COURS 7 : Les masses rénales – Les troubles mictionnels Flashcards

1
Q

Nommez les méthodes pour faire une imagerie d’une masse rénale (5)

A
  • Échographie rénale
  • Urographie intraveineuse
  • Tomodensitométrie (TDM ou TACO)
  • Résonance magnétique
  • Scintigraphie rénale
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Q

Nommez les caractéristiques : Échographie rénale

A
  • Excellent examen de dépistage
  • Distinction masse liquide vs. solide
  • Absence d’irradiation
  • Qualité de l’examen peut-être influencée par la morphométrie du patient (obésité)
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Q

Nommez les caractéristiques : Urographie intraveineuse

A
  • Imagerie qui offre à la fois des informations:
    • Anatomiques: tout l’intérieur des voies excrétrices
    • Fonctionnelles: degré d’excrétion du produite de contraste informe sur la fonction de ce rein
  • Imagerie graduellement remplacé par TDM avec phase tardive
  • Nécessite utilisation de produit de contraste iodé
  • Risque allergique
  • Irradiation +
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4
Q

Nommez les caractéristiques : Tomodensitométrie (TDM ou TACO)

A
  • Parenchyme homogène, en forme de C en son centre
  • Rapports anatomiques évidents
  • Le produit de contraste (à base d’iode) permet de visualiser les cavités
  • Irradiation ++
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Q

Nommez les caractéristiques : Résonnance magnétique

A
  • Imagerie transversale similaire à la TDM
  • Pas d’irradiation
  • Utile dans la caractérisation de certaines masses rénales dont la nature demeure indéterminée après une TDM et échographie
  • Utile pour l’étude de la vascularisation
  • Utile chez patients présentant une allergie à l’iode
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6
Q

Nommez les caractéristiques : Scintigraphie rénale (4)

A
  • Examen diagnostique dynamique
  • Peu de détails anatomiques
  • Quantification de la fonction de chaque rein
  • Irradiation +
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7
Q

Décrire : Kyste simple du rein (8)

A
  • Représente plus de 70 % de toutes les masses rénales asymptomatiques
  • Plus fréquent chez les hommes (2:1)
  • Retrouvé chez plus de 50 % des hommes > 50 ans
  • Inhabituel chez l’enfant
  • Anomalie acquise d’origine indéterminée
  • Le type d’anomalie kystique le plus fréquent
  • Peut être unique ou multiple
  • Peut être unilatéral ou bilatéral
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8
Q

Quels sont les manifestations cliniques du kyste simple du rein? (6)

A
  • Habituellement asymptomatique
  • Masse abdominale souvent découverte fortuitement à l’échographie ou à la TDM
  • Sensibilité ou lourdeur abdominale
  • Masse palpable
  • Douleur si saignement
  • Infection secondaire
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9
Q

Décrire : Kyste simple (3)

A
  • Paroi mince
  • Pas de débris interne
  • Absence de septation ou nodularité interne
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10
Q

Comment faire une évaluation radiologique pour : Kyste simple du rein? ()

A
  • On fait l’évaluation à l’échographie et à la TDM généralement
  • Il n’y a pas d’autre évaluation nécessaire si l’image radiologique est typique d’un kyste simple.
  • Par contre, si ces anomalies sont présentes :
    • kyste complexe ;
    • risque de cancer associé ;
  • …alors on fait une TDM sans et avec contraste afin d’en faire l’évaluation plus approfondie.
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11
Q

Comment traiter un kyste simple?

A
  • Conservateur
    • Asymptomatique
    • Aucune suspicion de malignité
  • Chirurgical ou drainage et injection d’agents sclérosants
    • Si symptomatique (rare)
    • Généralement kystes très volumineux
  • Le volume du kyste en soi n’a aucune valeur dans la prise en charge thérapeutique.
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12
Q

Décrire : Hydronéphrose

A
  • dilatation du système pyélo- caliciel (bassinet et calices).
  • On doit considérer qu’il existe une obstruction plus distalement jusqu’à preuve du contraire.
  • Cependant, une hydronéphrose peut parfois être non obstructive.
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13
Q

L’hydronéphrose engendre une ___ si la cause est obstructive

A

insuffisance rénale post-rénale

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14
Q

Dans l’hydronéphrose, énumérez les régions affectées en fonction du temps

A
  • L’atrophie du néphron distal débute le 7e jour.
  • L’atrophie des régions corticales s’amorce à partir du 14e jour.
  • Les glomérules sont touchés en dernier.
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15
Q

Vrai ou Faux

Chez une personne avec deux reins normaux, l’obstruction complète d’un rein peut passer inaperçue.

