Cours 7 : Les troubles anxieux Flashcards
Composantes de l’anxiété
Composante physiologique : correspond au degré d’activation physiologique, que révèlent des symptômes tels que l’accélération du rythme cardiaque, le souffle court et la bouche sèche
Composante cognitive : renvoie à l’inquiétude et à la rumination
Composante comportementale: se caractérise par l’évitement et par d’autres mécanismes de défense
Caractéristiques de l’anxiété
Tend à être tournée vers le futur, axée sur des événements susceptibles de se produire;
Renforcée par l’évitement des résultats craints et d’expériences possibles qui ne surviennent jamais;
inquiétude persistance et Incontrôlée à propos d’une foule de questions
Anxiété de performance
Fait état de deux sous-échelles pour la composante physiologique (la tension et les symptômes corporels) et de deux sous-échelles pour la composante cognitive (l’inquiétude et le pensée distraite, soit la tendance de l’esprit à vagabonder lorsqu’il est difficile de se concentrer)
Cause : sentiment d’inefficacité et d’impuissance personnelles
Phobie
peur et évitement d’objets ou de situation qui ne présentent aucun danger réel
Trouble d’anxiété sociale
peur et évitement de situations sociales à cause d’une éventuelle évaluation négative de la part d’autrui
Trouble panique
crise de panique récurrentes et imprévues comportant l’apparition soudaine de symptômes physiologiques, accompagnés d’un sentiment de terreur et d’une impression de catastrophe imminente
Agoraphobie
peur de se trouver dans des endroits dont il pourrait être gênant ou difficile de sortir
Anxiété généralisé
inquiétude persistante et incontrôlée, souvent à propos d’événements du quotidien
Anxiété de séparation
anxiété et inquiétude découlant de la crainte d’être séparé des proches
Mutisme sélectif
incapacité de parler dans une certaine situation (habituellement à l’école), parallèlement au maintien de la capacité de parler dans d’autres situations (habituellement à la maison)
Thème commun traversant les troubles
l’anxiété reflète l’action des mécanismes (ou processus) cognitifs qui contribuent à la perception de l’anxiété, et l’influence des facteurs physiologiques qui rendent certaines personnes plus vulnérables à l’anxiété
Les phobies spécifiques
Peur injustifiée causée par la présence, réelle ou anticipée, d’un objet ou d’une situation spécifiques; la personne concernée subit une grande détresse et des difficultés sociales ou professionnels à cause de son anxiété;
disproportionnés par rapport au danger effectif, et la personne qui éprouve ces sentiments reconnait qu’ils sont sans fondement
Nomophobie
phobie qui compense d’autres types d’anxiété;
réunit quatre dimensions : l’incapacité de communiquer, le fait d’être déconnecté, l’incapacité d’accéder à l’Information et le désagrément
Sous-types de phobies spécifiques
Le sang, les injections et les blessures; Les situations; Les animaux; Le milieu naturel; Autres
Le trouble d’anxiété sociale (phobie sociale)
Se caractérise par une crainte persistance et irrationnelle d’être jugé par autrui;
Personnes tentent d’éviter les situations spécifiques dans lesquelles on pourrait les évaluer, car elles craignent de montrer des signes d’anxiété ou de se comporter d’une façon gênante;
Se préoccupent beaucoup des symptômes physiologiques visibles de l’anxiété
Trois principaux types de situations sociales qui créent de l’anxiété sociale
parler en public (ou exécuter d’autres types de performante), avoir des interactions sociales et être observé en public
Les modifications dans le DSM-V
Avant soit « généralisé » (chez les personnes qui craignaient toutes sortes de situations interpersonnelles, âge plus précoces, s’accompagnent d’autres troubles), soit « spécifique » (chez celles qui manifestaient une crainte aiguë à l’égard d’une situation en particulier, surtout le fait de parler en public)
Les caractéristiques du trouble d’anxiété sociale
Se caractérise par une forte concomitance d’autres troubles et se manifeste souvent en même temps qu’une anxiété généralisée, une phobie spécifique, un trouble panique, un trouble de personnalité évitante ou un trouble de l’humeur;
S’accompagne aussi d’un taux élevé de concomitance d’une grande consommation d’alcool et de dépendances;
Se manifeste plus à l’adolescence (lorsque la sensibilité sociale et l’interaction avec autrui deviennent beaucoup plus importantes dans la vie d’une personne)
Les théories comportementales
Insistent sur l’apprentissage comme mode d’acquisition d’une phobie
