Cours 8: L'approche sociocognitive de Bandura et Mischel Flashcards

1
Q

Les caractéristiques de la théorie sociocognitive :

A
  1. La personne en tant qu’agent actif
  2. Les origines sociales du comportement
  3. Les processus cognitifs
  4. Les tendances comportementales et la variabilité du comportement
  5. L’apprentissage de modèles complexes de comportement sans récompense à la clé.
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2
Q

Principes clés

A

La théorie sociocognitive insiste sur :

  • Les origines sociales du comportement
  • L’importance des processus cognitifs dans tous les aspects du fonctionnement humain:
  • la motivation, l’émotion et l’action.

« Les théoriciens sociocognitifs affirment qu’il est plus important de savoir dans quels types de situations la personne se montre extravertie ou introvertie que de connaître son degré d’extraversion-introversion par rapport à d’autres individus. »

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3
Q

Les fondements

A
  • Acceptent l’apport des mécanismes d’apprentissage
  • Mise de l’avant que le renforcement n’est pas nécessaire pour qu’il y ait apprentissage
  • Les personnes sont des agents actifs, qui peuvent s’autoréguler; il y a un déterminisme réciproque
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4
Q

La théorie sociocognitive par rapport aux théories précédentes

A
  • Les psychanalystes accordent trop d’importance aux motivations inconscientes et à l’influence des expériences vécues dans la petite enfance. Les théoriciens sociocognitivistes s’intéressent bien plus à la réflexion consciente sur soi et font valoir que les processus de développement essentiels ne surviennent pas que dans la petite enfance, mais toute la vie durant.
  • Les sociocognitivistes remettent en question la prémisse sur laquelle repose la théorie des traits de personnalité, à savoir qu’on peut rendre compte de la personnalité par des tendances globales moyennes ( c’est-à-dire par le résultat moyen au test de traits). À leurs yeux, les comportements habituels et la variabilité dans le comportement révèlent la personnalité encore bien davantage. La théorie sociocognitive voit dans la variabilité d’un individu à l’autre des indices de la structure de la personnalité .
  • Contestent l’adéquation de la psychologie évolutionniste.
    Comment une perspective évolutionniste peut-elle expliquer les modifications importantes qu’a connues la vie sociale humaine d’une période historique à une autre.
    Il y a un siècle , les psychologues évolutionnistes ont peut-être expliqué en quoi l’évolution prédispose les femmes à rester à la maison plutôt qu’à intégrer le marché du travail. Or, cette explication ne tient plus la route ajd, après l’entrée en masse de femmes sur le marché du travail.
  • Elle rejette aussi l’argument béhavioriste voulant que les stimuli environnementaux déterminent le comportement. Les gens sont capables de maîtrise de soi. Leurs aptitudes cognitives leur permettent d’orienter leur propre développement. Ces aptitudes leur permettent aussi d’apprendre de nouveaux modèles de comportement par l’observation, ou le modelage, même en l’absence de renforcemen
  • L’étude des normes d’évaluation est un autre élément qui distingue la théorie sociocognitive du béhaviorisme. Dans une expérience béhavioriste , l’expérimentateur détermine les normes d’évaluation. Il fixe le nb de fois qu’un rat devra actionner un levier avant de recevoir un renforcement.
  • Selon les théoriciens socio cognitivistes, ce type d’expérience occulte une réalité fondamentale de la vie humaine, dans la mesure où les normes d’évaluation ne sont pas toujours fixées par un agent extérieur. L’individu fixe ses propres normes d’évaluation. Les gens évaluent leur comportements selon leur propres principes moraux.
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5
Q

Albert Bandura

A
  • Il avait comme conviction qu’en tant que clinicien, il a la responsabilité d’évaluer l’efficacité d’un procédé thérapeutique avant d’y soumettre des patients.
  • Depuis les années 1970, Bandura a concentré ses travaux sur les processus qui font appel aux conceptions de soi et aux objectifs personnels. Selon lui, ces processus procurent aux gens « l’agentativité» personnelle, qui est la capacité d’influer sur leur propre comportement et leurs expériences. La théorie sociocognitive de Bandura est à cet égard une conception de la nature humaine reposant sur le pouvoir d’agir en toute conscience de soi. Bandura s’intéresse à l’influence qu’exercent les conditions interpersonnelles, sociales et socioéconomiques sur les croyances qu ‘entretient une personne à son sujet.
  • L’œuvre monumentale de Bandura, social foundations of thought and action, réunit une somme imposante de connaissance sur les processus, les structures et le développement de la personnalité dans une perspective sociocognitive
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6
Q

Walter Mischel

A
  • Il constate que les instruments de mesure des grands traits sont bien peu efficaces pour prédire le comportement, à tel point qu’il se met à douter des approches présumant des caractéristiques généralisées de la personnalité.
  • Il ecrit un livre Personality and Assessment, que certains considèrent comme l’ouvrage le plus influent des 50 dernières années. Il remet en question dans ce livre, l’ensemble des hypothèses théoriques et des pratiques méthodologiques de la psychanalyse et de la théorie des traits et réclame que la psychologie de la perso étudie non seulement les personnes, mais aussi les contextes dans lesquels elles vivent; et qu’elle s’intéresse de près aux processus par lesquels les gens comprennent et interprètent les évènements quotidiens.
  • Il a élaboré une perspective systématique qui considère la personnalité comme un système complexe de processus cognitifs et affectifs interconnectés, activés par des caractéristiques des situations sociales.
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7
Q

La personne selon la perspective sociocogntive:

A

La personne se distingue par 3 propriétés :

  1. Elle formule des raisonnements sur le monde en recourant au langage.
  2. Elle contemple non seulement les circonstances du moment, mais aussi des évènements passés en plus d’envisager d’hypothétiques évènements futurs.
  3. Elle pratique l’introspection et analyse ses propres réflexions.

La science de la personnalité selon le sociocognitivisme se distingue aussi par son intérêt particulier pour la singularité de la personne. Les sociocognitivistes utilisent les méthodes idiographiques pour saisir les particularités des personnes.

