Cours 8: L'approche sociocognitive de Bandura et Mischel Flashcards
Les caractéristiques de la théorie sociocognitive :
- La personne en tant qu’agent actif
- Les origines sociales du comportement
- Les processus cognitifs
- Les tendances comportementales et la variabilité du comportement
- L’apprentissage de modèles complexes de comportement sans récompense à la clé.
Principes clés
La théorie sociocognitive insiste sur :
- Les origines sociales du comportement
- L’importance des processus cognitifs dans tous les aspects du fonctionnement humain:
- la motivation, l’émotion et l’action.
« Les théoriciens sociocognitifs affirment qu’il est plus important de savoir dans quels types de situations la personne se montre extravertie ou introvertie que de connaître son degré d’extraversion-introversion par rapport à d’autres individus. »
Les fondements
- Acceptent l’apport des mécanismes d’apprentissage
- Mise de l’avant que le renforcement n’est pas nécessaire pour qu’il y ait apprentissage
- Les personnes sont des agents actifs, qui peuvent s’autoréguler; il y a un déterminisme réciproque
La théorie sociocognitive par rapport aux théories précédentes
- Les psychanalystes accordent trop d’importance aux motivations inconscientes et à l’influence des expériences vécues dans la petite enfance. Les théoriciens sociocognitivistes s’intéressent bien plus à la réflexion consciente sur soi et font valoir que les processus de développement essentiels ne surviennent pas que dans la petite enfance, mais toute la vie durant.
- Les sociocognitivistes remettent en question la prémisse sur laquelle repose la théorie des traits de personnalité, à savoir qu’on peut rendre compte de la personnalité par des tendances globales moyennes ( c’est-à-dire par le résultat moyen au test de traits). À leurs yeux, les comportements habituels et la variabilité dans le comportement révèlent la personnalité encore bien davantage. La théorie sociocognitive voit dans la variabilité d’un individu à l’autre des indices de la structure de la personnalité .
-
Contestent l’adéquation de la psychologie évolutionniste.
Comment une perspective évolutionniste peut-elle expliquer les modifications importantes qu’a connues la vie sociale humaine d’une période historique à une autre. Il y a un siècle , les psychologues évolutionnistes ont peut-être expliqué en quoi l’évolution prédispose les femmes à rester à la maison plutôt qu’à intégrer le marché du travail. Or, cette explication ne tient plus la route ajd, après l’entrée en masse de femmes sur le marché du travail. - Elle rejette aussi l’argument béhavioriste voulant que les stimuli environnementaux déterminent le comportement. Les gens sont capables de maîtrise de soi. Leurs aptitudes cognitives leur permettent d’orienter leur propre développement. Ces aptitudes leur permettent aussi d’apprendre de nouveaux modèles de comportement par l’observation, ou le modelage, même en l’absence de renforcemen
- L’étude des normes d’évaluation est un autre élément qui distingue la théorie sociocognitive du béhaviorisme. Dans une expérience béhavioriste , l’expérimentateur détermine les normes d’évaluation. Il fixe le nb de fois qu’un rat devra actionner un levier avant de recevoir un renforcement.
- Selon les théoriciens socio cognitivistes, ce type d’expérience occulte une réalité fondamentale de la vie humaine, dans la mesure où les normes d’évaluation ne sont pas toujours fixées par un agent extérieur. L’individu fixe ses propres normes d’évaluation. Les gens évaluent leur comportements selon leur propres principes moraux.
Albert Bandura
- Il avait comme conviction qu’en tant que clinicien, il a la responsabilité d’évaluer l’efficacité d’un procédé thérapeutique avant d’y soumettre des patients.
- Depuis les années 1970, Bandura a concentré ses travaux sur les processus qui font appel aux conceptions de soi et aux objectifs personnels. Selon lui, ces processus procurent aux gens « l’agentativité» personnelle, qui est la capacité d’influer sur leur propre comportement et leurs expériences. La théorie sociocognitive de Bandura est à cet égard une conception de la nature humaine reposant sur le pouvoir d’agir en toute conscience de soi. Bandura s’intéresse à l’influence qu’exercent les conditions interpersonnelles, sociales et socioéconomiques sur les croyances qu ‘entretient une personne à son sujet.
