Cours 9, 10 et 11 : Changement du comportement - Théories et méthodes Flashcards

1
Q

Quelle théorie permet d’expliquer comment utiliser nos connaissances pour contribuer à un changement de comportement ?

A

Théorie intégrative du comportement environnemental (Stern, 2000) : comprend des facteurs personnels et comportementaux (contexte) qui ciblent bcp d’endroits pour intervenir

Voir schéma

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2
Q

Que faut-il faire pour comprendre les décisions, les changer, évaluer les interventions et savoir si elles ont bien marché ?

A

Prendre en compte ce que pense les ind et les barrières qui les empêchent d’agir correctement :

  • S’il y a plus d’avantages, les barrières sont réduites et le comportement écolo est produit
  • S’il y a moins d’avantages, les barrières sont élevées et le comportement écolo n’est pas produit
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3
Q

Quel est l’objectif des psychologues de l’environnement ?

A

Étudier comment augmenter les avantages et réduire les barrières –> make it attractive and make it easy !

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4
Q

Qu’est-il important de garder à l’esprit avant d’intervenir ?

A

Au niveau du décideur, il y a des mécanismes de prise de décisions (connaissances et motivations) et au niveau de la situation, elle comporte des barrières et des facilitateurs situationnels

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5
Q

Quel type de modèle utilise-t-on pour intervenir ?

A

Des modèles dynamiques qui modélisent une transition entre un état avant et un état après

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6
Q

Quelle est la 1ère théorie psychologique qui a essayé de modéliser le changement ? Quelles sont les 3 différentes phases de changement ?

A

La théorie du changement (Lewin) : on identifie 3 différentes phases de changement

  • Unfreezing (décristallisation) : l’ind se rend compte qu’il y a des objectifs importants non atteints (que ses comportements actuels doivent être rejetés), cela créer alors une impulsion/motivation pour changer et apprendre de nouvelles pratiques
  • Moving (déplacement) : dvper et tester de nouvelles pratiques pour atteindre les objectifs –> bon moment pour intervenir car les ind sont ouverts à de nouvelles sources d’info
  • Refreezing (recristallisation) : stabilisation du nouveau comportement –> partie plus difficile
  • ->Théorie basique et un peu naïve
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7
Q

Expliquer le modèle transthéorique de Prochaska et Velicer

Qu’est-ce qui se trouvent dans chaque étape ?

A

Provient de la psychologie de la santé : idée = le changement du comportement implique une transition à travers une séquence d’étapes qualitativement distinctes.

Des sources de résistances spécifiques et il faut des stratégies spécifiques pour passer à l’étape d’après

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8
Q

Quelles sont les 5 étapes du modèle transthéorique de Prochaska et Velicer ?

A
  • Pré-contemplation : état avant qu’on se rende compte qu’il y a un pb –> pas d’intention de prendre des mesures, pas de prise de conscience du pb
  • Contemplation : dvpt de conscience du pb, nécessité d’un changement –> prise de conscience des avantages et inconvénients du changement mais pas de plan spécifique
  • Préparation : intention de prendre des mesures spécifiques dans le futur immédiat –> centré sur la solution
  • Action : changement de comportement
  • Maintenance : prévenir la chute –> augmentation de la confiance dans le maintien du changement mais la rechute est toujours possible
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9
Q

Pour quoi ce modèle transthéorique de Prochaska et Velicer est utile ?

A

Pour la généralisation des interventions : des questionnaires sont créés pour mesurer dans quelle étape se trouve l’ind et cela permet de mieux cibler l’intervention et situer la pop pour laquelle on veut générer des interventions

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10
Q

Quelles sont les csq de l’utilisation de ce modèle transthéorique de Prochaska et Velicer ?

A
  • Pour qq1 qui est dans l’étape de pré-contemplation, il faut fournir l’info pour augmenter la conscience du pb et la responsabilité perçue –> activer les normes sociales et personnelles
  • Pour qq1 qui est dans la phase de contemplation, il est important de fournir de l’info sur les alternatives comportementales, les avantages et inconvénients
  • Pour qq1 qui est dans la phase de préparation, il faut soutenir l’implémentation et l’initiation de l’intention
  • Pour qq1 qui est dans la phase de maintenance, il est important de fournir un feedback comportemental
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11
Q

Comment doivent être les interventions pour augmenter leur efficacité ?

A

Soigneusement planifiées

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12
Q

Quelles sont donc les 3 étapes importantes de l’intervention ?