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8
Q

La vision de l’être humain

A
  • Compétent
  • Qui réfléchit aux situations et sur lui-même
    • Apprend du passé
    • Discrimine et expérimente dans le présent
    • Anticipe et crée le futur
  • Qui résonne et résout des problèmes
  • En interaction constante avec son environnement
    • Influencé par celui-ci
    • Peut agir sur celui-ci

« Au-delà du traditionnel débat sur l’importance relative des déterminants internes et des déterminants externes du comportement, les théoriciens sociocognitifs avancent que l’organisme et son environnement sont en interaction constante. »

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9
Q

La structure

Elle comporte 4 concepts structuraux

A

1.La compétence-habileté

  • Capacité pour agir efficacement sur le monde

2.Les croyances et les attentes

  • Anticipations ou prédictions quant aux résultats prévus dans une situation précise
  • Le sentiment d’autoefficacité (Je suis confiant de pouvoir faire « x »)

3. Les objectifs personnels

  • C’est-ce que je veux

4. Les normes d’évaluation

  • Renforcer le comportement (par la fierté, la honte, etc.) afin de le réguler et de le maintenir
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10
Q

La structure

1.La Compétence-habileté

A
  • Les habiletés ou COMPÉTENCES: (unité structurelle de la théorie sociocognitive qui témoigne de l’aptitude individuelle à résoudre des problèmes et à accomplir les tâches nécessaires à l’atteinte d’objectifs) constituent le 1er type de structures auxquelles s’intéresse la théorie
  • Le point central de la théorie veut que les différences entre des personnes que nous observons ne s’expliquent pas forcément par des émotions ou des pulsions différentes, comme d’autres théories l’ont affirmé. La théorie sociocognitiviste pose plutôt que ces différences reflètent des variations dans l’aptitude des personnes à accomplir différentes actions. Ex : certaines personnes se comportent de façon réservée parce qu’elles sont dépourvues des habiletés sociales nécessaires pour accomplir des actions qui, pour être socialement efficaces, commandent de l’extraversion.
  • C’est donc dire que les compétences et habiletés cognitives qui contribuent à résoudre des problèmes et à affronter les difficultés de la vie intéressent particulièrement les théoriciens sociocoginitvistes
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11
Q

Les compétences désignent 2 types de connaissances , soit les connaissances procédurales et les connaissances déclaratives.

A
  • Les habileté et compétences cognitives qui aident à résoudre les problèmes et affronter les difficultés de la vie interresssent les sociocognitivistes.
  • Les compétences désignent autant les façons de réfléchir aux problèmes de la vie que les comportements liés à la mise en oeuvre de solutions pour les résoudre.
  • Les connaissances déclaratives : celles que nous pouvons énoncer en mots.
  • Les connaissances procédurales: renvoient aux aptitudes cognitives et comportementales que présente une personne sans qu’elle puisse en décrire la nature exacte; elle peut ainsi exécuter la «marche à suivre» d’un comportement sans être forcément capable d’expliquer comment elle s’y est prise. Ex : on aide qq qui est triste mais on n’arrive pas à expliquer exactement comment on en est arrivé à ce résultat.
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12
Q

La spécificité contextuelle

A
  • Notion selon laquelle une variable donnée de la personnalité est mise à contribution dans certains contextes, mais pas dans tous, qui explique la variation systématique du comportement individuel d’un contexte à l’autre.
  • Les structures psychologiques qui sont pertinentes dans certaines situations sociales( ou contextes) ne le sont pas forcément dans d’autres. La spécificité contextuelle est une caractéristique naturelle des compétences. Une personne peut présenter de bonnes aptitudes pour l’étude, mais celles-ci s’avèreront inutiles pour obtenir un rv galant ou trancher un conflit.
  • La théorie sociocognitive rejette généralement les variables qui ne tiennent pas compte du contexte, particulièrement lorsqu’il est question de compétences cognitives. Les sociocognitivistes ne présumeraient jamais qu’une personne est «généralement» plus compétente qu’une autre. Ils affirmeront plutôt que les compétences d’une personne peuvent varier considérablement d’une sphère de sa vie à une autre.
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13
Q

Le changement psychologique

A

Les compétences s’acquièrent par les interactions sociales et l’observation du monde social. Les personnes qui manquent d’habileté dans un domaine particulier de leur vie peuvent changer. Elles peuvent s’engager dans de nouvelles intéractions et faire de nouvelles observations du monde qui leur permettront d’acquérir de nouvelles compétences.

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14
Q

Structure

2.Les croyances et les attentes

A
  • Les théoriciens sociocognitif pensent que la capacité à faire varier les attente et sont comportement d’une situation à l’autre est nécéssaire à la survie.
  • Il faut savoir discriminer pour survre.
  • Croyances et attentes : des structures qui permettent d’appréhender le monde.
    • Attente: Dans la thério sociocognitive, anticipation ou prédiction d’un résultat attendu par l’individu dans une situation précise (conséquence envisageable).Ce qui adviendra dans le futur, déterminant principal de nos actions e de nos émotions, ca peut être des attentes de récompenses ou de punitions, les attentes sont liées au contexte
    • Croyances : ce qu’est réellement le monde et ce qu’il peut être dans l’avenir.

Comme nous l’avons vu pour les habiletés et compétences, les attentes d’une personne peuvent varier considérablement d’une situation à l’autre. Tout le monde s’attend à ce qu’une même action entraîne des réactions différentes dans différentes situations. (Ex : un comportement bruyant et jovial dans une réception mais non à l’église). Les gens exercent une discrimination naturelle entre les situations et s’attendent à des possibilités, des récompenses et des contraintes différentes selon le contexte.

C’est un système de pensés qui concerne l’avenir :

  • L’essence de la personnalité réside dans les croyances propres à chacun : adoption de comportements différents selon les attentes
  • Dfférences avec behaviorisme : ce sont les attentes envers les récompenses, punitions et non les récompenses-punitions même qui explique le comportement
  • Quand deux individus réagissent différemment au même environnement : les individus ont des attentes à l’égard :
    • Du comportement possible d’autrui
    • Des récompenses et punitions que peuvent entraîner certains types de comportements
    • Leur aptitudes à composer avec le stress et les difficultés
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15
Q

L’essence de la personnalité selon les sociocognitivistes

A
  • Lorsqu’ils forment des attentes, les gens peuvent regrouper les situations de façon très singulière. Ex: une à vie scolaire, l’autre à vie sociale
  • L’essence de la personnalité réside dans ces différentes manières dont chaque personne perçoit les situations, conçoit des attentes à l’égard de circonstances futures et adopte des modèles de comportement distincts en fonction de ces perceptions et de ces attentes.
    • Cette insistance sur les attentes distingue la théorie socio…, qui conçoit le comportement comme le résultat de renforcements et de punition du milieu. Au contraire, la théorie explique le comportement sous l’ange des attentes à l’égard des récompenses et des punitions du milieu.
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16
Q

Le sentiment d’efficacité personnelle (autoefficacité)

A

La perception qu’a quelqu’un de sa propre attitude à composer avec des situations précises.