- L’œuvre monumentale de Bandura, social foundations of thought and action, réunit une somme imposante de connaissance sur les processus, les structures et le développement de la personnalité dans une perspective sociocognitive
Walter Mischel
- Il constate que les instruments de mesure des grands traits sont bien peu efficaces pour prédire le comportement, à tel point qu’il se met à douter des approches présumant des caractéristiques généralisées de la personnalité.
- Il ecrit un livre Personality and Assessment, que certains considèrent comme l’ouvrage le plus influent des 50 dernières années. Il remet en question dans ce livre, l’ensemble des hypothèses théoriques et des pratiques méthodologiques de la psychanalyse et de la théorie des traits et réclame que la psychologie de la perso étudie non seulement les personnes, mais aussi les contextes dans lesquels elles vivent; et qu’elle s’intéresse de près aux processus par lesquels les gens comprennent et interprètent les évènements quotidiens.
- Il a élaboré une perspective systématique qui considère la personnalité comme un système complexe de processus cognitifs et affectifs interconnectés, activés par des caractéristiques des situations sociales.
La personne selon la perspective sociocogntive:
La personne se distingue par 3 propriétés :
- Elle formule des raisonnements sur le monde en recourant au langage.
- Elle contemple non seulement les circonstances du moment, mais aussi des évènements passés en plus d’envisager d’hypothétiques évènements futurs.
- Elle pratique l’introspection et analyse ses propres réflexions.
La science de la personnalité selon le sociocognitivisme se distingue aussi par son intérêt particulier pour la singularité de la personne. Les sociocognitivistes utilisent les méthodes idiographiques pour saisir les particularités des personnes.
La vision de l’être humain
- Compétent
- Qui réfléchit aux situations et sur lui-même
- Apprend du passé
- Discrimine et expérimente dans le présent
- Anticipe et crée le futur
- Qui résonne et résout des problèmes
- En interaction constante avec son environnement
- Influencé par celui-ci
- Peut agir sur celui-ci
« Au-delà du traditionnel débat sur l’importance relative des déterminants internes et des déterminants externes du comportement, les théoriciens sociocognitifs avancent que l’organisme et son environnement sont en interaction constante. »
La structure
Elle comporte 4 concepts structuraux
1.La compétence-habileté
- Capacité pour agir efficacement sur le monde
2.Les croyances et les attentes
- Anticipations ou prédictions quant aux résultats prévus dans une situation précise
- Le sentiment d’autoefficacité (Je suis confiant de pouvoir faire « x »)
3. Les objectifs personnels
- C’est-ce que je veux
4. Les normes d’évaluation
- Renforcer le comportement (par la fierté, la honte, etc.) afin de le réguler et de le maintenir
La structure
1.La Compétence-habileté
- Les habiletés ou COMPÉTENCES: (unité structurelle de la théorie sociocognitive qui témoigne de l’aptitude individuelle à résoudre des problèmes et à accomplir les tâches nécessaires à l’atteinte d’objectifs) constituent le 1er type de structures auxquelles s’intéresse la théorie
- Le point central de la théorie veut que les différences entre des personnes que nous observons ne s’expliquent pas forcément par des émotions ou des pulsions différentes, comme d’autres théories l’ont affirmé. La théorie sociocognitiviste pose plutôt que ces différences reflètent des variations dans l’aptitude des personnes à accomplir différentes actions. Ex : certaines personnes se comportent de façon réservée parce qu’elles sont dépourvues des habiletés sociales nécessaires pour accomplir des actions qui, pour être socialement efficaces, commandent de l’extraversion.
- C’est donc dire que les compétences et habiletés cognitives qui contribuent à résoudre des problèmes et à affronter les difficultés de la vie intéressent particulièrement les théoriciens sociocoginitvistes
Les compétences désignent 2 types de connaissances , soit les connaissances procédurales et les connaissances déclaratives.
- Les habileté et compétences cognitives qui aident à résoudre les problèmes et affronter les difficultés de la vie interresssent les sociocognitivistes.
- Les compétences désignent autant les façons de réfléchir aux problèmes de la vie que les comportements liés à la mise en oeuvre de solutions pour les résoudre.
- Les connaissances déclaratives : celles que nous pouvons énoncer en mots.