A

Vrai

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16
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de l’hydronéphrose (6)

A
  • Masse au flanc ou à l’abdomen
  • Infection urinaire
  • Douleur aiguë ou chronique
  • Hématurie
  • Insuffisance rénale
  • Hypertension
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17
Q

Quels sont les examens pour investiger une hydronéphrose? (5)

A
  • Échographie
  • Scintigraphie rénale avec diurétique
  • Tomodensitométrie
  • Cystographie mictionnelle
  • Pyélographie rétrograde
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18
Q

Pour l’hydronéphrose, qu’est-ce qu’on voit à l’échographie?

A
  • Bassinet distendu
  • Communication avec des calices dilatés
  • Compression du cortex par l’hyperpression peu mener à l’atrophie du rein (changement chronique)
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19
Q

Pour l’hydronéphrose, pourquoi faire une scintigraphie rénale avec diurétique?

A

Pour différencier l’obstruction d’une stase non-obstructive

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20
Q

Pour l’hydronéphrose, pourquoi faire un TDM?

A
  • Visualisation du parenchyme rénal et des cavités
  • Localiser le niveau d’obstruction et l’étiologie
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21
Q

Pour l’hydronéphrose, pourquoi faire un cystographie mictionnelle

A

Pour éliminer un reflux vésico-urétéral

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22
Q

Pour l’hydronéphrose, pourquoi faire un pyélographie rétrograde?

A
  • Pour mieux visualiser l’uretère
  • Pour préciser davantage le site de l’obstruction
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23
Q
A
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24
Q

Nommez les causes obstructives fréquentes dans l’hydronéphrose (4)

A
  • Bassinet ou uretère
    • Tumeur urothéliale
    • Calcul
  • Jonction pyélo-urétérale
    • Obstruction primaire (syndrome de la jonction)
  • Compression extrinsèque
    • Tout phénomène comprimant la paroi urétérale (ex. utérus gravide)
  • Cancer
    • Rectum et sigmoïde
    • Col de l’utérus
    • Ovaire
    • Prostate
    • Métastases ganglionnaires
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25
Q

Nommez les causes non obstructives possibles dans l’hydronéphrose (3)

A
  • Obstruction antérieure résolue (bassinet reste flasque)
  • Reflux vésico-urétéral
  • États de polyurie
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26
Q

Quel est le but dans le traitement de l’hydronéphrose?

A

Soulager l’obstruction

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27
Q

Comment traiter l’hydronéphrose?

A
  • Temporaire afin de lever l’obstruction
    • Double J
    • Néphrostomie percutanée
  • Chirurgies
    • Traitement de la cause
    • Reconstruction des voies urinaires hautes
    • Néphrectomie si le rein n’est plus fonctionnel
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28
Q

Nommez des synonymes de carcinome rénal (3)

A
  • Carcinome rénal à cellules claires
  • Tumeur de Grawitz
  • Hypernéphrome
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29
Q

Décrire : Carcinome rénal

A
  • La tumeur rénale la plus fréquente
  • Âge : 5e et 6e décades
  • 3H:1F
  • 6e cancer en importance chez l’homme
  • 10e cancer en importance chez la femme
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30
Q

Dans le carcinome rénale, les métastases apparaissent comment?

A
  • Par voie lymphatique
  • Par voie sanguine
    • Veine rénale/veine cave inférieure
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31
Q

Dans le carcinome rénal, quels sont les sites des métastases?

A
  • Poumons 55 %
  • Ganglions 34 %
  • Foie 33 %
  • Os 32%
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32
Q

Quels sont les symptômes des carcinomes rénales?

A
  • Le plus souvent asymptomatique
  • Triade classique
    • Douleur au flanc
    • Hématurie
    • Masse abdominale
  • Syndromes paranéoplasiques
    • Érythrocytose
    • Anémie
    • Hypercalcémie
    • Dysfonction hépatique
    • Fièvre
  • Perte de poids
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33
Q

Comment investiger les carcinomes rénales?

