Cours 8 Flashcards
Ségrégation figure-fond
- Une figure a une forme et une certaine signification et le fond est plus désorganisé.
- Le contour semble généralement appartenir à la figure plutôt qu’au fond.
- La figure semble plus rapprochée que le fond.
Ségrégation figure-fond : caractéristiques objectives qui favorisent la ségrégation/distinction
- L’orientation
- La grosseur relative
- La symétrie/régularité
- L’inclusion
- L’articulation interne
Ségrégation figure-fond : caractéristiques objectives qui favorisent la ségrégation/distinction : l’orientation (et étude associée)
Perception de la figure : les orientations verticales et horizontales sont favorisées.
Vecerra et coll (2002) : présentation de stimuli pendant 150ms, les participants devaient indiquer quelle partie de l’image est considérée comme une figure (qui sort du fond).
Les réponses sont biaisées pour les motifs horizontaux, mais pas verticaux.
= préférence pour l’identification d’une figure dans la partie basse d’une image.
Ségrégation figure-fond : caractéristiques objectives qui favorisent la ségrégation/distinction : la grosseur relative
Perception de la figure : les images + petites ou + minces sont favorisées.
Ségrégation figure-fond : caractéristiques objectives qui favorisent la ségrégation/distinction : la symétrie/régularité
Perception de la figure : la symétrie est favorisée
Ségrégation figure-fond : caractéristiques objectives qui favorisent la ségrégation/distinction : l’inclusion
Une image délimitée par une autre est favorisée.
Ségrégation figure-fond : caractéristiques objectives qui favorisent la ségrégation/distinction : articulation interne
On sait à quoi ressemble un hibou, et qu’il est possible d’observer un oiseau dans un arbre
Ségrégation figure-fond : caractéristiques objectives qui favorisent la ségrégation/distinction : quels trois facteurs restent des facteurs importants?
Le contexte, notre attention et l’expérience
Spécialisation fonctionnelle, reconnaissance des objets : modèles cognitifs de reconnaissance des objets :
Plusieurs théories s’intéressent à notre perception de la forme des objets et à notre capacité à les reconnaitre. La reconnaissance d’objets implique une mise en correspondance entre une représentation perceptive et une représentation en mémoire.
Théorie de gabarit (appariement à un exemplaire) :
L’appariement de notre perception à des gabarits (“template matching”).
Le problème avec une telle approche (gabarit) est que chaque nouvelle instance d’un objet dont la position, l’orientation, la forme exacte différent du gabarit d’origine serait reconnue comme un objet différent.
Il faudrait apprendre tous les gabarits possibles.
Spécialisation fonctionnelle : perception des objets : le modèle pandémonium
+ probable du point de vue physiologique.
- Chaque démon crie pour signaler la présence du trait qu’il doit détecter. Les démons du niveau plus élevé doivent décider si la propriété qu’ils détectent est présente ou non sur la base du signal des précédents.
- Dans ses versions modernes, le modèle “pandemonium” est conçu comme reposant sur les circuits neuronaux, qui peuvent être simulés par des programmes informatiques.
Spécialisation fonctionnelle, reconnaissance des objets : modèles cognitifs de reconnaissance des objets : théorie alternative
Une théorie alternative consiste à supposer des représentations plus abstraites faites en fonction des parties constituantes des objets et des relations entre ces parties.
- Biederman (1987) : théorie de la reconnaissance par les composantes (modèle structurel)
- Reconnaissance plus difficile lorsque certaines parties sont manquantes par rapport à d’autres.
Si l’on enlève une de ces composantes, il y a difficulté à reconnaitre.
- Les objets sont constitués de geons
- Alphabet de 36 geons
- Reconnaissance implique l’identification des geons ET de leur configuration.
Les geons sont des formes 3D simples pouvant être caractérisées selon les dimensions suivantes :
- Courbure, symétrie, taille, bords. Ces propriétés sont utilisées parce qu’elles sont invariantes du point de vue.