Bandura est l’un des premiers à avoir déclaré que les attentes qu’entretiennent les gens à l’égard de leur capacité d’accomplir certaines choses constituent l’ingrédient clé de la réalisation et du bien-être.

Le sentiment d’efficacité personnelle est important, car il influe sur de nombreux types de comportements nécessaires, à divers moments, à la réalisation personnelle de l’individu.

  1. La sélection : Agit sur le choix d’objectifs personnels
  2. L’effort, la persévérance et le rendement : Les personnes avec un sentiment d’efficacité. personnelle élev. déploient plus d’efforts, persévèrent plus et donnent un meilleur rendement que celles avec un sentiment faible.
  3. L’affectivité : Les personnes qui ont un sentiment élevé d’efficacité personnelle entreprennent les choses de façon plus positives ( elles sont moins anxieuses ou déprimées) que celles qui doutent de leur efficacité personnelle.
  4. La capacité d’adaptation : Les personnes avec un sentiment d’efficacité personnelle élevé composent mieux avec le stress et les déceptions que celles qui en présentent un faible.

Les personnes douées d’un grand sentiment d’efficacité personnelle sont les plus susceptibles de décider de s’attaquer à des tâches difficiles , de préserver , de rester calmes pendant la tâche et d’organiser leurs idées de façon analytique. Au contraire, les gens dépourvus d’efficacité perso, ont tendance à craquer devant des activités difficiles.

L’amélioration de la condition humaine relève plus des persévérants que des pessimistes. La confiance en soi n’est pas nécessairement garante au succès, mais l’absence de confiance en soi engendre indéniablement l’échec.

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17
Q

Efficacité personnelle vs estime de soi

A
  • Le sentiment d’efficacité personnelle n’est pas une variable globale, il varie souvent souvent d’une situation à une autre .
  • Le sentiment d’efficacité personnelle n’est pas un sentiment abstrait de sa valeur personnelle, mais un jugement sur sa capacité à accomplir quelque chose.
  • On peut donc avoir une bonne estime de soi, mais qu’on éprouve un sentiment de faible efficacité personnelle quant à nos chances d’obtenir une bonne note à un test.
  • Par contre, FORTE corrélation entre le sentiment d’efficacité personnelle et le rendement.
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18
Q

Les attentes relatives aux résultats

A
  • Les attentes relatives aux résultats se définissent comme croyance relative aux récompenses et punitions qu’entraînera une action donnée.
  • Lorsqu’on ne se croit pas capable d’accomplir quelque chose, les récompenses associées à l’atteinte de cet objectif nous importent probablement peu.
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19
Q

Recherche micro-analytique

A
  • Sur le plan de l’évaluation, Bandura a privilégié ce qu’il appelle une stratégie de recherche micro-analytique.
  • C’est une stratégie de recherche pour évaluer le sentiment d’efficacité personnelle en fonction de jugements relatifs à des situations précises plutôt que de jugements globaux.
  • Il faut prendre des mesures détaillées du sentiment d’efficacité personnelle de la personne AVANT qu’elle n’accomplisse une action dans des situations particulières, on invite donc les participants à indiquer quelles sont les tâches qu’ils peuvent accomplir dans une situation donnée et quel est leur degré d’assurance
    quant à leur capacité de s’en acquitter adéquatement
  • Cette stratégie correspond à l’idée que le sentiment d’autoefficacité (SEP) dépend de la situation et non de dispositions générales que peuvent mesurer les inventaires de personnalité globaux.
  • Le SEP peut varier d’une situation à l’autre pour n’importe qui les méthodes d’évaluation doivent recourir à des mesures propres à chaque situation
  • Cette stratégie est une réponse de bandura à la théorie des traits, chaque situation, définie par rapport à un contexte bien circonscrit, signale combien le SEP diffère d’une tâche à l’autre
  • Les sociocognitivistes critiquent les instruments servant à mesurer le concept de soi parce qu’ils ne rendent pas justice à la complexité du sentiment d’efficacité personnelle, lequel varie selon l’activité, le degré d’intensité de l’activité et d’autres conditions environnementales.
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20
Q

Le sentiment d’efficacité personnelle et le rendement

L’ancrage

A
  • La manipulation du sentiment d’efficacité personnelle commande une stratégie. Idéalement, celle -ci doit être simple et subtile, de manière à influer sur le sentiment d’efficacité personnelle sans modifier les compétences réelles de la personne pour l’exécution de la tâche.
  • l’ancrage: renvoie a un processus cognitif qui entre en action lorsque nous essayons de trouver la réponse à un problème. Souvent la réponse au problème est grandement déterminée par les 1ère pensées qui occupent notre esprit au moment où nous tentons de résoudre le problème; la réponse définitive est ancrée à notre 1ère estimation.
  • Les variations en matière de sentiment d’efficacité personnelle ont entrainé des variations équivalentes du comportement.
  • Les groupes qui présentent un sentiment d’efficacité personnelle fort ou faible ont affiché les mêmes écarts au chapitre de la persévérance, et ce, même si les écarts ont été créés par manipulation, par le simple recours à des valeurs d’ancrage aléatoires.
  • La perception subjective qu’une personne a d’elle-même influe sur son comportement. Même lorsqu’un facteur situationnel apparemment sans importance modifie le sentiment d’efficacité personnelle, ce dernier peut avoir une incidence sur les décisions et les actions de la personne.
  • Le sentiment d’efficacité personnelle influe aussi sur la manière dont les composent avec les déceptions et les stress dans la poursuite de leurs objectifs de vie. La recherche laisse généralement penser que le sentiment de maitrise sur les évènements facilite le fonctionnement humain.
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21
Q