A
  1. Cibler les comportements qui peuvent améliorer significativement les conditions environnementales
  2. Baser l’intervention sur une théorie : compréhension des déterminants du comportement et cela permet une évaluation appropriée
  3. Évaluer les effets des interventions correctement
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13
Q

À quoi correspond une évaluation correcte ?

De quoi a-t-on besoin en plus ?

A

À faire un design pré/post-test avec allocation aléatoire et groupe contrôle (randomized control trials RTC) = définir une intervention et mesurer le comportement cible dans un délai spécifique

D’une population comparable qui a été mesurée sur le pré et le post-test mais ce n’est pas notre pop cible

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14
Q

Quel est le rslt important ? Qu’est-il aussi utile ?

A

Le comportement et donc son changement

Inclure des facteurs psychologiques reliés aux décisions comportementales (connaissances, attitudes = tout ce qui peut changer au niveau psychologique qui devrait mener à un changement de comportement). Cela permet de mieux comprendre les raisons pour lesquels une intervention est efficace ou pas

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15
Q

Qu’est-ce que l’autorégulation ?

A

Efforts pour changer ses pensées, désirs et actions en relation avec un objectif personnel important

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16
Q

Sur quoi se base le modèle d’autorégulation ?

A

Sur un système motivationnel fortement dynamique :

  • Établissement d’objectif
  • Dvpt de stratégies pour atteindre ces objectifs
  • Évaluation du progrès
  • Révision des objectifs et stratégies
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17
Q

De quelle manière les objectifs sont-ils classés dans le modèle d’autorégulation? Donner un ex

A

De manière hiérarchique :

  • Be-goal « être » : vision d’un soi idéal, très haut niveau (valeurs etc)
  • Do-goal « faire » : façon générale de procéder pour atteindre le b-goal
  • Motor control goal « action spécifique”: séquence d’actions spécifiques pour atteindre le do-goal

–> Ce sont des comportements qui créer une boucle de feedback : on compare nos buts avec nos comportements concrets
Ex : si notre be-goal est de vivre en harmonie dans la nature, un de nos do-goal est de réduire la conso d’énergie. Donc on peut régler le thermostat du chauffage par ex

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18
Q

Par quoi passe la compréhension des spécificités de chaque barrière dans le modèle d’autorégulation?

A

Comprendre (est-ce que l’ind comprend qu’il y a un pb), vouloir (est-ce que l’ind veut agir), pouvoir (est-ce que l’ind en a les capacités) et agir (est-ce que l’ind le fait vraiment)

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19
Q

Quelles sont les 4 stratégies possibles pour créer des interventions ?

A

Information : campagnes d’info/éducation

  • Basé sur le Knowledge-deficit model = les ind n’ont pas assez de connaissances concernant une problématique et c’est pour cela qu’ils n’agissent pas
  • Donner des connaissances peut changer les attitudes et donc créer un changement de comportement
  • On mise tout sur l’éducation

Incitation : impôts/primes, stratégies motivationnelles

  • Fait parti de l’approche comportementaliste
  • Le comportement humain peut être influencé par des récompenses/punitions qui vont augmenter/diminuer la fréquence du comportement

Interdiction : lois –> les contraintes externes déterminent le comportement, on enlève le choix libre des ind ou on le limite

Architecture du choix : « coups de pouces »

  • Le comportement humain est influencé par des heuristiques et des biais systématiques
  • En capitalisant sur leurs influences, les ind peuvent être poussés (« nudged ») dans une direction qui leur convient
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20
Q

Quelles sont les 2 théories concernant le changement du comportement qui essayent de modéliser le processus du changement par différentes étapes ?

A
  • Théorie du changement de Lewin

- Modèle transthéorique de Prochaska et Velicer

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21
Q

Comment fournir des infos de manière judicieuse avec le knowledge-deficit-model ?