Spécialisation fonctionnelle, reconnaissance des objets : modèles cognitifs de reconnaissance des objets : Riddoch et Humphreys
Se basent sur des agnosies aperceptives et associatives.
AGNOSIE : l’agnosie visuelle est un trouble de la reconnaissance visuelle des objets ne touchant qu’une seule modalité sensorielle (vision), en l’absence de déficits visuels élémentaires et d’un déficit majeur d’une autre capacité cognitive.
Edge grouping by collinearity
Certains patients n’arrivent pas à identifier ou copier des lignes, alors que chez eux, la reconnaissance de la couleur et du mouvement est préservée : les objets sont délimités à partir de leurs contours et ces contours sont extraits selon leur colinéarité. Il s’agit de la première étape de l’organisation perceptive permettant le traitement visuel des objets.
Feature binding into shapes
Multiple shape segmentation
Il s’agit de l’impossibilité d’organiser les éléments visuels en une forme globale et de l’impossibilité de discriminer 2 motifs visuels ayant les mêmes traits élémentaires, mais pas la même forme globale.
View normalization
C’est l’incapacité de reconstruire une représentation en 3D de l’objet perçu. Ce processus peut être non indispensable pour la reconnaissance des objets : pas une agnosie, mais une étape rajoutée par Riddoch et Hymphreys.
Structural Description System
La représentation structurale est la représentation mnésique de la forme visuelle de l’objets, mais sans le nom de l’objet ni ses différentes associations. C’est un processus commun à l’imagerie mentale visuelle.
(Le feuillage d’un sapin est-il plus large à la base, au milieu ou au sommet?)
Système sémantique (types d’épreuves)
C’est l’ensemble des connaissances d’un sujet indépendantes du mode de présentation des objets.
- Épreuves de catégorisation :
→ Classer les animaux VS végétaux…
→ Classer les animaux vivants en Europe VS Afrique…
- Épreuve de synonymes
- Épreuve de définition de mots
- Épreuve d’appariement fonctionnel et catgéoriel
- Dénomination à partir d’une description fonctionnelle : exemples :
“Construction pour réunir les deux rives d’un cours d’eau”
“Décharge électrique qui survient lors des orages”.
Spécialisation fonctionnelle : reconnaissance des visages :
- Les mouvements oculaires se dirigent préférentiellement vers les visages d’une scène. Ils constituent des éléments primordiaux d’une scène.
- L’existence d’un système neuronal dédié au traitement des visages fut suggérée par la découverte que des lésions dans le cortex occipito-temporal (ventral) aboutissent à un déficit spécifique dans la reconnaissance des visages familiers (PROSOPAGNOSIE)
Études chez le singe : FFA (face fusiform area)
La FFA répond de manière plus importante en réponse :
- aux visages comparativement à des objets
- aux visages intacts comparativement à des visages dont les pixels ont été mélangés
- aux visages comparativement aux bâtiments.
L’utilisation de figures ambiguës qui donnent lieu à des percepts bistables démontre également le rôle du gyrus fusiforme (FFA) dans la perception des visages. Ici, les stimuli sont présentés par paires successives, avec le deuxième stimulus dont le contraste a été modifié pour biaiser la perception vers le visage (cas du haut) ou le vase (cas du bas).
Spécialisation fonctionnelle : reconnaissance des visages : rivalité binoculaire
Quand les sujets perçoivent un visage = activation plus importante dans le FFA que lorsque la perception n’est pas un visage
Expression émotionnelle : FFA?
L’activité dans FFA est plus grande pour des visages de peur que pour des visages neutres : les émotions augmentent la saillance, l’attention portée aux stimuli (les visages).
Expression faciale émotionnelle : Vuilleumier et coll. (2004) : lésions de l’amygdale
Chez un patient dont l’amygdale a été lésée, il n’y a pas (moins) de différence d’activité dans FFA en présence entre les visages de peur et les visages neutres.
