cours 7 Flashcards
Selon Nabi (2009), qu’est-ce qu’une émotion implique?
▸ Une évaluation cognitive de la situation
▸ Une activation physiologique
▸ Un ensemble subjectif de sensations
▸ La motivation d’agir d’une certaine manière
▸ Une expression motrice ou faciale
Qu’est-ce que la peur et l’appel à la peur?
1) La peur
▸ Une réaction émotionnelle interne
▸ A des dimensions psychologiques et physiologiques
▸ Se produit quand une menace grave et pertinente est perçue
2) L’appel à la peur
▸ Une communication persuasive
▸ Vise à modifier les attitudes des gens par la peur
▸ Mets l’accent sur les conséquences négatives de ce qui pourrait se produire
Pourquoi est-il difficile d’induire la peur?
1) Le message
▸ Le message doit être suffisamment effrayant…
▸ … mais il peut aussi être trop effrayant
▸ Doit être pertinent pour l’auditoire
2) L’illusion d’invulnérabilité ou l’optimiste irréaliste
▸ Croyance que nous sommes moins susceptibles que d’autres de vivres des
événements de vie négatifs
▸ Trois raisons principales :
1. Ne pas vouloir admettre que c’est possible
2. Perception d’incohérence avec les stéréotypes (pertinents) que nous avons des victimes
3. Retarder les coûts à plus tard, profiter du moment présent (YOLO)
Qu’est-ce que le modèle du processus parallèle étendu?
Les composantes clés:
1) Le problème - infos sur la menace
- La sévérité: l’ampleur de la menace
- La susceptibilité: la chance que ça vous arrive à VOUS.
2) La solution: Infos sur l’efficacité
- L’efficacité de la réponse: est-ce que les actions recommandées sont susceptibles de fonctionner?
- L’auto-efficacité: VOUS êtes capables de mettre en place les actions recommandées.
2 routes peuvent être suivies:
1) contrôle du danger
- Vous êtes en mesure de contrôler le danger, et donc vous suivez les recommandations
- plus susceptible de persuader
2) Contrôle de la peur
- Vous ne pouvez pas contrôler le danger, alors vous misez vos efforts sur la peur et sur des moyens de vous calmer
- Peu susceptible de persuader
Qu’est-ce qui déterminera si on prendre l’une ou l’autre des routes dans le modèle du processus parallèle?
Si on perçoit que notre efficacité à mettre en place les recommandations est plus grande que la menace, alors on va passer par le processus du contrôle du danger et on va mettre en place les recommandations qui vont nous permettre d’agir directement sur la menace.
Si on a l’impression que la menace est plus grande que notre capacité ou sentiment d’efficacité à mettre en place les recommandations, alors on va passer par le processus du contrôle de la peur
Quelles sont les conditions pour que l’appel à la peur fonctionne?
▸ L’appel à la peur peut fonctionner : les appels à la peur forts sont plus efficaces que les
appels à la peur faibles
▸ Doit briser la perception d’invulnérabilité
▸ Doit adresser autant les solutions que les problèmes : donner de l’espoir
▸ Les menaces et recommandations doivent être pertinentes et saillantes pour l’auditoire visé
Qu’est-ce que la culpabilité?
▸ Comme la peur, une réponse émotive négative
▸ «Ilfautque…»,«Jedevrais…»
▸ Deux processus clés :
1) Empathie : sentiments pour la cause/le groupe en danger, déclenche la norme qu’il faut aider – et donc, culpabilité de ne pas l’avoir fait
2) Efficacité : Comme la peur, les solutions doivent être à la fois faisables et efficaces
Qu’est-ce qui différencie les appels à la culpabilité qui sont efficaces vs ceux qui ne le sont pas?
▸ Pourquoi en réalité, les appels à la culpabilité ne seraient pas efficaces :
1) Les messages télévisés sont moins efficaces qu’en laboratoire
2) Les intentions ne mènent pas toujours au comportement (ça vous rappelle quelque chose ?)
3) Manque de confiance envers certaines charités
4) Sentiment que ce n’est pas votre responsabilité
▸ Les appels à la culpabilité efficaces…
1) Induisent l’empathie
2) Instaurent le sens de la responsabilité d’aider (le pourquoi c’est important)
3) Convainquent que le comportement recommandé éliminera la culpabilité ou résoudra le problème
Quelles sont les caractéristiques des modèles cognitifs de la persuasion?
Les modèles cognitifs de la persuasion :
▸ Mettent l’accent sur les cognitions complexes (ex.: la communication
verbale)
▸ Considèrent que le récipiendaire d’un message persuasif joue souvent un rôle actif dans le processus de persuasion (ex.: conditionnement vs réflexion)
▸ Supposent que les cognitions agissent comme variables médiatrices dans la relation « influences situationnelles – attitudes »
Deux types de réponses cognitives
▸ Proarguments : les pensées qui sont favorables à la position défendue
▸ Contre-arguments : les pensées qui critiquent le message
Explique le modèle cognitif du niveau de traitement de l’information
▸ Le niveau de traitement : l’information qui est traitée en profondeur (autogénérée, autopertinente) est mieux retenue/mise en mémoire que l’information traitée superficiellement.
