Cours 7 - Les images mentales Flashcards

1
Q

Avons nous besoin de voir un objet, un lieux ou une personne pour s’en souvenir ou se faire une représentation mentale?

A

Je n’ai pas besoin de voir mon bureau pour me souvenir de comment il est arrangé.

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2
Q

Que faisons nous pour répondre à ces questions, résoudre ces problèmes, se localiser dans l’espace, voyager dans le temps…

A

Il y a formation d’images mentales
A noter qu’il y a une grande prépondérance de la vision

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3
Q

Vrai ou Faux, il y a une grande prépondérance de la vision dans la représentation mentale

A

Vrai

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4
Q

Résumé l’expérience de Bower et Winzenz (1970) sur la formation des images visuelles.

A

Stimuli: Présente liste de paires de mots tels que boat – tree
Tâche: Présente boat, quel était le mot apparié?
2 groupes de participants:
* Répétition auditive
* Imagerie mentale
Résultats: imagerie meilleure pour mémoriser

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5
Q

Résumé l’expérience de Aatkinson et Raugh (1975) sur la technique des mots clés

A

Aide à l’apprentissage de nouveau mots. Dans cette expérience, on présentait une liste de mots russe que les participants devaient apprendre.
Stimuli: traduction de mots russes à apprendre
Il y avait 2 groupes :
1- Apprennent avec la technique des mots clés (Gr.1)
2- Comme ils veulent (Gr.2)
DÉLO – Jell-O – Affaire (association entre jello et avoir une affaire, on fait un lien entre une images et un mot)
KROVÀT — Cravat – Lit (retenez l’image d’une cravate sur un lit)

Résultats: On découvre que les personnes qui ont appris à l’aide de mots clés a beaucoup aidé les participants à apprendre, il a une meilleure performance de rappel.

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6
Q

Peut on définir la représentation mentale selon le fait qu’elle soit dépendante de la perception? Si oui, comment?

A

DEPENDENT de la PERCEPTION: ces représentations peuvent dépendre des mécanismes de PERCEPTION, et que ceux-ci peuvent présenter des défauts et amener à des illusions et déformations = Quelle est la réalité de nos représentations mentales ?
* 2 / 3 des images mentales rapportées sont visuelles (Kosslyn et al., 1990)
* Possiblement biaisé

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7
Q

Vrai ou faux, 1/3 des images mentales rapportées sont visuelles (Kosslyn et al., 1990)

A

Faux, 2/3 des images mentales rapportées sont visuelles (Kosslyn et al., 1990)

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8
Q

Vrai ou faux, une représentation mentale peut modifier un objet précédemment perçu. Nous pouvons effectuer ce qu’on appelle des OPERATIONS sur nos représentations

A

Vrai

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9
Q

Vrai ou faux, tout les représentations nécessitent de la perception. Nous ne pouvons former l’image mentale d’un objet absent.

A

Faux, Certaines représentations ne nécessitent pas de perception. Nous pouvons former l’image mentale d’un objet absent.

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10
Q

Vrai ou faux, on peux se faire une représentation d’un objet sans même l’avoir déjà vu, sur la base de certaines expériences?

A

Vrai, je suis capable de m’imaginer un animal ou quelque chose que je n’ai jamais vue seulement grâce aux informations qu’ils me sont données. Cela se base sur des expériences que nous avons vécues.

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11
Q

Vrai ou faux, il peut y avoir une représentation de SYMBOLES, tel un mot, par exemple « chat » et l’objet réel, le chat ou encore les panneaux de signalisation routière dans la représentation mentale?

A

Vrai

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12
Q

Vrai ou faux, les représentations mentales sont uniquement visuelles. Il est impossible d’imaginer des expériences de toucher, odeurs, gouts et auditifs. ?

A

Faux, Elles ne sont pas uniquement visuelles. Il est possible d’imaginer des expériences de toucher, odeurs, gouts et auditifs. Certains chefs d’orchestre rapportent pratiquer sans l’orchestre en imaginant la musique jouée.
* Skieur qui se souviennent de la piste qu’ils doivent pratiquer.