Théorie des deux facteurs initialement proposée par Mowrer (1947)
Postule qu’une phobie découle de deux ensembles d’apprentissage apparentés
- Au moyen d’un conditionnement classique, une personne peut apprendre à craindre un stimulus neutre (le SC) s’il est apparié à un événement intrinsèquement douloureux et effrayant (le SI)
- La personne peut apprendre à atténuer cette peur conditionnelle en fuyant ou en évitant le SC. On présume que ce deuxième type d’apprentissage est un conditionnement opérant; la réponse se maintient grâce à sa conséquence renforçante : réduire la peur
Enjeu de la théorie des deux facteurs
juste une possibilité que l’apprentissage soit la cause de la peur
Modèle d’éducation anxieuse
se fonde sur le postulat selon lequel le trouble anxieux d’un enfant est attribuable aux avertissements constants de ses parents, qui accentuent ainsi son anxiété
L’apprentissage préparé
Stimuli neutres sont plus susceptibles que d’autres de devenir des stimuli de conditionnement classique;
Certaines peurs pourraient bien refléter un conditionnement classique, mais seulement à des stimuli auxquels un organisme est physiologiquement préparé à être sensible
Diathèse cognitive
Tendance à croire que des expériences traumatisantes similaires vont se reproduire à l’avenir, peut jouer un rôle important dans l’apparition d’une phobie
Les processus cognitifs en jeu de l’anxiété sociale
Se préoccupe davantage des évaluations d’autrui qu’une personne qui n’en souffre pas et elle a une conscience aiguë de l’image qu’elle projette;
Autocritique excessive;
Crainte fondamentale découlant du trouble d’anxiété sociale est que le «moi soit déficient »;
Biais cognitif qui l’amène à porter une plus grande attention aux expressions faciales négatives plutôt que positives;
S’inquiètent de susciter un malaise chez d’autres personnes
Caractéristiques des modèles cognitifs de l’anxiété sociale
Un biais attentionnel à l’égard d’une information sociale négative (c’est-à-dire la perception de critiques et de réactions hostiles de la part d’autrui) et de l’interprétation négative de situations ambiguës
Des normes perfectionnistes pour les performances sociales acceptées
Une grande timidité en public
Modèle du trouble d’anxiété sociale de David Clark
s’oppose à une exposition conventionnelle et préconise plutôt le recours à des expériences comportementales et à des jeux de rôle
Le trouble panique
Personne subit de façon soudaine et souvent inexplicable, tout un ensemble de symptômes déstabilisants (respiration laborieuse, palpitations cardiaques, etc.)
Symptômes du trouble panique (4 sur 13)
- Palpitations, battements de coeur sensible ou accélération du rythme cardiaque
- Transpiration
- Tremblement ou secousses musculaires
- Sensation de «souffle coupé »ou impression d’étouffement
- Sensation d’étranglement
- Douleur ou gêne thoracique
- Nausée ou gêne abdominale
- Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement
- Frissons ou bouffées de chaleur
- Paresthésie (sensation d’engourdissement ou de picotements)
- Déréalisation (sentiment que le monde est irréel) ou dépersonnalisation (sentiment d’être sorti de son propre corps)
- Peur de perdre le contrôle de soi ou de « devenir fou »
- Peur de mourir
Crise de panique anticipée
lorsqu’elle est étroitement associée à un déclencheur situationnel (présente sûrement la présence d’une phobie spécifique)
Crise à prédisposition situationnelle
relation avec le stimulus n’est pas aussi forte
Crise de panique non anticipée
crise dans une situation calme
L’agoraphobie
Ensemble de peurs ayant trait à une variété de situations dans lesquelles la personne craint d’être incapable de s’échapper ou d’obtenir de l’aide en cas de nécessité
*Trouble anxieux/panique précède l’apparition de l’agoraphobie
Situations dans lesquelles les personnes doivent ressentir de l’agoraphobie (au moins 2 sur 5)
- Utiliser les transports en commun
- Se trouver dans un espace ouvert
- Se trouver dans un espace fermé
- Être dans une file d’attente ou dans une foule
- Être seul hors de son domicile
Raison du refus d’aller consulter pour l’anxiété
Manque d’informations au sujet de l’anxiété (première étape menant à la recherche d’une aide thérapeutique)
Les approches comportementales en matière de traitement
Désensibilisation systématique Exposition in vivo plus efficaces La thérapie par réalité virtuelle Thérapie par exposition à la réalité virtuelle (association de la réalité virtuel et le monde réel) Relaxation