A
  • Prise de sang
    • Créatinine pour fonction rénale
    • Formule sanguine pour vérifier hémoglobine
    • Bilan hépatique
    • Calcémie
  • Bilan d’extension
    • RX poumons
    • TDM abdomen
    • Scintigraphie osseuse
      • Si douleur osseuse suspecte
      • Si hypercalcémie ou élévation des phosphatases alcalines
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34
Q

Comment traiter : Carcinome rénale?

A

Le traitement du cancer du rein est chirurgical.

  • Néphrectomie radicale (tout le rein !)
  • Néphrectomie partielle si petite tumeur (< 4cm)
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35
Q

Décrire : Maladie rénale polykystique (type adulte)

A
  • Cause importante de maladie rénale terminale•
  • Incidence 1 : 500 à 1000.
  • Caractérisée par :
    • Transmission génétique autosomale dominante
    • Déformation kystique progressive (foie et reins)
  • Hypertension et hématurie
  • Décès à la 6e ou 7e décade (mortalité rénale de 100 % si non dialysé ou greffé).
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36
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de : Maladie rénale polykystique (type adulte)

A
  • Hypertension
  • Hématurie
  • Douleur
  • Masses abdominales
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37
Q

Quelles sont les complications de : Maladie rénale polykystique (type adulte)

A
  • Ruptures kystes
    • Hématurie et douleur
  • Infection de kyste
  • Insuffisance rénale progressive
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38
Q

Pour la maladie rénale polykystique (Type adulte), expliquez l’histoire naturelle de la maladie (idée générale)

A
  • 30 ans = présence de kystes chez 100 % des patients porteur de la mutation
  • 40 ans = hématurie
  • 50 ans = hypertension
  • 60 ans = insuffisance rénale progressive
  • Mortalité par insuffisance rénale si pas de suppléance rénale
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39
Q

Expliquez la pathologie de la maladie rénale polykystique (type adulte) (4)

A
  • Reins augmentés de volume, réniformes
  • Surface déformée par d’innombrables kystes
  • Atteinte diffuse et bilatérale
  • Entre les kystes, résidus de tubules et glomérules
40
Q

Dans la maladie rénale polykystique (type adulte), expliquez pourquoi que certains individus développe une maladie plus lentement évolutive et que d’autre?

A

La pénétrance de la maladie est variable. Ceci explique que certains individus développe une maladie plus lentement évolutive et que d’autre, à l’inverse, se ramasse en dialyse à 40 ans.

41
Q

La maladie rénale polykystique de type infantile est une maladie distincte avec transmission ___

A

autosomale récessive.

42
Q

Quel est le traitement de la maladie rénale polykystique (Type adulte)?

A
  • Aucun traitement spécifique
  • Contrôle de la TA
  • Traitement symptomatique des complications
    • Suppléance rénale lorsque l’IR terminale survient
43
Q

On peut séparer les troubles de la miction en deux catégories. Nommez les.

A

les troubles de remplissage et de vidange.

44
Q

Quels sont les pré-requis d’un remplissage normal de la vessie? (3)

A
  • Accumulation d’urine dans la vessie à basse pression et avec une sensation de plénitude normale
  • Col vésical fermé au repos et qui le demeure malgré l’augmentation de la pression abdominale
  • Absence de contraction involontaire de la vessie
45
Q

Quels sont les pré-requis pour une miction normale? (3)

A
  • Contraction coordonnée des fibres musculaires lisses de la vessie, de durée et de magnitude adéquate
  • Ouverture coordonnée des mécanismes sphinctériens (sphincter interne et sphincter externe strié)
  • Absence d’obstruction anatomique
46
Q

Quelles sont les composantes essentielles (voies nerveuses et structures musculaires) pour la miction?

