Cours 7 : Le patient avec tuméfaction osseuse Flashcards
Décrire : Tumeur primaire (1)
Néoplasie originant des cellules normalement présentes dans les structures locales.
Décrire : Tumeur secondaire
- Métastase.
- En oncologie musculosquelettique, les métastases sont de très loin les tumeurs les plus fréquentes.
Décrire : Sarcome (2)
- Néoplasie originant des tissus mésenchymateux.
- Par opposition aux carcinomes, originant des cellules épithéliales.
Les tumeurs primaires de l’os, qu’elles soient bénignes ou malignes, peuvent être classifiées selon quoi? (1)
le tissu d’origine.
Nommez les tumeurs BÉNIN provenant : Os (2)
- Ostéome
- Ostéome ostéoïde
Nommez les tumeurs MALIN provenant : Os (1)
- Ostéosarcome
Nommez les tumeurs BÉNIN provenant : Cartilage (3)
- Enchondrome
- Ostéochondrome
- Chondroblastome
Nommez les tumeurs MALIN provenant : Cartilage (1)
- Chondrosarcome
Nommez les tumeurs MALIN provenant : Tissu conjonctif (1)
Fibrosarcome
Nommez les tumeurs BÉNIN provenant : Tissu conjonctif (1)
Fibrome
Nommez les tumeurs MALIN provenant : Tissu adipeux (1)
Liposarcome
Nommez les tumeurs BÉNIN provenant : Tissu adipeux (1)
Lipome
Nommez les tumeurs MALIN provenant : Vaisseaux (2)
- Hémangioendothéliome
- Angiosarcome
Nommez les tumeurs BÉNIN provenant : Vaisseaux (1)
Hémangiome
Nommez les tumeurs MALIN provenant : Autres (1)
- Sarcome d’Ewing
Nommez les tumeurs BÉNIN provenant : Autres (2)
- Tumeur à cellules géantes
- Kyste osseux
Décrire la présentation clinique : Les tumeurs primaires de l’os (5)
- Douleur
- Composante nocturne
- Progressive
- Reliée ou non à l’activité
- Traumatisme au préalable ?
- Secondaire à une fracture pathologique (au sein d’un os anormal)
- Tuméfaction
- Ankylose articulaire
- Boiterie
- Symptômes généraux (fièvre, sudations nocturnes, perte de poids)
- Rares dans le contexte d’une lésion primaire
- Plus fréquents dans le cadre d’une maladie métastatique ou d’une maladie lymphomateuse
Décrire l’examen clinique : Les tumeurs primaires de l’os (4)
- Inspection :
- Déformation ou voussure, œdème, augmentation du réseau veineux superficiel, rougeur, atrophie musculaire, épanchement intra-articulaire
- Palpation :
- Chaleur
- Masse
- Perte d’amplitude articulaire
- Présence d’adénopathies
- Examen neuro-vasculaire distal
- Examen plus complet si suspicion de lésion métastatique (recherche d’un primaire)
Décrire la pertinence des examens de laboratoires dans le dx d’une lésion primaire de l’os (2)
- Les examens de laboratoires sont habituellement peu contributoires dans le diagnostic d’une lésion primaire de l’os.
- Ils peuvent cependant aider dans le diagnostic d’une ostéomyélite ou de certaines autres pathologies (e.g. myélome multiple, hypercalcémie maligne, hyperparathyroïdie).
Nommez le bilan de base pour une lésion primaire de l’os (5)
- Formule sanguine complète avec différentielle
- Vitesse de sédimentation (infection)
- Protéine C réactive (infection)
- Calcium, phosphore
- Phosphatase alcaline
Nommez les laboratoires AUTRES pour une lésion primaire de l’os (4)
- Électrophorèse des protéines sériques et urinaires (myélome)
- Dosage des chaines légères libres sériques (myélome)
- Dosages des gammaglobulines (myélome)
- Dosage de la PTH (hyperparathyoïdie)
Nommez l’outil le plus utile dans l’élaboration du diagnostic différentiel d’une lésion osseuse et expliquez (3)
- La radiographie simple, avec vues orthogonales (habituellement vues antéro-postérieure et latérale), demeure l’outil le plus utile dans l’élaboration du diagnostic différentiel d’une lésion osseuse, malgré l’avènement de modalités plus perfectionnées.
- Les trouvailles à la radiographie simple permette habituellement de déterminer le niveau d’aggressivité de la lésion.
- La radiographie est plus utile pour les os longs que pour le squelette axial (où l’imagerie telle la tomodensitométrie ou l’IRM comporte un avantage).
Nommez les questions auxquelles il faut répondre en voyant une lésion sur une radiographie (7)
- Quel est l’âge du patient ?
- Localisation ?
- S’agit-il d’une lésion unique ou multiple ?
- Y a-t-il destruction osseuse ? Si oui, quel type ?
