Cours 1 Flashcards

1
Q

Psycho de la perception = comprendre comment l’humain/animal perçoit à travers l’étude de deux choses, lesquelles?

A

À partir 1) des détecteurs/récepteurs sensoriels (oeil, oreille, peau, nez et langue) et à partir 2) du traitement de l’information par ces récepteurs et notre cerveau.

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2
Q

Lien psycho de la perception et allégorie de la caverne de Platon

A
  • Les ombres et les échos représentent le monde ou nous vivions et auquel nous pensons accéder par nos sens
  • C’est une illusion
  • Le contact entre notre perception et notre environnement est très indirect/limité
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3
Q

Lien hypothèses - erreurs - illusions

A

La stimulation sensorielle fournit des données permettant la formulation d’hypothèses sur l’organisation du monde extérieur.
On se fait toujours des hypothèses, il y a donc possibilités d’erreurs, ce qui est une illusion (on pense savoir à cause de notre hypothèse, mais pas nécessairement vrai)

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4
Q

Pourquoi étudier la psychologie de la perception?

A

Nos interactions avec le monde et notre connaissance du monde se font par l’intermédiaire de notre perception, donc nous permet de :
1- Comprendre les réactions de l’humain face à un événement perceptif
2- Comprendre la perception, mais surtout les désordres de la perception (p.ex, prosopagnosie, amusie, surdité, daltonisme) (comprendre, mais aussi aider ces gens par la suite)
3- Étudier la difficulté de tâches perceptives et par la suite, construire de meilleures interfaces (humain-machine)

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5
Q

Étapes de la perception

A

1- Stimulus
2- Récepteurs sensoriel
3- Traitement neuronal
4- Perception
5- Identification
6- Action

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6
Q

Principe de représentation définition

A

Nous n’avons pas un contact direct avec l’environnement, mais l’accès à une représentation des stimuli de notre environnement. Pas un contact direct avec l’environnement, c’est une représentation, notre interprétation.

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7
Q

Transduction définition

A

Transformation d’une énergie (p.ex., son, lumière) en un signal électrique (dès qu’on perçoit quelque chose, il y a transduction)

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8
Q

La transduction se fait dans quel étape de la perception

A

Elle se fait dans la deuxième étape : récepteurs sensoriel

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9
Q

Caractéristique des récepteurs sensoriels

A

Ils sont spécialisés.
Ils répondent, par exemple, à certaines fréquences du spectre lumineux ou sonore.

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10
Q

Exemple de type de récepteur : vision

A

Récepteurs photosensibles de la rétine

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11
Q

Exemple de type de récepteur : audition

A

Variations de la pression dans l’air transmises au tympan

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12
Q

Exemple de type de récepteur : toucher

A

Récepteurs sensibles à la pression sur notre épiderme

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13
Q

Exemple de type de récepteur : odorat/goût

A

récepteurs captant les molécules émises par des objets.

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14
Q

Traitement neuronal explication

A

Transmission du signal électrique à travers un réseau de neurones. Du récepteur (p.ex., rétine, cochlée) à des aires sensorielles du cerveau dites “ primaires”, puis vers des aires encore plus spécialisées.

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15
Q

Traitement neuronal : lobe frontal

A

Quand il y a plusieurs sens utilisés, le lobe frontal vient gérer. Il garde seulement le + essentiel pour pouvoir interagir avec l’environnement par la suite.

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16
Q

Traitement neuronal : lobe occipital

A

vision

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17
Q

Traitement neuronal : lobe temporal

A

Audition

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18
Q

Traitement neuronal : lobe pariétal

A

Le touché

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19
Q

Perception - identification - action

A

Réponses comportementales.
Maladies = souvent un de 3 qui ne fonctionnent pas : donc important de différencier les 3 étapes.

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20
Q

Perception

A

“je vois quelque chose” : conscience de l’objet ou son ou… (le percept)

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21
Q

Identification

A

“je vois un sapin” : mettre le percept dans une catégorie (p.ex., arbre)

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22
Q

Action

A

“je veux toucher au sapin”
Action = objectif ultime de la perception, on perçoit pour pouvoir agir après.

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23
Q

Perception et identification influencés par?