A

Les ind ne savent rien de la problématique environnementale, ou ne savent que faire à ce sujet
Plusieurs stratégies :
- Fournir des infos au sujet des pb environnementaux dans le but de changer les connaissances, la conscience, les normes et les attitudes –> pour effectuer les échanges entre pré et post contemplation
- Fournir des info qui aident à prendre des mesures dans le but d’augmenter les compétences pour agir avec succès

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22
Q

Expliquer l’expérience de Staats, Wit et Midden (1996) qui illustre le knowledge-deficit-model :

A

Évalue une campagne d’info publique concernant l’effet de serre aux Pays-Bas. Pendant 2 mois, on bombarde les médias et ont fait des mesures pré-post des changements. On mesure (et rslt) :

  • Les connaissances sur l’effet de serre : augmentation –> les ind ont appris qqc
  • La préoccupation affective : pas d’effet
  • La conscience du pb : pas d’effet
  • La volonté de changer le comportement : pas d’effet

Rslt souvent trouvés qd les campagnes ne visent pas la problématique

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23
Q

Pourquoi le changement climatique est un vrai défi pour le cerveau ? Donner un ex

A

On possède 2 systèmes de traitement qui s’opposent :

  • 1 : basé sur les expériences et engage les émotions
  • Basé sur le langage et n’engage pas les émotions

Ex : voir des graphiques qui montrent l’augmentation de la température a très peu d’effet sur les ind car cela ne déclenche pas d’émotions et ne correspond pas à nos expériences. Tandis que si on voit des images de feu de forêt par exemple, il est plus facile d’être touché et de faire le lien avec le réchauffement climatique
–> Cela est bcp plus efficace que les stats

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24
Q

Quelle autre technique peut-on utiliser pour impacter les ind et les inciter à changer ? Illustrer avec une expérience

A

Miser sur les histoires personnelles sur le changement climatique : expérience de Gustafson et al (2020) –> les sujets écoutent une histoire sur la façon dont le changement climatique affecte un ind

Rslt :

  • L’histoire perso a déclenché des réactions émotionnelles (inquiétude et compassion)
  • Les réactions émotionnelles ont augmenté la croyances dans le réchauffement climatique et la perception des risques
  • -> La comm narrative est une stratégie efficace pour promouvoir l’action climatique
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25
Q

Quelle est la technique qui marche le mieux ? Illustrer avec l’expérience de Daamen et al (2001) ?

A

Action knowledge = attaquer tt le monde avec la même info

Expérience de Daamen et al (2001) : on se base sur les tailored information (info adaptée) = cibler un ind ou un groupe d’ind sur la base de caractéristiques uniques de ces ind
Des garagistes recevaient des recommandations (vous avez dit que vous faisiez X mais vous devriez faire Y à la place) sur la manière dont leurs employés peuvent réduire la pollution des eaux par l’huile

Rslt : les msg adaptés menaient à l’augmentation du savoir et un changement de comportement –> cela a augmenté leurs connaissances et changer leurs comportements

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26
Q

Quel est le danger lorsqu’on ne prend pas en compte l’idéologie des ind ? Illustrer avec une expérience de Gromet, Kunreuther et Larrick (2013)

A

Avoir affaire à un boomerang idéologique :

expérience de Gromet, Kunreuther et Larrick (2013) –> les ind reçoivent un peu d’argent et les chercheurs leur ont permis de garder de l’argent mais d’en dépenser un peu pour acheter une ampoule (standard = moins cher mais cher à long terme VS efficiente énergétiquement = cher mais moins cher à long terme). La moitié ont reçu cette info et l’autre moitié ont reçu l’info + un autocollant « protège l’environnement » sur l’ampoule efficiente

Rslt :

  • Sans autocollant : 60% des sujets ont choisi l’ampoule efficiente
  • Avec autocollant : jusqu’à 80% des sujets de gauche ont choisi l’ampoule efficiente mais chute spectaculaire quand on s’approche du milieu et de la droite du spectre politique  certains ind ne veulent pas économiser de l’argent si ça les force à protéger l’environnement
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27
Q

Quelle autre stratégie pour fournir des infos peut-on citer ?

A

Le feedback : souvent, on ne dispose pas assez d’info concernant les csq de son propre comportement (manque de perception des csq) –> c’est un outil crucial qui aide à capturer l’attention de l’ind au moment où il agis pour lui donner un retour d’info adéquat pour montrer les csq immédiates du comportement

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28
Q

Expliquer l’expérience de Tiefenbeck et al (2019) qui illustre la stratégie de feedback

A

On réalise la même étude que celle d’avant : douches d’hôtels dans lesquelles on indique la conso d’eau avec un affect (petit ours où la glace fond à mesure que la conso d’eau augmente)

Rslt : 11,4% de réduction de la conso d’énergie grâce à ce feedback

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29
Q

Pourquoi les stratégies de fourniture d’info ne suffisent pas à changer le comportement ?