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13
Q

Quels ont été les premières réponses historiques aux définitions données pour les représentation mentale?

A

 Aristote pensait que la pensée est impossible sans former images visuelles.
 Wundt étudie les processus cognitifs en demandant à ces participants de décrire les images qu’ils forment lors de la perception de stimuli (structuralisme – introception).
 Influence du behaviorisme

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14
Q

Vrai ou faux, le Behaviorisme est une tentative d’expliquer le comportement de manière objective.

A

Vrai, le behaviorisme est une tentative d’expliquer le comportement de manière objective.

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15
Q

Vrai ou Faux, il n’y a jamais de rapport entre une stimulation et un comportement

A

Faux, il y a toujours un rapport entre une stimulation et un comportement.

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16
Q

Comment est expliqué tout comportement

A

Tout comportement est expliqué par une ou des stimulations identifiables et mesurables. On peut facilement expliquer le comportement en le liant à des événements extérieurs. Tout s’explique de manière objective.

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17
Q

Les stimuli et les comportements sont identifiables et mesurables (ex : nbre d’appuis/temps).

A

VRAI**

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18
Q

Nommé un problème du béhaviorisme dans le cadre des représentation mentale?

A

Variations du comportement dans le temps. 1 même stimulus peut engendrer des réponses différentes. On a introduit des variables intermédiaires mesurables = niveau de privation, taux de glucose. L’état interne va moduler la réponse à la stimulation externe.

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19
Q

Résumer le comportement de Dandi dans l’expérience des pamplemousse cachés?

A

Dandi est un chimpanzé mâle. Il est jeune donc il n’est pas dominant. L’expérience consiste à placer les chimpanzés derrière une grille qui interdit l’accès à une partie de l’enclos. Sous les yeux du groupe, des pamplemousses sont cachés. Après ouverture de l’enclos, les chimpanzés excités ne retrouvent pas les pamplemousses. L’excitation diminue. Pendant la sieste, Dandi déterre les pamplemousses et les mange. Cela est stupéfiant puisque ce comportement ne s’explique pas. Il savait ou ce trouvait ce pamplemousse, il savait que s’il récupérait le pamplemousse devant tout le monde, il savait que les plus dominant allait lui prendre. Il a su inhiber son comportement et attendre avant d’y aller.

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20
Q

Quels sont les 4 points important de l’expérience de Dandi?

A

 INHIBITION du comportement (même sil est attiré par la nourriture, il a inhiber son comportement et n’a pas sauté sur la nourriture directement)
 EVALUATION et ANTICIPATION des conséquences (Comprend qu’il ce les fera voler s’il va les cherchers trop rapidement)
 SAVOIR : connaissance de sa position hiérarchique
 CARTE GEOGRAPHIQUE

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21
Q

Nommé les trois difficultés associées à l’étude des comportements spontannés?

A

1- On introduit des notions non observable
2- Il y a le caractère anecdotique de l’expérience
3- Les représentations mentales

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22
Q

Expliqué la difficultés associées à l’étude des comportements spontannés concernant les notions non observable?

A

Faire attention d’un point de vue méthodologique. N’y a-t-il pas pu avoir un coup de vent expliquant que l’odeur soit parvenue à Dandi. Ce comportement est unique, non répété. ON INTRODUIT DES NOTIONS NON OBSERVABLES (carte géographique, représentation de la structure hiérarchique) = Il faut lui donner une réalité.

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23
Q

Expliqué la difficultés associées à l’étude des comportements spontannés concernant le caractère anecdotique de l’expérience?

A

Caractère ANECDOTIQUE de l’expérience : on observe ce comportement une fois. Quand ce comportement se répète, on peut considérer qu’il entre dans le cadre d’un apprentissage. Quand le comportement apparait une seule fois, il s’agit d’une anecdote. Il faut se demander pourquoi. Pour les expérimentalistes, l’anecdote n’est pas importante car elle n’est pas répétable. Pourtant, les anecdotes sont des révélateurs qui peuvent être importants.

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24
Q

Expliqué les difficultés associées à l’étude des comportements spontanés concernant les représentations mentales?

