Cours 8 : compréhension du langage parlé Flashcards

1
Q

Comment visualiser la parole ?

A
  • Oscillogramme

- Spectrogramme

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2
Q

Quelles sont les 5 propriétés de la parole ?

A

1) variabilité de la parole
2) continuité de la parole
3) phénomène séquentiel, mais avec chevauchement
4) caractère lacunaire, imparfait
5) rapidité

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3
Q

Explique la variabilité de la parole

A
  • La parole varie entre les individus, selon le contexte d’élocution, le contexte phonologique et selon le débit
  • > pas de correspondance biunivoque entre pattern acoustique et son perçu
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4
Q

Explique la continuité de la parole

A

Les frontières entre les mots ne sont pas marquées

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5
Q

Explique le phénomène séquentiel et le chevauchement des sons

A

Un phonème varie acoustiquement selon les phonèmes qu’il y a avant et après
-> coarticulation : les sont s’influencent l’un l’autre

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6
Q

Quels processus pour la reconnaissance des unités linguistiques ?

A
  • Segmentation
  • > pour déterminer les frontières entre les unités linguistiques (phonèmes, syllabes)
  • > difficile à cause de la continuité de la parole et la non-linéarité (coarticulation) entre les sons
  • Catégorisation
  • > pour déterminer l’identité des sons
  • > difficile à cause de la variabilité de la parole
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7
Q

Quelles unités infra-lexicales sont extraites du signal de parole ?

A
  • le phonème
  • la syllabe

-> Mais pas de correspondance exacte entre les signaux physiques (acoustiques) et notre perception d’unités phonétiques

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8
Q

Qu’est-ce que la perception catégorielle ?

A

Elle nous permet d’imposer des catégories de stimuli qui varient
-> contrôle de la variabilité de la parole

Ex: continuum ba-da en anglais
-> le passage d’une catégorie (phonème) à l’autre (passage de ba à da) est abrupt : la perception n’est pas continue

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9
Q

Syllabe comme unité perceptive ?

A
  • La syllabe est moins variable que le phonème : coarticulation surtout à l’intérieur d’une syllabe, moins entre syllabe
  • Unité perçue et segmentée intuitivement par le locuteur
  • Dans un mot, détection plus rapide d’une syllabe que d’un phonème
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10
Q

Explique la tâche de détection de cibles dans des mots

A

Cible : /pa/ et /pal/
Mots : palace et palmier
-> on détecte plus facilement une séquence lorsqu’elle correspond à la syllabe
-> on détecte plus rapidement /pa/ dans le mot palace et /pal/ dans le mot palmier

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11
Q

Quel est le problème de la segmentation lexicale ?

A
  • Il n’y a pas d’indices explicites de frontière entre les mots
  • Variations et frontières syllabiques ne correspondant pas toujours à des frontières lexicales
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12
Q

Quels sont les 3 types de variations ?

A

1) l’enchaînement, ex : sac anglais -> sa/can/glais 2) liaison enchaînée, ex : petit ami (liaison entre t et a), se produit uniquement si une voyelle suit
3) enchâssement lexical : il y a des mots existants dans un mot ex : journal, jour-nal -> où segmenter ?

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13
Q

Quels sont les indices acoustiques possibles ?

A

1) indices phonético-acoustiques : variations allophoniques
2) indices prosodiques : Stratégie de Segmentation Métricale (SSM), frontières prosodiques
3) régularités phonotactiques : certaines séquences de phonèmes ne peuvent pas apparaître à l’intérieur d’un mot, mais peuvent apparaître entre deux mots -> indice fort de segmentation

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14
Q

Qu’est-ce que le point d’unicité ?

A

Grâce à nos connaissances lexicales on reconnaît un mot avant que l’articulation soit achevée. Ce moment est prédit par le point d’unicité

Le PU correspond :
- moment pour lequel il n’existe plus d’autres mots dans le lexique qui soit compatible avec le début de la séquence, où il n’y a plus d’autre mots qui partagent ce début
- après le PU, le mot ne peut pas être confondu avec un autre
Ex : crocOdile

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15
Q

En quoi le point d’unicité aide à la segmentation ?

A

La reconnaissance précoce d’un mot permet de détecter le début du mot suivant

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16
Q

Qu’est-ce que le modèle de cohorte ?

A

Activation de l’ensemble des entrées lexicales qui partagent les segments initiaux (cohorte), puis réduction des candidats au fur et à mesure que l’information sensorielle se complète jusqu’au point d’unicité qui laisse un seul candidat

17
Q

Arguments en faveur du modèle de cohorte

A
  • détection plus rapide de phonèmes se situant après le PU
  • le mot est identifié dès que le phonème correspondant au PU est présenté
  • les mots partageant les segments initiaux avec le stimulus auditif sont également activés
18
Q

Expérience de Zwitserlood sur le modèle de cohorte

A
  • Tâche de décision lexicale
    Amorce auditive : /gener/

Activation implicite : général et généreux
-> tous les mots partageant les segments initiaux avec l’amorce auditive sont activés en mémoire

Décision lexicale sur : armée, cadeau et chapeau
-> les mots armée et cadeau sont facilités
Effet de facilitation avec des mots dont le sens est relié sémantiquement

19
Q

Quels sont les 4 facteurs influençant la reconnaissance des mots parlés ?

A

1) la fréquence : TR mot fréquent < TR mot rare
2) la lexicalité : TR mots &laquo_space;TR pseudomots
3) la voisinage phonologique : TR plus long si le nombre de voisins phonologiques est élevé (= mots qui diffèrent pas 1 phonème : pouce - poule) -> compétition lexicale
4) La répétition : effet facilitateur (pour un temps limité) d’une activation récente