COURS 2 : Protéinurie et hématurie Flashcards

1
Q

Décrire : Protéinurie

A

est la présence de protéines dans l’urine

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2
Q

Un glomérule normal ne laisse passer que très peu de protéines dans l’urine, pourquoi?

A
  • puisque leur taille et leur charge électrique empêche leur filtration par le glomérule.
  • Une petite quantité de protéines se retrouvent tout de même dans l’urine et est réabsorbée par le tubule.
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3
Q

Nommez les trois mécanismes physiopathologiques principaux de la protéinurie

A
  • Par débordement (« overflow »)
  • Par dommage glomérulaire
  • Par dommage tubulaire
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4
Q

Expliquez le mécanisme physiopathologique de la protéinurie : Par débordement (« overflow »)

A

Il y a une quantité anormalement élevée de protéines plasmatiques qui sont suffisamment petites pour être filtrées au glomérule, excédant ainsi la capacité de réabsorption tubulaire.

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5
Q

Expliquez le mécanisme physiopathologique de la protéinurie : Par dommage glomérulaire

A
  • glomérule endommagé, ce qui le rend trop poreux (augmentation de la perméabilité du glomérule) : toutes les protéines du sang passent dans l’urine.
  • Comme l’albumine est la protéine la plus abondante, c’est aussi celle qu’on retrouvera en plus grande quantité.
  • présence d’autres protéines sériques, qu’on nomme les globulines.
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6
Q

Expliquez le mécanisme physiopathologique de la protéinurie : Par dommage tubulaire

A
  • dommage au tubule entraîne une diminution de la réabsorption des protéines normalement filtrées.
  • Comme les protéines qui sont habituellement filtrées sont en général des protéines de petite taille (faible poids moléculaire), on retrouvera davantage de petites globulines que d’albumine.
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7
Q

Expliquez pour la mesure de la prtéinurie qualitative (bâtonnets) est peu adapté pour le suivi d’un patient qui est déjà connu pour une protéinurie?

A
  • La mesure est semi-quantitative, c’est-à-dire qu’il est possible de savoir s’il y a des traces, de petites ou de grandes quantités d’albumine dans les urines.
  • Elle est grandement affectée par le degré de concentration des urines.
  • Conséquemment, c’est un test peu adapté pour le suivi d’un patient qui est déjà connu pour une protéinurie.
  • En bref, le bâtonnet nous offre des ordres de grandeur, mais peu de précision.
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8
Q

Si notre indice de suspicion de la protéinurie est élevée en l’absence de réaction du bâtonnet, il vaut mieux faire un test quantitatif.

Pourquoi?

A
  • Le bâtonnet n’est pas un test très sensible : le bâtonnet produit plusieurs faux négatifs (présence de la protéinurie alors que le bâtonnet affirme l’absence de la protéinurie).
  • Une petite quantité d’albumine peut être indétectable par le bâtonnet et malgré tout être anormale
  • De plus, le bâtonnet réagit seulement à l’albumine et non aux autres protéines contenues dans le sang.
  • Conséquemment, si la protéinurie est constituée de protéines autres que l’albumine, le dépistage au bâtonnet peut être négatif, alors que la mesure quantitative peut être franchement positive.
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9
Q

Si la protéinurie est constituée de protéines autres que l’albumine, le dépistage au bâtonnet peut être négatif, alors que la mesure quantitative peut être franchement positive.

Nommez un exemple.

A

Ceci s’observe dans les cas de myélome multiple (un cancer des plasmocytes), où la protéinurie est due non pas à de l’albumine, mais à des chaines légères d’immunoglobulines.

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10
Q

Vrai ou Faux

Puisque la réaction colorimétrique au bâtonnet est semi-quantitative et n’est pas un test très sensible, elle n’est la méthode usuelle de dépistage de la protéinurie.

A

Faux,

Malgré les limites énumérées ci-haut, la réaction colorimétrique au bâtonnet est la méthode usuelle de dépistage de la protéinurie.