A

Car le comportement peut être influencé plus efficacement par des actes :

  • Récompenses et punitions
  • Applied behavior analysis : besoin d’analyser et de modifier le comportement en étudiant les antécédents et les csq du comportement (Skinner)
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30
Q

Par quoi sont déterminés nos comportements selon Skinner ?

A

Par leur csq : on répète des comportements qui conduisent à des csq positives et on évite des comportements qui résultent à des csq négatives

31
Q

Qu’est-ce qu’une incitation ? Et une désincitation ?

A

I = antécédent qui promet des csq agréables d’un comportement désiré

D = antécédent qui menace de csq désagréables d’un comportement non-désiré (dont on veut réduire la fréquence)

32
Q

Qu’est-ce qu’une récompense ? Et une pénalité ? Par quoi sont-elles définies ?

A
R = csq qui résulte l’augmentation de la fréquence/intensité d’un comportement 
P = csq qui résulte de la diminution de la fréquence/intensité d’un comportement 

–> Les 2 sont définies par leur impact sur le comportement (et non de si elles sont agréables ou pas)

33
Q

Quelles sont les stratégies principales pour intervenir ? Citer un ex

A
  1. Rendre les csq positives/négatives d’un comportement plus saillant
  2. Introduire de nouvelles csq positives (récompenses) ou négatives (pénalités) d’un comportement

Ex : les consignes de bouteilles

34
Q

Qu’est-ce que sont les co-bénéfices individuels ? Pourquoi sont-ils présents ?

A

Le comportement durable n’apporte pas bcp d’avantages personnels immédiatement perceptibles DONC, il faut chercher les récompenses cachées sur lesquelles on peut communiquer pour rappeler les avantages liés au comportement durable = les co-bénéfices individuels

35
Q

Expliquer l’expérience de Bain et al (2012) qui illustre les co-bénéfices individuels

A

On veut cadrer l’action contre le changement climatique avec un focus sur le co-bénéfices au niveau de la société. On place les sujets dans 3 conditions :
- Real condition : réalité du changement climatique et comment agir permettrait d’éviter ces risques environnementaux et sanitaires
- Warmth condition : action contre le changement climatique augmente la chaleur interpersonnelle dans la société
- Dvpt condition : action contre le changement climatique favorise le dvpt économique et scientifique
On mesure les intentions des sujets à agir pour le climat après les conditions.

Rslt : augmentation des comportements dans les 2 conditions, même chez ceux qui ne croient pas que ça existe (voir schéma)

36
Q

Entre les récompenses et les punitions, lesquelles sont les plus efficaces ?

A

Les punitions : les comportements changent plus rapidement en réponse aux punitions

37
Q

Expliquer l’étude de Prasanna et al (2018) qui illustre l’efficacité des punitions

A

L’entreprise possède des tarifs « feed-in » (= les sujets sont récompensés pour une réduction de leur conso) et progressifs (= les sujets sont sanctionnés pour une conso élevée)

Rslt : on a une plus grande élasticité des prix pour les tarifs progressifs (punitions)
MAIS : pour pouvoir avoir l’accord des consommateurs de s’inscrire, il vaut mieux proposer une combinaison des 2 tarifs (Voir schéma)

38
Q

Expliquer l’étude de Hormonoff (2015) sur la réduction des sacs plastique avec de petites incitations

A

2 incitations pour réduire la conso qui s’élève à 1,5 trillion par an :

  • Taxe de 5 centimes pour l’utilisation de sacs en plastique jetables –> réduction de 40%
  • Bonus de 5 centimes pour l’usage de sacs réutilisables –> pas d’effet
39
Q

Sur quelle théorie découle cette expérience de Hormonoff (2015) sur la réduction des sacs plastique avec de petites incitations ?

A

La théorie des perspectives : les ind possèdent les valeurs objectives de gains et les valeurs subjectives des pertes –> une aversion à la perte entraîne le fait qu’on déteste plus perdre qu’on aime gagner, donc au niveau du comportement, les pénalités marchent mieux !
(Voir schéma)

40
Q

Qu’est-il important de faire avant d’appliquer des interventions motivationnelles ?

A

Comprendre pourquoi les ind échouent à réaliser un comportement

41
Q

Selon les expériences vues auparavant, quelle stratégie peut-on employer ? Et à partir de quoi peut-on les appliquer ?

Au final, que faut-il instaurer ?

