cours 8 : dépendance Flashcards

1
Q

définition de substance psychoactive (spa)

A

“Une substance qui provoque des effets
en perturbant le fonctionnement du système
nerveux central”

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2
Q

Mythe ou réalité ?
Certaines drogues sont
tellement addictives qu’une
seule consommation peut
rendre accro.

A

MYTHE : C un mélange de la personnalité et ce que la substance apporte

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3
Q

quelles sont les drogues les plus dangeureuses?

A

alcool, heroine, crack cocaine

dernières : lsd, buprenorphine, mushrooms

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4
Q

représentation sociale de la consommation (exemple bière femme enceinte)

A

Une représentation sociale est “une
façon de se représenter le monde
que nous expérimentons”

les gens consomment aussi parce que la substance est socialisée, normalisée, vue

croyances, attitudes, valeurs

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5
Q

Nos représentations
sociales des SPA varie
selon…

A
  • L’époque
  • La culture (rituels, croyances, etc.)
  • L’évolution des connaissances scientifiques
  • La politique et l’économie
  • Les lois et le cadre légal
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6
Q

explique ce que la vidéo “everything we think we know about addiction is wrong”

A

bbbb

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7
Q

Mythe ou réalité ?
Les « toxicomanes » et « alcooliques » sont
facilement identifiables.

A

mythe. on nourrit les stéréotypes mais il n’y a pas de LOOK d’une personne toxicomane ou alcoolique.

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8
Q

c’est quoi un stéréotype et ce qu’il fait/occasionne

A

Généralisations
partagées socialement
à propos d’un groupe
social et des personnes
qui en font partie

cela fait : Processus cognitif qui
permet de simplifier la
compréhension de notre
monde

ne serait-ce pas une déformation?

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9
Q

c’est quoi un préjugé?

A

(basé sur un stéréotype) intégrer dans la façon de penser, jugement de valeur

Un jugement de valeur
basé sur ce qu’on pense
savoir d’une personne
ou d’un groupe de
personnes

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10
Q

c’est quoi une discrimination?

A

Un comportement
négatif non justifié à
l’égard des membres
d’un groupe donné
* Directe
* Indirecte
* Systémique

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11
Q

c’est quoi la stigmatisation ?
et quels sont ses impacts

A

c’est le processus allant du stéréotype a la discrimination
CONTINUUM ——>
- Sociale
-Structurelle
-Autostigmatisation

impacts :
(1) Les personnes elles-mêmes (p. ex. santé,
sphère sociale, demande d’aide)

(2) L’offre de soins (p. ex. accès et qualité)
➢ Attitudes et pratiques des professionnels
➢ Société (p. ex. économique, inégalités sociales de santé, renforcement des
stéréotypes et perpétuation des stigmas

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12
Q

Explique les statistiques du projet grossesse cannabis

A

*Cannabis = 2e substance consommée au Canada
*Près de 50% des femmes en âge de procréer en consomment
au cours de leur vie (Statistique Canada, 2019, 2021)
*Augmentation dans les régions éloignées (Reece et Hulse,
2020)
*3 à 7% des Canadiennes poursuivent une consommation de
cannabis pendant leur grossesse (Canadian Maternal Health
Survey, 2023)

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13
Q

c’est quoi l’Auto stigmatisation

A

Auto-stigmatisation : intégration des stéréotypes de la personne en elle-même

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14
Q

projet grossesse cannabis : quel sont des points du processus décisionnel dans cette action?

A

1- facteurs d’influence : usage précoce, troubles,
2- capacités : capacité de réguler la consommation

3- difficultés
gèrer les envies
4-acceptabilité

5-pouvoir : autonomie de la femme enceinte de faire ses propres choix selon son niveau de connaissances

6-modèle normatif : convictions morales, politiques gouv.

NORMES LIÉES À LA MATERNITÉ, approches globales de la santé :

1- internalizing a moralized motherhood : définition de ce qu’est une bonne vs mauvaise mère

2-vision large de ce qui influence la santé :
-santé de la mère et du bb considéré comme inséparable
-jugement et stigmatization
-emphase sur le développement du bébé

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15
Q

statistiques de la crise des surdoses

A

au québec : 500 décès par année
41 interventions d’urgence en soin de santé

au canada : décès par opioides de 2016 à 2022 = de 500 à 2000

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16
Q

explique les statistiques des profils de santé des gens qui sont morts d’une surdose au QC

A

maladies chroniques : 1/5

troubles santé mentale :1/2, 1/5

autre prob de santé physique ; moins de 1/2

augmentation d’enjeux fianciers et d’exclusion sociale, (isolement, itinérance chomage, juridicisation…)

17
Q

explique les différences de réponses face au covid vs aux surdoses

A

COVID :
-Réponse gouv : rapide et mesures strictes de vaccination

-mobilisation rapide des ressources

-plus d’Acceptabilité sociale

-inégalité d’Accès pour certaines communautées

SURDOSE :
-réponse gouv : lente, fragmentée, politisée,
-ressources limitées, fonds insuffisants

