Cours 8 Flashcards
Quelle est la définitions d’un groupe?
Un ensemble restreint de personnes qui sont liées entre elles par des activités soit communes soit interdépendantes, et qui développent des interactions directes déterminées par des normes et des valeurs.
Quels sont les éléments caractéristiques d’un groupe?
- La taille
- Les rôles
- Chacun des rôles est accompagné d’attentes. Si elles ne sont pas respectées, il y aura des conflits de rôles.
–> Ex : un employé qui adopte une attitude d’employeur, enfant prend un rôle parentale (parentification) –> enfant n’est pas supposé assumer des responsabilités d’adultes. - Les normes
- Règles qui régissent les comportements et dictent au groupe comment agir et penser. C’est important puisque ça permet d’évaluer les autres membres (agit de manière satisfaisante ou déviante).
- Les activités
- La tâche de la famille est de faire grandir les enfants, tâches/buts d’une entreprise…
Quels sont les niveaux de classification dans un groupe?
Groupe primaire-secondaire,
Groupe formel-informel,
Groupe d’appartenance-de référence.
–> Niveaux ne sont pas couper au couteau, peut faire partie de plusieurs niveaux en même temps.
Qu’est-ce qu’un groupe primaire?
- Unité sociale restreinte
- Pas énormément de membres.
- Relations directes
- Modèle intégré, tout le monde a une relation avec tout le monde
- Fort sentiment de cohésion, valeurs communes
- Famille, groupe d’amis proches
Qu’est-ce qu’un groupe secondaire?
- Relations moins personnelles
- Relations régies par des règles codifiées
- Entreprise, équipe sportive
Qu’est-ce qu’un groupe formel?
- Règles bien codifiées
- Hiérarchie établie
- Relations déterminées, rôles prescrits
Qu’est-ce qu’un groupe informel?
- Pas de hiérarchie préétablie, pas de règles fixées
- Formation spontanée du groupe
Qu’est-ce qu’un groupe d’appartenance?
- Inclusion dans le groupe
- Influence sur nos valeurs et comportements par le biais de l’interaction et de l’intériorisation
Qu’est-ce qu’un groupe de référence?
- Adoption des codes et valeurs
- Influence sur nos valeurs et comportements par le biais de l’inspiration
- On ne fait pas partie de ce groupe, on se réfère à ce groupe.
Quels sont les deux mouvements de la socialisation?
- Personnalisation : l’individu devient un être humain comme les autres parmi les autres, semblable à eux. Processus par lequel le système socioculturel dans lequel on baigne façonne l’esprit de ses membres.
- Les messages socioculturels dans la société diffusée nous unit dans la personnalisation (qu’on acquiert par le biais de médias comme la radio et la télévision) - Individuation : la personne se singularise parmi ces systèmes socioculturels.
Qu’est-ce que le groupe formateur de la personnalisation?
Groupe de la famille (premier système socioculturel, ensuite l’école), famille agit à titre de modelage (échantillon représentatif du système socioculturel dans lequel on baigne, avant-goût de ce système).
Quels sont les domaines de la personnalisation?
- La formation de la personnalité
- Le domaine cognitif
- Le développement social
- La théorie de l’esprit
- nos pensées et intentions peuvent être différentes de l’autre
Quels sont les mécanismes de la personnalisation?
Les mécanismes par lesquels la personnalisation se fait :
- Interaction: interaction intrasubjective avec le groupe formateur en premier
- Intériorisation: pour ensuite être en mesure d’intérioriser : modelage, intériorisation de ce qui est commun, les connaissances, les habiletés interpersonnelles
Comment peut-on analyser les mécanismes de la personnalisation dans une mesure psychodynamique?
- Symbiose psychologique (dans interaction) –> on est un avec la mère
2.. Stade miroir : met l’avant devant le miroir et à un moment il réalise que c’est lui
- Reconnaissance de l’autre
Comment l’individuation se fait par le biais de groupes d’appartenance?
- On commence à appartenir à des groupes, mais comment peut-on se singulariser en faisant partie d’un groupe (ça peut être difficile)
- L’accentuation de la différence soi-autrui au sein du groupe
- La personne reconnait que tout le monde est similaire entre eux, parce qu’ils ressemblent à moi. Reconnaissance de la similarité, mais on dit qu’on tout de même différent d’eux : la personne va mettre l’accent sur les différences entre soi et les autres aussi.
- La conformité supérieure de soi
- Des normes régissent les comportements et pensées. Ces normes sont source de différenciation. Ce qui permet à la personne de se singulariser est de se dire : moi je suis encore plus conforme que les autres aux normes ou moi je le fais différemment.