A
  • Voies nerveuses
    • Cortex frontal
    • Centre protubérantiel
    • Moelle épinière
    • Nerfs périphériques
  • Structures musculaires
    • Vessie (détrusor)
    • Sphincter interne
    • Sphincter externe
47
Q

Expliquez : Structure de l’appareil urinaire bas – Homme

A
  • Comparativement à celui de la femme, l’urètre de l’homme est protégé par son passage dans la prostate, ce qui augmente la résistance, et donc la continence.
  • Cette zone est très riche en récepteurs alpha- adrénergiques.
  • L’absence d’orifice vaginal est également un élément de protection contre la faiblesse du périnée et l’altération du support urétral, ce qui favorise l’incontinence chez la femme.
  • À l’opposé, ce passage dans la prostate sera un facteur d’obstruction chez l’homme vieillissant qui développe une hyperplasie prostatique bénigne.
48
Q

Expliquez : Structure de l’appareil urinaire bas – Femme

A
  • Le mécanisme sphinctérien de la femme est plus vulnérable en raison de sa brièveté relative, du voisinage de l’orifice vaginal (zone de faiblesse dans le périnée) et de traumatismes obstétricaux (lésions aux terminaisons nerveuses et déchirures des structures musculo-tendineuses).
  • À l’opposé de l’homme, la femme sera davantage à risque d’incontinence que d’obstruction.
49
Q

Expliquez le rôle du cortex frontal dans la miction (2)

A
  • Inhibition volontaire de la miction
  • Contraction/relaxation du sphincter externe
50
Q

Expliquez le rôle de la protubérance dans la miction (2)

A
  • Centre pontique de la miction
  • Coordination entre la vessie et les sphincters
51
Q

Quel est le rôle de la moelle épinière dans la miction?

A

un relais nerveux entre les centres cérébraux (cortex et protubérance) et les systèmes nerveux périphériques.

52
Q

Quel est le rôle du SN sympathique dans la miction?

A
  • Provenant des niveaux médullaires T10 à L2 via le plexus et les nerfs hypogastriques
  • joue un rôle dans la phase de remplissage vésical en relâchant le détrusor par stimulation des récepteurs bêta en forte concentration au niveau du dôme et en augmentant la résistance urétrale par stimulation des récepteurs alpha que l’on retrouve principalement à la base vésicale et à l’urètre proximal (stimulation du sphincter interne).
  • Le système nerveux sympathique inhibe le parasympathique pendant le remplissage et sera lui-même inhibé pendant la miction.
53
Q

Quel est le rôle du système nerveux parasympathique dans la miction?

A
  • Le système parasympathique origine des niveaux sacrés S2-S3-S4 (conus médullaire) où se situe le centre mictionnel sacré. Via les nerfs pelviens, le parasympathique stimule la contraction du détrusor pendant la miction et sera inhibé pendant la phase de remplissage.
  • Ce sont les voies parasympathiques qui transmettent l’information à la moelle et au cortex de plénitude et d’étirement du détrusor, ce qui nous donne la sensation d’avoir envie d’uriner.
54
Q

Quel est le rôle du système nerveux somatique ?

A
  • Contrôle volontaire
  • Provenant également des segments S2-S3-S4, les nerfs honteux permettent la contraction des muscles striés du sphincter externe et du plancher pelvien pendant le remplissage, et leur relâchement actif pendant la miction.
  • C’est le relâchement par inhibition volontaire du sphincter externe qui sert de stimulus pour enclencher l’inhibition du sympathique et la stimulation parasympathique, provoquant la contraction du détrusor.
  • Lorsque le sphincter externe se contracte, cela inhibe le parasympathique et stimule le sympathique, ce qui inhibe la contraction du détrusor et inhibe la miction.
  • Le contrôle volontaire du sphincter externe est acquis au cours du développement chez l’enfant.
55
Q

Décrire : Les symptômes du bas appareil urinaire (SBAU)

A
  • sont des indicateurs d’une possible dysfonction du bas appareil urinaire.
  • Ces symptômes se divisent en deux catégories : les symptômes de remplissage et les symptômes de vidange.
56
Q

Les symptômes de vidange interfèrent avec la phase de vidange de la vessie.

Énumérez les symptômes (5)

A
  • Jet urinaire faible (diminution du débit urinaire)
  • Jet hésitant (retard ou difficulté à initier la miction)
  • Miction par poussée (jet urinaire avec une poussée abdominale concomitante)
  • Gouttes terminales (achèvement progressif et lent de la miction, en goutte à goutte)
  • Sensation de vidange vésicale incomplète (impression que la vessie ne s’est pas complètement vidée)
57
Q

Les symptômes de remplissage interfèrent avec la phase de remplissage de la vessie.

