cours 8 Flashcards
Qu’est-ce qu’une représentation sociale?
▸ « Activité mentale par laquelle on rend présent à l’esprit un événement ou un objet au moyen d’une image ».
▸ Cette image mentale, ou représentation mentale, permet de donner un sens à ce qui est perçu, que l’on pourra ensuite interpréter.
Quelles sont les fonctions des représentations sociales?
▸ Fonction de savoir
▸ Fonction identitaire
▸ Fonction d’orientation
▸ Fonction justificatrice
Qu’est-ce que qu’un stéréotype?
▸ « Les stéréotypes sont une conséquence naturelle du fonctionnement de notre système cognitif et de notre incapacité à traiter la quantité d’informations qui nous parvient » (Allport, 1954; Bruner, 1957)
▸ Sont associés aux catégories et nous permettent de donner un sens à ce que nous observons, nous permettant d’anticiper pour mieux réagir
Qu’est-ce que la catégorisation?
▸ Nous permet d’associer un objet ou une personne à une catégorie, et donc, de mieux organiser mentalement les informations que nous percevons à son sujet.
Qu’est-ce qu’un préjugé?
▸ « Une prédisposition à réagir défavorablement à l’encontre d’une personne sur la base de son appartenance à une classe ou à une catégorie » (Gergen, McCanney et Jutras, 1992)
LES TROIS COMPOSANTES D’UN PRÉJUGÉ
▸ Composante cognitive (ce que je crois, ce que je pense) ▸ Composante affective (ce que je ressens)
▸ Composante comportementale (ce que je fais)
Quelle est la relation entre la catégorisation, les stéréotype et les préjugés?
1) on fait une catégorie pour organiser l’info
2) on fait une évaluation de cette catégorie (stéréotype)
3) Ensuite, on a des préjugés (attentes par rapport à ce que les gens de ce groupe devraient être ou faire)
4) Notre attention sera portée sur les éléments qui viendront confirmer nos préjugés (attention sélective et comportements orientés)
5) le point 4 nous permet de renforcer nos représentations .
Quels sont les 6 points contribuant à l’influence positive?
- Mettre ses émotions de côté
- Discuter, mais ne pas attaquer
- Écouter attentivement et essayer d’analyser la position de son interlocuteur avec précision
- Manifester du respect
- Reconnaître que l’on comprend pourquoi quelqu’un peut soutenir telle ou telle opinion
- Essayer de montrer que le fait de changer de vision des faits n’implique pas nécessairement de changer de vision du monde
Pourquoi l’argumentation est une stratégie inefficace?
▸ L’effet ping-pong : Pendant que notre interlocuteur parle, nous préparons notre prochain argument plutôt que d’écouter le sien
▸ L’effet pôle position : Plus l’argument avance, plus les interlocuteurs sont polarisé
▸ L’effet bras de fer : Au-delà du débat initial, l’argument peut renvoyer à d’autres enjeux identitaire
Explique la technique de déconstruction/reconstruction comme alternative à l’argumentation
▸ Prémisse : C’est en partant de l’argument initial qu’on peut le faire évoluer
▸ Exemple : Un individu qui croit « les problèmes sociétaux sont causés par l’immigration »
On va déconstruire cette pensée. on retrouve donc plusieurs éléments dont:
- Les problèmes sociétaux
- l’immigration
On va ensuite aller positionner les positions de la personne sur un continuum. Donc, par exemple, dans le cas de l’immigration, le continuum serait : immigration —— pas d’immigration.
l’échelle est arbitraire?
Ensuite, on va aller poser des questions pour interroger l’interlocuteur sur la case 2. Exemple: est-ce qu’il peut y avoir des problèmes de société qui ne sont pas liés à l’immigration? Pour la case 3, on pourrait demander: est-ce qu’il y a des situations dans lesquelles l’immigration ne cause pas de problèmes de société?
En amenant la personne à réfléchir par elle-même sur ces questions, on déconstruit la position initiale pour ensuite reconstruire sa logique.
En venant jouer sur les limites de la perception, on vient jouer sur le stéréotype de la personne pcq on le complique (alors qu’un stéréotype est à la base très simple)
Est-ce que le fait de développer de l’empathie peut nous aider à modifier nos perceptions? explique
▸ Étude de Batson, et al., 2002:
▸ Condition 1 : présentation d’informations factuelles
▸ Condition 2 : présentation d’informations sur l’histoire et le ressenti du
drogué
▸ Résultat : Condition 1, évaluation particulièrement sévère
Est-ce que le fait de développer de l’empathie peut être utilisée comme levier d’action? explique
▸ Étude de Small et al., 2007:
▸ Objectif : Obtenir un don pour une association caritative
▸ Condition 1 : série de chiffres et de faits alarmants
▸ Condition 2 : « Tout l’argent bénéficiera à Rokia, une petite fille de 7 ans qui vit au Mali, en Afrique. Rokia est désespérément pauvre et doit faire face à la faim (…). Votre don améliorera son existence. Grâce à votre aide, et celle d’autres donateurs, l’association travaillera pour qu’elle puisse se nourrir, aller à l’école (…). »
▸ Condition 3 : Faits et informations sur Rokia (mix des informations présentées aux 2 autres conditions)
▸ Résultats :
▸ Condition 1 : don moyen de 1,14$
▸ Condition 2 : don moyen de 2,38$
▸ Condition 3 : don moyen de 1,43$
Est-ce que le contact intergroupe peut nous aider à modifier nos préjugés?
▸ Postulat : « Le contact augmente nos connaissances et notre compréhension des autres, ce qui aide les individus à adopter des attitudes moins négatives et plus tolérantes »
▸ Mais attention… ce n’est pas parce qu’il y a contact que les préjugés disparaissent automatiquement
Qu’est-ce que la catégorisation croisée?
▸Ajout d’une catégorie supplémentaire
▸Exemple : étude de Deschamps et Doise (1978)
▸Permet de limiter l’apparition du favoritisme intragroupe, et donc, de la préférence pour notre groupe d’appartenance premier, et donc, réduit le risque de chercher à évaluer négativement (stéréotype) l’autre groupe.