Pas de différence significatives comme d’habitude entre les visages de peur et les visages neutres.
Spécialisation fonctionnelle : reconnaissance des visages : représentation de l’identité et expression faciale émotionnelle : modèle de Bruce and Young
Distinction entre les deux processus. Se base sur des études montrant des effets de familiarité lors de l’identification d’un visage, mais pas lors du traitement de son expression émotionnelle.
Modèle hiérarchique.
Le patient NM a un déficit de reconnaissance des visages dans plusieurs tests, mais pas pour ceux concernant les émotions : donc processus distincts.
Système somatosensoriel : proprioception
Capacité à détecter la position du corps et des membres.
Kinesthésie
Capacité à détecter les mouvements du corps et des membres
Sens cutanés
Perception du toucher et de la douleur par la stimulation de la peau
Peau
L’organe le + lourd du corps (+/- 20 livres)
- Protège l’organisme ; empêche les agents nocifs de pénétrer dans le corps.
- L’épiderme est la couche externe de la peau, qui est constituée de cellules mortes de la peau.
- Le derme se trouve sous l’épiderme et contient (la majorité) des mécanorécepteurs qui répondent à des stimuli tels que la pression, les étirements et les vibrations.
Les mécanorécepteurs : deux types situés près de la surface de la peau
- Le disque de Merkel
- Le corpuscule de Meissner
Le disque de Merkel (comment se déclenche-t-il + rôle)
Se déclenche en continu tant qu’un stimulus est présent.
Responsable de la détection des détails fins (+ forme)
Le corpuscule de Meissner (comment se déclenche-t-il et rôle)
Se déclenche uniquement lorsqu’un stimulus est appliqué pour la première fois et lorsqu’il est retiré.
Aide pour le contrôle de la prise en main d’objets (+ mouvement sur la peau)
Les mécanorécepteurs : deux types situés plus profondément dans la peau
- Le cylindre/corpuscule de Ruffini
- Le corpuscule de Pacini
Le cylindre/corpuscule de Ruffini (comment se déclenche-t-il et à quoi est-il associé?)
Se déclenche de manière continue après une stimulation
Associé à la perception d’étirement de la peau
Le corpuscule de Pacini (comment se déclenche-t-il et à quoi est-il associé?)
Ne se déclenche que lorsqu’un stimulus est appliqué pour la première fois et lorsqu’il est retiré
Associé à la détection de vibrations rapides et à une texture fine.
Percevoir les détails : mesurer l’acuité tactile : 3 méthodes
1- Seuil à deux points
2- Acuité des rainures
3- Identification des motifs en relief
Seuil à deux points
Séparation minimale nécessaire entre deux points pour les percevoir comme deux unités
Acuité des rainures
Placer un stimulus avec rainures sur la peau et demander au participant d’indiquer l’orientation des rainures
Identification des motifs en relief
Placer un motif (p.ex. une lettre) pour déterminer la plus petite taille pouvant être identifiée
Mécanismes récepteurs pour l’acuité tactile : disques merkel
Il y a une forte densité de disques merkel au bout des doigts. Similarité aux cônes de la fovéa.
Les études de seuil à deux points et les études d’acuité des rainures arrivent aux mêmes conclusions : (seuil pour ressentir très bas pcq ++ récepteurs)
Mécanismes corticaux pour l’acuité tactile
Les zones du corps à forte acuité ont de plus grandes zones corticales qui leur son consacrées (similaire au “facteur de magnification” observé dans le cortex visuel pour les cônes de la fovéa).
- La carte corporelle (homoncule) sur le cortex en S1 montre plus d’espace cortical alloué aux parties du corps qui sont responsables du détail.
- Les zones du corps à forte acuité ont de plus grandes zones corticales qui leur sont consacrées.
- Un entrainement peut mener à de la plasticité fonctionnelle dans l’homoncule/changer l’espace cortical attribué à certaines parties du corps.