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11
Q

Nommez la méthode standard de quantification de la protéinurie.

A

La précipitation par acide sulfo-salicylique

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12
Q

Décrire : La précipitation par acide sulfo-salicylique

A
  • mesure la quantité de toutes les protéines urinaires (albumine et globulines).
  • se fait soit sur une collecte urinaire (le patient collecte toutes ses mictions pendant 24 heures), soit sur un échantillon.
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13
Q

Vrai ou Faux

Lorsque la quantification de la protéinurie est réalisée sur une collecte de 24 h, il n’y a pas de correction à effectuer.

A

Vrai

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14
Q

Lorsqu’on mesure la protéinurie sur un échantillon, on mesure également la ___ pour corriger le degré de dilution de l’urine.

A

Lorsqu’on mesure la protéinurie sur un échantillon, on mesure également la créatinine urinaire pour corriger le degré de dilution de l’urine.

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15
Q

Quelle est la formule de la mesure quantitative de la protéinurie?

A

la protéinurie est alors exprimé en « mg de protéine » par « mmol de créatinine » (ratio protéine sur créatinine ou ratio P/C).

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16
Q

à l’état physiologique, l’excrétion urinaire quotidienne de créatinine est comment?

A
  • d’environ 10-12 mmol pour une femme
  • 12-16 mmol pour un homme
  • (elle varie en fonction de la masse musculaire, mais elle ne varie pas chez un même individu) : l’excrétion urinaire de la créatinine ne varie pas en fonction de la concentration de l’urine ;
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17
Q

Choisir la bonne énoncée :

A) la quantité de protéine contenue dans l’urine ne varie pas en fonction de la concentration de l’urine.

B) la quantité de protéine contenue dans l’urine varie en fonction de la concentration de l’urine.

A

A) la quantité de protéine contenue dans l’urine ne varie pas en fonction de la concentration de l’urine.

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18
Q

Une mesure de la protéinurie sur un échantillon ne donnant qu’une concentration de protéine permettra donc d’évaluer adéquatement la protéinurie que si elle est corrigée grâce à la ___.

A

En conclusion, une mesure de la protéinurie sur un échantillon ne donnant qu’une concentration de protéine permettra donc d’évaluer adéquatement la protéinurie que si elle est corrigée grâce à la créatinurie.

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19
Q

Décrire : Détection de la microalbuminurie

A

méthode très sensible qui détecte des quantités d’albumine que les bâtonnets ordinaires ne décèlent pas.

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20
Q

Décrire : Microalbuminurie

A

microalbuminurie n’est pas une albumine de plus petite taille moléculaire, mais bien une albumine présente en petite quantité dans les urines.

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21
Q

Qu’est-ce que cela veut dire lorsqu’il y a microalbuminurie?

A
  • c’est la façon qu’a l’endothélium vasculaire de dire qu’il est en souffrance.
  • C’est le système cardio-vasculaire qui s’exprime, via l’urine, en laissant passer un peu trop d’albumine.
  • Il faut se souvenir que le rein est un gros vaisseau sanguin, que son endothélium représente une très grande surface et que celui-ci est très exposé — à cause de cette surface et du débit important — aux différents stress qui affectent les vaisseaux partout dans l’organisme.
  • Le rein est le premier à parler : c’est un témoin des atteintes vasculaires précoces.
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22
Q

Il y a surtout deux maladies, d’évolution lente, où il est utile de mesurer la microalbuminurie.

Nommez les.

A

le diabète et l’hypertension artérielle.

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23
Q

La microalbuminurie est habituellement le premier signe de quoi?

A

d’une néphropathie diabétique.

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24
Q

La microalbuminurie indique également un pronostic ___ chez un hypertendu tant au niveau rénal que cardio-vasculaire.

A) Favorable

B) Défavorable

A

B) Défavorable

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25
Q

Décrire : Syndrome

A

un ensemble de signes cliniques et de symptômes qu’un patient est susceptible de présenter lors de certaines maladies.

