Cours 8 : Les troubles de l'humeur Flashcards

1
Q

Les caractéristique générales des troubles de l’humeur

A

Engendrent une perturbation débilante des émotions
Associés à d’autres troubles mentaux, comme les attaques de panique, les troubles de l’usage d’une substance, les dysfonctions sexuels et les troubles de personnalité

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2
Q

Symptome de la dépression unipolaire

A

symptôme émotionnel caractérisé par un profond sentiment de tristesse, de dévalorisation et de culpabilité ( pleure une bonne partie de la journée , se sent seul , vunlnérable genée , je suis inquiete , je vaut rien , je me sens coupable, toute les gratifications de la vie semble absente( plus de plaisir au travail ni de plaisir famille) perte interet dans activité sexuelle et dans l’action de manger

symptôme cognitif : pensée négatives envers soi, les expériences et le futur , souffre d’un manque d’estime de soi ( va croire va toute échouer dans la vie et quelle en est la cause directe, quand pas encore échouer va croire que ça va arriver et quand ca arrive croit que cest ca faute quelle a echouer, pour personne déprimé la vie est noire, pas capable imaginer ca va aller mieux, pas capable envisager ca peut se passer mieux)

symptome motivationnel : personne déprimé beaucoup de misère à se motiver, se lever le matin, … , dans forme extreme de depression rallentissement du corps ( par ex personne se leve mouvement pénible et lent) * plus la depression profonde plus il y a de ralentissement psychomoteur)

Symptome somatique: quelqu’un déprime aura beaucoup de perte d’apétit/ poids/ sommeil perturbé ( insomnie, hypersomnie) , probleme erection chez homme et femme perte interet activité sexuel chez les femmes , personne déprimé centré sur lui même devient plus sensible de son corps, les petits douleurs entraînent des entrée maladie *pour certaine raison systeme immunitaire plus faible quand dépression alors plus vulnérable pour maladie

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3
Q

Symptômes de la dépression unipolaire

A

Perte d’intérêt et de plaisir à l’égard des activités habituelles
affectation du sommeil et de l’appétit
perte de concentration
problème de conversation (débit lent, monosyllabes, pauses, etc.) ou agitation
ne voit aucune solution à leurs problèmes
négligence de l’hygiène personnelle et de l’apparence symptômes somatiques sans cause physique manifeste
anxiété/désespoir
(varient au cours de la vie)

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4
Q

La dépression chez les enfants

A

À l’origine de plaintes somatiques, comme des maux de tête ou de ventre

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5
Q

La dépression chez les adultes

A

Preuve de distractibilité et de perte de mémoire

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6
Q

Psychologisants

A

Attachent plus d’importance aux aspects psychologiques de la dépression

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7
Q

Définition de la manie

A

État émotionnel caractérisé par une exaltation intense et non fondée, accompagnée de symptômes comme l’irritabilité, l’hyperactivité, la volubilité, la fuite des idées, la distractabilité, et la tendance à élaborer des projets grandioses et irréalistes
Presque toujours accompagnée de dépression

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8
Q

Définition de l’épisode de manie

A

(De quelques jours à quelques mois)
Se manifeste par un flot incessant de paroles exprimées d’une voix forte, et par un discours désorganisé (blagues, interjections) sur les objets et les événements qui captent l’attention de la personne (difficile à interrompre et reflète une fuite d’idées)

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9
Q

Besoin d’«activité» dans l’épisode de manie

A

Besoin d’activité (trop sociable et envahissante) -> s’affairer constamment parfois sans bus (ne se rend pas toujours compte des embûches)
Tentative de réfréner l’activité -> provoque colère brusque, voir rage

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10
Q

Deux troubles de l’humeur importants dans le DSM-V

A

Le trouble dépressif caractérisé( avant appelé dépression unipolaire ) et trouble bipolaire (dépression bipolaire)

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11
Q

critère diagnostic de dépression unipolaire ( trouble dépressif caractérisé)