A

Nos connaissances

24
Q

Connaissances définition

A

Les informations que nous amenons à une situation

25
Q

Traitement de l’information Bottom-Up

A
  • “Basé sur les données” (tout ce qui est capté par les récepteurs : stimuli vers le cerveau)
  • Il dépend de l’énergie captée par les récepteurs
26
Q

Traitement de l’information Top-down

A
  • “Basé sur les connaissances”
  • Il dépend de l’information apprise/de notre attention/ du contexte.
27
Q

2 exemples du traitement de l’information Top Down

A

1- L’ordre des lettres : à cause de nos connaissances qu’on peut lire le texte aussi rapidement (juste la première et la dernière lettre du mot on besoin d’être à la bonne place pour qu’on puisse lire un texte, à cause de nos connaissances en français)

2- L’exemple du rat/bonhomme démontre aussi à quel point notre connaissance va influencer notre perception de la chose

28
Q

Notre perception dépend donc de 3 choses :

A

1- Des propriétés physiques de l’environnement
2- Des propriétés des récepteurs sensoriels captant les signaux environnementaux
3- De nos connaissances, expériences passées et attentes.

29
Q

Méthodes pour l’étude de la perception : approche physiologique définition

A

Étude de la constitution physique de notre système perceptif et de l’organisation fonctionnelle du système nerveux impliqué dans la perception (on étudie comment le signal est interprété dans notre cerveau).

30
Q

Méthode pour l’étude de la perception : approche psychophysique objectif et explication

A

Son objectif est d’établir la relation existante entre les propriétés physiques du stimulus et l’expérience perceptive
STIMULUS → système → EXPÉRIENCE PERCEPTIVE

  • La relation entre un stimulus et l’expérience perceptive est déterminée par l’organisation et le fonctionnement du système perceptif.
  • Si l’on détermine les caractéristiques de cette relation, on gagne de nouvelles informations sur le fonctionnement du système perceptif.
31
Q

Approche psychophysique :
3 méthodes

A

1- Détection
2- Discrimination
3- Échelonnage

32
Q

Approche psychophysique : étude avec le seuil

A

Le seuil de sensibilité/perception tactile.
Si qqun dessine dans notre dos et on doit deviner : très peu de récepteur : seuil de détection + difficile à interpréter

33
Q

Seuil absolu définition

A

Intensité minimale d’un stimulus qui peut être perçue (est-ce qu’on st capable de percevoir qqchose oui ou non)

34
Q

Théorie classique du seuil

A

Il existe un point de transition très net entre l’intensité/magnitude à laquelle un stimulus ne peut être détecté et celle ou il est détectable.

35
Q

Méthodes d’estimation d’un seuil : 3 techniques

A

1- Technique des stimuli constants
2- Techniques des limites
3- Technique de l’ajustement

36
Q

Méthode d’estimation d’un seuil : méthode de détection : technique des stimuli constants

A
  • Choisir des stimuli de différente magnitude au-dessus et sous le seuil estimé
  • Présenter les stimuli de nombreuses fois de manière aléatoire
  • Demander au participant s’il détecte ou non le stimulus
  • Calculer la probabilité de réponse oui en fonction de la magnitude
  • On obtient la fonction psychométrique (en S)
37
Q

Méthode d’estimation d’un seuil : méthode de détection : technique des stimuli constants : Le seuil =

A

capacité de percevoir lors de 50% des essais (il faut se rappeler qu’au-dessus de 50% on assume que les gens perçoivent le son) (le seuil ici = pas seuil absolue)

38
Q

Méthode d’estimation d’un seuil : méthode de détection : technique des limites

A
  • Choisir des stimuli de différente magnitude au-dessus et sous le seuil estimé
  • Présenter les stimuli de manière croissante et décroissante
  • Demander au participant s’il détecte ou non le stimulus (oui j’entends, non je n’entends pas)
39
Q

Méthode d’estimation d’un seuil : méthode de détection : technique des limites : le seuil =

A

Faire la moyenne des points de changements pour obtenir le seuil.
Exemple : le seuil : 98.5 (y = oui, N = non) (comment on trouve le seuil? on fait une moyenne)

40
Q

Méthode d’estimation d’un seuil : méthode de détection : technique de l’ajustement

A
  • Débuter l’expérience au-dessus ou sous le seuil estimé (et alterner)
  • Estimation subjective : un stimulus est présenté et sa magnitude est ajustée par le sujet ou l’expérimentateur
41
Q

Méthode d’estimation d’un seuil : méthode de détection : technique de l’ajustement : seuil =

A

Le seuil correspond à l’intensité à laquelle, en moyenne, le sujet peut tout juste détecter le stimulus

42
Q

Méthode d’estimation d’un seuil : méthode de discrimination : technique des stimuli constants

A

Méthode similaire, mais* :
- Deux stimuli sont utilisés : un stimulus de référence et un stimulus qui varie en magnitude.
- Le participant doit déterminer si le stimulus (variant) est “plus petit” ou “plus grand” que le stimulus de référence. (exemple deux sons et on doit dire si le premier est + aigu que l’autre)
- La probabilité est calculée sur la fréquence de la réponse “plus grand”
- On obtient la fonction psychométrique (en S)