- Y a-t-il une matrice ?
- Y a-t-il une réaction périostée ? Si oui, la caractériser.
- Y a-t-il extension du processus dans les tissus mous ?
Il faut répondre en voyant une lésion sur une radiographie : Quel est l’âge du patient ?
Expliquez pourquoi. (2)
- L’âge est un des facteurs les plus importants dans l’élaboration d’un diagnostic différentiel.
- Par exemple, pour une lésion agressive, le diagnostic différentiel diffère si le patient :
- Est un enfant : infection, ostéosarcome, sarcome d’Ewing, …
- Est un adulte de plus de 40 ans : métastase, lymphome, myélome, chondrosarcome…
Il faut répondre en voyant une lésion sur une radiographie : Quel est la localisation.
Nommez les localisations possibles (4)
- Os longs, os plats ou squelette axial
- Par exemple :
- Ostéosarcome (fémur distal, tibia proximal et humérus proximal)
- Chordome (sacrum, vertèbres, base du crâne)
- Par exemple :
- Épiphysaire, métaphysaire ou diaphysaire
- Par exemple :
- Épiphyse → chondroblastome, infection
- Métaphyse → fibrome non-ossifiant, tumeur à cellules géantes, ostéosarcome, etc…
- Diaphyse → granulome éosinophile, sarcome d’Ewing, etc…
- Par exemple :
- Centrale ou eccentrique (pour la région métaphysaire)
- Intra-corticale ou juxta-corticale
Différenciez lésions uniques et multiples de l’os (2)
- Unique :
- Lésion primaire de l’os
- Métastase unique
- Multiple
- Dans un même os (dysplasie fibreuse, tumeurs vasculaires)
- Polyostotique
- Bénin : maladie de Paget, hyperparathyroïdie, dysplasie fibreuse, enchondromatose, ostéochondromatose,…
- Malin : métastases, myélome multiple, tumeurs vasculaires,…
Nommez les types de destructions osseuses (3)
- Type I (géographique)
- contours sclérotiques
- contours définis
- contours mal définis
- Type II (mité ou «moth-eaten »)
- Type III (perméatif)
Identifiez A,B et C
Type I (géographique)
- a) contours sclérotiques
- b) contours définis
- c) contours mal définis
Identifiez
Type III (perméatif)
Identifiez
Type II (mité ou «moth-eaten »)
Par rapport à une lésion sur une radiographie, nommez les types de matrice (2)
- Non-visible sur R-X :
- Fibreuse ou myxoïde
- Visible sur R-X :
- Chondroïde (tumeur formant du cartilage qui se calcifie. Les calcifications peuvent être punctiformes, en forme d’anneaux et de cercles, ou de C et J)
- Ostéoïde (tumeur formant de l’os; aspect plus homogène)
Il existe 2 catégories de réaction périostée. Nommez les.
continue et interrompue.
Il existe 2 catégories de réaction périostée : continue et interrompue.
Différenciez les.
- De façon générale, une réaction continue démontre que l’os a eu le temps de s’adapter à la lésion, et qu’il reste capable de la contenir. Une réaction interrompue signifie que la lésion n’est plus contenue, ce qui signe un niveau d’aggressivité supérieur.
- Continue : solide
- Interrompue : triangle de Codman, lamellaire, perpendiculaire (« sunburst »)
Nommez les lésions malignes qui traversent les tissus mous (4)
- ostéosarcome
- sarcome d’Ewing
- lymphome
- métastase, etc…
Nommez les lésions bénignes qui traversent les tissus mous (2)
- tumeur à cellules géantes
- fibrome chondromyxoïde
Pour l’investigation d’une lésion osseuse,décrire la pertinence de : Tomodensitométrie (2)
- Meilleure définition de l’os.
- Permet de mieux apprécier la matrice.
Pour l’investigation d’une lésion osseuse,décrire la pertinence de : Imagerie par résonance magnétique (2)
- Meilleure évaluation des tissus mous et de la moëlle osseuse.
- Plusieurs plans d’imagerie (axial, coronal, sagittal) permettant une meilleure visualisation de l’os atteint ainsi qu’une meilleure planification chirurgicale.
Pour l’investigation d’une lésion osseuse,décrire la pertinence de : Bilan d’extension (3)
- Tomodensitométrie pulmonaire
- Dans le cas de sarcomes osseux, le site de métastases à distance le plus fréquent est le POUMON.
- Scintigraphie osseuse (99 Tc MD)
- Permet de déterminer si la lésion est unique ou multiple.
- S’il s’agit possiblement d’une métastase unique, il faut alors rechercher le cancer primaire à l’origine de cette métastase, et s’assurer qu’elle est bien unique. Ceci se fait habituellement par une TDM thoraco-abdomino-pelvienne et une scintigraphie osseuse, ou simplement par un TEP-scan.