Comment l’individuation se fait par le biais de groupes de non-appartenance?
- Pas de signification ou d’importance si on ne peut pas les mettre en contraste avec des groupes de non-appartenance. On va être en mesure de se comparer et de faire l’évaluation de notre propre groupe de cette manière là.
- Les groupes de référence
- Les groupes de non-référence
–> Autant des groupes qu’on « idéalise », qu’on est d’accord, qu’on souhaite s’inspirer ET des groupes avec lesquels on n’est pas d’accord.
Quels sont les deux volets/mouvements sur le plan émotionnel (émergence d’émotions) dans un groupe?
- Le groupe vécu comme étranger
- Le groupe vécue comme familier
Quels sont les sentiments vécus lorsque le groupe est vécu comme étranger?
- Le sentiment de dépersonnalisation
- Sentiment de perdre son identité et le sentiment d’anonymat (fréquent lors des premières rencontres/interactions, on ne connait pas encore notre rôle dans le groupe).
- Le sentiment de menace
- Sentiment d’être jugé face au regard de l’autre. On a surmonté la dépersonnalisation, on n’a plus l’impression d’être anonyme, on est vu et reconnu par l’autre. Il s’accompagne la peur d’être jugé par l’autre.
Quels sont les facteurs qui augmentent le sentiment de dépersonnalisation?
Absence d’unité
Pas de leader déterminé
Pas d’attachement
Pas d’objectif commun
Groupe hétérogène (beaucoup de différences au sein d’un groupe –> travail d’équipe forcé)
Quels sont les sentiments vécus lorsque le groupe est vécu comme familier?
- Le sentiment de dépendance
- Après avoir tissé des liens serrés, les normes s’établissent. Dans des cas extrêmes, on peut tendre vers la fusion. Si on est tellement dépendant, l’angoisse du sentiment de dépersonnalisation peut revenir. On abolit les différences individuelles et on peut se sentir menacé par ce sentiment encore.
- Le sentiment d’abandon
- Face à l’arrêt potentiel du groupe. Fissures s’installent dans le groupe. On arrive plus à être un groupe soudé avec une belle dépendance. Certains membres peuvent vivre cela avec de la culpabilité.
Comment l’émergence d’affects du groupe s’observe?
- Affects : plus profonds que les émotions. Réfèrent aux sensations vécues par l’enfant avant même qu’elles soient verbales. On ne peut pas mettre de mots là-dessus. Certains autours disent que l’expérience groupale réactivent les émois infantiles.
- Les affects infantiles face au tiers (Face au tiers arrivant dans un groupe, un individu peut vivre différents affects) :
1. Angoisse de persécution- C’est une menace d’intrusion, la personne déséquilibre l’homéostasie du groupe, on clive négativement la personne
- Angoisse dépressive
- Les membres du groupe redoutent que la personne (le tiers) mette en évidence nos faiblesses et infériorités, on craint la honte, l’humiliation et la dévalorisation
Quelle est l’influence majoritaire du groupe?
- La normalisation (Shériff, 1936)
- Construire des savoirs partagés, une représentation similaire du monde cohérente avec les normes et valeurs construites au sein du groupe
- Le conformisme (Asch, 1952)
- Le fait d’accepter les manières de penser et d’agir
- La soumission à l’autorité (Milgram, 1974)
- Mise en acte du conformisme
Qu’est-ce que l’influence minoritaire du groupe?
[Petit groupe de personnes arrive à influencer le groupe majoritaire. ]
- Processus dont l’influence provient de la minorité
- Introduction d’idées nouvelles
- Modification des idées reçues
Quelle étude a été réalisée concernant la modification des idées reçues dans l’influence minoritaire du groupe?
- Étude de Moscovici, Lage et Naffrechoux, 1969
- Groupe expérimental: 2 complices sur 6 participant.es
- Condition 1: consistance temporelle et consensualité entre eux (entre les deux complices)
- Condition 2: pas de consistance temporelle ni de consensualité entre eux (entre les deux complices)
- Résultats de l’étude de Moscovici, Lage et Naffrechoux, 1969
- Condition témoin: 0,25% des sujets sont influencés
- Condition expérimentale avec inconsistance temporelle et sans consensualité : 1,25% sont influencés
- Condition expérimentale avec consistance temporelle et avec consensualité : 8,42% sont influencés
- Conclusion: le besoin d’être accepté par une minorité existe
–> Le pourcentage augmente et montre que la minorité a un potentiel d’influence. Ça sous-tend un besoin d’être accepté par une minorité.
[Quand il y a un doute que la minorité a raison (un bleu qui tire vers le vert), elle a aura plus d’influence]