Cours 7: Troubles mentaux Flashcards
Ophiophobie et arachnophobie
Ophiophobie: 1/3
Arachnophobie: 5%
développement peur innée par primates via sélection naturelle car menaces pour 40-60 millions d’années
Exp bébés 6 mois avant apprentissage
Pupillométrie (dilatation pupille associée composante sympathique du SNA via neurones post-ganglionnaires noradrénergiques)
images araignées et serpents
images contrôle fleur et poissons semblables
résultats:
-différences diamètre pupille vs repos après 2s pour serpent, 2.5 s pour araignées
-> mécanisme inné (pas visuel grossier car comp stimuli semblables)
Exp falaise visuelle
Gibson et Walk
Perception de profondeur
mère demande rejoindre autre côté de falaise
résultat: plupart refusent/hésitent donc perception profondeur et peur des hauteurs innés
Troubles anxieux
15% américains au moins 1 forme chaque année
F>H, sauf TOC
1-Anxiété généralisée
persistante et excessive pendant 6 mois min, 3%/année au Canada
2-Phobies spécifiques
anxiété par peur liée à objet ou situation spécifique, conduisant à fuite
ex: arachnophobie, ophiophobie, claustrophobie, germaphobie, dentophobie, lactophobie
3-Phobie sociale
peur des situations sociales ou performance, contact avec gens non familiers ou observation par autrui
peur d’agir embarrassante/humiliante, préoccupée jugement autres
7%/année, F>H, un des + fréquents
4-Attaques de panique
terreur intense soudaine, peur insurmontable, pense que mourir/devenir fou-> fuient pour aide urgence
-symptômes: palpitations, transpiration, tremblements, respiration courte, douleurs thoraciques, nausée, sensation de vertige, picotement, pâleur ou rougissement
-30 min, rép stimulus ou pas
-> Trouble panique: attaques de paniques récurrentes, crainte permanente (pendant 1 mois min)
2%/année, 2x+F, juste après ado, rare après 50 ans
50% des troubles panique ont aussi dépression majeure
25% alcooliques ou addiction
5-Agoraphobie
anxiété car sensation mal à extraire si nécessaire (foule)
Évitement de situations
1%/année, 2x+F
Troubles de l’humeur avec anxiété accrue
1-PTSD: suite à événement choquant
anxiété +, souvenirs, rêves, flashbacks intrusifs, irritabilité
3.5% USA, 2x+F, beaucoup variabilité ex 11% soldats
2-Troubles obsessivocompulsifs
-obsessions=idées récurrents/impulsions perçues inappropriées/interdites
ex: contamination germe, sécrétions corporelles, pense que mal à proche, pulsions violentes/sexuelles
-pensées externes, cause souffrance, anxiété
->activités compulsives pour réduire anxiété des obsessions
ex: laver mains, recompter, etc
2%, H=F, début âge adulte
Peur (généralités)
Stimulus effrayant= stresseur provoque peur= réponse normale de l’organisme.
Réponse au stress :
• réaction d’évitement,
• vigilance ou éveil accru,
• activation de la composante sympathique du système nerveux autonome (ex dilatation de la pupille),
• sécrétion de cortisol à partir des glandes surrénales.
Hypothalamus: orchestre composantes hormonales, viscéromotrices, somatomotrices de rép de peur
rép de peur peut être exacerbée->trouble anxieux (liés évén stressants)
rép de peur peut être diminuée par expérience (ex: acrobate)
Hypothalamus
1-Localisation: sous thalamus, long 3e ventricule, relié hypophyse par tige pituitaire, 1% masse cerveau
2-Rôle
Destruction restreinte: désorganisation drastique/fatale d’une ou plusieurs fonctions vitales de l’organisme car intervient pour intégrer réponses motrices, viscérales et somatiques selon des besoins du cerveau.
(vs thalamus)
+
homéostasie:
maintient conditions internes constantes malgré conditions externes variables.
ex: Régulation volume sanguin, pression, salinité, acidité, taux oxygénation, glycémie
Thermorégulation:
cellules sensibles à température dans l’hypothalamus détectent changements->réponses appropriées.
->Froid : frissons , chair de poule, couleur bleue peau (sang se retire de périphérie pour maintenir la chaleur intérieure).
->Chaud : rougir visage (sang ramené à périphérie pour chaleur irradie) et transpiration (rafraîchir peau par évaporation).