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26
Q

Deux syndromes bien connus revêtent une importance primordiale en néphrologie de par leur signification clinique.

Nommez les.

A
  • le syndrome néphrotique
  • le syndrome néphritique
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27
Q

Le syndrome néphrotique survient quand?

A
  • lorsque la perméabilité glomérulaire aux protéines est augmentée.
  • Il s’agit généralement de maladies du podocyte qui est responsable de l’électrification de la membrane basale glomérulaire.
  • Il y a alors passage de protéines en grande quantité dans l’urine.
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28
Q

Nommez les cinq caractéristiques cliniques classiques du syndrome néphrotique :

A
  • Protéinurie supérieure à 3 g/jour
  • Lipidurie (les lipoprotéines passent dans l’urine)
  • Hyperlipidémie (le foie produit plus de lipoprotéines pour compenser la perte urinaire)
  • Oedème (notamment par diminution de la pression oncotique)
  • Hypoalbuminémie (par perte urinaire)
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29
Q

Le syndrome néphrotique peut s’accompagner de complications graves.

Nommez les (4)

A
  • les thrombo-embolies veineuses (par perte de protéines anticoagulantes notamment)
  • les infections (par pertes de gammaglobulines)
  • l’anasarque (œdème généralisé) avec épanchements pleuraux ou ascite
  • les complications cardio- vasculaires associées à l’athérosclérose (secondaire à l’hyperlipidémie sur une longue période).
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30
Q

Dans les syndromes néphrotiques, la filtration glomérulaire est comment?

A

est souvent peu altérée et parfois même augmentée (par hyperfiltration).

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31
Q

Le syndrome néphritique survient quand?

A
  • lorsqu’il y a une inflammation glomérulaire.
  • Il s’agit surtout d’atteintes mésangiales et endothéliales.
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32
Q

Qu’est-ce qui a dans l’urine dans le syndrome néphritique?

A
  • protéines (habituellement dans une moindre mesure que dans le syndrome néphrotique)
  • globules rouges
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33
Q

Nommez les quatre caractéristiques classiques du syndrome néphritique

A
  • Protéinurie habituellement < 3g/jour (par bris de la paroi glomérulaire)
  • Hématurie (par bris de la paroi glomérulaire)
  • Hypertension artérielle (par natriurèse diminuée avec rétention hydro-sodée surtout)
  • Insuffisance rénale (par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à l’inflammation)
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34
Q

Quelles sont les complications associées aux syndromes néphritiques?

A

sont surtout celles associées à l’hypertension artérielle (peut être sévère) et à l’insuffisance rénale aiguë, qui peut même nécessiter de la suppléance rénale (dialyse ou greffe).

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35
Q

Vrai ou Faux

Il est impossible de trouver à la fois des éléments néphrotiques et des éléments néphritiques dans une analyse d’urine

A

Faux

  • Il est possible.
  • Il est également possible de retrouver des syndromes partiels avec seulement certains de ces éléments, la médecine clinique étant rarement celle décrite dans les livres.
  • Il est également possible qu’une maladie commence par affecter les podocytes et progresse par la suite pour affecter tout le glomérule, ce qui peut faire apparaître d’abord des éléments néphrotiques, puis des éléments néphritiques plus tard dans l’évolution.
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36
Q

Nommez les causes fréquentes de protéinurie (8)

A
  • La protéinurie fonctionnelle
  • La protéinurie orthostatique
  • La néphropathie diabétique
  • L’hypertension artérielle
  • La pré-éclampsie
  • Les maladies glomérulaires
  • Myélome multiple
  • Tubulopathies
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37
Q

Décrire : La protéinurie fonctionnelle

A
  • ne témoigne pas de lésions rénales, mais plutôt d’un processus physiopathologique systémique.
  • associée à des conditions diverses : exercice, fièvre, infections (notamment urinaires), défaillance cardiaque ou toute situation de stress physiologique important.
  • intermittente ou passagère
  • Sa physiopathologie est mal expliquée ; on croit que l’angiotensine II et la noradrénaline jouent un rôle en augmentant la perméabilité capillaire glomérulaire.
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38
Q

Décrire : Protéinurie orthostatique

A
  • surtout glomérulaire qui survient durant la station debout et disparait en décubitus.
  • On croit que l’angiotensine II, la noradrénaline et la séquestration veineuse dans les membres inférieurs auraient un rôle à jouer dans sa physiopathologie.
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39
Q

La protéinurie orthostatique survient surtout chez qui?