A

Au moins 5 des 9 symptômes doivent être présents pendant une même période d’une durée de deux semaines et représentent un changement par rapport au fonctionnement antérieur ; au moins un des deux symptômes est soit (1) une humeur dépressive (2) une perte d’intérêt et de plaisir

NB: ne pas inclure les symptômes qui sont clairement imputable a une autre affection médicale

  1. Une humeur triste et déprimée présente quasiment toute la journée, presque tous les jours
  2. Une diminution marquée de l’intérêt et du plaisir à l’égard des activités habituelles
  3. Des modifications du sommeil (insomnie); un réveil du milieu de la nuit et une incapacité à se rendormir; un éveil précoce; ou, chez certains individus, l’envie de dormir une grande partie du temps
  4. Un changement dans le niveau d’activité; la personne devient léthargique (ralentissement psychomoteur) ou agitée
  5. Une perte ou un gain de poids et une augmentation ou une diminution de l’appétit
  6. Une diminution d’énergie et une grande fatigue
  7. Une image de soi négative, une tendance à se blâmer et à se faire des reproches; un sentiment de dévalorisation et de culpabilité
  8. La difficulté à se concentrer, signalée par le sujet ou observée par autrui, qui se manifeste par un ralentissement de la pensée et de l’indécision
  9. Des idées morbides et suicidaires récurrentes
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12
Q

Continuum de gravité

A

Enfants -> continue; adultes -> catégorielle

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13
Q

Caractéristiques de la dépression unipolaire ( prévalence?, touche plus homme ou femme? )

A

Forte prévalence, mais pas tous besoin d’un traitement intensif

Touche deux fois plus de femmes que d’hommes ( femme plus prête à exprimer symptôme que homme qui ont tendance à plus le cacher, femme plus concentrer sur leur état interne , tendance à s’inquiéter et à plus essayer d’expliquer événement, homme tendance à être plus orienté vers l’action et moins orienté vers leur pensé(plus pense , plus analyse plus ce que fait femme alors plus dépression)femme tendance à être plus préoccupé par leur poids corporel idéal et à suivre plus de régime mais quand suit régime peut amener à un état léthargique , corps femme plus vulnérable au ravage hormonal, femme cycle menstruel effet sur humeur)

Plus grande cause d’incapacité

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14
Q

Critère diagnostique Trouble dépressif persistant ( dysthymie )

A

Prédicteurs -> présence de troubles concomitants, âge d’apparition précoce et de fréquents épisodes antérieurs de dépression

     TROUBLE DÉPRESSIF PERSISTANT A. Humeur dépressive la plupart du temps au cours de la journée pendant au moins 2 ans (observée de façon subjective ou par les autres)  1 an pour les enfants/ados

B.Présence d’au moins 2 des symptômes suivants :

       1. Perte d’appétit ou hyperphagie
       2. Insomnie ou hypersomnie
       3. Baisse d’énergie ou fatigue
       4. Faible estime de soi
       5. Difficultés de concentration ou de prise de décision
       6. Sentiment de perte d’espoir

C. Au cours des deux ans, absence de périodes de plus de 2 mois consécutifs sans présenter les critères A et B

D. Les critères pour le trouble dépressif majeur peuvent être présents continuellement pendant 2 ans.

E. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque, et les critères n’ont jamais été satisfaits pour le trouble cyclothymique.

F. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un trouble psychotique.

G. Les symptômes ne sont pas mieux expliqués par les effets physiologiques d’une substance (drogue ou médication) ou une autre affection médicale.

H. Les symptômes causent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement dans la sphère sociale, occupationnelle ou autre sphère importante de la personne.