A

Pour expliquer ce comportement nouveau, on va utiliser un nouveau concept, celui de REPRESENTATIONS MENTALES : il s’agit de quelque chose non observable, qui n’est pas déclenché par un stimulus. Ces représentations mentales permettent de faire des comportements différenciés. Les représentations mentales constituent une variable intermédiaire pour expliquer la variation du comportement, on ne peut pas la mesurer, c’est une fiction commode que rejette complètement les behavioristes.

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25
Q

Expliquer l’expérience de Shepard (1967) dans l’expérience de la présentation d’images de scènes

A
  • 612 images
  • Tâche: de reconnaissance (2h après – 1 semaine après)
  • Résultats : 100 % correct (2h) – 88 % correct (1h)
  • Imaginaire d’image très performant
  • On nous présente une image qui fait partie des 612 images que l’on avait vues et on doit dire si on l’avait déjà vue ou non.
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26
Q

Expliquer l’expérience de Standing (1977) dans la présentation d’images de scènes, images bizarres, mots.

A
  • 1000 de chaque
  • Tâche: de reconnaissance (2 j après)
  • Résultats : 77% (images de scènes) – 88 % (images bizarres) - 61,5 % (mots)
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27
Q

Expliquer l’expérience de Paivio (1963) dans l’apprentissage de paires de mots ?

A
  • Stimuli: présentation de paires de mots: boat – hat, car – house ….
  • Tâche: de rappel
  • Mesures: Nombre de mots rappelés dans chaque paire.
  • Conditions expérimentales: Nature du mot (Concret vs. Abstrait)
  • Abstrait – Liberté / Concret - Spatule
  • Résultats: Les paires de mots concrets sont mieux retenus que les paires de mots abstraits. Car une image est souvent associée aux mots concrets. Les mots abstrait sont plus difficiles à se souvenir. Les mots abstrait n’on pas ce double codage.
  • Interprétation: Selon Paivio, le fait de présenter un mot concret active le mot et sa représentation imagée (double effet en quelque sorte).
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28
Q

Expliquer l’expérience de Posner dans la tâche des lettres présentées ?

A

Posner soutient que les différences de latence représentent les différences de traitement exigé pour la réalisation de la tâche. De ce point de vue, les représentations physiques seraient activées en premier (réponses plus rapides), puis les représentations phonétiques et enfin les catégories.
o Les voyelles jouent un rôle prépondérant, les représentations mentales doivent être traiter différemment puisse qu’il y a des différences du rôle des consonnes ou des voyelles dans notre langues.
Ces résultats suggèrent que nous formons des représentations multiples des stimulus, basées sur leurs caractéristiques physiques, et sur leurs catégories en particulier.

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29
Q

Expliquer l’expérience de transfert de modalité?

A

Technique d’appariement à un modèle : par exemple, mettre en évidence la capacité à faire une comparaison immédiate entre 2 modalités sensorielles.

Ex: objets en visuel présenté en tactile. Si reconnaissance entre 2 objets identiques, reçoit une récompense. Si nouveaux objets, reconnaissance des objets avec des modalités différentes = Construction d’une image interne de l’objet qui comprend l’ensemble de ses propriétés.

30
Q

Vrai ou faux, un singe placé dans l’obscurité peut reconnaître ensuite un objet vu visuellement (et réciproquement). Le dauphin en serait également capable.

A

Vrai

31
Q

Nommer des exemples dans le cadre des expériences de transferts de modalité?

A

Ce qui veut dire qu’un objet est stocké avec plusieurs représentation mental. Par exemple une rose : La couleur, l’odeur, la texture (je ne crois pas que le gout soit valide pour cet exemple)
o Reconnaitre un objet (bouteille), je suis capable de reconnaitre la bouteille seulement grâce au contact de celle-ci dans ma main (sans la regarder)

32
Q

Quels sont les 3 niveaux de traitement de Bonnet (1989)?

A

I: niveau sensoriel : Concerne les traitements initiaux réalisés sur les images. Traitements en relation directe avec les caractéristiques physiques du stimulus.