A
  • les adolescent(e)s (2-5%).
  • Elle disparait avant l’âge de 30 ans.
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40
Q

Dans la protéinurie orthostatique, la fonction et l’analyse d’urine sont comment?

A

La fonction rénale et l’analyse d’urine sont normales.

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41
Q

Vrai ou Faux

Il y a souvent de hypertension associée à la protéinurie orthostatique

A

Faux

Il n’y a pas d’hypertension associée à ce type de protéinurie.

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42
Q

Le pronostic de la protéinure orthostatique est comment?

A

bon

43
Q

Vrai ou faux

Le diabète est la cause de protéinurie la plus fréquente en Occident.

A

Vrai

44
Q

Vrai ou Faux

La néphropathie diabétique est également la cause la plus fréquente d’insuffisance cardiaque terminale au Canada.

A

Faux

La néphropathie diabétique est également la cause la plus fréquente d’insuffisance rénale terminale au Canada.

45
Q

La néphropathie diabétique survient chez qui?

A

les diabétiques de type I (insulinodépendant) et de type II (insulinorésistant).

46
Q

L’évolution de la néphrophatie diabétique est comment?

A
  • L’atteinte est progressive et le besoin de suppléance rénale (dialyse ou transplantation) survient rarement moins de 15 ou 20 ans après le diagnostic de diabète.
  • possible chez les diabétiques de type II que le diagnostic n’ait été fait que plusieurs années après l’apparition du diabète si le patient était asymptomatique.
47
Q

On distingue cinq stades successifs dans la néphropathie diabétique.

Nommez les.

A
  • I : Hyperfiltration glomérulaire
  • II : Normalisation (il peut y avoir ici présence de microalbuminurie intermittente)
  • III : Microalbuminurie constante
  • IV : Macroalbuminurie et insuffisance rénale progressive
  • V : Insuffisance rénale terminale
48
Q

Les lésions histologiques apparaissent à quel stade de la néphropathie diabétique?

A

au stade II et progressent par la suite.

49
Q

Quel est l’évolution de la néphropathie diabétique lorsqu’il y a hyperinfiltration et hyperglycémie?

A

L’hyperfiltration et l’hyperglycémie sont délétères et entraînent l’accumulation de tissu cicatriciel dans les glomérules et éventuellement leur mort (glomérulosclérose).

50
Q

La protéinurie évolue comment dans la néphropathie diabétique?

A
  • augmente progressivement avec le dommage glomérulaire (les membranes basales deviennent incompétentes et laissent passer des protéines).
  • Elle peut être sévère (> 3g/jour).
51
Q

Décrire la susceptibilité de la néphropathie diabétique chez les diabétiques.

A

Il existe des diabétiques plus susceptibles que d’autres à la néphropathie diabétique, mais les mécanismes exacts de susceptibilité demeurent mal compris.

52
Q

Comment ralentir la progression de la néphropathie diabétique?

A

Un bon contrôle glycémique et tensionnel (surtout avec des inhibiteurs du système rénine- angiotensine) ralentit la progression de la maladie, d’où l’intérêt de l’identification précoce avec la mesure de la microalbuminurie.

53
Q

Vrai ou Faux

L’hypertension artérielle est très fréquente dans la population canadienne.

A

Vrai

54
Q

Est-ce que l’hypertension artérielle cause de la protéinurie?

A

une protéinurie légère < 0.5g/jour et plus souvent une microalbuminurie.

55
Q

Vrai ou Faux

Une protéinurie supérieure à 1 g/jour ne devrait pas être attribuée uniquement à l’hypertension artérielle.