3-Anatomie
Parties latérale, médiane, périventriculaire
-Latérale+médiane: réseau de connexions avec tronc cérébral et télencéphale
-Périventriculaire: afférences des 2 autres
1) noyau suprachiasmatique: innervé par cellules rétine, synchronisation rythmes circadiens (au-dessus chiasma optique)
2) groupe de neurones contrôle SNA et régule effets innervation sympathique et para. des organes
3) axones des neurones sécrétoires (cellules neurosécrétoires) descendent +/- le long de tige pituitaire vers hypophyse
Hypophyse (glande pituitaire)
1-Localisation: base du crâne, berceau osseux pour protéger car porte-voix de hypothalamus
2- Anatomie: lobes postérieur et antérieur
Postérieur:
- contrôlé par neurones sécrétoire magnocellulaires (+ grosses) de l’hypo: axones autour chiasma optique->descendent vers tige pituitaire->lobe postérieur
- neurones sécrétoire magnocellulaires libèrent neurohormones dans capillaires du lobe postérieur (!): ocytocine et vasopressine
- Ocytocine: augmente réceptivité sexuelle, facilite relations sociales. Libérée accouchement, provoque contraction utérus, facilite délivrance de l’enfant. Stimule montée de lait des glandes mammaires.
- Vasopressine (hormone antidiurétique, ADH): contrôle volume du sang et concentration saline. (agit sur reins)
Antérieur:
- contrôlé par par neurones neurosécrétoires parvocellulaires (région périventriculaire de l’hypothalamus)->sécrétion neurohormones (hormones hypophysiotropes) dans système porte hypothalamo-hypophysaire-> récepteurs spécifiques lobe antérieur-> déclenche/inhibe sécrétion hormones
- glande: sécrète hormones contrôlant sécrétion autres glandes (syst. endocrinien)
- hormones lutéotrope (LH) et folliculostimulante (FSH)-> gonades
- hormone thyréostimuline (TSH)->glande thyroïde
- hormone prolactine->glandes mammaires
- hormone de croissance (GH)-> tous organes
- hormone adrénocorticotrope (ACTH)->glandes surrénales
Axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope
lobe antérieur contrôle glandes surrénales
2 parties: médullosurrénale (adrénaline) et corticosurrénale (cortisol (h. stéroïdienne), mobiliser réserves É, réduire action immunitaire, conditonne face stress)
stress physique ou psychologique (+ ou -)
- > Neurones sécrétoires parvocellulaires de l’hypothalamus déterminent si stimulus stressant ou pas selon quantité cortisol
- > libèrent corticotropin-releasing hormone (CRH) dans système porte hypothalamo-hypophysaire
- > 15 s plus tard atteint tige pituitaire et stimule sécrétion de l’hormone adrénocorticotrope (ACTH) par lobe antérieur hypophyse
- > circulation sanguine
- > atteint corticosurrénale où, en quelques minutes, stimule libération de cortisol.
Action du cortisol:
- hypothalamus
- autres neurones
Régulation du cortisol:
récepteurs spécifiques diminuent sécrétion de CRH donc de cortisol
CRH=point de départ rép au stress (troubles anxieux)
exp: CRH surexprimée chez souris par manipulation génétique -> sensibilité ++ stimuli anxiogènes.
vs
récepteurs aux CRH génétiquement supprimés-> - propension aux comportements anxieux
Régulation de l’axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope par amygdale
Amygdale rôle clé dans peur
activation +++ dans troubles anxieux
STRESS:
info sensorielle->tahlamus->noyaux basolatéraux de l’amygdale*->noyau central
- > synapse dans noyau du lit de la strie terminale qui innerve neurones CRH de l’hypothalamus directement->activation de l’axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope + réponse du SNA
- > substance grise périaqueducale->évitement via système moteur somatique
- > systèmes modulateurs diffus pour vigilance accrue
*->cortex pour expérience émotionnelle
Régulation de l’axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope par hippocampe
Boucle de contrôle:
inhibe sécrétion de CRH, qui inhibe sécrétion d’ACTH et donc de cortisol
car hippocampe a récepteurs au cortisol (glucocortioïdes)
exp Bremmer et al
Exposition continue au stress
Exposition continue au stress: dégénérescence neurones hypocampiques->- inhibition->cercle vicieux
IRM mesure volume hippocampique -contrôle -victimes maltraitance durant enfance -victimes maltraitance durant enfance + PTSD
résultats:
- Réduction du volume hippocampique (droit) chez les victimes de maltraitance pendant l’enfance
- +++réduction chez les victimes de maltraitance pendant l’enfance + PTSD
->effet de l’expérience sur hippocampe
PTSD
Exp: Milad et al.