Structure

3. Les objectifs personnels

A
  • Un objectif est une représentation mentale du but d’une action ou d’une conduite.
  • L’un des principes fondamentaux de la théorie sociocognitive veut que l’aptitude d’une personne à imaginer l’avenir lui permette d’établir des objectifs qui la motivent et orientent son comportement. Les objectifs nourrissent donc la capacité de maitrise de soi. Ils nous guident dans l’établissement de priorités et nous aident à choisir parmi plsrs situations. Ils nous permettent de transcender les influences du moment et d’organiser notre conduite sur de longues périodes.
  • Ce que la personne souhaite réaliser un jour, représentations mentales du but d’une action ou d’une conduite.
  • Motivent et orientent son comportement
  • Capacité de maîtrise de soi
  • Guident dans l’établissement de priorités et aident à choisir parmi plusieurs situations
  • Permettent de transcender les influences du moment et d’organiser la conduite sur de longues périodes
  • Organisation hiérarchique

La recherche indique que les objectifs à court terme exercent souvent une influence plus grande sur le comportement que les objectifs à long terme. Les objectifs à long termes permettent le relâchement dans le moment présent. (ex régime perdre 30 livre, break une semaine vs perdre 2 livre)

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22
Q

Les variations des objectifs

A
  • Le degré de difficulté des objectifs constitue la variation la plus évidente
  • La proximité des objectifs constitué une autre variation. Une personne peut poursuivre un objectif à court ou à long terme.
    • Cette différence ( court vs long terme) s’explique en partie parle fait que les objectifs à long terme permettent un relâchement.Ainsi la personne qui souhaite perdre 5 kilos en trois mois peut se convaincre qu’un congé de régime d’une semaine ne l’empêche pas d’atteindre son objectif à long terme.
  • Les objectifs peuvent également se distinguer selon la signification attribuée à l’activité.Devant un travail difficile, certaines personnes peuvent pour objectif d’améliorer leurs compétences; elles voient dans la tâche une occasion d’apprendre.
  • Les personnes qui ont un SENTIMENT ÉLEVÉ D’EFFICACITÉ PERSONNELLE SE FIXENT SOUVENT DES OBJECTIFS ÉLEVÉS ET S’Y TIENNENT DAVANTAGE. Inversement, les objectifs peuvent avoir un effet sur les attentes. L’influence peut aussi réciproque lorsque les gens reçoivent une rétroaction en cours de travail.
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23
Q

Structure

4.Les normes d’évaluation

A

Définition : Critère permettent d’évaluer la valeur d’une personne ou d’une chose. Dans la théorie sociocognitive, les normes par lesquelles une personne .value ses propres actions font partie de la régulation du comportement et de l’expérimentation d’émotions comme la fierté, la honte, la satisfaction et l’insatisfaction.

Une norme interne est : un critère pour juger de la qualité ou de la valeur d’une personne , d’une chose ou d’un événement.

  • Interprétation subjective des évènements au lieu des évènements objectifs eux-mêmes qui influence les réactions des gens.
  • Nous avons la capacité de nous fixer des normes personnelles en fonction de nos attentes et objectifs
  • Fondamentale pour la motivation et le rendement
  • Rôle crucial des normes d’évaluation dans le comportement que nous jugeons moral ou non
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24
Q

Réaction d’autoévaluation

A
  • Sentiment d’insatisfaction ou de fierté envers soi que l’on éprouve en réfléchissant à ses actions.
  • Les normes d’évaluation déclenchent souvent des réactions émotives. Nous réagissons avec fierté lorsque notre travail est conforme à nos normes de rendement et nous sommes mécontents lorsque ce n’est pas le cas.
  • Nous évaluons nos propres actions puis réagissons par une émotion de satisfaction ou d’insatisfaction envers nous-même à la lumière de cette auto évaluation.
  • Ces réactions émotives constituent DE L’AUTO RENFORCEMENT ET SON NÉCESSAIRE AU MAINTIEN DU COMPORTEMENT SUR DE LONGUES PÉRIODES, PARTICULIÈREMENT EN L’ABSENCE DE RENFORCEMENT EXTÉRIEUR.
  • Ces réactions d’auto évaluation exprimées sous forme de félicitations ou de culpabilité nous permettent de nous récompenser lorsque nous respectons les normes et de nous punir lorsque les violons.
  • Les normes d’évaluation ne sont pas toujours fixées par un agent extérieur. Les gens évaluent un comportement selon leur propres principes moraux. e plus important est donc comment MOI je m’autoévalue (mes propres normes d’évaluation) et non les normes des autres (ex es tu décu d’être dans le top 5?, pour les autres seul le top 1 est bon mais pour moi je ne suis pas decu car je voulais etre dans le top 10))
  • La théorie sociocognitive souligne donc le rôle crucial des normes d’évaluation dans le comportement que nous jugeons moral ou immoral. Parmi les normes d’évaluation apprises, certaines visent des principes éthiques et moraux relatifs à notre comportement envers autrui. Si tout le monde, dans une société donnée, connaît ces principes, les gens ne s’y conforment pas toujours pour réguler leur comportement.
25
Q

Structures sociocognitives de la personnalité

A

LA THÉORIE NE CONSIDÈRE PAS LES 4 STRUCTURES DE LA PERSONNALITÉ (CROYANCES ET ATTENTES, OBJECTIFS, NORMES D’ÉVALUATION AINSI QUE COMPÉTENCES ET HABILETÉS) COMME DES «OBJETS» INDÉPENDANTS.

Chacune de ces structures EST UN SOUS-SYSTÈME COGNITIFS DU SYSTÈME DE PERSONNALITÉ GÉNÉRAL.

LES CONNAISSANCES DÉCLARATIVES ET PROCÉDURALES , qui permettent d’agir de manière intelligente et habile, SONT VUES COMME ÉTANT DISTINCTES, sur le plan psychologique, des croyances, des objectifs et des normes d’évaluation, et donc comme une structure distincte de la personnalité.

Selon cette conception, les sociocognitivistes ne vont donc pas attribuer un score à la personnalité , car selon eux la personnalité. est trop complexe pour être réduite à des scores.

