l’évaluation des traits avec une forte «désirabilité sociale» (e.g., Amabilité, Intellect) sera souvent considéré plus valide à l’aide d’informateurs (Vazire, 2010)

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16
Q

Selon le modèle pour interpréter les convergences/divergences entre informateurs de De Los Reyez et al., quelles sont les 4 questions à sa poser?

A
  1. Variations réelles du comportement en raison des différents contextes ? (Est-ce qu’il est possible et explicable sur le plan conceptuel / théorique que le contexte cause des comportements différents ? (e.g., pression environnementale pour attention élevée à l’école))
  2. Variation de la sévérité clinique ? (convergence entre différents informateurs= plus sévère)
  3. Spécificités de l’informateur ? (motivation, théorie implicite, biais, problème psychopathologie/adaptation…)
  4. Erreurs de mesure ? (aléatoire, systématique/biais documenté par les recherches, lié aux conditions d’admin; env. physique inadéquat, fatigue…)
17
Q

Vrai ou faux

Il nécessite qu’une seule méthode d’évaluation afin de confirmer les variations réelles du comportement avec les différents contextes.

A

Faux

Devraient idéalement être confirmées à l’aide de différentes méthodes d’évaluation

18
Q

Que signifie une grande convergence entre les informateurs en lien avec la sévérité du problème?

A

Plus il y a convergence entre informateurs, plus cela suggère la présence de sévérité du problème

19
Q

Quels éléments peuvent être inclus dans les spécificités de l’informateur?

A
  • Sa perception de la problématique du ou de la cliente
  • Ses motivations
  • Ses théories implicites sur la problématique
  • Ses biais socio-culturels
  • Ses styles de réponses
  • Ses problèmes d’adaptation / psychopathologies
20
Q

Quels sont les types d’erreurs de mesure?

A
  • Erreurs aléatoires associées à l’instrument de mesure
  • Erreurs systématiques / biais documentés par recherches
  • Autres erreurs liées aux conditions d’administration (e.g., environnement physique inadéquat, fatigue du client due à une entrevue trop longue, des consignes non respectées, des caractéristiques de l’évaluateur.trice, etc.)