- Les connaissances procédurales: renvoient aux aptitudes cognitives et comportementales que présente une personne sans qu’elle puisse en décrire la nature exacte; elle peut ainsi exécuter la «marche à suivre» d’un comportement sans être forcément capable d’expliquer comment elle s’y est prise. Ex : on aide qq qui est triste mais on n’arrive pas à expliquer exactement comment on en est arrivé à ce résultat.
La spécificité contextuelle
- Notion selon laquelle une variable donnée de la personnalité est mise à contribution dans certains contextes, mais pas dans tous, qui explique la variation systématique du comportement individuel d’un contexte à l’autre.
- Les structures psychologiques qui sont pertinentes dans certaines situations sociales( ou contextes) ne le sont pas forcément dans d’autres. La spécificité contextuelle est une caractéristique naturelle des compétences. Une personne peut présenter de bonnes aptitudes pour l’étude, mais celles-ci s’avèreront inutiles pour obtenir un rv galant ou trancher un conflit.
- La théorie sociocognitive rejette généralement les variables qui ne tiennent pas compte du contexte, particulièrement lorsqu’il est question de compétences cognitives. Les sociocognitivistes ne présumeraient jamais qu’une personne est «généralement» plus compétente qu’une autre. Ils affirmeront plutôt que les compétences d’une personne peuvent varier considérablement d’une sphère de sa vie à une autre.
Le changement psychologique
Les compétences s’acquièrent par les interactions sociales et l’observation du monde social. Les personnes qui manquent d’habileté dans un domaine particulier de leur vie peuvent changer. Elles peuvent s’engager dans de nouvelles intéractions et faire de nouvelles observations du monde qui leur permettront d’acquérir de nouvelles compétences.
Structure
2.Les croyances et les attentes
- Les théoriciens sociocognitif pensent que la capacité à faire varier les attente et sont comportement d’une situation à l’autre est nécéssaire à la survie.
- Il faut savoir discriminer pour survre.
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Croyances et attentes : des structures qui permettent d’appréhender le monde.
- Attente: Dans la thério sociocognitive, anticipation ou prédiction d’un résultat attendu par l’individu dans une situation précise (conséquence envisageable).Ce qui adviendra dans le futur, déterminant principal de nos actions e de nos émotions, ca peut être des attentes de récompenses ou de punitions, les attentes sont liées au contexte
- Croyances : ce qu’est réellement le monde et ce qu’il peut être dans l’avenir.
Comme nous l’avons vu pour les habiletés et compétences, les attentes d’une personne peuvent varier considérablement d’une situation à l’autre. Tout le monde s’attend à ce qu’une même action entraîne des réactions différentes dans différentes situations. (Ex : un comportement bruyant et jovial dans une réception mais non à l’église). Les gens exercent une discrimination naturelle entre les situations et s’attendent à des possibilités, des récompenses et des contraintes différentes selon le contexte.
C’est un système de pensés qui concerne l’avenir :
- L’essence de la personnalité réside dans les croyances propres à chacun : adoption de comportements différents selon les attentes
- Dfférences avec behaviorisme : ce sont les attentes envers les récompenses, punitions et non les récompenses-punitions même qui explique le comportement
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Quand deux individus réagissent différemment au même environnement : les individus ont des attentes à l’égard :
- Du comportement possible d’autrui
- Des récompenses et punitions que peuvent entraîner certains types de comportements
- Leur aptitudes à composer avec le stress et les difficultés
L’essence de la personnalité selon les sociocognitivistes
- Lorsqu’ils forment des attentes, les gens peuvent regrouper les situations de façon très singulière. Ex: une à vie scolaire, l’autre à vie sociale
- L’essence de la personnalité réside dans ces différentes manières dont chaque personne perçoit les situations, conçoit des attentes à l’égard de circonstances futures et adopte des modèles de comportement distincts en fonction de ces perceptions et de ces attentes.
- Cette insistance sur les attentes distingue la théorie socio…, qui conçoit le comportement comme le résultat de renforcements et de punition du milieu. Au contraire, la théorie explique le comportement sous l’ange des attentes à l’égard des récompenses et des punitions du milieu.
Le sentiment d’efficacité personnelle (autoefficacité)
La perception qu’a quelqu’un de sa propre attitude à composer avec des situations précises.
Bandura est l’un des premiers à avoir déclaré que les attentes qu’entretiennent les gens à l’égard de leur capacité d’accomplir certaines choses constituent l’ingrédient clé de la réalisation et du bien-être.