26
Q

Processus

Déterminisme réciproque

A
  • Principe causal fondamental selon lequel des facteurs personnels,environnementaux et comportementaux exercent une influence causale les uns sur les autres.
  • La personne, l’environnement et le comportement sont en constante interaction et se déterminent l’un et l’autre. Ni les forces de l’environnement ni les forces internes qui sont la source interne de qui nous sommes.
  • La personnalité, le comportement et l’environnement doivent être compris comme un systéme de forces qui interagissent dans le temps
  • Influence réciproque entre la personne, son comportement et l’environnement
  • L’environnement doit supporter l’épanouissement, les choix et la liberté des individus
  • Se différencie des autres perspectives quant à la cause du comportement :
    • Pas uniquement les forces internes à la personne (par ex. Costa et McCrae)
    • Pas uniquement son environnement externe (par ex. béhavioristes, déterminisme environnemental)
    • Mais bien les forces internes à la personne ET son environnement externe

Les gens subissent l’influence du milieu, mais ils décident aussi de ce qu’ils feront

  • Les sociocognitivistes voient dans la capacité de choisir le type de situations un élément critique de la capacité individuelle d’être un agent actif qui modifie le cours de son propre développement

Le déterminisme réciproque se définit donc comme :

  • un jeu d’influence entre le milieu et les représentations de la personne
  • la force de chacun des éléments dépend de la valeur prédictive de chacun
  • le sujet est un agent actif qui créé son environnement

Le principe de déterminisme réciproque rejette les autres perspectives théoriques : les conflits intérieurs de la psychanalyse, la quête d’actualisation de soi de l’approche phénomènologique, les dispositions génétiques de la théorie des traits et les mécanismes psychologiques évolués de la psychologie évolutionniste.

S’intéresse au rapport de causalité dans le processus de personnalité. L’analyse du comportement commande la prise en considération de 3 facteurs:

  1. Comportement: Décisions et actions qui influent sur l’environnement, qui contribuent à l’acquisition et au développemetn de conpértences persnnelles et qu fon l’objet d’une réflexion personnelle
  2. Environnement: Ensemble des environnements que les gens choissisent ou non, qui offrent des renforcements et des punitions, et qui peuvent être modifiées
  3. Aspect de la personalité: Caractérisitiques de la personne comprenant les connaissances acquises dans la vie sociale, telle que les croyances et les attentes, les habiletés, les normes d’évaluation et les objectifs personnels.

Il est vain de chercher la cause dans un seul facteur et l’effet dans un autre. La personnalité, le comportement et l’environnement doivent être compris comme des facteurs déterminants aux effets réciproques (plutôt que des facteurs uniques).

27
Q

Processus

Système cognitivo-affectif de la personnalité (ou modèle CAPS) (Mischel)

A

Modèle théorique que propsent Mischel et cie et selon lequel la personnalité comprend de nombreux processus cognitifs et affectifs liés les uns aux autres ; les interconnexions assurent le fonctionnement intégré et cohérent de la personnalité, tel un «système».

Selon le modèle CAPS défini par Mischel et Shoda, la personnalité est un système de processus cognitifs et affectifs qui interagissent les un avec les autres. L’encodage que font les gens des caractéristiques des situations qu’ils vivent active ces processus, qui à leur tour, génèrent des comportements. Comme dans le modèle du déterminisme réciproque de Bandura, les comportements influencent également l’environement.
3 caractéristiques à ce système :

  1. Les variables cognitives et affectives de la personnalité y sont vues comme étant liées les unes aux autres de façon complexe. Les gens n’ont pas simplement un but, un niveau de compétence, des attentes particulières et certaines normes dévaluation et réactions d’autoévaluation. EN fait, leur système de personnalité réunit ces connaissances et leurs interactions.
  2. L’environnement social : les situations sociales comportent divers aspects, des caractéristiques contextuelles, qui activent des sous-ensembles du système.
    Ex : une situation ou notre amie parle de l’amour vs une situation ou elle parle de politique déclenche 2 types de connaissances et d’affects.
  3. La troisième découle de la 2eme : si des caractéristiques contextuelles différentes activent des parties différentes du système de personnalité; le comportement de la personne devrait donc varier d’une situation à une autre.
    Bien que le système de personnalité de l’individu soit stable , ses expériences et ses actions devraient changer d’une situation à une autre sous l’effet de l’activation de différents sous-ensemble de systèmes. Le modèle suppose donc que les variations du comportement, et non seulement le degré moyen d’expression du comportement, constituent un aspect déterminant de la personnalité.

Ce modèle a t démontré que les gens présentent des profils stables et distincts d’expression de comportements particuliers dans des groupes de situations précis.

en résumé, les gens présentent DES EMPREINTES COMPORTEMENTALES: profils individuels de relations entre les situations et les comportements.

28
Q

La croissance et le développement

L’apprentissage par observation

A

La théorie explique que les gens peuvent apprendre simplement en observant le comportement d’autrui. La personne observée est le modèle

La capacité humaine d’apprendre une compétence sans avoir recu de récompenses ou de punitions préalables

Les gens peuvent former une représentation mentale du comportement observé et s’y référer par la suite

2 fonctions du modelage:

  1. L’acquisition de connaissances et habiletés, particulièrement au moyen de l’apprentissage par observation
  2. La maitrise ( ou l’autorégulation) de ses actions et de ses expériences affectives
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Q

La croissance et le développement

Le modelage vs l’imitation vs l’identification:

A
  • Le modelage est bcp plus complexe que l’imitation : l’imitation sous-entend la reproduction fidèle d’un modèle restreint de réponses. Par le modelage, cependant, les gens apprennent les règles générales de comportement en observant autrui.
  • La notion de modelage est plus étroite que la notion psycho-dynamique d’identification. L’identification sous-entend l’intégration de grands modèles de comportements que manifeste une personne donnée. Le modelage, au contraire, sous-entend l’acquisition d’information par l’observation d’autrui, sans pour autant intérioriser les modèles de comportement de la personne observée.
  • **** la personne dite modèle n’a pas à être présente physiquement. Dans notre société , bcp du modelage se fait par les médias.
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Q

La différence entre l’acquisition et l’exécution

A

Acquisition : L’apprentissage de nouveaux comportements que Bandura considère comme étant indépendants de la récompense, contrairement à l’exécution, qui est conçcue comme étant dépendante d’une récompense.

Exécution : Production de comportements appris que Bandura considère comme tributaires de récompenses, par opposition à l’acquisition de nouveaux comportements, qui ne dépendent pas de récompenses.

31
Q

Étude de Bandura avec la poupée Bobo :

A

Étude de Bandura avec la poupée Bobo :

Bouscule l’idée que tout doit être renforcé, car peu importe les conséquences associées aux comportements agressifs, tous les enfants ont acquis les comportements peu importe les punitions ou renforcements ou aucun des deux.

Met en évidence que le fait d’exposer des sujets à des manifestations de violence, les gens apprenaient la réponse d’agression face à la poupée par apprentissage vicariant.