-acceptabilité sociale : stigmatisation, lent accès aux services

-inégalités d’accès accru après la covid

18
Q

Comment fait-on pour savoir si
une personne a un problème de
dépendance? (spectre de la consommation des substances)

A

spectre de 5 choses :
1)non conso—>conso bénéfique—>conso a moindre risque—->conso risque élevé—–>dépendance

*une personne peut passer d’un stade a l’autre au fil du temps

*on n’est pas trop d’Accord avec ce continnum

19
Q

explique le continuum du risque d’usage et ses critères diagnostics

A

usage a faible risque->usage a risque->usage problématique

cela dépend de critères diagnostics :

  • Intensité de l’usage
  • Impacts sur le fonctionnement, conséquences ou
    prises de risque
  • Capacité d’autocontrôle vs perte de contrôle
20
Q

explique les critères diagnostics du continuum du risque d’usage

A

1- Intensité de l’usage
fréquence , quantité, durée
❑ Tolérance :est ce que tas besoin de + pour te sentir normalement buzzé
❑ Symptômes de sevrage (frissons, sueurs etc)

2- Impacts sur le fonctionnement, conséquences et prises de risque
❑ Organisation de la vie autour de la substance
❑ Incapacité de remplir ses obligations
❑ Abandon/retrait des activités sociales
❑ Consommation dans des contextes dangereux

3- Perte de contrôle
❑ Poursuite de la consommation malgré des méfaits physiques et psychologiques
❑ Poursuite de la consommation malgré des méfaits interpersonnels et sociaux
❑ Consomme toujours plus que prévu
❑ Tentatives infructueuses de diminuer
❑ Cravings

21
Q

explique l’outil de repérage CAGE

A

si tu as 1 des 4, vaut la peine d’investiguer, pas de dire que ya une dependance

Cut down : Ressentir le besoin de réduire

Annoyed :Commentaires de l’entourage

Guilt :Trop consommer, regrets à la suite d’un
épisode de consommation

Eye opener : Besoin de consommer le matin pour se sentir
en forme

22
Q

la dépendance selon gabor maté

A

La dépendance n’est pas le problème, mais une tentative
de résoudre un problème de souffrance humaine.
Ne vous questionnez pas sur le pourquoi de la
dépendance, questionnez-vous sur pourquoi la
souffrance. La dépendance n’est pas le problème
principal. Le problème principal est la souffrance à
l’origine du comportement de dépendance.
Le problème secondaire est que la dépendance n’est pas
une réponse pleinement satisfaisante à la question de la
souffrance et crée également d’autres problèmes.

23
Q

explique l’analogie de l’iceberg

A

iceberg : tip = dépendance
ensemble de l’iceberg = l’ensemble du problème (souffrance, santé etc)

24
Q

pourquoi certaines personnes développent une dépendance et d’autres non? (bio, psycho, socio)

A

(1) facteur de risque biologique :

  • hérédité/vulnérabilité génétique
    -Exposition intra-utérine
  • Usage précoce, usage excessif et patrons de
    consommation plus lourds durant l’adolescence
    augmentent les risques
    -Neuroadaptation (réversible, mais pas instantanément)

(2) facteur de risque psychologique :

Abus et trauma
Troubles de l’attachement
Tempérament et impulsivité
Troubles concomitants :

Les personnes ayant un trouble d’usage de SPA ont 2 à 4 x
plus de problèmes de santé mentale que la population générale

(3) facteurs de risque SOCIAUX :

Populations plus vulnérables ou marginalisées
Par exemple, jeunes sous la protection de la jeunesse, communauté LGBTQ2S+, communautés autochtones, personnes en situation de précarité sociale ou d’itinérance

Accessibilité de la substance
* Disponibilité, perception du risque, coût, rapidité pour l’obtenir, etc.

Consommation dans l’environnement social immédiat
* Famille, amis, colocs, partenaire amoureux
* Travail, école
* Communauté, influence d’une sous-culture

Société
* Normes, valeurs, lois, perceptions

25
Q

Pourquoi arrêter de consommer est si difficile lorsqu’une personne a
développé un trouble d’usage de
substance? (raisons 5)

A

1- craving
2-multiple deuils
3-vertige et sentiment de vide
4-syndrome de sevrage
5-épisode de reconsommation/rechute

26
Q

explique : cravings

A

Craving = un désir puissant ou
une forte envie de consommer

Il peut se manifester sur les plans :
➢ des sensations physiques : palpitations, transpirations, bouche sèche, agitation intérieure,
etc.
➢ des pensées : rumination entourant l’usage, plans pour faire usage, etc.
➢ des émotions : état de tension intérieure voulant être soulagée, avoir la mèche courte,
surestimation des effets positifs de l’usage
➢ des comportements : aller dans un bar qui possède des machines à sous, voir un ami de
consommation, chercher une façon d’avoir accès au wifi, etc.