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15
Q

Trouble bipolaire de type I

A

Alternance d’épisodes dépressifs et d’épisodes maniaques

**Au moins 1 épisode maniaque*

Les périodes d’humeur dépressive doivent réunir les critères d’un épisode dépressif majeur

L’épisode maniaque n’est pas mieux expliqué par un trouble psychotique.

l’épisode maniaque peut précéder ou succéder à des épisodes hypomaniaques ou dépressif caractérisés

–> le diagnostique de trouble bipolaire est souvent diagnostiquer comme un trouble unipolaire au début jusqu’à temps que épisode maniaque (à cause vit un événement traumatique les symptomes maniaque se mannifeste ( stress-diathèse)) alors change le diagnostique

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16
Q

Symptômes du trouble bipolaire de type I

A

émotionnels : euphorie ( pas universel peut aussi être irritable ), personne maniaque peut soudainement se mettre à pleurer quand fâcher (frustrer)

cognitives: pensée grandiose , se met place où sa devient dangereux, ne voit pas de limite à ses capacités, et encore pire ne voit pas conséquences négatives de ses gestes (par ex. lorsque achète 3 voitures dans même semaine pense pas au dépense ) facilement idée stricte , personne peut croire que message de dieu, pensée noire ou blanc, croire grande amie intime avec célébrité ( pas nuancé ou bien tu vas être le meilleure amie ils ont jamais eu ou bien tu vas être le pire)
motivationnels: hyperactivité , activité nombreuse et frénétique, persistant , dominant , investissement financier qui font pas de sens, conduite automobile dangereuse, comportement compulsif
somatiques: personne pas besoin de sommeil toujours sur le “go”

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17
Q

Caractéristiques du trouble bipolaire de type I ( prévalence , age apparition, affecte plus homme ou femme, ..)

A

Moins grande prévalence (4 à 1% de la population selon les critères)
Apparaît dans la vingtaine
Affecte autant les hommes que les femmes (femmes : plus d’épisodes dépressifs; hommes : plus d’épisodes de manie)
Gravité du trouble -> difficulté à reconnaitre qu’ils souffrent d’un trouble

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18
Q

Trouble bipolaire de type II (hypomanie)

A

Épisodes dépressifs majeurs récurrents avec épisodes hypomaniaques
AUCUN épisode maniaque

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19
Q

Les théories psychologiques des troubles de l’humeur

A

Décrivent pour la plupart diverses prédispositions (ou diathèses) propres au modèle diathèse-stress selon lequel les épisodes de dépressions sont toujours déclenchés par des expériences de vie stressantes
Tentent de répondre à la question : quels sont les traits psychologiques des personnes qui connaissent un épisode de trouble de l’humeur à la suite d’un stress ?

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20
Q

La théorie psychanalytique de la dépression

A

Freud postule que , après la perte d’un être aimé que ce soit suite à un décès ou ce qui est le plus courant pour un enfant en raison d’une séparation ou d’une désaffectation , l’enduillé commence un travail d’introjection , ou d’incorporation , de l’objet perdu; il s’identifie à lui , peut être dans une tentative futile de rémedier à la perte . Freud affirme que , comme nous éprouvons inconsciemment des sentiments négatifs envers ceux que nous aimons, l’endeuillé retourne alors sa haine et sa colère contre lui même. De plus, il nest pas heureux d’avoir été abandonné et s’accuse de fautes réelles ou imaginaires commises contre l’être aimé. La période d’introjection est suivie d’un travail du deuil, au cours du quel l’endeuillé évoque ses souvenirs de l’objet qu’il a perdu ou qui l’a déçu et par la même s’en distingue et desserre les liens créés par l’introjection. Toutefois, chez les individus excessivement dépendants, ce travail du deuil peut dégénérer en un processus continu de d’autodépréciation, d’autoreproches et de dépression. Ils ne relâchent pas leurs liens affectifs avec l’objet perdu introjecté ; ils continuent plutôt de se fustiger pour les fautes et les défauts percus chez celui-ci. L’endeuillé continue à retourner contre lui-même sa colère envers l’objet perdu.

Recherches limitées et n’ont pas produits de preuves concluantes en sa faveur;

VOIR NOTE DE COURS

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21
Q

Analyse du deuil (???)