Différence entre l’apprentissage vicariant (comportement dans notre répertoire mental) et l’exécution, même en l’absence de renforcements tu peux apprendre, mais pour que les comportements soient exécutés il faut qu’il y ait des renforcements (ceux qui ont été renforcés exécutaient les comportements violents)

L’apprentissage vicariant ne permet pas uniquement l’apprentissage de comportements, il permet aussi l’apprentissage de compétences cognitives :

  • Façons de penser
  • Normes d’autoévaluations
  • Etc.

Importance d’exposer les enfants à des modàles positifs favorisant un bon développement

32
Q

Conditionnement vicariant

A

Concept de Bandura pour désigner le processus d’apprentissage de réponses émotives par l’observation de celles d’autrui.

Nous apprenons des réponses émotives en sympathisant avec le modèle, simplement en l’observant.

Bien que l’apprentissage par l’observation puisse être un processus efficace, on aurait tort de croire qu’il est automatique et que l’observateur suivra forcément les traces du modèle observé

33
Q

L’autorégulation =

A

Processus associé à la motivation personnelle

L’être humain peut dépasser les contingences de l’environnement et se montrer proactif pour mieux maîtriser sa destinée grâce à :

  • ­Ses buts personnels
  • ­Normes internes
  • ­Attentes et croyances

Terme général qui désigne les processus associés à la motivation personnelle.

  • Ce terme renvoie à la capacité de l’individu à se motiver en se fixant des objectifs personnels , en se planifiant des stratégies et en évaluant et modifiant son comportement. L’autorégulation est ce qui permet non seulement de fixer des objectifs , mais aussi d’éviter les distractions externes et les pulsions émotives qui pourraient nuire à la poursuite de ces objectifs
  • Rappelle la capacité de l’individu à entrevoir les résultats et à planifier en conséquence.
  • L’autorégulation concerne toutes les structures de la personnalité que nous avons vues jusqu’ici dans la théorie sociocognitive.( les gens régulent leur comportement en se fixant des buts personnels et en évaluant leur comportement au fur et à mesure selon les normes d’évaluation de leur rendement. Les attentes sont également déterminantes, en particulier en ce qui a trait au sentiment d’efficacité personnelle, nécessaire pour préserver malgré les divers obstacles.)
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Q

L’efficacité personnelle, les buts et les réactions d’autoévaluation:

A

Bandura et Cervone:

Les chercheurs sociocognitivistes ont étudié comment ces multiples processus de la personnalité: le sentiment d’efficacité personnelle, les objectifs et l’autoévaluation, contribuent ensemble à l’autorégulation:

L’hypothèse mise à l’épreuve posait que la motivation est tributaire de la présence d’objectifs et de la connaissance de son rendement par rapport à une norme : l’adoption d’objectifs qu’ils soient faciles ou difficiles à atteindre, même à défaut d’idées sur son rendement en cours de route, ne semble avoir aucun effet appréciable sur la motivation.

Un plus grand écart entre la norme et le rendement entraînerait une plus grande insatisfaction de soi et pousserait la personne à déployer plus d’efforts pour améliorer son rendement.

Les participants à qui les chercheurs avaient présenté des objectifs et une rétroaction ont été beaucoup plus motivés que ceux qui n’avaient reçu que les objectifs ou qu’une rétroaction

Plus d’efforts déployé lors la seconde séance chez les participants insatisfaits de leur rendement et qui avaient reconnu avoir un SEP levé pour cette tâche

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Q

La maitrise de soi et la gratification différée

A
  • Définition : Report du plaisir à un moment optimal ou opportun, qui constitue un concept particulièrement important dans la théorie sociocognitive, laquelle l’associe à l’autorégulation.
  • Dans ces circonstances, des normes de rendement, des objectifs clairs, de même qu’un sentiment élevé d’efficacité personnelle deviennent utiles
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Q

L’apprentissage de la capacité à différer la gratification

A

Grandes conclusions de l’étude de Bandura et Mischel :

  • L’apprentissage par observation joue un rôle important dans l’établissement de normes de rendement servant de référence pour différer la gratification. En effet, les enfants dont les modéles se fixaient des normes de rendement élevées pour se récompenser ont davantage tendance à ràserver leurs récompenses à des rendements exceptionnels que les enfants dont les modèles dont les àse fixaient des normes peu exigeantes ou que les enfants qui n’avaient pas de mod.le.
  • L’enfant n’imite pas tout ce qu’il voit, mais bien ce qui est récompensé ou ce qui n’est pas
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Q

Le paradigme de la gratification différée selon Mischel

A
  • Facteur clé qui permet la gratification différée chez les enfants : Utiliser des stratégies cognitives pour se distraire du pouvoir d’attraction de la récompense imm.diate.
  • L’aptitude à maîtriser ses impulsions et ses émotions est relativement stable durant toute la vie et joue un rôle déterminant dans la réussite scolaire, la toxicomanie, l’hyperphagie et la gestion de leur argent.
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Q

La motivation

A
  • Selon Bandura, la motivation découle principalement la de la cognition
  • Tout le monde ne se fixe pas les mêmes objectifs. Certaines personnes se fixent des objectifs difficiles et d’autres , des objectifs ambigus; certains privilégient les objectifs à court terme alors que d’autres préfèrent les objectifs à long terme.
  • Quoi qu’il en soit , c’est l’anticipation de la satisfaction d’avoir atteint l,objectif et l’anticipation de l’insatisfaction dans le cas contraire qui mobilisent nos efforts. Selon cette analyse , les gens sont proactifs et ne se contentent pas de réagir aux évènements. Ils déterminent leurs propres normes et leurs objectifs plutôt que de réagir aux exigences de l’environnement.
39
Q

Structure

Le schémas

A

Schémas : Structures de connaissances que nous utilisons pour mettre de l’ordre dans ce qui serait un fouillis chaotique de stimuli. Ils sont des structures mentales que nous utilisons pour appréhender notre environnement, structures de savoir qui orientent et organisent le traitement de l’information.

Impossible d’en présenter le contenu en mot. Un bon nombre de nos schémas portent sur nous-mêmes

40
Q

Structure

Les schémas sur le soi

A

Structures de savoir d’ordre général à propos de nous-m.mes. Permettent de guider et organiser le traitement de l’information chaque fois qu’une nouvelle situation se présente à nous.