A

Ajouter des incitations : efficace seulement si

  • Les ind savent de quel comportement pro-environnemental ils ont besoin
  • Les ind ont la capacité et l’opportunité de l’effectuer
  • Les ind ne sont pas suffisamment motivée à le faire

Pragmatiquement, les pénalités marchent mieux !

42
Q

Quels sont donc les avantages des pénalités ?

A
  • les pénalités sont souvent les préférées au niveau politique
  • les récompenses coûtent de l’argent tandis que les pénalités génèrent des revenus
  • les récompenses communiquent qu’un comportement est volontaire tandis que les pénalités communiquent qu’il est obligatoire
43
Q

Quels sont les désavantages des pénalités ?

A
  • réactance psychologique : perte de liberté peut motiver les ind à agir de la manière contraire
  • pénalités rendent les comportements plus coûteux : limitation de la liberté à se comporter comme on veut
  • pénalités peuvent créer une attitude négative à l’égard de l’agent qui adimintre la csq
44
Q

Est-il judicieux d’utiliser de l’argent pour implémenter des pénalités ou récompenses ? Expliquer l’étude de Gneezy et Rustichini (2000 qui illustre cela

Selon les résultats, quel risque peut-on conclure pour l’utilisation de l’argent ?

A

Oui, c’est facile à administrer

Gneezy et Rustichini (2000) : crèche où les parents ont tendance à venir chercher les enfants en retard donc forcent l’éducateur à rester après la fermeture. On introduit donc une amande de 2chf pour 10min de retard

Rslt :
- augmentation du nb de parents qui arrivent en retard
- pas de réduction de retard après que l’amande ait été retirée
- avant : être en retard était moralement mal perçu
- après : possibilité d’acheter le droit d’être en retard –> changement d’interprétation du comportement
(Voir schéma)

On peut conclure que :

  • L’argent peut induire un mindset (mentalité) dans lequel l’influence des normes personnelles et des obligations morales sont supprimées
  • La décision d’agir moralement ou non est vu comme une décision commerciale plutôt que comme une qst éthique ou morale
45
Q

Que peut-on faire pour pallier ces risques à l’utilisation de l’argent comme récompense ?

A

Explorer le potentiel des csq non-monétaires : permet l’éloge, les privilèges, la reconnaissance publique et est moins susceptible d’induire un mindest commercial

46
Q

Quelle autre stratégie comportementale peut-on utiliser pour soutenir la motivation existante ?
Comment implémenter cette stratégie ?

A

Commitment (pré-engagement) = manière d’aider les ind à implémenter une intention en utilisant des mécanismes psychologiques liés à la théorie de la dissonance cognitive

On demande aux ind de signer un engagement montrant un comportement. Cela peut augmenter la proba que le comportement soit effectué

47
Q

Quels sont les avantages de cette stratégie de commitment ?

A
  • Le fait de s’engager à faire qqc permet de modifier la manière dont on se perçoit
  • Si nos attitudes et pensées ne s’alignent pas avec notre comportement, une tenison psychologique en résulte
  • Forte pression interne de se comporter de manière cohérente
48
Q

Expliquer l’expérience de Baca-Motos et al (2013) pour illustrer cette stratégie de commitment

A

On demande aux clients d’un hôtel à la fin du check-in de :
- S’engager de manière générale à être éco-responsables
- S’engager de manière spécifique à réutiliser leurs serviettes durant leur séjour
C’est un engagement symbolique, la moitié des ind qui choisissent de s’engager reçoivent un pins avec un slogan « ami de la terre »

Rslt : engagement spécifique + pins = plus de réutilisation de serviettes, lumière éteinte plus souvent

49
Q

Donner un exemple réel qui applique cette stratégie de commitment

A

Le site internet Stickk.com permet aux ind de se fixer des objectifs à atteindre (arrêter de fumer, prendre des douches de 5min) en misant de l’argent qu’on peut gagner si l’objectif est atteint, ou perdre si le cas contraire (l’argent est reversé à une assoc)

50
Q

Quelle autre manière existe pour soutenir la motivation existante ?

A

Implementation intentions : elle crée une association entre l’indice situationnel et le comportement pertinent –> l’indice active automatiquement le comportement désiré (ou au moins ramène le comportement en mémoire)

51
Q

À quoi peut-on comparer ce niveau d’automaticité de cette stratégie d’implementation intentions ?