A

Vrai

56
Q

Dans le cas de l’hypertension artérielle, comment diminuer la protéinurie et le dommage endothélial rénal associé?

A

Un bon contrôle tensionnel (<140/90)

57
Q

La pré-éclampsie survient qaund?

A
  • lorsqu’une femme enceinte a une insuffisance placentaire (manque de débit sanguin du placenta).
  • Divers facteurs hormonaux entraînent une hypertension artérielle et une dysfonction endothéliale qui endommagent les capillaires glomérulaires.
  • Les glomérules maternels laissent alors passer des protéines dans l’urine.
58
Q

Lors de la pré-clampsie, si l’insulte se poursuit, qu’est-ce qui arrive?

A

une insuffisance rénale aiguë et des dommages à d’autres organes peuvent survenir pouvant même entraîner le décès.

59
Q

Quel est le traitement de la pré-éclampsie?

A

l’accouchement

60
Q

Vrai ou Faux

Pour la pré-éclampsie, la protéinurie ne peut pas persister après l’accouchement.

A

Faux

La protéinurie peut persister pendant des mois même après l’accouchement.

61
Q

Qu’est-ce qui peut déclencher des maladies glomérulaires?

A
  • Une panoplie de maladies systémiques, inflammatoires et héréditaires
  • La néphropathie diabétique est l’atteinte la plus fréquente (tel que discuté précédemment).
62
Q

La présence d’une protéinurie modérée ou sévère (>1 g/jour) en l’absence de diabète doit soulever la possibilité de quoi?

A
  • Une panoplie de maladies systémiques, inflammatoires et héréditaires peut déclencher des maladies glomérulaires.
  • La néphropathie diabétique
63
Q

Décrire : Myélome multiple

A
  • un cancer dans lequel un plasmocyte se reproduit à outrance entraînant la sécrétion excessive d’un anticorps monoclonal.
  • Ces anticorps sont scindés en fragments (les chaînes légères) qui sont filtrées par le rein.
  • Leur quantité excède la capacité de réabsorption du tubule rénal, ce qui entraîne une protéinurie sans albuminurie.
  • Les chaînes légères sont parfois tubulotoxiques et peuvent entraîner une insuffisance rénale aiguë.
64
Q

Le myélome se traite comment?

A

à l’aide de chimiothérapie.

65
Q

Décrire : Tubulopathie

A
  • un dysfonctionnement du tubule rénal.
  • Un tubule dysfonctionnel peut être incapable de réabsorber les protéines normalement filtrées par les glomérules.
  • Il s’ensuit une protéinurie légère contenant peu d’albumine.
66
Q

Quelles sont les causes de tubulopathies multiples?

A

ischémiques, toxiques (souvent médicamenteuses), inflammatoires, allergiques, etc.

67
Q

Les atteintes inflammatoires et allergiques tubulaires sont dénommées quoi?

A

« néphrites tubulo-interstitielles ».

68
Q

La mise en évidence d’une protéinurie survient dans trois circonstances.

Nommez les.

A
  • une découverte, plus ou moins fortuite, à partir d’une analyse d’urine ;
  • lorsqu’on recherche une microalbuminurie ;
  • dans l’investigation d’un problème d’œdèmes.
69
Q

Lorsque l’on a mis en évidence la protéinurie, il est important d’examiner quoi?

A

l’urine au microscope pour rechercher des éléments dits « néphrotiques » ou des manifestations d’une glomérulonéphrite.

70
Q

Décrire : Éléments néphritiques

A
  • lorsqu’on retrouve dans l’urine des preuves d’une réaction inflammatoire importante aux glomérules : hématies, cylindres hématiques, et souvent cylindres granuleux, parfois cylindres cellulaires.
  • Il y a généralement à ce moment une prolifération de certains types de cellules dans le glomérule.
71
Q

Si on suspecte une protéinurie orthostatique (surtout chez les jeunes), il faut faire quoi?

