Cours 8 Flashcards
Quelles sont les deux fonctions des criminologues auprès des justiciables ?
- Déterminer les programmes et les soutiens les plus aptes à faciliter la réinsertion sociale (fonction d’aide).
- Demeurer un agent du système pénal pour veiller au respect des normes établies et des conditions ordonnées (fonction de contrôle).
De quelle manière le rapport présentenciel joue-t-il un rôle clé dans le processus d’institutionnalisation à l’idéologie pénale chez les agent de probation ?
LEs agents vont apprendre que ce RPS n’a pas comme fonction première d’aider les justiciables mais plutôt aider le juge dans sa décision à l’égard du justiciable.
En quoi la rédaction des rapport présentenciels modifie-t-elle la relation avec le probationnaire ?
Car la rédaction de ce rapport nécessite un processus d’enquête et c’est en quelque sorte une évaluation de la crédibilité professionnelle de l’agent sur la capacité à prédire la récidive.
Quels sont les échecs qui accélèrent chez l’agent son intégration à la fonction de contrôle ?
- Récidive
- Bris de complicité d’un contrat de tolérance entre l’agent et le probationnaire (perçu comme une trahison)
- Résistance passive à l’égard de l’aide offerte par l’agent.
Pourquoi la confiance, nécessaire à une bonne relation d’aide est-elle faussée dès le départ si celle-ci est inscrite dans une surveillance correctionnelle ? Quelles sont les recommandation de Berlinguette ?
Cette confiance est faussée car l’objectif du client est de sortir ce qui l’amène à vouloir bien paraître en fonction des attentes du système et l’objectif de carrière du criminologue qui est basée sur sa fonction de contrôle où le client est d’abord objet d’enquête.
Berlinguette : établir au client que cette fonction de contrôle n’est pas négociable et que cette relation d’aide doit s’inscrire à l’intérieur de ces contrôles.
Est-ce que les tendances actuarielles fondées sur la gestion du risque ont amélioré les évaluations cliniques et facilité le travail des criminologues ?
Non car elles font porter un poids supplémentaire sur la fonction de contrôle au détriment de la fonction d’aide. Ces outils s’inscrivent dans des modèles où la réinsertion sociale se réduit au respect des conditions de mise en liberté.
Pourquoi, au fur et à mesure de la carrière du criminologue, l’évaluation de la dangerosité d’un justiciable a-t-elle tendance à devenir de plus en plus conservatrice ?
Car cette évaluation de dangerosité (tout comme le RPS) est comme un synonyme de crédibilité.
Pourquoi l’intervention individualisée a-t-elle diminuée avec les outils actuariels ?
Car il faut produire des normes nationales de rendement donc l’uniformité prend le dessus plutôt que l’individualisme.
Pourquoi de plus en plus de criminologues mettent-ils ces outils actuariels au centre des justifications de leur interventions malgré leur faiblesses ?
Car ça les protègent professionnellement, les statistiques semblent plutôt infaillibles contrairement au jugement clinique facilement contestable.
Quelles sont les 3 grandes périodes de l’intervention correctionnelle selon Quirion ?
- Avant 1950 : réhabilitation morale par le travail.
- Entre 1950 et 1990 : réhabiliter l’individu par une meilleure réponse à ses besoins qui favorise la réinsertion sociales.
- De 1990 à maintenant : gestion du risque d’un individu qui néglige les conditions de l’environnement qui ont amené un problème (outils actuariels).
Que devient la personne judiciarisée à l’intérieur des pratiques issues de la nouvelle pénologie et quelle est la principale conséquence ?
Elle devient un profil à risque, elle devient responsable de trouver des solutions à ses problèmes sans dépendre de la communauté pour bien fonctionner.