43
Q

Point d’égalité subjective (PES) définition

A

La probabilité d’une réponse est égale à l’autre (50% & 50%)

44
Q

Méthode d’estimation d’un seuil : méthode de discrimination : technique des stimuli constants : calculer le seuil différentiel

A

(1) - Identifier le seuil de discrimination supérieur :
valeur sur l’axe des X qui correspond à une probabilité de 75%;
entre une discrimination parfaite (100%) des “plus grand” et le PES (50%)

(2) Identifier le seuil de discrimination inférieur :
valeur sur l’axe des X qui correspond à une probabilité de 25% ; à mi-chemin entre une discrimination parfaite (0%) des “plus petits” et le PES (50%)

(0% = toujours plus petit, 100% = toujours plus grand) (courbe en S parce qu’au début tout le monde dit qu’il est plus petit, à la fin tout le monde dit qu’il est plus grand) 50% = pas de différence. On veut donc savoir à quel point les sons sont différents pour qu’ils soient perçus comme deux sons différents.

Seuil différentiel = (seuil de discrimination supérieur - inférieur)/2

45
Q

Méthode d’estimation d’un seuil : méthode de discrimination : technique des limites

A

Méthode similaire, mais*
- Deux stimuli sont utilisés; un stimulus de référence et un stimulus qui varie en magnitude
- Le participant doit déterminer si le stimulus (variant) est plus petit, plus grand ou égal au stimulus de référence

46
Q

Méthode d’estimation d’un seuil : méthode de discrimination : technique des limites : seuil différentiel

A
  • Faire la moyenne de tous les points de changements → entre plus petit et égal (limite inférieure) // entre plus grand et égal (limite supérieure)
  • Calculer l’intervalle d’incertitude (limite supérieure - limite inférieure)
  • Diviser par deux l’intervalle d’incertitude pour trouver le seuil différentiel.

Limite supérieure = entre les deux lettres qui changent en haut, limite inférieure = entre les deux lettres qui changent en bas : on fait une M des limites supérieures et inférieures, on prend la + grande moins la plus petite et ça nous donne le seuil différentiel

47
Q

Méthode d’estimation d’un seuil : méthode de discrimination : technique de l’ajustement

A

Méthode similaire, mais*
- deux stimuli sont utilisés : un stimulus de référence et un stimulus qui varie en magnitude
- Débuter l’expérience au-dessus ou sous la magnitude du stimulus de référence.
- Estimation subjective : un stimulus est présenté et sa magnitude est ajustée par le sujet (ou l’expérimentateur), jusqu’à ce qu’elle soit équivalente à celle du stimulus standard

48
Q

Méthode d’estimation d’un seuil : méthode de discrimination : technique de l’ajustement : le seuil différentiel

A

Le seuil différentiel correspond à l’écart-type (racine carré de la variance) sur toutes les réponses d’un participant.

49
Q

Méthode pour l’étude de la perception : méthode d’échelonnage

A

Loi de Stevens : aide à décrire la relation entre l’ampleur d’une sensation perçue et l’intensité d’un stimulus
S = k * I exposant b

50
Q

S = k * I exposant b

A

S = la sensation (perception subjective)
K = une constante qui dépend de I
I = magnitude physique du stimulus
b = l’exposant de Stevens qui varie selon le stimulus et/ou la modalité (visuel, auditive…) (le b va venir moduler selon l’expansion ou la compression : pas pcq on double en intensité lumineuse que la lumière est 2x plus forte, quand qqchose augmente de peu on peut aussi percevoir de manière ++ : pas tjrs une relation de 1:1)

51
Q

Psychophysique : Théorie de détection du signal

A

THéorie d’application générale qui vise à expliquer et à mesurer la capacité perceptive (le seuil) d’un observateur à un signal quelconque, en tenant compte de biais de réponse possible

52
Q

Réponse présente, stimulus présent

A

détection correcte

53
Q

Réponse absente, stimulus présent

A

Omission

54
Q

Réponse présente, stimulus absent

A

Fausse alarme

55
Q

Réponse absente, stimulus absent

A

rejet correct

56
Q

Quelles sortes de lignes préfère le cerveau humain?

A

Le cerveau humain préfère les lignes horizontales et verticales que les lignes obliques

57
Q

Dans les étapes de la perception : flèche d’action à stimulus, pourquoi?

A

Parce que c’est un cycle : de se rapprocher d’un arbre, par exemple (prendre action), change la manière qu’on le perçoit