Mesure rép galvanique de la peau suite à extinction (SCR, composante sympathique du SNA)
tâche: apprentissage + extinction rép peur
groupes:
-PTSD
-traumatisme sans PTSD
résultats:
- traumatisme ont rép = pour cs+ et cs-
- PTSD: rép de peur à cs+
- > PTSD pas extinction de peur
-extinction: activation:
cortex préfrontal ventromédian PTSDtraumatisme
-> PTSD: sous-activation cortex préfrontal ventromédian et suractivation amygdale
Traitement troubles anxieux, psychothérapie
traitement de composante «apprise»
+ pour phobies spécifiques
-désensibilisation systématique: exposition contrôlée à objet phobique en renforçant pas danger-> extinction
-modifier rép SN pour arrêt de rép inadaptée au stimulus
outils:
- réalité virtuelle
- neurofeedback: active circuits de phobie sous seuil conscience
Traitement troubles anxieux, médicaments anxiolitiques
modifier transmission synaptique dans SN
1) benzodiazépines (diazépam, vente=valium)
- récepteurs GABAA: canaux Cl avec sites de fixation GABA -> potentiels post-synaptiques inhibiteurs (PPSI) rapides. + sites substances modulant efficacité conductance ionique récepteur
- benzo fixe à récepteurs GABAA ->potentialise effet
-effet dépresseur sur circuits de rép au stress hyperactifs
TEP:
- fixation de benzodiazépines chez trouble panique Suggère moins de récepteurs GABAA.
- nombre de sites de fixation des benzodiazépines réduit surtout dans cortex frontale (hyperactives durant anxiété)
- > suggère qu’un défaut de régulation endogène de transmission GABAergique au niveau récepteurs GABAA associé à genèse des troubles anxieux
~éthanol potentialise aussi GABA, donc anxiolitique-> troubles anxieux + abus alcool
2)inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) (fluoxétine, vente=prozac)
-troubles de l’humeur + TOC
-normal:
Neurones sérotoninergiques dans 9 noyaux du raphé chaque côté milieu tronc cérébral.
Effets de sérotonine relayés par récepteurs couplés aux protéines G
Action stoppée par mécanisme inactivation de recapture présynaptique
-ISRS: réduit la recapture pour prolonger action de sérotonine
-Effet non immédiat, plusieurs semaines: peut-être adaptation à nouveaux taux de sérotonine->neurogénèse hippocampique
(+ sérotonine->+récepteurs aux glucocorticoïdes hippocampe->augmentation activité boucle de rétroaction sur neurones à CRH de l’hypothalamus.)
Troubles de l’humeur (9% au moins 1x/année, 20% au cours de vie) , Dépression majeure
+ fréquent, 6%, 2x+F, 10x+artistes
Symptômes:
-détresse psychologique (min 2 sem)
-perte intérêt (min 2 sem)
-trouble de l’appétit: perte d’appétit (ou boulimie)
-trouble du sommeil: insomnie (ou hypersomnie)
-fatigue générale
-perte de confiance en soi et sentiment d’inutilité
-capacité concentration réduite
-pensées récurrentes de mort.
Durée: - 2 ans, 17% demeure et chronique
Récidive 50% sans traitement, 3 épisodes=90%
Principale cause suicide
Dysthymie: syndrome dépressif, disparait +/- spontanément, 2% de pop
Troubles de l’humeur (9% au moins 1x/année, 20% au cours de vie) , troubles bipolaires
Épisodes répétés de manie ou manie + dépression
manie: excitation et irritabilité élevés
- surestimation de soi
- besoins en sommeil fortement diminués
- loquacité considérablement augmentée
- idées qui fusent
- expérience subjective exacerbée
- défaut de concentration et une grande distraction
- propension à se donner des objectifs au-dessus de ses moyens
- comportements très désihnibés
- parfois, des erreurs de jugements.
Type I: manie avec ou sans dépression majeure
1% de pop, H=F
Type II: hypomanies=forme légère de manie sans les erreurs de jugement, avec dépression majeure
0.6% pop
Cyclothymie: d’hypomanies alternent avec épisodes dépressifs pas suffisants pour être dépression majeure
-État hypomaniaque: favorise processus cognitifs, + pensée originale et idiosyncrasique, discours + fluent.