A
  • il faut faire une collecte de nuit et une collecte de jour.
  • Si la protéinurie est anormale seulement le jour, il s’agit alors d’une protéinurie orthostatique.
72
Q

Pour l’investigation de la protéinurie, le questionnaire doit inclure quoi?

A
  • une revue complète des antécédents personnels et familiaux du patient
  • son histoire médicamenteuse
  • la recherche des symptômes associés aux syndromes néphrotiques et néphritiques et de leurs complications.
  • Un questionnaire plus poussé permettra d’identifier des causes potentielles.
73
Q

‘Pour l’investigation de la protéinurie, l’examen physique doit inclure quoi?

A
  • un examen cardio-respiratoire
  • un examen abdominal
  • la recherche d’œdèmes.
  • La prise de la tension artérielle est primordiale.
74
Q

‘Pour l’investigation de la protéinurie, l’examen clinique doit inclure quoi?

A

sera approfondi dans la série de cours démarche clinique.

75
Q

Quels sont les autres tests pour diagnostiquer la protéinurie? (7)

A
  • les tests sanguins qui vont nous informer sur la fonction rénale, l’albuminémie
  • les autres protéines du sérum (électrophorèse des protéines sériques et immunoélectrophorèse, pour identifier le myélome)
  • le bilan lipidique (si on recherche un syndrome néphrotique).
  • La glycémie et l’hémoglobine glyquée : pour identifier le diabète, la cause la plus fréquente de protéinurie.
  • Une culture d’urine : surtout si la protéinurie s’accompagne de leucocyturie puisque une infection urinaire peut donner une protéinurie de faible envergure.
  • Une foule de tests sanguins et radiologiques complèteront l’investigation au besoin.
  • Une biopsie rénale
76
Q

Décrire : L’hématurie

A

est la présence de sang dans l’urine

77
Q

Une hématurie est définie comme quoi?

A

la présence de 3 globules rouges ou plus/champ (à 400x de grossissement) lors de l’analyse microscopique de l’urine.

78
Q

Il est normal de retrouver ___ rouges/champ dans l’urine d’un être humain sain.

A

Il est normal de retrouver 0-2 globules rouges/champ (certaines sources parlent de 0-3 comme normale) dans l’urine d’un être humain sain.

79
Q
A
80
Q

Vrai ou Faux

Les érythrocytes ne devraient pas (ou très peu) passer la paroi glomérulaire, c’est pourquoi leur présence dans l’urine est jugée comme anormale.

A

Vrai

81
Q
A
82
Q

Comment identifier l’hématurie? (3)

A
  • visuellement.
  • un bâtonnet de détection pour réaction colorimétrique (comme pour la protéinurie) qui réagira avec le pigment de l’hème (présent dans l’hémoglobine et dans la myoglobine). Il s’agit d’une mesure qualitative : il y a présence ou absence d’hème dans l’urine.
  • L’examen microscopique est quantitatif : un technicien effectue le décompte moyen d’érythrocytes à fort grossissement (400X) dans l’urine.
83
Q

Décrire : Hématurie

A
  • fréquent;
  • important, car beaucoup de maladies sous-jacentes sont traitables;
  • qui peut être macroscopique ou microscopique.
84
Q

Décrire : Hématurie macroscopique

A

lorsque l’urine est visiblement rouge ou brune foncée (couleur Coca- Cola) à l’œil nu.

85
Q

Décrire : Hématurie microscopique

A

Lorsque l’on décèle la présence de sang seulement à l’examen d’urine (SMU pour examen Sommaire et Microscopique des Urines)

86
Q

Décrire : Fausse (ou pseudo-) hématurie.

A

Lorsque les urines sont rouges, mais ce n’est pas de l’hématurie

87
Q

Quels méthodes sont utilisées pour distinguer les fausses hématuries et les vraies?

A

le test du bâtonnet et l’examen microscopique des urines (pour voir les hématies).

88
Q

Quel est le schéma pour distinguer les fausses hématuries des vraies?

A
89
Q

Remplir ce tableau

A
90
Q

En présence d’une hématurie confirmée, quelle est la première distinction à faire?