A

Travail d’introjection, ou d’incorporation, de l’objet perdu -> sentiments négatifs envers ceux que nous aimons -> haine et colère contre lui-même
Travail du deuil : souvenirs de l’objet, s’en distingue et desserre les liens créés par l’introjection, peut dégénérer en un processus continu d’autodépréciation, d’autoreproches et de dépression

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22
Q

Les théories cognitives de la dépression

A

Processus exercent une nette influence sur le comportement émotionnel
Reposent sur le principe que les pensées et les croyances jouent un rôle crucial dans l’apparition ou la modification de nos états émotionnels

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23
Q

Deux théories cognitives de la dépression plus en détail

A

La théorie des schémas cognitifs de Beck et les théories de l’impuissance acquise et du désespoir

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24
Q

La théorie des schémas cognitifs de Beck

A

Fondée sur la prémisse que la dépression est causée par des schémas mentaux qui privilégient une interprétation négative du monde

25
Q

Trois niveaux d’activité cognitive à l’origine de la dépression

A

Triade cognitive négatives (vision pessimiste de soi, de l’environnement (le sentiment de ne pas pouvoir répondre aux exigences de son environnement )et du futur) pensées dysfonctionnelles ou croyances engendrées par des expériences de vie difficiles (p. ex., «je dois être parfait ») distorsions cognitives (suppositions arbitraires)
———> dépression

IMAGE

26
Q

Schémas dépressogènes

A

Vision pessimiste du monde -> activés, au cours de l’enfance et l’adolescence, par exposition à la perte ou à l’attitude dépressive d’un parent, à une succession de tragédies, au rejet par des pairs ou des critique des enseignants -> se réactivent chaque fois que les déprimés rencontrent de nouvelles situations qui ressemblent, même de loin, aux circonstances ayant entouré l’acquisition de ces schémas.

Schéma d’incompétence, schéma d’autoreproche, schéma d’autodépréciation

De plus, l’acquisition de ces schémas négatifs alimentent certaines distorsions cognitives qui donnent aux déprimés une vision déformé de la réalité , laquelle renforce à son tour ces mêmes schémas dépressogènes.

27
Q

Principales distorsions cognitives des individus déprimés selon Beck

A

L’inférence arbitraire : consiste à tirer des conclusions sur la base d’informations infondées ou non fondées sur des preuves satisfaisantes ( par exemple un homme conclut qu’il ne vaut rien parce qu’il pleut le jour ou il donne une réception dans son jardin )

L’abstraction sélective : consiste à tirer des conclusions sur la base d’un seul des nombreux éléments propres à une situation

La surgénéralisation : consiste à tirer une conclusion générale à partir d’un seul événement parfois banal ( échec a un seul cours alors preuve indubitable que je suis incompétente et stupide)

L’amplification et la minimisation : consistent à faire une évaluation exagérée de sa performance

28
Q

Échelle des attitudes dysfonctionnelles (autoquestionnaire 40 items)

A

Deux principaux types de croyances dysfonctionnelles : croyances reflétant un besoin d’approbation( p ex. ma valeur dépende de l’opinion des autres) et des croyances reflétant un besoin d’accomplissement et de perfection( p. ex si je ne vise pas les normes les plus hautes, j’ai toutes les chances de devenir une personne médiocre) -> plus élevés chez les clients vivant des épisodes récurrents de dépression que chez ceux qui traversent leur premier épisode -> attitude perfectionniste est le meilleur prédicateur du nombre d’épisodes récurrents

29
Q

Dozois et Dobson ( JUSTE LIRE PAS SAVOIR PAR COEUR)

A

Différence entre des individus atteints de dépression clinique et des individus non non déprimés sur les plans tant de l’accessibilité que de l’organisation cognitive

30
Q

Deux questions clés pour évaluer la théorie de Beck ( JUSTE LIRE PAS SAVOIR PAR COEUR)

A

Il faut se demander si les individus déprimés présentent vraiment les distorsions cognitives décrites par Beck & vérifier si les croyances négatives des individus déprimés sont engendrées par la dépression ou si elles sont à l’origine de leur humeur dépressive (lien bidirectionnel)