Le sentiment d’efficacité personnelle est important, car il influe sur de nombreux types de comportements nécessaires, à divers moments, à la réalisation personnelle de l’individu.
- La sélection : Agit sur le choix d’objectifs personnels
- L’effort, la persévérance et le rendement : Les personnes avec un sentiment d’efficacité. personnelle élev. déploient plus d’efforts, persévèrent plus et donnent un meilleur rendement que celles avec un sentiment faible.
- L’affectivité : Les personnes qui ont un sentiment élevé d’efficacité personnelle entreprennent les choses de façon plus positives ( elles sont moins anxieuses ou déprimées) que celles qui doutent de leur efficacité personnelle.
- La capacité d’adaptation : Les personnes avec un sentiment d’efficacité personnelle élevé composent mieux avec le stress et les déceptions que celles qui en présentent un faible.
Les personnes douées d’un grand sentiment d’efficacité personnelle sont les plus susceptibles de décider de s’attaquer à des tâches difficiles , de préserver , de rester calmes pendant la tâche et d’organiser leurs idées de façon analytique. Au contraire, les gens dépourvus d’efficacité perso, ont tendance à craquer devant des activités difficiles.
L’amélioration de la condition humaine relève plus des persévérants que des pessimistes. La confiance en soi n’est pas nécessairement garante au succès, mais l’absence de confiance en soi engendre indéniablement l’échec.
Efficacité personnelle vs estime de soi
- Le sentiment d’efficacité personnelle n’est pas une variable globale, il varie souvent souvent d’une situation à une autre .
- Le sentiment d’efficacité personnelle n’est pas un sentiment abstrait de sa valeur personnelle, mais un jugement sur sa capacité à accomplir quelque chose.
- On peut donc avoir une bonne estime de soi, mais qu’on éprouve un sentiment de faible efficacité personnelle quant à nos chances d’obtenir une bonne note à un test.
- Par contre, FORTE corrélation entre le sentiment d’efficacité personnelle et le rendement.
Les attentes relatives aux résultats
- Les attentes relatives aux résultats se définissent comme croyance relative aux récompenses et punitions qu’entraînera une action donnée.
- Lorsqu’on ne se croit pas capable d’accomplir quelque chose, les récompenses associées à l’atteinte de cet objectif nous importent probablement peu.
Recherche micro-analytique
- Sur le plan de l’évaluation, Bandura a privilégié ce qu’il appelle une stratégie de recherche micro-analytique.
- C’est une stratégie de recherche pour évaluer le sentiment d’efficacité personnelle en fonction de jugements relatifs à des situations précises plutôt que de jugements globaux.
- Il faut prendre des mesures détaillées du sentiment d’efficacité personnelle de la personne AVANT qu’elle n’accomplisse une action dans des situations particulières, on invite donc les participants à indiquer quelles sont les tâches qu’ils peuvent accomplir dans une situation donnée et quel est leur degré d’assurance
quant à leur capacité de s’en acquitter adéquatement - Cette stratégie correspond à l’idée que le sentiment d’autoefficacité (SEP) dépend de la situation et non de dispositions générales que peuvent mesurer les inventaires de personnalité globaux.
- Le SEP peut varier d’une situation à l’autre pour n’importe qui les méthodes d’évaluation doivent recourir à des mesures propres à chaque situation
- Cette stratégie est une réponse de bandura à la théorie des traits, chaque situation, définie par rapport à un contexte bien circonscrit, signale combien le SEP diffère d’une tâche à l’autre
- Les sociocognitivistes critiquent les instruments servant à mesurer le concept de soi parce qu’ils ne rendent pas justice à la complexité du sentiment d’efficacité personnelle, lequel varie selon l’activité, le degré d’intensité de l’activité et d’autres conditions environnementales.
Le sentiment d’efficacité personnelle et le rendement
L’ancrage
- La manipulation du sentiment d’efficacité personnelle commande une stratégie. Idéalement, celle -ci doit être simple et subtile, de manière à influer sur le sentiment d’efficacité personnelle sans modifier les compétences réelles de la personne pour l’exécution de la tâche.