Nommez les symtômes (4)

A
  • Pollakiurie (augmentation de la fréquence mictionnelle durant la journée)
  • Nycturie (besoin d’uriner réveillant le patient)
  • Urgenturie (désir soudain et impérieux d’uriner, qu’il est difficile de réprimer)
  • Incontinence urinaire (fuite involontaire d’urine)
58
Q

Décrire : Pollakiurie (fréquence de jour)

A

Augmentation du nombre de mictions au cours de la journée

(Le patient urine plus de huit fois dans la journée.)

59
Q

Décrire : Nycturie

A

La personne doit se réveiller plus d’une fois dans la nuit à cause d’un besoin d’uriner.

60
Q

Décrire : Urgence urinaire (si sensation intacte)

A

Une envie subite d’uriner qu’il est difficile de retenir

(Le patient a un besoin pressant d’uriner par crainte de fuite.)

Urgenturie = urgence menant à une incontinence urinaire

61
Q

Décrire : Inctoninence urinaire

A

Toute fuite d’urine involontaire (effort ou urgence, mixte).

62
Q

Décrire : Jet intermittent (haché)

A

Jet interrompu à une ou plusieurs reprises.

63
Q

Décrire : Jet hésitant

A

Retard à l’initiation de la miction.

64
Q

Décrire : Miction par poussée

A

Jet produit par une poussée abdominale concomitante.

65
Q

Décrire : Gouttes terminales

A

Écoulement goutte à goutte en fin de miction.

66
Q

Décrire : Gouttes retardataires

A

Perte involontaire d’urine en quittant la toilette pour les hommes ou en se levant des toilettes pour les femmes.

67
Q

Remplir ce tableau sur la classification fonctionnelle

A
68
Q

Décrire : Les troubles de remplissage d’origine vésicale

A
  • Hyperactivité (contraction involontaire de la vessie)
    • Idiopathique (cause inconnue)
    • Maladie neurologique = autres anomalies neuro associées
      • Traumatisme de la moëlle épinière
      • Sclérose en plaque (SEP)
      • ccident vasculaire cérébral (AVC)
    • Inflammation, épaississement de la vessie
      • Infection, obstruction chronique de la vessie
      • Néoplasie vésicale infiltrante
  • Altération de la souplesse de la vessie (compliance)
    • Radiothérapie, fibrose
69
Q

Quels sont les conseils généraux pour le traitement des troubles de remplissage d’origine vésicale?

A
  • Changement des habitudes de vie
    • Limiter les apports liquidiens
    • Éviter les aliments irritants pour la vessie, tels que le thé, le café, le chocolat, l’alcool et les épices
  • Rééducation du plancher pelvien
    • Amélioration de la musculature par exercices de Kegel
  • Rééducation vésicale
    • Technique visant à améliorer la capacité de la vessie et à réduire la fréquence des mictions
    • Se retenir plus longtemps entre deux mictions
70
Q

Quel est le traitement pharmacologique des troubles de remplissage d’origine vésicale? (2)

A
  • Anticholinergiques : ils diminuent la contractilité vésicale ou le tonus du détrusor dans les cas d‘hyperactivité ou de contraction non inhibée (oxybutinine, toltérodine, solifénacine)
  • Agoniste B3
  • Antibiotiques : dans les cas de cystite (infection de la vessie) aigue ou chronique
71
Q

Quel est le traitement chirurgical des troubles de remplissage d’origine vésicale? (2)

A
  • Botox : peut permettre de paralyser celui-ci pendant quelques mois (6 à 9 mois) ;
  • Entérocystoplastie : agrandissement de la vessie à l’aide d’un segment intestinal. Cette technique permet également une certaine dénervation du muscle vésical. Généralement effectué pour les étiologies neurologiques (trauma médullaire, neuro-vessies congénitales) ;
  • Neuromodulation : dans les cas réfractaires, installation d’électrodes spécifiques au niveau des racines sacrées S2-S3-S4 et envoie d’influx électriques afin de perturber ou de modifier les influx nerveux qui sont reçus par la vessie.
72
Q

Quel est l’étiologie de : Hyperactivité vésicale idiopathique

A
  • Problème clinique courant
  • 30 % des femmes après l’âge de 40 ans
  • Femmes > hommes
73
Q

Quel est le traitement de base pour : Hyperactivité vésicale idiopathique

A
  • Éviter les irritants
  • Rééducation de la vessie et exercices de Kegel
  • Anticholinergiques
74
Q

Quels sont les symptômes de : Hyperactivité vésicale idiopathique

A
  • Pollakiurie, urgenturie ± incontinence
  • Causées par contraction vésicale involontaire
75
Q

Si le traitement de base est inefficace, quoi faire pour hyperactivité vésicale idiopathique?

