cours 8 (sociocognitive) Flashcards
Explique l’idée centrale de la théorie socio-cognitive selon Jean-Sébastien Boudrias
avant l’approche de Bandura
- la personne était vue comme un objet sur lequel on agit ou qu’on place dans certaines conditions pour le faire réagir d’une façon particulière
- l’objectif de l’intervenant est de mettre en place les bons stimuli ou les bons renforcements pour favoriser l’apparition des comportements souhaités
Après l’approche de Bandura
- la personne est capable d’influencer son propre processus d’apprentissage par sa façon de penser et d’imaginer l’avenir
- bandura a donné une clé d’intervention précise et accessible a tous pour favoriser l’apprentissage et l’acquisition de nouveaux comportements. Cette clé est le concept du sentiment d’efficacité personnelle : si un individu arrive a ressentir qu’il est capable de réaliser une tâche il y a de fortes probabilités qu’il y parviendra
Explique l’idée centrale de la théorie selon Jean Gagnon
compromis entre la compréhension des individus basée sur des facteurs internes et sur l’observation empirique du comportement
- facteur interne : qui n’est pas observable, on sait que ça existe parce qu’on en postule l’existence dans une théorie donné, parce que ça fait du sens (ex : émotions, pensées)
- observation empirique : qui est visible/mesurable on sait que ça existe parce qu’on peut le voir et en confirmer la présence de manière scientifique/ objective (ex: comportement)
- cognition : facteur interne qui comprend l’ensemble de nos processus mentaux, dont nos pensées
- la manière de penser influence pas juste les comportements de l’individu mais aussi l’environnement dans lequel il évalue. Une approche basée sur des données probantes/empiriques.
- explique le fonctionnement normal et pathologique des gens
explique l’idée centrale de la théorie sociocognitive selon Louise Nadeau
L’être humain a le pouvoir de contrôler sa vie
Importance des modèles de rôles
- apprentissage vicariant : on peut moduler nos comportements en observants les autres vivre des conséquences de leurs actions
- il n’est pas nécessaire de faire l’expérience des conséquences nous-mêmes, tel que postulé par les béhavioriste
concept clé : le déterminisme réciproque
- influence mutuelle entre la personne, son comportement et l’environnement
l’environnement doit supporter l’épanouissement, les choix et la liberté des individus
Explique l’héritage de la théorie sociocognitive selon Boudrias, Gagnon et Louise
Boudrias :
Diverses utilités pratiques dans les milieux d’emploi
- surtout au niveau de l’apprentissage des employés
- ex : lorsqu’un individu doit développer de nouvelles compétences et s’adapter a de nouvelles circonstances de travail
jean Gagnon
1. au niveau de la psychologie clinique
- thérapie cognitive-comportementale qui est une approche efficace et largement utilisé pour traité une variété de psychopathologique
2. Au niveau de la science
- contribue a l’avancement des connaissances dans plusieurs domaines de recherche
- met de l’avant des méthodes scientifiques rigoureuses et efficace
Louise :
Des concepts applicable dans une multitude de situations
- ex : importance de l’autoefficacité dans la vie des humains pour les relations, le travail
- a permis de confirmer empiriquement l’existence de forces motivationnelles auparavant stipulées uniquement au niveau théorique
Structure : explique l’être humain selon l’approche sociocognitive
- l’être humain est assez intelligent pour diriger sa vie et réguler son comportement
Importance des processus cognitifs
- le comportement dépend en grande partie des attentes et des croyances des individus
- l’individu n’est pas contrait à réagir à des renforçateurs et des punitions issus de l’environnement, il est capable de faire ses propres choix
- l’individu peut adapter son comportement en fonctions des situations
retour sur le débat personne-situation
- Rappel : selon la théorie des traits de Costa et McCrae, ce sont les traits de personnalité qui déterminent le comportement habituel des gens (adaptations caractéristiques).
- Mischel a démontré que ceci est faux: la situation peut aussi influencer le comportement habituel.