II: niveau configurationnel : Correspond à la structure des traitements sensoriels précédents et aboutit à des organisations perceptives et à l’élaboration des configurations.

III: niveau cognitif/conceptuel : Correspond aux représentations perceptives, à la signification donnée aux différentes organisations perceptives.

33
Q

A quoi correspond le niveau cognitif ou conceptuel?

A

Correspond aux représentations perceptives, à la signification donnée aux différentes organisations perceptives.

34
Q

Comment est représenté le niveau cognitif ou conceptuel?

A

Représentés dans une construction perceptive de l’espace avec leurs positions relatives les uns aux autres, indépendamment du point de vue de l’observateur (référence sur l’objet lui-même).

35
Q

Comment le niveau interagit avec nos connaissances antérieures dans le cadre du niveau cognitif et conceptuel?

A

Ce niveau interagit avec nos représentations en mémoire et nos connaissances antérieures. Pour un même traitement sensoriel, la perception n’est pas la même en fonction du contexte.

36
Q

Quels sont les trois niveaux d’une représenation mentales?

A

Une représentation mentale est donc une construction, qui nécessite plusieurs niveaux :
1. Utilisation des sens = liens avec perception.
2. Superposition de plusieurs perceptions sensorielles (niveau visuelle, auditif) pour établir une équivalence
3. Mémoire de cette construction.

37
Q

Comment s’est développé la capacité de former et d’utiliser des représentations? (D’un point de vue évolutif)

A

Il est probable, d’un point de vue évolutif, que la capacité de former et d’utiliser des représentations s’est développé sous la pression des facteurs de l’évolution des êtres vivants, a contribué à la survie des organismes et à la diffusion des gênes.

38
Q

Vrai ou faux. les schèmes, de prototype ainsi que l’anticipation sont des avantages majeurs

A

Il semble évident que disposer de schèmes, de prototypes va permettre une anticipation qui est un avantage majeur, et tout cela possiblement de manière innée, car un apprentissage se révèlerait trop long.

39
Q

Qu’est ce que les représentations propositionnelles?

A

correspondent à un codage propositionnel de la réalité. Ces représentations sont donc très liées au langage. Elles expriment notre savoir sur les propriétés des objets qui nous entourent et sur les relations que ces objets entretiennent.

40
Q

Qu’est ce que les représentation analogique?

A

Représentation dans laquelle les grandeurs (tension, courant, etc.) qui entrent dans les calculs sont représentées par des grandeurs analogues et qui varient de manière identique.

41
Q

Quel est le concept correspondent à un codage propositionnel de la réalité. Ces représentations sont donc très liées au langage. Elles expriment notre savoir sur les propriétés des objets qui nous entourent et sur les relations que ces objets entretiennent.

A

Les représentations propositionnelles

42
Q

Quel est le concept qui correspond à la représentation dans laquelle les grandeurs (tension, courant, etc.) qui entrent dans les calculs sont représentées par des grandeurs analogues et qui varient de manière identique.

A

Les représentations analogique

43
Q

Vrai ou faux, si on demande à un sujet de se représenter des rotations imaginaires d’objets, le temps mis pour imaginer la position finale de l’objet est proportionnel à la valeur de l’angle de rotation demandée.

A

Vrai. Par exemple, si la seconde image est tournée de 60 degrés, le sujet met deux fois plus de temps à répondre que si elle n’était tournée que de 30 degrés. Cela dépend de comment est fait l’opération de tourné l’objet dans ma tête pour me le représenter.

44
Q

On fait apprendre à des sujets une carte géographique jusqu’à ce qu’ils soient capables de la dessiner de mémoire. Après ils doivent se représenter en détail plusieurs régions de cette carte. Quel est le temps mis pour former l’image d’un point sur la carte après avoir formé une première image?

A

Le temps mis pour former l’image d’un point sur la carte après avoir formé une première image est proportionnelle à la distance réelle entre A et B sur la carte.