- Les zones avec une acuité plus élevées ont également des champs réceptifs plus petits sur la peau.
Percevoir les vibrations
Le corpuscule de Pacini est principalement responsable de la détection des vibrations.
- Les fibres nerveuses associées aux corpuscules de Pacini répondent le mieux aux fréquences élevées de vibrations.
- La structure de corpuscule de Pacini est responsable de la réponse aux vibrations - les fibres sans le corpuscule ne répondent qu’à une pression continue.
La perception de la texture dépend de deux facteurs, lesquels?
1- Les repères spatiaux
2- Les indices temporels
Perception de la texture : les repères spatiaux
Détermine par la taille, la forme et la distribution des éléments de surface.
Perception de la texture : les indices temporels
Sont déterminés par le taux de vibration lorsque la peau est déplacée sur des surfaces finement texturées.
Percevoir la texture : les deux facteurs : prouvé par recherches?
Les travaux de recherche antérieurs ont démontrés le rôle des indices spatiaux.
Des recherches récentes démontrent l’importance des indices temporels.
Percevoir la texture : expérience d’adaptation (pour indices temporels)
- Stimuli de 10Hz pendant six minutes pour adapter le corpuscule de Meissner
- Stimuli de 250Hz pendant six minutes pour adapter le corpuscule de Pacini.
Résultat :
L’adaptation au stimulus 250Hz affectait la perception des textures fines.
COnclusions :
- Corpuscule de Pacini est impliqué dans la perception des textures
- Donc, les indices temporels aident à la perception des textures.
Percevoir les objets : quel type de toucher les humains utilisent-ils pour interagir avec l’environnement?
Les humains utilisent le toucher actif plutôt que passif pour interagir avec l’environnement.
La perception tactilo-kinesthésique/active/haptique est l’exploration d’objets en 3D avec la main
Toucher actif : trois systèmes distincts sont impliqués
1- Système sensoriel (Ascendant)
2- Système moteur (Descendant)
3- Système cognitif (Descendant)
La recherche démontre que l’on peut identifier des objets de manière haptique en combien de secondes?
une a deux secondes.
Percevoir les objets : Klatzky et coll. ont démontrés que l’on utilise des procédures exploratoires :
- Mouvement sur une dimension de l’objet
- Délimiter le contour
- Exercer une pression
- Encadrer (entourer)
- Le schéma d’activation des groupes de mécanorécepteurs aide à identifier la forme, telle que la courbure d’un objet.
- Plusieurs régions cérébrales sont associées à des traitements plus complexes.
Certaines cellules du thalamus du singe : - Ont des champs récepteurs antagonistes
- Sont spécialisés pour certaines orientations/directions
**Similaire à ceux que nous avons décrits pour la vision
La préhension des objets
- Le cortex somatosensoriel du singe a également des neurones qui répondent plus fortement à la préhension d’Objets spécifiques.
- Porter attention à une tâche augmente également la réponse du cortex somatosensoriel (une tâche de distraction peut réduire l,activation observée)
Observer un toucher (keyser et ses collègues 2004)
être touché ou regarder des personnes ou des objets touchés : active partie similaire du cerveau.
Lorsque des participants observaient des films de mains d’une personne explorant des objets de manière haptique, les zones visuelles et somatosensorielles du cerveau étaient activées.
Des récepteurs au cortex
L’information a de plus grandes distances à traverser que pour les autres sens.
Les signaux des récepteurs se regroupent (nerfs périphériques) pour atteindre, par la racine dorsale, la colonne vertébrale.
Il y a deux voies principales dans la colonne vertébrale :
1- La voie lemniscale : constituée de larges fibres qui transportent les informations proprioceptives et tactiles.
2- La voie spinothalamique : constitué de fibres plus petites qui transportent des informations sur la température et la douleur.
*Les fibres provenant du côté gauche atteignent le thalamus, puis le cortex somatosensoriel de l’hémisphère droit et vice-versa.