31
Q

Trois théories cognitives de la dépression

A

Théorie de l’impuissance originale, sa version ultérieure davantage axée sur la cognition et l’attribution, et sa mutation en théorie de l’impuissance acquise

32
Q

L’impuissance acquise

A

Repose sur la prémisse qu’un individu devient passif et éprouve le sentiment de ne pas pouvoir agir et contrôler sa vie après avoir vécu des expériences désagréables ou traumatiques hors de son contrôle
Stimuli négatifs incontrôlables -> sentiment d’impuissance -> dépression

33
Q

But d’origine de l’impuissance acquise

A

Expliquer les comportements de chiens soumis à des décharges électriques incontrôlables (perte de capacité et de motivation d’éviter le stimulus douloureux) Alors lorsqu’ils pouvaient éviter les décharges, ces chiens se contentaient de rester allonger dans un coin et de gémir.

34
Q

L’attribution et l’impuissance acquise

A

Association entre le sentiment d’impuissance et le blâme de soi -> paradoxe de la dépression
Repose sur le concept d’attribution : la personne qui essuie un échec tentera de l’attribuer à une cause quelconque

35
Q

Formulation de l’attribution basée sur les réponses de ces trois questions

A

Attribuez-vous votre échec à des facteurs internes (personnels) ou externes (liés à l’environnement) ?
Croyez-vous que le problème est stable ou instable (permanent ou transitoire) ?
Voyez-vous votre incapacité à réussir comme étant globale ou spécifique ? (incapacité à réussir lors de une situation ou toute les situations)

36
Q

La théorie attributionnelle

( la façon dont une personne explique son échec déterminera les conséquences futures de celui-ci)

Cette théorie laisse entendre que l’attribution d’événement négatifs de la vie à des causes ( spécifiques ou globale?) , ( interne ou externe?) et (instable ou stable?) est un facteur de dépression.

A

–>Une attribution globale (« je rate toujours tout ») généralise les conséquences de l’échec en les étendant à des situations nouvelles

–>Une attribution stable («j’échoue toujours aux examens ») produit des déficits permanents

–>Une attribution interne (« je suis stupide ») est plus susceptible d’affaiblir l’estime de soi, surtout si le défaut personnel est vu comme général et permanent

37
Q

Théorie du dérèglement du système d’activation comportementale

A

s’appuie sur des découvertes comme l’association de la manie avec les efforts excessifs pour atteindre un but et une plus grande réactivité cognitive aux succès -> racine du trouble maniaque et bipolaire = hyperréactivité aux signaux de récompense et engendre des comportements orientés vers un but (SAC réagit aux renforcements positifs ou à l’absence de renforcements négatifs en éveillant des émotions, comme l’espoir ou la joie, qui favorisent les comportements d’approche -> manie = activation extrême du SAC)

38
Q

Susceptibilité différentielle

A

Les individus dont le SAC est fortement activé recherchent des gratifications plus souvent afin de ressentir des affects plus intenses

39
Q

Cause possible de la dépression (Caspi)

A

Individus qui possèdent une ou deux copies de l’allèle court du gène du transport de la sérotonine(5-HTT), intervenant dans la modulation des taux de sérotonine, présentaient des taux de dépression et d’idéation suicidaire plus élevés tout de suite après un événement stressant (interaction gènes-environnement) (Caspi)

40
Q

Cause possible de la dépression (Kaufman)

A

Chez les enfants victimes de mauvais traitements, une interaction entre l’allèle court du gène 5-HTT et le génotype du facteur neuro trophique dérivé du cerveau (val/met) laisser présager en partie la gravité de la dépression;
Enfants non déprimés possédant deux allèles courts 5-HTT identiques (homozygotes) ont présenté une image de soi plus négative que les enfants ayant d’autres génotypes

41
Q

Cause possible de la dépression (Beck)

A

Lien entre une prédisposition génétique et les distorsions cognitives

42
Q

Théorie initiale de la neurochimie

A

Repose sur le principe que, selon qu’ils étaient faibles ou élevés, les taux de noradrénaline et de dopamine conduisaient à la dépression ou à la manie (toutefois, le poids de la preuve n’étaye pas entièrement le rôle critique des taux de neurotransmetteurs dans les troubles de l’humeur