A

Cette stratégie est au même niveau d’automaticité que les habitudes

52
Q

Par rapport au goal intentions qui spécifient des buts, que font les implementation intentions ? Citer un ex

A

Elles incluent un plan concret de quand, où et comment effectuer le comportement voulu

Ex : la prochaine que je vais au resto, je commenderai une salade –> au lieu de : j’aimerais perdre du poids

53
Q

Résumé des stratégies motivationnelles

A
  • Les récompenses et les punitions sont des leviers efficaces pour changer le comportement
  • 2 approches principales : rendre les csq positives ou négatives d’un comportement plus saillant ; introduire de nouvelles csq positives ou négatives (prendre en compte les avantages et inconvénients respectifs)
  • Pré-engagement et implementation intentions sont des stratégies efficaces pour aider les ind à mettre en œuvre leurs motivations existantes
54
Q

Que signifie le terme de nudge ?

A

Intervention soft sans punition : tt aspect de l’architecture du choix qui modifie le comportement des gens d’une manière prévisible sans interdire ou exclure aucune option ni changer de manière significative leurs motivations financières
–> Doit être facile et peu coûteuse à éviter

55
Q

Par quoi le nudge est-il créé ?

A

Par l’architecture de choix : utiliser la connaissance de ces mécanismes pour changer la situation de choix afin de maximiser la proba d’un certain rslt

56
Q

Selon ce modèle de nudge et l’architecture du chois, quels aspects d’une situation décisionnelle peuvent affecter nos choix ?
Sur quoi sont basé ses effets ?

A
  • Ordre dans lequel les options sont présentées
  • Choix des mots/phrases qui présentent les options
  • Accent sur une info spécifique
  • Facilitation du processus de choix d’une option (nudge le + puissant, utilisé jusqu’à maintenant)

Sur des processus automatiques et des heuristiques

57
Q

Quelle est la 2ème def des nudges ?

A

Ils visent un objectif = le changement du comportement dans un sens prévisible et bénéfique pour l’ind ou sa collectivité

  • Ce changement doit être prévisible et peut être fait par un mécanisme psychologique dont le rôle a été démontré scientifiquement au préalable
  • Il modifie l’architecture de choix
  • Il ne doit pas modifier les termes réels du choix : ce n’est pas une grande intervention radicale
  • Il préserve la liberté totale du choix de l’ind
58
Q

Quels sont les différents nudges étudiés ici ?

A
Architecture de choix par défaut 
Simplification
Prompting
Réduction de l’effort
Adapter le cadrage
59
Q

Expliquer le but de l’architecture de choix par défaut : Donner un ex

A

Une option par défaut est une option que l’on obtient en ne faisant rien et qui est sélectionnée par la plupart des décideurs. Elles sont normalement optimisées pour que ça cible les besoins des ind
Ex du don d’organes : 2 politiques sont utiliséee par les pays
- Politique de « opt-in » : les ins doivent s’enregistrer d’abord pour devenir donneurs
- Politique « opt-out » : tout le monde est donneur d’organe sauf si les ind choisissent l’option de refus
–> Les chiffres montrent que presque tt le monde est donneurs d’organes dans la politique opt-out, donc grand impact de la politique de choix

Voir schéma

60
Q

Expliquer les expériences de Egebark, Ekstöm et Lotz (2013, 2015) illustrant cet effet du but de l’architecture su soi

A

2013 : les imprimantes sont normalement réglées sur « imprimer sur une page unique » mais à l’université de Rutgers, on change les paramètres pour « imprimer recto-verso »

Rslt : la conso de papier a été réduite de plus de 55 millions de feuilles soit 44% de réduction (= 4650 arbres)

2015 : 42000 foyers allemands doivent choisir un plan d’électricité entre 2 contrats avec une diff (montant du service = à quel point il y a du travail fourni par les travailleurs). On s’intéresse à si les ind vont cocher la case « 100% green » (pour la moitié des sujets, la case n’est pas cochée de base, inverse pour l’autre moitié)

Rslt :

  • Opt-in : 10% des clients ont activement choisit le 100% green
  • Opt-out : 70% des clients ont gardé l’option par défaut

On mesure ensuite l’approbation de la partie verte en All et à quel point les tarifs 100% green ont été choisi.
Rslt : l’approbation de la partie verte est un prédicteur du choix du contrat opt-in mais pas du opt-out

61
Q

Expliquer le but de la simplification

A

Permet la facilitation du traitement des infos existantes en traduisant les info dans un langage clair ou en formats plus compréhensibles

62
Q

Qu’est-ce que le prompt ? quel est le but ?