A

est-ce que le sang vient des glomérules ou vient-il d’autres structures ?

Certains indices peuvent nous orienter, mais ils sont rarement complètement discriminants.

91
Q

Distinguez les hématuries glomérulaires et non glomérulaires

A
92
Q

La présence de cylindres hématiques est toujours signe de quoi?

A

d’une pathologie glomérulaire.

93
Q

Décrire : acanthocytes

A

présence de globules rouges dysmorphiques

94
Q

La présence de globules rouges dysmorphiques, qu’on appelle aussi acanthocytes, s’explique par quoi?

A
  • leur passage à travers la paroi glomérulaire.
  • Ils se retrouvent ainsi déformés et leur présence indique donc une maladie glomérulaire.
95
Q

La présence de caillots oriente toujours vers une origine de quel type?

A

Vers une origine non-glomérulaire

96
Q

La présence de caillots oriente toujours vers une origine non-glomérulaire. Pourquoi?

A
  • les caillots nécessitent des facteurs de coagulation pour leur formation qui ne sont pas présents dans l’urine.
  • Il doit donc obligatoirement y avoir un saignement comme source de l’hématurie
97
Q

Est-ce qu’il y a saignement dans l’hématurie glomérulaire? Et dans l’hématurie d’origine urologique?

A
  • l’hématurie glomérulaire n’est pas un saignement, il ne passe que des globules rouges dans l’urine
  • l’hématurie d’origine urologique est habituellement liée à un saignement véritable.
98
Q

Vous devez connaître l’existence d’une entité relativement bénigne qui cause une hématurie glomérulaire souvent isolée (sans protéinurie ou insuffisance rénale).

Nommez cette maladie.

A

La maladie des membranes basales minces

99
Q

Décrire : Maladie des membranes basales minces.

A
  • héréditaire dans laquelle les membranes basales glomérulaires sont amincies et laissent passer des globules rouges dans l’urine
  • Le degré de l’hématurie plutôt léger.
  • affecte un peu plus d’1 % de la population et n’amène que très rarement des complications telles que l’insuffisance rénale.
  • un diagnostic d’exclusion
100
Q

Les causes non glomérulaires de l’hématurie incluent quoi?

A

des causes tubulo-interstitielles (dont on reparlera dans les chapitres sur l’insuffisance rénale) et des causes urologiques (qui seront abordées par Dr Yves Caumartin dans le dernier bloc de cours).

101
Q

Si l’on suspecte une hématurie, quel sera l’examen de choix pour débuter l’investigation?

A
  • une analyse sommaire et microscopique des urines (SMU)
  • Le bâtonnet informera sur la présence d’hème et la microscopie sur celle de globules rouges et leur nombre.
  • S’il y a le moindre doute sur une infection urinaire, une culture d’urine sera également demandée.
102
Q

Dans l’investigation de base de l’hématurie, le questionnaire doit inclure quoi?

A
  • une revue complète des antécédents personnels et familiaux du patient
  • son histoire médicamenteuse
  • la recherche des symptômes associés aux infections, cancers et lithiases des voies urinaires (qui seront couverts dans la section urologie) et du syndrome néphritique.
  • Un questionnaire plus poussé permettra d’identifier des causes potentielles.
103
Q

Dans l’investigation de base de l’hématurie, l’examen physique doit inclure quoi?

A
  • un examen abdominal
  • un examen des organes génitaux (et de la prostate chez l’homme) et la recherche d’œdèmes.
  • La prise de la tension artérielle est primordiale.
104
Q

Quels sont les autres examens à faire dans l’investigation de base de l’hématurie?

A
  • les tests sanguins qui vont nous informer sur la fonction rénale, la protéinurie, la coagulation, ainsi qu’une formule sanguine complète (pour le niveau d’hémoglobine et des plaquettes dans le sang).
  • L’investigation de l’hématurie d’origine urologique sera abordée par Dr Caumartin.
  • Une biopsie rénale