  • Chaque individu crée ses propres schémas de soi à partir de ses expériences culturelles, sociales et interpersonnelles. Possible d’avoir plusieurs schémas de soi (étudiante, femme, noire, belle etc…)
  • Les schémas de soi peuvent expliquer pourquoi des individus idiosyncratiques ont des façons relativement uniques de voir le monde qui les entourent.
41
Q

Les schémas de soi et les méthodes des temps de réponses

A

Méthode expérimentale où l’expérimentateur note le contenu des réponses d’une personne et le temps qu’il lui a fallu pour répondre aux questions:

  • Les individus qui possèdent un schéma de soi en lien avec une facette déterminée de la vie sociale devraient répondre plus rapidement aux questions portant sur cette facette
  • Ex: une personne qui fait du bénévolat
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Q

Soi ou concept de soi en opération

A
  • Des déclencheurs situationnels différents amèneraient les schémas de soi correspondants à entrer dans la mémoire à court terme…forme concept de soi en opération (working self)
  • Sous ensemble du concept de soi qui se trouve en mémoire à court terme à un moment précis
  • Concept de soi se régule de manière dynamique
  • Différentes circonstances sociales peuvent activer différents aspect du concept de soi
  • L’information sur le soi qui se trouve dans la conscience et qui guide le comportement à un moment ou à un autre, change au gré des interactions des individus.
  • Il y a une famille de schémas en interaction Ex: travailleuse, anxieus drôle dans les soirées qui va dans des fête pour se relaxer après travail.
43
Q

Autovalorisation

A

Désir de maintenir ou d’améliorer des visions positives du soi.

Les individus ont souvent tendance à être biaisés en faveur de visions positives de soi.

  • Ce désir pousse à préférer la rétroaction positive à la rétroaction négative et à surestimer ses caractéristiques positives.
  • De plus, nous améliorons nos images de soi en nous comparant à ceux qui sont inférieurs .
44
Q

Autovérification

A

Autovérification : Désir d’acquérir de l’information qui correspond au concept du soi.

  • Solliciter de l’information en provenance d’autres personnes pour confirmer des aspects de leur concept de soi.
  • Cherche même à confirmer par autrui leurs schémas négatifs.
  • Les humains possèdent un désir d’autovérification : le désir de solliciter de l’information en provenance d’autres personnes pour confirmer des aspects de leur concept de soi.
  • Le même processus survient avec un schéma négatif : il cherchera auprès d’autrui l’info et la retroaction confirmant cette représnentation de soi -, devenant ainsi lui-même, son pire ennemi.
45
Q

Les théories implicites

A

Croyance d’ordre général que nous ne pouvons pas toujours verbaliser, mais qui influe néanmoins sur notre pensée qui différent d’un individu à l’autre, sont un facteur important en ce sens. Les différences sur le plan des théories implicites amènent les individus à adopter des types d’objectifs qui sont également différents.

Les théories implicites sont des idées qui orientent notre raisonnement ; nous entretenons ces idées de manière implicite, même si nous ne les formulons pas explicitement.

Dweck et ses collègues se sont particulièrement intéressés à l’aspect suivant des théories implicites sur l’intelligence : est-elle stable ou malléable ?

Les gens qui s’inscrivent dans la théorie de l’entitié sur l’intelligence croient que les niveaux d’intelligence sont stables. À l’inverse, un autre ensemble de croyances sous le nom de Théorie incrémentielle estime que l’intelligence s’acquiert graduellement et change naturellement au fil du temps.

Les différences au sein des théories implicites ont des effets sur les objectifs que les personnes se fixent et sur les réactions face à l’échec.

En résumé, les différentes théories implicites amènent les individus à se fixer des objectifs différents qui, à leur tour ont des répercussions différentes sur le plan des émotions et de la motivation.

L’analyse de Dweck sur les théories implicites s’applique à des domaines autres que ceux liés aux théories de l’intelligence. Les théories sur les émotions vont dans le même sens, certains croient qu’elles sont malléables et maitrisables, alors que d’autres voient les émotions comme immuables et échappant à toute emprise.

46
Q

Objectifs d’apprentissage et objectifs de performance

Les théories implicites

A
  • Objectifs d’apprentissage : Axé sur la découverte et la maîtrise d’une tâche donnée
  • Objectif de performance : Axé sur l’impression laissée auprès de ceux susceptiblede nous évaluer.

Les étudiants qui poursuivaient des objectifs de performance et qui avaient peu confiance en leurs habiletés ont obtenu de mauvais résultats. Ils étaient moins susceptibles que les autres de concevoir des stratégies utiles pour résoudre le problème qui leur était soumis.

Les étudiants qui poursuivaient des objectifs de performance et qui avaient peu confiance en leurs habiletés éprouvaient de la difficulté à se concentrer uniquement sur la tâche à accomplir. La réflexion à voix haute avait permis de déterminer que ces étudiants contrairement a ceux ayant des objectifs d’apprentissage, étaient plus tendus/anxieux et se préoccupaient davantage de leur incapacité à mieux faire ce qui leur avait été demandé.

LES RÉSULATS DE CETTE RECHERCHE MONTRENT QUE LES OBJECTIFS DE PERFORMANCE CRÉENT UNE STRUCTURE DE PENSÉES ET D’ÉMOTIONS COMMUNÉMENT APPELÉE ANXIÉTÉ DE PERFORMANCE.

pourquoi avoir des objectifs d’apprentissage dans un domaine alors que dans l’autre on peut avoir des objectifs de performances ? : théories implicites!

47
Q

Les normes d’évaluation

A
  • Ces normes sont des critères que les individus utilisent pour juger de leur valeur personnelle et déterminer la valeur de leurs actions. Ces normes sont liées aux objectifs tout en étant différentes d’eux.
  • Les normes sont des critères utilisés pour évaluer les évènements au moment où ils se déroulent.
  • Il est utile de faire une distinction entre les différents types de normes d’évaluation

Normes idéales : résultat que les individus aimeraient idéalement attendre (soi idéal…semblable à Rogers)
Normes imposées : obligations ou responsabilités que les individus croient devoir atteindre (soi imposé)
ex un même comportement peut être évalué de manières différentes : cesser de fumer, devenir végétarien, perdre du poids, etc

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Q

Approche de la personnalité centrée sur des principes généraux:

A

L’analyse de Higgins sur la cognition, l’émotion et les différences individuelles comporte un avantage théorique quelque peu subtil, mais important. Cette analyse tente d’expliquer les constances dans le comportement par opposition aux variations dans le comportement dans différentes situations

  • Certains psychologues de la personnalité considèrent les constances dans le comportement comme une manifestation de la personnalité de l’individu, alors que les variations sont expliquées par l’influence des facteurs externes sur le comportement.
  • Selon cette approche, les variables de la personnalité expliquent comment les individus se comportent en moyenne, tandis que les facteurs situationnels expliquent les variations par rapport à cette moyenne .

l’analyse des influences personnelles et situationnelles sur la pensée et les actions, le tout à l’intérieur d’un ensemble de principes de causalité servant à expliquer à la fois la constance dans la pensée et l’action résultant des influences personnelles, ainsi que la variabilité dans la pensée et l’action résultant des influences situationnelles.