Structure de l’approche sociocognitive : explique la spécificité situationnelle et empreinte comportementale
les individus possèdent des patrons de comportement uniques. Comment se forment-ils ?
- chaque situation vient avec ses propres attentes et croyances, dicte une manière approprié d’agir (spécificité situationnelle)
- chaque individu a ses propres façons de penser et de percevoir le monde (cognition)
- l’individu est intelligent et capable de reconnaitre que différentes situations requièrent différents comportements (chaque nouvelle situation amène une réflexion sur comment se comporter)
- selon ses façons propres de penser et de percevoir le monde , l’individu interprète la situation et émet une série de comportements données
- ces comportements forment un patron d’action unique à l’individu qu’il répètera lorsqu’il sera à nouveau dans ce type de situation (empreinte comportementale)
- l’ensemble des empreintes comportementales forment la personnalité
comportements/personnalité = spécificités de l’environnement + modes de pensée uniques à chaque individu
Processus de la théorie sociocognitive : explique l’autorégulation et le déterminisme réciproque
L’Autorégulation
- l’individu est capable de s’autoréguler : de motiver et d’ajuster son comportement
- ce sont les processus cognitifs qui permettent l’autorégulation
- bandura préfère expliquer la personnalité en termes de processus vs de structure : la personnalité est malléable
le déterminisme réciproque
- influence réciproque et constante entre 3 éléments qui sont en interaction constante (la personne, son comportement et l’environnement)
- se différencie des autres perspectives quant à la cause du comportement. (les forces internes de la personne ET son environnement externe causent le comportement vs seulement les forces interne)
- jeu d’influence entre le milieu et les représentations de la personne
- lequel des deux influencera davantage le comportement ? tout dépend de la valeur prédictive de chacun. Certaines contingences sont plus fortes que d’autres.
Structure de la théorie sociocognitive : nomme les quatre composantes de la structure de la personnalité
1) Croyances et attentes : anticipation qu’un scénario précis se concrétise dans une situation donné
- deux types d’attentes :
- de résultats (instrumentalisé) - a quel point je crois que si x se produit, y surviendra
- d’autoefficacité (sentiment d’efficacité personnelle)- a quel point je suis confiant de pouvoir produire x
2) Objectifs personnels : permettent la maitrise de soi
- évènement souhaité qui motive la personne sur de longues périodes
- maitrise de soi : accepter certains choix moins stimulants a court terme afin d’atteindre objectif
- la question est : si je veux ou j’aspire produire x ou y ?
3) Normes d’autoévaluation
- interprétations subjectives des événements > événements objectifs
- la question : objectifs souhaitable ou non ?
4) compétences et habiletés concrètes
- permettant d’agir de manière efficace ou non
- important différenciateur inter-individus et intra-individus
Croissance et développement de l’approche socio-cognitive : explique l’apprentissage vicariant
- méthode d’apprentissage similaire a celle mise de l’avant par l’approche béhaviorale mais dans celui-ci on peut apprendre des façons d’agir même si elles n’ont fait l’objet d’aucun conditionnement direct pour les renforcer. De plus les cognitions interviennent pour expliquer qu’une notion acquise sera mise en action ou non. En comparaison , pour les béhavioristes la personne devient ni plus ni moins que le produit des contingences auxquelles elle a été directement exposée.
- 2 caractéristiques : 1: Capacité a développer de représentations mentales d’un comportement observé chez autrui et a s’y référer par la suite. 2: Emmagasinage mental d’actions observées, des conséquences associées a ces actions et de cognitions ou de réactions émotives observées chez autrui en lien avec le comportement.
- l’apprentissage vicariant ne permet pas uniquement l’apprentissage de comportements, mais aussi l’apprentissage de compétences cognitives. (importance d’exposer les enfants a des modèles positifs favorisant un bon développement)
- conditionnement émotionnel vicariant : réactions émotionnelles développées suite a l’observation répétée d’un modèle (ex apprentissage de la peur).