A
  • Réévaluer le diagnostic (bilan urodynamique, cystoscopie, cytologie, IRM)
  • Traitements plus invasifs disponibles selon les cas
    • Botox intravésical
    • Neuromodulation
76
Q

Quels sont les diagnostics différentiels pour : Hyperactivité vésicale idiopathique?

A
  • Origine neurologique → L’E/P est très important à cet effet
  • Infection urinaire → SMU/DCA
  • Néoplasie de la vessie → Cystoscopie/cytologie, si non réponse au traitement ou si hématurie associée
77
Q

Quel est l’étiologie pour : Les troubles de remplissage infra-vésicaux (incontinence d’effort)

A
  • Hypermobilité (femme)
    • Faiblesse des tissus de support
    • Grossesse, chirurgie pelvienne
    • Faiblesse de la musculature pelvienne
  • Post-chirurgicale (homme)
    • Incompétence sphinctérienne
    • Prostatectomie
    • Résection endoscopique de la prostate
78
Q

Quel est l’exemple type de patient pour : Les troubles de remplissage infra-vésicaux (incontinence d’effort)

A
  • L’exemple type est l’incontinence d’effort chez la femme par faiblesse des tissus de support.
  • C’est la situation la plus fréquemment rencontrée en clinique.
  • En temps normal, cette situation ne survient pas chez l’homme, à moins qu’il n’y ait eu une chirurgie prostatique où le sphincter interne est volontairement détruit et que le sphincter externe n’est pas en mesure de permettre la continence à lui seul (muscle atrophié, fibrose post-opératoire, atteinte de son intégrité lors de l’opération).
79
Q

Quels sont les symptômes : troubles de remplissage infra-vésicaux (incontinence d’effort)

A
  • lorsqu’il y a une augmentation de la pression intra- abdominale (toux, éternuement, rire, exercices physiques).
  • parfois pollakiurie. Ceci représente le plus souvent un état d’adaptation où la patiente urine volontairement plus souvent afin d’éviter de trop remplir la vessie. Ceci aura comme effet de diminuer l’importance des pertes urinaires.
80
Q

Quels sont les conseils généraux dans le traitement des troubles de remplissages infra-vésicaux (incontinence d’effort)?

A
  • Changement des habitudes de vie
    • Cesser de fumer, pour diminuer la toux chronique
  • Perdre du poids
    • La perte de quelques livres peut faire la différence, par diminution de la force transmise sur la vessie lors d’un effort de valsalva.
81
Q

Décrire : La rééducation périnéale

(Les troubles de remplissage infra-vésicaux (incontinence d’effort))

A
  • comme but de renforcir la musculature striée du périnée, ce qui a comme effet d’augmenter la résistance urétrale.
  • peut se faire seul ou avec l’aide d’un physiothérapeute.
  • À l’aide de biofeedback, d’électrostimulation et d’exercices de contraction, on redonne aux muscles du périnée le tonus et la contraction volontaire et réflexe nécessaires pour assurer la continence.
  • Parmi les exercices de contraction, les exercices de Kegel sont les plus populaires et les plus efficaces également.
  • pourra améliorer ou même guérir une incontinence légère à modérée.
  • Dans les cas où on doit quand même procéder à une urétropexie (chirurgie correctrice), l’amélioration du tonus et du travail des muscles périnéaux peut contribuer à maintenir de bons résultats à long terme.
  • Dans certains cas réfractaires, on devra se contenter d’utiliser des dispositifs pour récolter l’urine (cathéter externe, couches) ou de placer une sonde à demeure.
82
Q

Quel est le traitement pharmacologique pour : Les troubles de remplissage infra-vésicaux (incontinence d’effort)

A

On utilise parfois des stimulants alpha-adrénergiques (ex. Sudafed®) pour augmenter la résistance du col vésical et de l’urètre proximal, mais cette méthode est peu efficace et très peu utilisé.

83
Q

Quel est le traitement mécanique pour : Les troubles de remplissage infra-vésicaux (incontinence d’effort)

A

Pince pénienne (chez l’homme !).