45
Q

Que calcule le Kosslyn mental walk task

A

marcher vers une image mentale d’un animal = A partir de quand les participants ont la sensation que l’image couvre tout leur champ visuel.
Les participants doivent marcher plus longtemps pour des animaux petits que pour des grands, de manière similaire à ce qui se passe dans les phénomènes de perception
Lien entre perception visuelle et imagerie.

46
Q

1) Former l’image mentale d’un H ou d’un T
2) Deux carrés apparaissent l’un après l’autre mais très rapidement. Un des deux carrés contient soit un H soit un T.
3) Les participants doivent dire si la lettre est apparue dans le 1er ou 2e carré
Dans quel cas ce trouve la meilleure performance?

A

Meilleure performance lorsque la lettre imagée est la même que l’image présentée comparativement à lorsque les lettres imagées et présentées sont différentes.

47
Q

Est ce qu’il y a des phénomènes d’amorçage même si la lettre n’avait pas été présenté? (test des lettres)

A

Oui!
* Semblable à un effet d’amorce entre imagerie et perception.
* Permet la FACILITATION

48
Q

Dans une expérience de Brooks en 1968. Ils demandent au patients de retenir cette phrase, mieux vaut plein la main d’amour que des richesses plein le four. Dans le premier cas, on leur demande de dire si les mots sont des noms. Cette tâche est simplement verbale. Dans le 2e cas, il demande de pointer au tableau et de dire s’il s’agit de des noms, donc il y a pointé et du verbal. Dans quelle des 2 cas il y a eu le temps de réponse le plus court?

A

Il y a une interférence entre les deux. Quand il y a deux types de représentation différentes, il y a moins d’impacts, il y a moins d’interférence et les résultats sont meilleurs et plus rapide.

49
Q

Qu’est ce que le support biologique dans le cadre des représentation mentales?

A

C’est la concentration du sportif avant l’épreuve. Il y a une augmentation de l’activité dans les tractus nerveux concernés par cette activité. Quand une épreuve sportive est simulée, il y a une augmentation du rythme cardiaque et de la ventilation pulmonaire alors qu’il est au repos. Cette augmentation est proportionnelle à la difficulté de l’activité imaginée.

50
Q

Qu’est ce qu’un patient héminégligent

A

C’est une anomalie due à une lésion de l’un des hémisphères cérébraux et qui conduit la personne atteinte à négliger, “oublier” la moitié de l’espace qui l’entoure. La lésion empêche le cerveau de répondre aux signaux qui lui sont présentés du côté opposé à celui qui est touché. Inattentif aux éléments présents dans leur champs de vision gauche. On voit que la partie gauche est manquante. Ils ont une représentation de l’espace incomplète.

51
Q

Comment est la perception et l’imagerie de Guariglia (1993)

A

Sa perception est Ok et l’imagerie est négligé.

52
Q

Comment est la perception et l’imagerie de Farah et al. (1993)

A

Sa perception est Ok et l’imagerie est mauvais

53
Q

Comment est la perception et l’imagerie de Behrmann et al. (1994)

A

Sa perception est altéré par agnosie visuelle et l’imagerie est ok.

54
Q

Qu’est ce que l’Aphantasi

A

Aphantasi, aussi appelé « esprit aveugle », est un déficit neurologique rare, qui a pour conséquence, chez les personnes qui en sont atteintes, une incapacité à construire et visualiser, dans leur tête, des images mentales, telles que la représentation de l’être aimé ou encore du lieu où ils ont grandi. (Ou une pomme)

55
Q

Les gens schizophrènes, synesthésique ou qui souffre de PTSD font-ils de l’imagerie volontaire et involontaire?

A

Ils peuvent faire les deux

56
Q

Qu’est ce que les études en imageries en IRM fonctionnelle dans les aires visuelles pour les activités dans le cortex strié (cortex visuel)

A

Réponse de l’activité du cerveau lors de la présentation d’un objet ou lorsque l’on demande au patient de l’imaginer.
Les résultats ont montré qu’il y avait une grande activation pour la perception

57
Q

Qu’est ce que la TMS?

A

Usage de la TMS (Stimulation magnétique transcrânienne) = Champ magnétique qui perturbe ou active les aires cérébrales pointées

58
Q

Comment fonctionne les aires auditive durant un PET?

