Cours #7 - Symbole, indice, icône Flashcards

You may prefer our related Brainscape-certified flashcards:
1
Q

(Rappel)
À quelle compétence fait-on appel lorsqu’on pointe du doigt ?

A

La compétence pragmatique : elle permet de faire des déductions en rapport avec le contexte de l’énoncé et les intentions des signaleurs.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Pourquoi est-ce que l’action de pointer du doigt ne s’adapte pas à la théorie du signe linguistique saussurien ?

A

Car le signifiant (doigt qui pointe) peut avoir plusieurs signifiés, dépendemment du contexte d’usage.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Saussure propose que la relation signifiant/signifié est binaire. Que propose plutôt Peirce ?

A

Que cette relation est triadique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Nommez le philosophe célèbre pour sa théorie des signes.

A

Charles Sanders Peirce

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

De quoi se compose la relation triadique de Peirce ?

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quels sont les 3 types de signes ?

A
  1. Icône : ressemblance entre le signifiant et l’objet.
  2. Indice : il y a une relation de causalité ou de contiguité entre le signifiant et l’objet.
  3. Symbole : une relation qui n’est pas basée sur la causalité, la contiguité ou la ressemblance, mais qui est seulement basée sur la convention.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Donnez un exemple d’icône, d’indice et de symbole pour représenter le masculin et le féminin.

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Expliquez comment la langue est plurifonctionnelle et comment les signes se chevauchent.

A

Le même signe peut être interprété différemment, ou peut combiner deux sortes de signes.

Par exemple, le prof utilise le langage comme symbole pour nous transmettre la matière. Se faisant, il produit aussi un autre signe linguistique : le fait qu’il ait un accent nous indique une information complètement différente sur lui.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quelle transition a subit l’écriture cunéiforme ?

A

La transition du système de d’indices conventionnels à un système de symboles conventionnels.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quel signe est une relique religieuse ?

A

Un indice, car une relique est littéralement le reste du corps de la personne.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Qu’est-ce que sont les idéophones ?

A

Des formes linguistiques icôniques qui représentent l’expérience subjective et sensorielle.

Par exemple « drip drop » (idée de l’eau, d’une goutte) ou « bling bling » (idée d’argent)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quelle langue contient beaucoup d’idéophones ?

A

Le tamoul.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Dans quelle langue retrouve-t-on le redoublement comme idéophone ? De quoi s’agit-il ?

A

En langue Pangasinan, une langue austronésienne.

La répétition d’une syllabe est le signe de pluralité pour un mot. Il y a une iconicité entre la forme et la fonction, car la répétition du mot implique la répétition de la chose à laquelle on fait référence.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quelle forme de texte fait appel à l’iconicité ?

A

Le poème.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Expliquez l’iconicité de l’usage du vouvoiement dans le français contemporain.

A

L’emploi des pronoms « tu » ou « vous » a tendance à montrer une iconicité à travers les tours de parole. Le statut et la relation hiérarchique peuvent être démontrés grâce à ces pronoms.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quelle est la différence entre…

A

Une signature est un indice.

Ces deux références sont les mêmes, mais on sait que l’auteur diffère. Dans l’occurence du bas, on sait que l’auteur est le référent.

17
Q

En quoi les pronoms de la première personne (je, nous) et de la deuxième personne (tu, vous) sont-ils des indices référentiels ? Comment définir le « je » ?

A

Leur référence dépend du contexte de parole et de la personne qui l’énonce. Le mot « je » est un mot qui réfère à la personne qui l’énonce.

18
Q

Que défend Beneviste au sujet des pronoms ?

A

Que les pronoms de la 3e personne ne sont pas des « vrais » pronoms, car ils ne sont pas référentiels.

19
Q

Pourquoi le modèle de Saussure est-il lacunaire ?

A

Car il n’avait pas pris en compte l’indexicalité :

Certains éléments de la langue acquièrent leur référence seulement à travers l’instance de la parole (comportement linguistique) dans laquelle ils se trouvent.

À l’opposé, les mots qui ont une définition ancrée (ex : chat) sont des symboles linguistiques

20
Q

Donnez des signes référentiels en les mettant en relation avec leur aspect sémantique (symbolique) et leur aspect pragmatique (indexical).

A
21
Q

En quoi les panneaux d’arrêt ont-ils aussi un aspect indexical ?

A

On s’arrête en fonction d’où est placé le panneau. Le lieu de l’occurence du signe marque le lieu où on doit faire l’acte décrit par le symbole.

22
Q

Comment expliquer l’indexicalité des noms propres ?

A

Leur indexicalité ne dépend pas du contexte, mais bien d’une chaîne de communication.

23
Q

Qu’est-ce que dit la perspective sémiotique sur les universaux du langage ? (Deacon)

A

Que chaque énoncé a besoin de combiner les symboles + les indices. L’indice sert à ancrer le symbole.

Par exemple : « la table dans mon bureau » : « table » et « bureau » sont des symboles, et « la » et « mon » sont des indices.

24
Q

En quoi la perspective sémiotique contraste avec la grammaire universelle de Chomsky ?

A

Chomsky parlait plutôt de récursivité syntaxiques, phrases qui s’incluent les unes dans les autres.

25
Q

Comment Deacon explique les propriétés que les langues partagent ?

A

Par l’évolution convergente des langues (à l’opposé d’une origine commune).

26
Q

Vrai ou faux ?

Les signes non linguistiques humains ne se basent pas sur l’indexicalité, mais sur le symbolisme.

A

Faux, les signes non linguistiques humains se basent sur l’indexicalité.

27
Q

Nommez deux ethnologues qui s’intéressent à l’anthropologie symbolique. Sur quoi mettent-iels l’emphase, à l’opposé de Lévi-Strauss ?

A

Douglas et Turner

En constraste à Lévi-Strauss, ils mettent l’emphase sur la polysémie (multiple significations) des symboles culturels.

28
Q

Donnez un exemple de symbole culturel polysémique.

A

Les robes de moine : elles ne sont pas un symbole abstrait du moins bouddhiste, elles est un indice que la personne qui la porte est un moine.

29
Q

Que peut-on dire sur l’étude de cas de l’évitement ritualisé ?

A

Chez les Apaches, une société matrilinéaire, l’homme marié emménage chez sa femme mais ne doit pas parler à sa belle-mère.

Dès le mariage, plusieurs pratiques d’évitement entrent en jeu, dont des formes de contacts linguistiques (ex : ne pas dire son nom) et de contacts non-linguistiques (ex : ne peuvent pas partager la même vaisselle).

30
Q

Que peut-on dire sur l’étude de cas du darshan et du drishti en Inde ?

A

Le darshan est le contact visuel (indice) avec une image ou une idole de Dieu qui entraine le bonheur. Ce pouvoir de vision fait partie d’une idéologie de représentation : l’iconoclasme.

Le drishti est le mauvais oeil (???).