+ efficace au travail, créativité, sensation accomplissement de soi
-État maniaque: – besoins sommeil, + concentration, + confiance en soi, s’affranchir des contraintes sociales
-État dépressif: impacts négatifs-> 5-18x + suicide chez poètes
30x+artistes bipolaires (surtout type II)
Bases biologiques troubles de l’humeur, hypothèse monoaminergique
-corrélation négative entre dépression et activité systèmes modulateurs diffus monoaminergiques (sérotonine et noradrénaline)
Évidences:
1- Réserpine, contre l’hypertension artérielle, ->états dépressifs chez 20% des patients.
MAIS provoque forte déplétion en catécholamines (dont la noradrénaline) et en sérotonine en interférant avec les mécanismes de remplissage de vésicules synaptiques en neurotransmetteurs.
2- Médicaments pour turberculose (ex: phénelzine) inhibent l’enzyme monoamine oxydase (MAO) qui dégrade noradrénaline et sérotonine dans la fente synaptique.-> amélioration de l’humeur.
3- Imipramine: effet antidépresseur en inhibant recapture synaptique de la sérotonine et de la noradrénaline.
Contre:
1-Délai plusieurs semaines avant action thérapeuthiques alors qu’inhibition de recapture immédiate
2-Amphétamines ou cocaïne qui onhibent recapture de noradrénaline (et DA) aucun effet antidépresseur
Aujourd’hui: administration chronique de ces médicaments->processus adaptatifs (ex: au niveau de l’axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope) de la communication intercellulaire à LT->effets antidépresseurs
Bases biologiques troubles de l’humeur, hypothèse stress-diathèse des troubles de l’humeur
Influences génétiques: diathèse (forme familiale)
+
Influences environnementales: maltraitance enfance ou situations stressantes adulte
->Axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope = site principal de convergence
Comorbidité troubles anxieux et dépression: hyperactivité de l’axe pour les 2
-taux cortisol sanguin et CRH dans liquide céphalorachidien + élevés=cause de dépression:
Injections CRH intracérébrale->effets comportementaux caractéristiques de dépression
Boucle inhibitrice de l’hippocampe fonctionne - bien chez dépressifs à cause réduction du nombre de récepteurs au cortisol-> hyperactivation axe.
Régulation nombre de récepteurs cortisol=gènes, monoamines, expérience précoce
ex: rats + soins maternels=+ récepteurs cortisol, -récepteurs CRH dans hypothalamus, - anxiété adultes
Rôle cortex cingulaire antérieur
-+ activation chez dépressifs
-noeud dans réseau avec:
cortex préfrontal, hippocampe, amygdale, hypothalamus et certaines régions du tronc cérébral.
-activé par rappel souvenirs autobio tristes
-activation diminue après traitement antidépresseurs
-> lien entre l’axe hypothalamo-hypophysaire corticotrope et état émotionnel.
Traitements des troubles de l’humeur, électrothérapie convulsive (ECT)
- décharge électrique entre 2 électrodes lobes temporaux-> convulsions mais anesthésie + myorelaxants
1930: traitement schizophrénie
Avantage: bienfaits rapidement, souvent après 1e traitement-> important pour prévenir suicide
Désavantage: perte mémoire, surtout rétrograde - 6 mois avant
mécanismes?? peut-être effet sur hippocampe (mémoire + effets axe hypothalamohypophysaire)
Traitements des troubles de l’humeur, psychothérapie
- pour formes légères, modérées
- surmonter opinion - de lui-même et avenir
- effet bénéfique par reprise de contrôle cognitif de l’activité des circuits affectés dans la dépression.
Traitements des troubles de l’humeur, antidépresseurs
familles:
1-composés tricycliques (ex: imipramine) bloquent recapture noradrénaline et sérotonine
2-inhibiteurs de recapture noradrénaline et sérotonine (ex: venlafaxine)
3-ISRS (ex: fluoxétine (Prozac)) inhibent sélectivement recapture sérotonine
4-inhibiteurs de l’enzyme monoamine oxydase (MAO) (ex: phénelzine) réduisent dégradation enzymatique de sérotonine et noradrénaline dans fente synaptique.
-> augmentent taux de sérotonine et noradrénaline
Effets thérapeuthiques après qq semaines
Effet pas bien établi homme: Réduisent l’(hyper)activité de l’axe hypothalamihypohysaire corticotrope et du cortex cingulaire antérieur.
Effet animaux: augmentation nombre de récepteurs au cortisol dans l’hippocampe (en rép à élevation de longue durée des taux sérotonine).
Ex: Administration chronique de ISRS -> neurogenèse hippocampe ->effet activateur du contrôle de axe hypothalamohypophysaire par hippocampe.