A

PET, patterns d’activation pour de la musique entendue ou imaginée. Même si l’activation est plus grande dans le STG (images du haut) lors de la perception de musique, une activation cérébrale est observée aux mêmes endroits lorsque la musique est imaginée.

59
Q

Comment fonctionne les aires motrices lorsque l’on demande à un sujet d’imaginer une action motrice?

A

Grace à l’imagerie cérébrale ont peut voir que Certaines zones, normalement impliquées dans la réalisation d’un acte moteur s’activent.

60
Q

qu’est ce qui est nécessaire afin de se faire une représentation spatiale ou mentale?

A

L’hippocampe et la représentation spatiale

61
Q

Quels sont les résultats de French et Richards (1993)?

A

Les images mentales sont une interprétation; elles ne sont pas une copie « brute » de la réalité = Les limites des images mentales, absence de détails, réinterprétation = Fabrication de faux souvenirs (livre)

62
Q

Comment fonctionne le modèle de la hiérarchie inverse (top-down) de Pearson 2019

A

1) Initiation de la création de l’image mentale dans le cortex frontal
2) Cascade neurale pour retrouver informations stockées dans régions postérieures
3) Si représentations spatiales = cortex pariétal
4) Si représentations visuelles = aires sensorielles visuelles

63
Q

Qu’est ce que les neurones miroirs?

A

Les neurones miroirs désignent une catégorie de neurones du cerveau qui présentent une activité aussi bien lorsqu’un individu (humain ou animal) exécute une action que lorsqu’il observe un autre individu (en particulier de son espèce) exécuter la même action, d’où le terme miroir. Ils ont une grande place dans les représentations mentales (Rizzolatti).

Google : Les neurones miroirs peuvent être définis comme un groupe de neurones qui s’activent lorsque nous effectuons une action ou lorsque nous voyons une action en cours. Les neurones miroirs sont essentiels pour l’imitation qui est la clé du processus d’apprentissage.

64
Q

Vrai ou faux, les neurones miroirs ont une grande place dans les représentations mentales (Rizzolatti).

A

vrai

65
Q

Qu’est ce qui peut provoquer un dysfonctionnement dans l’autisme et qui serait à l’origine de leurs troubles d’empathie et de représentations du monde (soi/non-soi) comme les schizophrènes.

A

Les neurones miroirs

66
Q

Comment est la représentation de soi et l’anticipation chez les singes?

A

La représentation de soi semble bien établie chez les singes supérieurs qui peuvent se reconnaître dans un miroir. La représentation des autres est aussi mise en jeu dans leurs différentes manières de communiquer à d’autres membres de leurs groupes selon leur position sociale. Il y a des jeux où les singes font semblant et ils peuvent enseigner l’usage d’un outil à un jeune.
Mais il y a surtout une capacité à anticiper. Un singe en train de perdre un combat peut émettre un faux cri d’alarme (par exemple pour simuler l’arrivée d’un prédateur, d’un léopard) pour arrêter le combat. Un dominé peut détourner l’attention d’un dominant.

67
Q

Vrai ou faux, les représentation mentales sont surtout propositionnelles ?

A
  • Les représentations mentales peuvent être propositionnelles ou analogues. (SURTOUT ANALOGUE)
68
Q

Comment les images mentales sont manipulées?

A
  • Les images mentales sont manipulées (rotation, déplacement) selon les mêmes paramètres que les objets réels, ce qui suggère l’utilisation de représentations analogues.
69
Q

Vrai ou faux, il n’y a aucune perméabilité entre perception et imagination?

A

Faux, il y a une certaine perméabilité entre perception et imagination, comme le démontre les études de facilitation (autres exemples dans le livre, stratégies mnémoniques, théorie double codage Paivio) et d’interférence.

70
Q

Vrai ou faux, les neurosciences démontrent une utilisation similaire des aires cérébrales en imagerie et perception.

A

Vrai, Les neurosciences démontrent une utilisation similaire des aires cérébrales en imagerie et perception.

71
Q
A