Chapitre 3 Flashcards
Quel changement de questionnement marquera une rupture dans l’activité de connaissance en criminologie ? En quoi ce changement modifiera-t-il la définition de ce qu’est une crime ?
Le questionnement “pourquoi devient-on délinquant devient plutôt “pourquoi est-on défini comme étant délinquant”. Ainsi, le crime n’est plus défini comme une caractéristique du comportement, mais comme une transgression à un code qui s’est construit dans le cadre de rapports de pouvoir qui pénalise certains groupes plus que d’autres.
La criminologie clinique sera particulièrement affectée par le changement de questionnement, pourquoi ?
Car il faudra trouver des moyens concrets pour diminuer les effets négatifs du système pénal sur les personnes judiciarisées et les victimes.
De quelle manière la criminologie clinique considère-t-elle les normes sur lesquelles s’appuient les théories de la personnalité, et plus particulièrement les théories de la personnalité criminelle ?
La criminologie clinique sera critique par rapport aux normes des théories de la personnalité puisqu’elles s’interrogent moins sur les fondement de ces normes.
Les interdits figurants dans la loi pénale et les peines qui y sont rattachées reflètent-ils un consensus social ?
Non puisque les gens connaissent relativement peu le code criminel. Il y a beaucoup de divergences par rapport à à la sévérité des peines.
“Ce qui caractérise les actes qui sont criminalisé est le fait qu’ils causent un préjudice à autrui.” Pourquoi cette affirmation est fausse ? exemple
Car ce n’est pas tous les actes qui causent des préjudices à autrui qui sont traités comme des crimes. Ex : décès en milieu de travail.
La police effectue un tri des affaires qui entreront dans l’appareil pénal. Explique
Le tri des affaire est la traduction d’un évènement dans une catégorie légale. L’action policière inscrit ses signalements dans les rapports de force socioéconomique qui fondent l’ordre social.
Identifie les principaux éléments de la réaction prépénale au crime qui font que peu d’évènements criminalisables sont signalés.
- Évènement doit être visible
- Attitude et pouvoir des victimes
- Présence de témoins
- Gestion différentielle des illégalismes
- Manière de définir la situation et interprétation de la situation.
Qu’est-ce qui caractérise les affaires pénales amenées devant les tribunaux et en quoi cela contraste-t-il avec la perception populaire de ce qui constitue l’essentiel de la clientèle pénale ?
Ce n’est pas tous les crimes rapportés par la police qui ont la cote médiatique donc ça déforme la réaliste de cette clientèle qu’on croit composée de crimes avec violence.
En quoi la presse écrite et la télévision contribuent-elles à déformer la perception populaire sur les crimes et les infracteurs qui sont l’objet du pénal ?
Presse écrite : les journalistes ont une relation étroite avec les policiers.
Télévision : Tous les journalistes peuvent arriver avec sur une scène de crime avec une caméra.
Comment s’est maintenu la complicité média-police sur la nouvelle de faits divers au fil des années ?
Grâce au service de relations publiques.
En quoi les séries télévisées policières principalement américaines, contribuent-elles à maintenir des perceptions déformées du crime et de la clientèle du pénal ?
Les séries ont permis de maintenir les perceptions du crime et de la clientèle comme étant des crimes avec violence et commis par des certaines couches défavorisées de la société.
Pourquoi la population est peu sensible au durcissement des peines ?
Car la perception est biaisée par les médias et ces perceptions sont attribuées.
Conclusions de Milgram dans ses expériences à la soumission à l’autorité ?
Plus l’autorité est légitime, plus la souffrance que cette autorité demandait était aussi perçue comme légitime et ce, surtout si les personnes souffrantes avaient aucune signification particulière.
Que signifie “attribuer une finalité dissuasive à la peine” et en quoi les études mettent-elles en doute cette finalité ?
Cela veut dire : la connaissance et la certitude de la peine est un mécanisme de dissuasion au délit. Cela ne fonctionne pas parce que les gens établissent les risques de se faire prendre par la police.
Que signifie “attribuer une finalité rétributive à la peine” et quelle est la difficulté d’application de cette finalité ?
Cela veut dire : paiement moral par un peine proportionnelle à la gravité du délit. Le problème est qu’il doit y avoir une homogénéité dans les critères de la gravité.