- l’ancrage: renvoie a un processus cognitif qui entre en action lorsque nous essayons de trouver la réponse à un problème. Souvent la réponse au problème est grandement déterminée par les 1ère pensées qui occupent notre esprit au moment où nous tentons de résoudre le problème; la réponse définitive est ancrée à notre 1ère estimation.
- Les variations en matière de sentiment d’efficacité personnelle ont entrainé des variations équivalentes du comportement.
- Les groupes qui présentent un sentiment d’efficacité personnelle fort ou faible ont affiché les mêmes écarts au chapitre de la persévérance, et ce, même si les écarts ont été créés par manipulation, par le simple recours à des valeurs d’ancrage aléatoires.
- La perception subjective qu’une personne a d’elle-même influe sur son comportement. Même lorsqu’un facteur situationnel apparemment sans importance modifie le sentiment d’efficacité personnelle, ce dernier peut avoir une incidence sur les décisions et les actions de la personne.
- Le sentiment d’efficacité personnelle influe aussi sur la manière dont les composent avec les déceptions et les stress dans la poursuite de leurs objectifs de vie. La recherche laisse généralement penser que le sentiment de maitrise sur les évènements facilite le fonctionnement humain.
Structure
3. Les objectifs personnels
- Un objectif est une représentation mentale du but d’une action ou d’une conduite.
- L’un des principes fondamentaux de la théorie sociocognitive veut que l’aptitude d’une personne à imaginer l’avenir lui permette d’établir des objectifs qui la motivent et orientent son comportement. Les objectifs nourrissent donc la capacité de maitrise de soi. Ils nous guident dans l’établissement de priorités et nous aident à choisir parmi plsrs situations. Ils nous permettent de transcender les influences du moment et d’organiser notre conduite sur de longues périodes.
- Ce que la personne souhaite réaliser un jour, représentations mentales du but d’une action ou d’une conduite.
- Motivent et orientent son comportement
- Capacité de maîtrise de soi
- Guident dans l’établissement de priorités et aident à choisir parmi plusieurs situations
- Permettent de transcender les influences du moment et d’organiser la conduite sur de longues périodes
- Organisation hiérarchique
La recherche indique que les objectifs à court terme exercent souvent une influence plus grande sur le comportement que les objectifs à long terme. Les objectifs à long termes permettent le relâchement dans le moment présent. (ex régime perdre 30 livre, break une semaine vs perdre 2 livre)
Les variations des objectifs
- Le degré de difficulté des objectifs constitue la variation la plus évidente
- La proximité des objectifs constitué une autre variation. Une personne peut poursuivre un objectif à court ou à long terme.
- Cette différence ( court vs long terme) s’explique en partie parle fait que les objectifs à long terme permettent un relâchement.Ainsi la personne qui souhaite perdre 5 kilos en trois mois peut se convaincre qu’un congé de régime d’une semaine ne l’empêche pas d’atteindre son objectif à long terme.
- Les objectifs peuvent également se distinguer selon la signification attribuée à l’activité.Devant un travail difficile, certaines personnes peuvent pour objectif d’améliorer leurs compétences; elles voient dans la tâche une occasion d’apprendre.
- Les personnes qui ont un SENTIMENT ÉLEVÉ D’EFFICACITÉ PERSONNELLE SE FIXENT SOUVENT DES OBJECTIFS ÉLEVÉS ET S’Y TIENNENT DAVANTAGE. Inversement, les objectifs peuvent avoir un effet sur les attentes. L’influence peut aussi réciproque lorsque les gens reçoivent une rétroaction en cours de travail.
Structure
4.Les normes d’évaluation
Définition : Critère permettent d’évaluer la valeur d’une personne ou d’une chose. Dans la théorie sociocognitive, les normes par lesquelles une personne .value ses propres actions font partie de la régulation du comportement et de l’expérimentation d’émotions comme la fierté, la honte, la satisfaction et l’insatisfaction.
Une norme interne est : un critère pour juger de la qualité ou de la valeur d’une personne , d’une chose ou d’un événement.
- Interprétation subjective des évènements au lieu des évènements objectifs eux-mêmes qui influence les réactions des gens.
- Nous avons la capacité de nous fixer des normes personnelles en fonction de nos attentes et objectifs
- Fondamentale pour la motivation et le rendement
- Rôle crucial des normes d’évaluation dans le comportement que nous jugeons moral ou non