  • Les mécanismes associés à la connaissance peuvent également permettre d’expliquer les influences situationnelles. En effet, différentes situations stimulent ou sollicitent différents aspects de la connaissance, ce qui engendre en retour différents types de réponses émotionnelles et motivationnelles.
49
Q

Écart avec le soi

A

Dans les analyses théoriques de Higgins, disparité entre les croyances sur les caractéristiques psychologiques présentes (le soi actuel) et les caractéristiques désirées qui correspondent à des normes idéales ou imposées.

L’écart soi actuel/normes déclenche différentes émotions selon le type de normes (idéales ou imposées)

  • soi actuel/norme idéal : tristesse et découragement
  • soi actuel/norme imposé : agitation et anxiété
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Q

Les applications cliniques

A

Il existe plusieurs approches cognitives, souvent adaptées à des problématiques précises, qui reposent toutes sur un certain nombre de postulats communs.

Les cognitions ( attributions, croyances, attentes…) déterminent les émotions et les comportements de manière cruciale : par conséquent, on doit s’intéresser à ce que les gens pensent et disent eux-même.

Sans pour autant nier l’importance de certaines attentes et croyances généralisées, on s’intéresse surtout aux cognitions spécifiques liées à certaines situations ou catégories de situations

La psychopathologie est conçue comme résultant de cognitions inadaptés ou fausses, ou encore de distorsions cognitives, qui concernent le soi , les autres et les évènements.

Les cognitions erronées ou inadaptés occasionnent des émotions et des comportements problématiques qui engendrent à leur tour des cognitions problématiques : il peut ainsi s’instaurer un cercle vicieux ou la personne agit de manière à confirmer et à conserver ses distorsions cognitives et ses croyances erronnées.

La thérapie cognitive suppose que le thérapeute et le patient travaillent en collaboration afin de déterminer quelles sont les cognitions erronées ou inadaptées qui engendrent des difficultés , puis de les remplacer par des cognitions plus réalistes et plus adaptatives. L’approche thérapeutique tend à être active, strucutrée et axée sur le présent.

L’inconscient n’est pas un facteur important dans l’approche coginitve sauf dans la mesure ou les patients n’ont pas conscience de leurs pensées habituelles à propos d’eux-mêmes et à la vie. Met l’accent sur la modification de cognitons problématiques plutôt que sur la modification globale de la personnalité.

51
Q

Attributions

A
  • Croyance au sujet de la ou des causes d’un évènement.
52
Q

La psychopathologie

A

Selon la théorie sociocognitive, le comportement inadapté résulte d’un apprentissage dysfonctionnel

  • Attentes et conceptions de soi dysfonctionnelles
  • Autoévaluation dysfonctionnelle
  • Que ce soit par le biais de l’expérience directe ou de l’exposition à des modèles inadéquats
53
Q

La psychopathologie

Les attentes et les conceptions de soi dysfonctionnelles

A
  • Les gens peuvent s’attendre, à tort, à ce que certains événements soient suivis d’autres événements, douloureux, ou associer à tort la souffrance à des situations particulières
  • Les processus cognitifs peuvent donner lieu à des autoévaluations dysfonctionnelles, et en particulier à un faible sentiment d’autoefficacité ou à un sentiment d’inefficacité totale. Liens avec anxiété, dépression et mauvaise santé

Ce qui est problématique…

N’est pas un événement ou une situation en soi…

…mais quelles sont les représentations de la personne dans cette situation:

  • Ses attentes-croyances (erronées, auto-handicappantes)
  • Ses buts ou normes (excessifs)
  • Son sentiment d’autoefficacité (faible ou nulle)
  • Sa compétence-habileté (non développée)
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Q

Le changement

L’intervention

A

L’intervention

  • L’accent est mis sur les causes actuelles plutôt que sur des causes passées ou inconscientes.
  • Lorsque le comportement change de manière durable, alors on considère que la thérapie a été une réussite.
  • Les procédures de traitement sont objectives.
    • Elles peuvent donc être réutilisées pour d’autres patients affectés par des problèmes similaires.

Le clinicien travaille:

  • Les perceptions
  • Les pensées
  • Le dialogue interne
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Q

Les caractéristiques de l’intervention:

A
  • Vise des buts et des objectifs prédéfinis et spécifiques
  • Concrète et pratique
  • Active (autant pour le thérapeute que pour le patient)
  • Nécessite la collaboration (thérapeute et patient)
  • Courte durée
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Q

Les formes d’interventions:

A
  • Désensibilisation systématique
  • Techniques d’exposition variées
  • Conditionnement opérant
  • Entraînement aux habiletés sociales
  • Modelage et maîtrise dirigée
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Q

Le modelage:

A

Un modèle exécute les activités (tâches) qu’on désire lui faire apprendre

• Exposition sans participation (p. ex: film) = modelage

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Q

La maîtrise dirigée:

A
  • Faire la démonstration du comportement à apprendre
  • Puis, l’intervenant guide verbalement le client dans la réalisation des tâches
  • Exposition à un modèle aidant = participation guidée
59
Q

Le changement

Caractéristiques associées au succès :

A
  • Choisir des modèles auxquels le patient peut s’identifier
  • Structurer méthodiquement les tâches en une série d’étapes de plus en plus difficiles
  • Faire vivre de petits succès en milieu contrôlé (où on peut donner de la rétroaction au client, le guider)
  • Une fois le comportement établi, fournir des occasions de pratique en milieu contrôlé
  • Demeurer disponible dans la réalisation indépendante des nouveaux apprentissages, en dehors du cadre thérapeutique, pour donner soutien et guidance
  • EFFETS BÉNÉFIQUES: cognitions et comportements; généralisation des compétences