43
Q

Anti-dépresseurs tricycliques (comme l’imipramine, ou Tofranil)

A

Structure moléculaire composée de trois anneaux, inhibent en partie la recapture de la noradrénaline, de la sérotonine ou de la dopamine par le neurone présynaptique après son excitation; ce faisant, la concentration du neurotransmetteur augmente dans la synapse, ce qui facilité la transmission de l’influx nerveux

44
Q

Inhibiteurs de la monogamie-oxydase (tranylcypromine, Parnate)

A

Antidépresseurs qui empêchent l’enzyme monoamine-oxydase de métaboliser la sérotonine, la noradrénaline ou la dopamine, augmentant la concentration de ces neurotransmetteurs dans la synapse; facilite la transmission des influx nerveux et corrige les taux anormalement faibles de ces neurotransmetteurs chez les individus déprimés

45
Q

Inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine (Prozac)

A

Agissent de façon plus sélective que les anciens médicaments puisqu’ils ciblent la sérotonine spécifiquement (lien entre faibles taux de sérotonine et la dépression

46
Q

Théories de la dépression centrées sur les mécanismes postsynaptiques

A

Déterminer si les antidépresseurs modifient les neurotransmetteurs que les récepteurs du neurone postsynaptique laissent entrer dans la cellule

47
Q

Vulnérabilité

A

Il existe un lien entre la vulnérabilité cognitive et la vulnérabilité génétique qui se manifeste par un système sérotoninergique hyperréactif (vulnérabilité neurochimique)

48
Q

Principales structures cérébrales en cause dans le trouble dépressif caractérisé et le trouble bipolaire

A

Amygdale, hippocampe, cortex préfrontal, cortex cingulaire antérieur

Lien entre la dépression et l’hyperactivité de l’amygdale, diminution de l’activité préfrontale chez les sujets dépressifs = diminution du jugement cognitif et à la dépression, et représenter un corrélât neurophysiologique des distorsions cognitives

Diminution du volume de l’hippocampe (si dépression plus longue)

49
Q

Les deux thérapies biologiques les plus courantes

A

Électroconvulsivothérapie et les médicaments

50
Q

L’électroconvulsivothérapie

A

Consiste à provoquer volontairement une crise épilepsie en faisant passer un courant de 70 à 130 volts à travers le cerveau du client
Électroconvulsivothérpaie bilatérale ou ECT unilatérale (faire passer un courant à travers l’hémisphère cérébral non dominant (droit) seulement )

ps –> aujourdhui plus recours à ECT unilatérale appliquer à l’hémisphère non dominant supprime moins de souvenir que ECT bilatérale et n’entraine aucune modification détectable de la structure cérébrale

51
Q

Effets de l’électroconvulsivothérapie

A

Pour effet de diminuer l’activité métabolique et la circulation sanguine dans le cerveau, inhibant peut-être ainsi du même coup l’activité cérébrale anormale
Améliore la capacité à résoudre des problèmes chez les sujet qui y étaient soumis, dû à une modification de l’activité cérébrale spontanée
Meilleur traitement la dépression extrêmement grave (si dépression persiste et échec des traitements moins radicaux)
Taux de rechute élevé

52
Q

Risques de l’électroconvulsivothérapie

A

Confusion et perte de mémoire prolongées

53
Q

Diagnostique de l’épisode maniaque

A

ÉPISODE MANIAQUE

A. Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable et l’énergie et l’activité sont augmentées de façon anormale et persistante, pendant au moins une semaine (ou moins si hospitalisation).