Psychopathologie & changement sociocognitive : décrit selon eux la psychopatho et le traitement
- psychopathologie : résultat de croyances irréalistes ou inadaptées
- traitement : corriger les distorsions cognitives et les remplacer par des cognitions plus réalistes et adaptées
les croyances et les attentes par rapport au futur sont les facteurs clés qui engendrent les réactions problématiques
- les réactions problématiques tendent a se perpétuer et à se généraliser
- importance de cibler ces facteurs clé dans le traitement
Psychopatho & changement sociocognitive : explique les discours interne problématique et comment ils sont traités
discours interne problématique
- le discours interne problématique a une influence causale sur les problèmes de comportement et d’adaptation
- selon Ellis : ce sont les croyances absolues (ex : il faut que je sois toujours parfait) qui sont problématiques
- selon Beck : les cognitions sont problématiques quand elles traduisent une vision négative du soi, du monde et du futur (la triade cognitive de la dépression)
les discours interne négatif peut être traité par des interventions thérapeutiques spécifiques :
- identifier et éliminer les cognitions problématiques (Ellis et Beck)
- remplacer les cognitions problématiques par des cognitions bénéfiques (bandura) : importance d’augmenter le sentiment d’efficacité personnelle pour modifier le comportement des gens
Psychopatho et changement de sociocognitive : nomme les 3 vagues d’intervention en psychothérapie ainsi que les 4 éléments clés des approches cognitive-comportementale
les 3 vagues d’intervention en psychothérapie
1. Approche béhavirorale - modifier les contingences de l’environnement pour changer le comportement (SKinner)
2. Approches cognitives - modifier l’environnement, mais aussi les pensées/croyances pour changer le comportement (Ellis, Beck et Bandura)
3. Approches centrées sur les émotions - observer et accepter les émotions pour changer le comportement (ex : pleine conscience)
les 4 éléments clés des approches cognitive-comportementale :
1. Cibles d’interventions précises (ancrées dans le présent)
2. Démarche structurée et de courte durée
3. Collaboration thérapeute-client (le client décide des cibles d’interventions, entente sur les objectifs et méthodes de travail)
4. Rôle actif du client dans la démarche
Explique l’approche de Bandura de la psychopatho , les 3 objectifs pour le changement et les deux modalités d’interventions
Approche de Bandura
- psychopathologie : un problème à résoudre de façon concrète
3 objectifs de l’approche de Bandura pour le changement
- apprentissage de nouveaux modes de pensées et de comportements
- apprentissage de comportements précis qu’on vise a généraliser et maintenir dans le temps
- augmenter le sentiment d’efficacité personnelle
2 modalités d’intervention :
1. Modelage
- observer le comportement désiré et les conséquences chez un modèle
- répliquer soi-même le comportement
2. Participation guidée ( même chose que le modelage sauf que le thérapeute guide le client verbalement dans la réalisation du comportement)
- permet de décomposer le comportement en plus petites actions (renforcer chaque action réussie)
- permet au client de vivre une expérience de maitrise (augmente le sentiment d’efficacité personnelle)
Psychopatho et changement de sociocognitive : nomme les conditions a mettre en place pour augmenter le sentiment d’efficacité personnelle
- choisir un modèle auquel le client peut s’identifier
- structurer le comportement à apprendre en série de plus petites actions et les organiser dans une hiérarchie de plus facile au plus difficile
- faire vivre des petits succès au client avec la participation guidée
- fournir des occasions de pratique en milieu controlé
- favoriser l’autonomie chez le client dans la régulation de ses comportements en dehors du milieu controlé
nomme les limites de l’approche sociocognitive
- difficilement applicable pour les troubles complexes ou les cognitions de l’individu sont sévèrement atteintes (l’approche s’attend a ce que l’individu soit capable de participer activement à la thérapie)
- trop optimiste par rapport à la malléabilité des attendre et des croyances
- sous-estime le rôle des émotions et du passé des individus (échecs, traumatismes)
- sous-estime le rôle des pensées inconscientes et des mécanismes de défense