27
Q

explique : les deuils de la consommation

A

L’arrêt de la consommation entraîne
plusieurs deuils
* Deuil de la sensation, de l’intensité du
plaisir
* Deuil du rituel → apaisement et sécurité ex : rouler son joint apporte de la relaxation par exemple

  • Deuil de son mode de fonctionnement ou
    d’un mode de vie
  • Deuil identitaire : je m’aime + sous consommation que a jeun, exemple du gars de repentigny qui se sent en pouvoir quand il rentre dans le bar vs vivre chez sa sœur
  • Deuil de relation
28
Q

explique vertige et sentiment de vide

A

faire le grand saut est extrêmement épeurant. si on y vas pas step by step on ressent un trop grand vide

29
Q

explique le syndrome de sevrage et les 4 substances qui ne devraient pas être arrêtées subitement

lets gooo

A

Ensemble de symptômes qui apparaissent à la suite d’un l’arrêt d’un usage régulier de SPA d’une
durée et d’intensité variable.
Sx presque toujours présents peu importe la SPA consommée :
* Symptômes anxio-dépressifs
* Inconfort
* Difficultés de sommeil
* Changement au niveau de l’appétit
* Cravings
Quatre substances, si consommées à tous les jours, ne
devraient PAS être arrêter subitement en raison de risques
importants pour la vie de la personne :
- Alcool
- Benzodiazépines (Ativan®, Rivotril®, Xanax®, etc.)
- GHB
- Opioïdes (morphine®, Dilaudid®, héroïne®, fentanyl®, etc.)

30
Q

explique la reconsommation ou rechute après une periode d’abstinence

A

Reconsommation ou rechute après une période d’abstinence =
Phénomène courant, normal et difficile à vivre pour la personne (et parfois
l’intervenant!)
* Pas un échec → situation d’apprentissage

31
Q

Continuum d’usage et services
RSSS

A

pour usage a faible risque : on fait de la prévention universelle

pour usage a risque : on fait de l’intervention précoce

pour de l’usage problématique : on fait de l’intervention spécialisée

32
Q

définis intervention précoce et spécialisée

A

PRÉCOCE : Repérage, détection (DÉBA SPA/I/JHA, DEP-ADO)
* Intervention psychosociale externe brève en individuelle,
familiale ou en groupe
* Programmes/ateliers d’intervention précoce
* Service à l’entourage

lieux : CLSC
* GMF
* Centre hospitalier (CH)
* Centre de réadaptation pour jeunes en difficulté (Centre
jeunesse)
* Milieux scolaires

SPÉCIALISÉE : Évaluations spécialisées (IGT, NiD-ÉP, RÉZO, etc.)
* Réadaptation/thérapie de groupe, interne et externe
* Gestion de l’intoxication (répit/dégrisement) et du sevrage
(désintoxication)
* Réinsertion sociale
* Soutien à l’entourage
* Traitement pharmacologique du TUS et traitement par
agonistes opioïdes (TAO)
* Services à l’entourage

LIEUX : Centre de réadaptation en dépendance (CRD)
* Certains centre hospitalier (CH)
* Certains GMF
* Ressources d’hébergement en dépendance (RHD) certifiées
par le MSSS

33
Q

Organismes de réduction des méfaits à mtl

A

grip, cactus mtl, spectre de rue, l’anonyme, méta d’ame

34
Q

autres ressources

A

Fraternités Anonymes (AA, NA, CA, EA, DAA, etc.)
* Prône l’abstinence de toutes SPA
* Groupes de soutien (meeting) et parrainage
* 12 étapes de croissance personnelle et spirituelle
Certaines pharmacies communautaires
* Distribution gratuite de naloxone et enseignement sur son utilisation
* Informer sur effets d’interaction SPA et Rx
* Encadrer le traitement par agoniste opioïde (anciennement appelé traitement de substitution)
Autosoins
* Applications ou plateforme pour s’aider à changer ses habitudes de consommation (ex.
Cannachoix, STOP alcool et STOP cannabis, compteur de sobriété, etc.)
* Podcast (ex. Addiction Unlimited)

35
Q

réduction de l’usage VS réduction des méfaits

A

RÉDUCTION DES MÉFAITS : Objectif : réduire les conséquences
négatives de l’usage (consommation +
sécuritaire et moins dommageable)
Comment?
Changements apportés au contexte de
consommation et à la façon de
consommer (mode d’administration,
mélanges, substances moins nocives,
etc.)

RÉDUCTION DE L’USAGE :
Objectif : réduire la
consommation pouvant aller
jusqu’à l’abstinence
Comment?
 Quantité de SPA
 Fréquence de consommation
 Durée d’un épisode

36
Q

explique le paradoxe de la relation d’aide en dépendance

A

le chat sur l’Arbre. plus tu le tire vers toi plus il s’AGGRIPPE a l’arbre