▸ La retenue de l’information a une forte influence sur la modification des attitudes (étude de Janis et Mann, 1965)
▸ Les modèles cognitifs de la persuasion prédisent que les messages auront un impact plus fort lorsque les personnes :
- Les personnes traitent l’information sémantiquement (vs superficiellement)
- L’information peut être liée au soi (vs aucun lien/rapport à soi)
- Les personnes utilisent activement l’information (ex.: générer l’information soi-même versus simplement lire l’information)
Explique l’étude de Janis et Mann sur le niveau de traitement de l’information
▸ Janis et Mann se sont intéressés à changer les attitudes envers le tabagisme chez un groupe de femmes qui fument.
▸ Les participantes étaient aléatoirement assignées à une de 2 conditions :
- Condition 1 – Traitement superficiel : Les participantes ont écouté un enregistrement d’une session de jeu de rôle dans lequel une femme fait semblant d’être malade, voit un médecin, et le médecin lui dit qu’elle a une tumeur aux poumons
- Condition 2 – Traitement en profondeur : Les participantes ont participé au jeu de rôle
▸ Résultats
- Participer au jeu de rôle (plutôt que de simplement l’écouter) a eu un effet immédiat plus important sur l’attitude envers la cigarette des femmes
- Cette différence d’attitude était semble avoir persisté, alors que le changement d’attitude était toujours présent 18 mois après l’étude.
Explique le modèle cognitif “le simple fait d’y penser”
Le simple fait de se rappeler une attitude ou d’y penser à plusieurs reprises peut augmenter la force (intensité) et l’extrémité (direction) d’une attitude
▸ Répétitions « externes » : annonces publicitaires
▸ Répétitions « internes » : la chanson de l’annonce prise dans votre tête
Deux raisons
▸ Les gens ont tendance à croire les messages fréquemment répétés (ex.: rumeurs!)
▸ La répétition « active » l’information, la rendant ainsi plus accessible
Explique le modèle cognitif de la consistance cognitive
Les théories relatives à la consistance cognitive postulent que les individus cherchent à maintenir un équilibre entre les éléments cognitifs :
▸ Les attitudes
▸ Les croyances
▸ Les comportements
▸ Les besoins, souvenirs, etc.
▸ Une rupture de l’équilibre suscitera une modification d’un ou plusieurs éléments cognitifs afin de retrouver l’équilibre
Explique la théorie de la dissonance cognitive
▸ Théorie proposée par Leon Festinger (1957)
▸ L’incohérence entre les cognitions (attitudes, croyances, comportements, etc.)
produit un état émotionnel désagréable : la dissonance
▸ Les gens sont motivés à réduire cette dissonance/état désagréable. Par conséquent, ils sont motivés à retrouver une consistance/cohérence dans leurs pensées contradictoires.
▸ La dissonance cognitive est le sentiment d’inconfort causé par des cognitions ou comportements discordants
▸ La théorie de la dissonance cognitive prédit que nos comportements peuvent influencer nos attitudes.
▸ La théorie de la dissonance cognitive suppose également que nos attitudes ne sont pas basées sur un traitement rationnel de toutes les informations pertinentes.
▸ Au contraire, la théorie prédit que nos attitudes sont influencées par des processus motivationnels
Quels sont les 5 paradigmes de la dissonance cognitive
1) La soumission induite
- Quand on doit agir à l’encontre de notre attitude générale. ex : participants qui doivent faire une tâche désagréable et l’expérimentateur disait aux participants de dire aux prochains participants que c’était une tâche agréable. on doit donc dire qqc qui va à l’encontre de notre attitude - état de dissonance est induit. Cela nous incite à changer notre attitude de manière à ce qu’elle corresponde à ce qu’on va dire ou faire. On risque de se trouver des raisons pour expliquer pk cette activité n’était pas si agréable, voire même utile
- Apport général: on peut amener une personne à adopter un comportement qui est contraire à son attitude initiale , ce qui va provoquer un changement d’attitude
2) Le paradigme de l’hypocrisie
- idée d’amener les gens à se sentir hypocrite lorsqu’ils réalisent qu’il y a une dissonance entre ce qui est recommandé publiquement et notre propre comportement. Ultimement, on va chercher à réduire ce sentiment d’hypocrisie et donc changer notre comp.
3) La dissonance postdécisionnelle
- chaque fois qu’on prend une décision, on fait l’expérience de la dissonance. Car la décision choisie est rarement 100% positive et celle qu’on rejette est rarement 100% négative. donc il ya tjrs des pour et contre ds chaque possibilité de décision.
- Suite à une décision, on va évaluer les choix faits comme étant plus positifs pour renforcer le choix fait . On va évaluer le choix alternatif comme étant plus négatif qu’au préalable. Nous permet de nous rassurer ds notre prise de décision.
4) La perception sélective de l’information
- Part de la prémisse que l’état de dissonance est qqc de négatif et désagréable alors on veut l’éviter. Pour éviter la dissonance, on va éviter de se mettre des des situations qui pourraient provoquer de la dissonance. On va donc porter plus attention aux infos qui vont appuyer nos attitudes que celles qui vont venir les contredire.
- On choisit notre environnement social en compatibilité avec nos attitudes
5) La justification de l’effort
- principe selon lequel on justifie bcp plus favorablement un objectif qu’on atteint avec bcp d’effort vs un objectif atteint avec très peu d’efforts. qqc qui nous aura demandé bcp d’énergie et bcp de temps sera perçu comme qqc de bcp plus positifs que qqc qu’on aura atteint très facilement. ex: on a tendance à être bcp plus fier d’avoir réussi un examen pour lequel on a étudié full fort vs un examen qu’on a pas vrm étudié.