A

Une aide visuelle ou auditive qui rappelle aux ind d’effectuer une activité

Rappeler aux gens de s’engager dans une action qu’ils sont déjà prédisposés à faire

63
Q

Expliquer les rslt de l’étude de Austin et al avec des pictogrammes pour encourager le recyclage correct (1993)

A

On place des pictogrammes pour encourager le recyclage correct et l’utilisation appropriée des poubelles (exemple de ce qui devrait être mis dans chaque poubelle)

Rslt : amélioration de 54% par rapport à la baseline

64
Q

Expliquer le but de la réduction de l’effort : donner un ex

A

Faciliter le choix des ind en rendant plus saillant et accessible un comportement pro-environnemental
Ex : placer l’eau et les fruits en avant par rapport aux sucrecries dans une cafet, mettre les plats vegan ou végétariens plus en avant
–> Marche car réduction des achats de sucreries et augmentation de l’achat d’eau

65
Q

À quel moment se produisent les effets de cadrage ?

Quel terme emploi-t-on pour cette stratégie ?

A

Lorsque des infos équivalentes présentées de différentes manières conduisent à des décisions systématiquement différentes

On parle de pouvoir de la présentation = la manière dont les éléments d’une décision sont présentés peut conduire à différents rslt décisionnels

66
Q

Donner un exemple de cadrage

A

Les labels : marquer un slogan différent sur chaque poubelle active cette idée qu’avec notre action, on contribue à une grande décharge –> active différentes valeurs

67
Q

À quel autre terme cela peut-il aussi faire appel ? Donner un ex

A

L’aversion à la perte : donner 2 infos similaires mais présentées une fois par la perte et une fois par le gain –> 90% de chances de survie VS 10% de chances de mort si on fait l’intervention chirurgicale = la majorité choisi l’intervention si elle est présentée par la 2ème otpion

68
Q

À quelle théorie fait référence les effets de cadrages ?

A

La théorie des perspectives = on déteste plus perdre qu’on aime gagner

69
Q

Quelle qst se pose vis-à-vis des nudges ?

A

L’éthique : les ind ne se rendent pas forcément compte qu’ils sont influencés comme le nudge se focalise sur des processus cognitifs automatiques

70
Q

Quelles sont les perspectives négatives et positives du nudge

A

Négatif :

  • Les gouvernements sont en train de devenir des états paternalistes = veut contrôler ses citoyens MAIS c’est impossible car liberté individuelle réduite sinon
  • Les ind à bas revenus sont plus susceptibles de rester fidèles aux options par défaut qui sont parfois plus coûteuses  inégalité de l’impact

Positive :

  • Le nudge offre une alternative efficace et non coûteuse entre l’info (souvent inefficace) et la régulation dure
  • Il ne change pas les options disponibles et peut avoir des effest bénéfiques tout en maintenant la liberté de choisir
71
Q

Comment dvper une intervention comportementale grâce à tous ces outils ?

A
  1. Définir le problème
    - Pop concernée
    - Coûts économiques et sociétales
  2. Identifier le comportement cible
    - Description
    - Distribution dans la pop
  3. Identifier les drivers et barrières
    - Niveau du décideur
    - Niveau de la situation
  4. Identifier le levier du changement
    - Intervenir au niveau de comprendre, vouloir, pouvoir et agir ?
    - Quel est le levier optimal ? Communication ? Nudging ?
72
Q

Qu’est-ce qui est important de considérer pour une intervention comportementale ?

A
  • Cibler les comportements qui peuvent améliorer significativement les conditions environnementales –> empreinte écologique, behavioral wedge
  • Baser l’intervention sur une théorie psychologique : compréhension des déterminants du comportement, permet une évaluation appropriée
  • Évaluer les effets des interventions correctement
73
Q

Comment évaluer l’intervention ?

A
  • Inclure les facteurs psychologiques reliés aux décisions comportementales (connaissances, attitudes)
  • Mieux comprendre les raisons pour lesquelles une intervention est efficace ou pas –> campagne de préservation d’énergie visant à améliorer les connaissances ne réduit par la consommation d’énergie ; comparer connaissances avant et après l’intervention montre que les gens n’ont rien appris

(Voir dernier schéma ??)

74
Q

Faire un résumé de notre boite à outils

A

Schéma final