Cours 5 Flashcards
Anatomies des voies visuelles au-delà de la rétine : ordre
1- Oeil (rétine)
2- Nerf optique (ou les axones des cellules ganglionnaires se rejoignent)
3- Chiasma optique
4- Corps géniculé latéral
- Colliculus supérieure
5- Cortex visuel (lobe occipital/cortex strié/V1)
Dans quel côté du cerveau se rend l’information visuelle?
Dans le côté opposé du cerveau
Chiasma optique
Point ou les nerfs optiques de chaque oeil se croisent. C’est à ce niveau que se produit la décussation optique, ou les fibres correspondant aux hémirétines droites de chaque oeil se projettent vers le corps genouillé latéral droit (et l’hémisphère cérébral droit), et vice-versa pour les fibres provenant des hémirétines gauches (fait le relai entre toute l’info du nerf optique et du cerveau).
- Les informations visuelle provenant du champ visuel gauche sont traitées par l’hémisphère droit
- Les informations visuelles provenant du champ visuel droit sont traitées par l’hémisphère gauche.
Corps géniculé latéral
Noyau thalamique ; lieu de synapse reliant le nerf optique et le cortex visuel.
Radiations optiques
Voie de projection entre le corps genouillé latéral et le cortex visuel primaire
Cortex visuel primaire
Premier site cortical recevant une information visuelle. Situé dans le pôle occipital, souvent appelé cortex strié ou V1. Celui-ci envoie ensuite des projections en direction d’autres aires corticales, appelées extrastrier.
Colliculus supérieur
Structure sous-corticale, cible de la voie de projection rétino-tectale, qui est parallèle à la voie rétino-corticale. Il reçoit environ 10% des fibres ganglionnaires et est notamment impliqué dans le contrôle des mouvements oculaires. (en charge du mouvement des yeux et interprète les mouvements faits avec les yeux).
Corps géniculé latéral (CGL) : définition rapide
Les neurones situés dans le CGL possèdent les mêmes configurations que les cellules ganglionnaires rétiniennes, c’est-à-dire avec des champs récepteurs à centre ON/OFF et périphérie ON/OFF
Le CGL a en plus un rôle dans quoi?
Un rôle de régulation dans la transmission du flux de l’information visuelle.
De ou le CGL reçoit-il ses signaux?
Le CGL reçoit des signaux non seulement de la rétine, mais aussi du cerveau, du tronc cérébral, du thalamus et d’autres neurones du CGL. (Reçoit bcp d’info de la rétine, mais encore plus du cortex visuel).
Le CGL a aussi un rôle d’organisation :
Il va séparer les informations visuelles selon certaines caractéristiques.
a. oeil droit/oeil gauche
b. carte spatiale
CGL : rôle d’organisation : a. oeil droit/oeil gauche
Sur cette coupe transversale (voir image word p.3) du CGL, on observe que le CGL est composé de 6 couches cellulaires et que chacune de ces couches reçoit des informations d’un seul oeil.
2, 3, 5 (rouge) : ipsilatéral : le CGL gauche reçoit des info de l’oeil gauche
1, 4, 6 (bleu) : contralatéral : le CGL gauche reçoit des info de l’oeil droit
CGL : rôle d’organisation : carte spatiale
Chaque endroit du champ visuel correspon à une région de la rétine qui correspond également à une région spécifique du CGL : CARTE RÉTINOTOPIQUE
Des points dans le champ visuel qui sont proches sont pris en charge par des régions de la rétine qui sont également proches les unes des autres. La même configuration a lieu au niveau du CGL.
CGL : carte rétinotopique
Cette organisation se fait de manière à ce que les cartes rétinotopiques de chaque couche de cellule du CGL soient les mêmes. Si l’on place une électrode de manière perpendiculaire, nous pourrons enregistrer l’activité de neurones qui répondent à un même point du champ visuel.
CGL déplié :
tous les endroits qui sont un sous l’autre dans un CGL correspondent au même endroit sur la rétine et donc dans le champ visuel.
(CGL : carte spatiale) : Ganglionnaires P
Parvocellulaires.
Petit corps cellulaire et vitesse de conduction relativement basse = couches 3 à 6
(CGL : carte spatiale) : Ganglionnaires M
Magnocellulaires.
Elles ont un gros corps cellulaire et une haute vitesse de conduction = couches 1 et 2
Différences fonctionnelles : cellules ganglionnaires M et P
Relativement aux cellules M, les cellules P ont des champs récepteurs plus petits, une moins bonne sensibilité à l’intensité lumineuse, mais une meilleure acuité.
La réponse des cellules P est soutenue alors que celle des cellules M est transitoire (phasique).
Lésion des couches magno
Atteinte de la perception du mouvement
Lésion des couches parvo
atteinte de la perception des couleurs, de la texture, de la forme et du relief.
Cortex visuel primaire (V1)
Cortex strié du fait des stries observées.
- Lignes associées à différents champs récepteurs.
- Les champs récepteurs des cellules du cortex strié répondent donc à des orientations différentes.
- Le stimulus optimal pour les neurones du cortex visuel primaire est plutôt une barre possédant une orientation particulière (courbe de sélectivité à l’orientation).
Cortex visuel primaire : champs récepteurs
Les champs récepteurs des cellules du cortex strié sont de trois types : simples, complexes et hypercomplexes (end-stopped).
Cortex visuel primaire : cellules simples
Ont un champ récepteur ayant la forme d’une barre orientée. Le champ récepteur est constitué de 2 ou 3 bande juxtaposées se distinguant par la fonction excitatrice ou inhibitrice du champ récepteur. (Une barre qui ne bouge pas qui peut être perçue et identifiée : cellules simples doivent rester droites et ne pas bouger. Si elle bouge, c’est automatiquement cellule complexe).
Cortex visuel primaire : cellules complexes
Leur champ récepteur est sélectif à l’orientation, comme pour les cellules simples, mais leur réponse est indépendante de la localisation du stimulus dans le champ récepteur et le stimulus doit être en mouvement (avec sélectivité occasionnelle pour la direction du mouvement). (Réagit à un stimuli en orientation particulière, mais en mouvement).
La cellule répond le plus fort lorsque la barre à une orientation spécifique et une direction de mouvement spécifique.
Cortex visuel primaire : cellules hypercomplexes ou end-stopped
Champs récepteurs activés par des lignes d’une longueur spécifique. La réponse du neurone est également sélective à la direction de mouvement. Aucune réponse n’est évoquée par une stimulation statique (le mouvement est tjrs impliqué, mais on ajoute une longueur spécifique).
Plus la ligne correspond à la longueur du champ récepteur, plus les cellules s’activent.