84
Q

Quel est le traitement chirurgical pour : Les troubles de remplissage infra-vésicaux (incontinence d’effort)

A
  • Urétropexie (bandelette synthétique placée sous l’urètre)
  • Sphincter artificiel
85
Q

Décirire l’étiologie pour : Les troubles de vidange d’origine vésicale (vessie hypocontractile)

A
  • Neurologique
    • Diabète mellitus chronique
    • Sclérose en plaque (encore !)
    • Hernie discale avec compression de la queue de cheval
    • Post chirurgie pelvienne (ex. hystérectomie radicale ou résection basse du rectum)
    • Utilisation de médicaments avec effets anticholinergiques
  • Myogénique
    • Vessie décompensée (obstruction chronique)
    • Fibrose
86
Q

Quels sont les symptômes pour : Les troubles de vidange d’origine vésicale (vessie hypocontractile) (6)

A
  • Jet urinaire faible
  • Jet hésitant et difficulté d’amorce
  • Miction par poussée abdominale
  • Sensation de vidange vésicale incomplète
  • Incontinence urinaire par regorgement (par trop plein accumulé)
  • Les gens peuvent parfois uriner, mais en demeurant avec des résidus vésicaux importants (vidange incomplète de la vessie). Il pourrait y avoir également de l’incontinence urinaire par trop plein (incontinence par regorgement).
87
Q

Quels sont les conseils généraux pour : Les troubles de vidange d’origine vésicale (vessie hypocontractile)

A
  • Éviter ou traiter la constipation :
    • Fibres
    • Hydratation
    • Médication
  • Éviter la surdistension vésicale
    • Mictions régulières
    • Excès d’alcool
88
Q

Quels sont les traitements mécaniques pour : Les troubles de vidange d’origine vésicale (vessie hypocontractile)

A
  • Valsalva et poussées sus-pubiennes manuelles
  • Sonde à demeure ou cathétérisme intermittent
89
Q

Quels sont les traitements pharmacologiques pour : Les troubles de vidange d’origine vésicale (vessie hypocontractile)

A

Agents parasympathicomimétiques (très peu efficaces et effets secondaires +++)

90
Q

Expliquez l’étiologies de : Les troubles de vidange d’origine infra-vésicale

A
  • Anatomique
    • Obstruction prostatique (HBP)
    • Sténose de l’urètre (post-traumatique)
    • Prolapsus vésical important (cystocèle)
    • Fécalome
  • Neurologiques
    • Dyssynergie vésico-sphinctérienne (la contraction vésicale et le relâchement sphinctérien ne sont plus coordonnés)
    • Trauma de la moelle
    • Sclérose en plaque
91
Q

Quels sont les symptômes pour : Les troubles de vidange d’origine infra-vésicale (5)

A
  • Jet urinaire faible
  • Jet hésitant et difficulté d’amorce
  • Miction par poussée abdominale
  • Sensation de vidange vésicale incomplète
  • Incontinence urinaire par regorgement (par trop plein accumulé)

Les symptômes suivants nous laissent suspecter un problème de vidange vésicale. Par contre, ils sont très peu spécifiques. Ils ne permettent habituellement pas de distinguer un problème d’origine infra-vésical ou vésicale.

92
Q

Quels sont les conseils généraux pour : Les troubles de vidange d’origine infra-vésicale

A
  • Éviter ou traiter la constipation
  • Éviter la surdistension vésicale
93
Q

Quels sont les traitements pharmacologiques pour : Les troubles de vidange d’origine infra-vésicale

A

Lorsque le problème touche un homme souffrant d’hypertrophie prostatique, il existe deux classes de médicaments utiles :

  • α-bloquants : relaxation des muscles lisses du sphincter interne et de la prostate ;
  • Inhibiteurs de la 5-α-réductase : diminution lente et progressive du volume de la prostate.
94
Q

Quels sont les traitements chirurgicales pour : Les troubles de vidange d’origine infra-vésicale (4)

A
  • Résection prostatique (fréquent en HBP)
  • Dilatation urétrale
  • Correction d’une cystocèle
  • Sphinctérotomie externe
95
Q

Comment contourner : Les troubles de vidange d’origine infra-vésicale? (3)

A
  • Sonde à demeure
  • Cathétérisme intermittent
  • Conduit urinaire