Traitements des troubles de l’humeur, stimulation intracrânienne
Helen Mayberg
Chirurgie fonctionnelle et implantation électrode intracrânienne
Stimulation cortex cingulaire antérieur->amélioration immédiate et maintien plusieurs années
(CCA + si triste, - si antidép, et ceux rép pas aux antidép n’ont pas diminution)
- invasive: stimulation magnétique transcrânienne répétitive (rTMS)
1Hz pendant ~10 min
Effet plusieurs heures/jours
Stimulation cortex préfrontal dorsolatéral gauche
Lithium pour troubles bipolaires
John Cade
- Recherche substance proactive dans urine cochons d’Inde maniaques
- Injecte extraits urines, effet sur comp: difficulté solubiliser acide urique->ajout lithium (urate de lithium) car sel + soluble
- > effet tranquillisant
- > stabilise patients bipolaires
Schizophrénie
- 1% de la population
- Apparaît pendant adolescence / jeune adulte, persiste toute la vie
- perte de contact avec réalité et rupture par rapport à la norme au niveau raisonnement, pensée, perception, humeur et même mouvements.
Symptômes positifs :
- pensées délirantes
- hallucinations
- incohérence des propos
- comportement désorganisé.
- délires autour thèmes généraux, souvent accompagnées d’hallucinations auditives.
Symptôme négatifs :
- expression réduite, inexistante de l’émotion
- discours appauvri
- difficultés à initier comportements volontaires
- troubles de mémoire.
- parfois indifférence émotionnelle avec comportement inadapté et discours incohérent (niaiseries et rires forcés)
- parfois troubles du mouvement volontaire jusqu’à catatonie, postures biz, grimaces
- Composante génétique forte: jumeaux mono=50%, di=17%
- diathèse: gènes défectueux**= susceptibilité à facteurs environnementaux* déclenchant schizophrénie
- infection virale foetus ou développement post-natal précoce, malnutrition de la mère, facteurs stressants durant vie, marijuana pendant l’adolescence.
- *impliqués transmission synaptique, neuroplasticité, maturation synaptique
Bases biologiques de schizophrénie
Thompson et al.
- Dilatation ventricules latéraux->rétrécissement tissus autour
- Structure fine des aires corticales et connexions (troubles myélinisation axones cortex cérébral)
- Neurones en amas car problème de migration-> défaut organisation couches corticales + cortex - épais
- perte épaisseur corticales jusqu’à 5% annuellement cortex pariétal, moteur, temporal antérieur
- anomalies synapses et neurotransmetteurs
Étude aujourd'hui: modèles animaux 1-Faibles doses de PCP à rats 2-Réduction expression récepteurs NDMA -> Comp semblables schizo: mouvements répétitifs, agitation, altération des interactions sociales avec autres
schizophrénie, hypothèse dopaminergique
Observations:
1-Effets des amphétamines (=agoniste des catécholamines DA et NA)(Adderall): bloquent recapture de DA et NA et stimulent libération DA
Overdose: épisode psychotique + symptômes positifs similaires à schizophrénie.
-> suggère état psychotique en rapport avec excès de cathécolamines
2-médicament antihistaminique (chlorpromazine) réduit symptômes positifs
- ça + autres neuroleptiques bloquent sous-type D2 récepteurs DA
- Corrélation entre doses efficaces (seuil) pour traiter schizophrénie et affinité pour les récepteurs D2.
- > suggère état psychotique en rapport avec activation récepteurs DA
schizophrénie, hypothèse glutaminergique
contre hypothèse dopaminergique:
- nouv antipsychotiques peu affinité D2-> schizo pas seulement hyperactivité système DA
- amphétamine miment seulement symptômes positifs
- Effets comportementaux phéncyclidine (PCP) et kétamin-> symptômes (+/-) similaires à schizophrénie, mais affectent synapses glutamatergiques
Glutamate: neurotransmetteur de signalisation excitatrice rapide, action sur récepteurs NDMA, canaux sodiques et calciques dépendants glutamate
PCP, kétamine bloquent canaux des récepteurs NDMA
->suggère que symptômes liés au blocage récepteurs NDMA
Traitement schizophrénie
Neuroleptiques: chlorpromazine ou halopéridolvia récepteurs D2-> réduisent symptômes +
Effets secondaires: comme MP (rigidité, tremblement, diff initier mouv, LT: mouv anormaux bouche=dyskinésies tardives) car action DA des neurones de la pars compacta de substance noire
Atténués par neuroleptiques atypiques: clozapine ou rispéridone (pas action récepteurs DA stiataux)
+ neuroleptiques atypiques effets sur symptômes -