B. Durant cette période, au moins 3 des sx suivants (4 sx si l’humeur est seulement irritable) sont observables et représentent un changement évident comparativement au comportement habituel
1. Augmentation de l’estime, idées de grandeur
2. Réduction du besoin de dormir
3. Plus grande communicabilité (discours rapide et
théâtral)
4. Fuite des idées
5. Distractibilité (rapportée par l’individu ou observée)
6. Augmentation de l’activité orientée vers un but ou agitation psychomotrice
7. Engagement excessif dans des activités agréables, mais dangereuses

C. La perturbation de l’humeur est suffisamment sévère pour causer une altération du fonctionnement social ou occupationnel, une hospitalisation, ou des caractéristiques psychotiques.

D. Les symptômes ne sont pas dus aux effets d’une
substance ou affection médicale.

IMAGE NB

54
Q

Critère diagnostique d’un trouble bipolaire type 2

A

A. Critères rencontrés pour au moins un épisode hypomaniaque et au moins un épisode dépressif majeur;

B. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque;

C. L’alternance entre le(s) épisode(s) hypomaniaque(s) et le(s) épisode(s) de dépression majeur n’est pas mieux expliquée par un trouble psychotique;

D. Les sx dépressifs ou l’imprévisibilité causés par l’alternance fréquente entre les périodes de dépression et d’hypomanie entraînent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement.

55
Q

Critère diagnostique d’un épisode hypomaniaque

A

ÉPISODE HYPOMANIAQUE

A. Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable et où l’activité ou l’énergie sont augmentées de façon persistante, expansive ou irritable, pendant au moins 4 jours consécutifs.

B. Durant cette période, au moins 3 des sx suivants (4 si l’humeur est seulement irritable) sont observables et représentent un changement évident comparativement au comportement habituel

       1. Augmentation de l’estime ou idées de grandeur
       2. Réduction du besoin de dormir
       3. Plus grande communicabilité et désir de constamment parler
       4. Fuite des idées
       5. Distractibilité
       6. Augmentation de l’activité ou agitation psychomotrice
       7. Engagement excessif dans des activités agréables, mais dangereuses

C. L’épisode s’accompagne de modifications indiscutables du fonctionnement, qui diffère de celui du sujet hors de la période symptomatique;

D. La perturbation de l’humeur et la modification du fonctionnement sont observables par les autres;

E. L’épisode n’est pas suffisamment sévère au point d’altérer le fonctionnement, nécessiter une hospitalisation ou dénoter la présence de caractéristiques psychotiques;

F. Les symptômes ne sont pas dus aux effets d’une substance ou condition médicale.

PS –> critère E qui différencie épisode hypomaniaque de épisode maniaque

56
Q

Trouble cyclothymique

A

Alternance de périodes de symptômes hypomaniaques et de symptômes dépressifs
AUCUN épisode dépressif
AUCUN épisode maniaque/hypomaniaque

57
Q

critère diagnostique Trouble cyclothymique

A

TROUBLE CYCLOTHYMIQUE

A. Existence, pendant au moins 2 ans, de nombreuses périodes pendant lesquelles certains sx hypomaniaques et certains sx dépressifs sont présents (sans rencontrer tous les critères pour un épisode hypomaniaque et dépressif);

B. Durant les deux ans, les sx sont présents la moitié du temps, sans périodes de plus de 2 mois sans sx;

C. Les critères pour un épisode dépressif majeur, maniaque ou hypomaniaque n’ont jamais été réunis;

D. Sx du critère A ne sont pas mieux expliqués par un trouble psychotique;

E. Sx ne sont pas mieux expliqués par l’effet de substance ou d’une affection médicale;

F. Sx causent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement.

58
Q

Test de Stroop ( JUSTE LIRE PAS SAVOIR PAR COEUR)

A

Différences dans le traitement cognitif; les personnes déprimées et non dépressives ne diffèrent pas sur l’aspect du contenu positif ou négatif dans leurs schémas, mais plutôt celui du traitement cognitif (accèdent plus facilement aux informations négatives que positives) -> prend moins de temps pour identifier la couleur des mots négatifs

59
Q

VRAI OU FAUX , la phase maniaque du troubles est vue comme un moyen de défense contre un état psychologique débilitant. l’épisode de manie jouerait donc un rôle protecteur dans un trouble bipolaire

A

VRAI