Cours 7 : l'ouverture de soi et l'expression des émotions Flashcards

1
Q

Ouverture de soi définition

A
  • Frome de communication par laquelle un individu révèle une chose importante sur lui-même que son/ses auditeurs ignoraient jusqu’à là
  • Révélation délibérée
    L’information doit être ignorée des autres
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2
Q

L’ouverture de soi : l’information peut… (3 points)

A

1- Être révélée sans gêne (info comme ou j’ai grandi par exemple) OU habituellement secrète
2- Porter sur des faits (mon âge exemple), des croyances, des sentiments
3- Être anodine OU d’intérêt capitale (ex : diagnostic de cancer)

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3
Q

Que nécessite l’ouverture de soi?

A

Nécessite la présence d’au moins une autre personne qui comprend le message (ce n’est pas un monologue intérieur, et notre interlocuteur doit nous avoir bien compris/entendu

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4
Q

Les 7 facteurs qui influent sur l’ouverture de soi

A
  1. la personnalité
  2. La culture
  3. L’appartenance de genre
  4. Les auditeurs
  5. Le sujet traité
  6. Le contexte physique et temporel
  7. Le canal
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5
Q

La personnalité

A

Personnes sociables et extraverties VS peu sociables et introverties

Les personnes extraverties = + de facilité à communiquer = + facile de communiquer et de parler d’eux et de s’ouvrir

Les personnes intraverties ont tendance à être moins sociables et vont moins s’ouvrir/se confier

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6
Q

La culture

A
  • Influence des normes au sein de la culture si l’ouverture de soi est appropriée ou non et le type d’information qu’on va donner
  • Selon certaines normes, un même comportement peut être bien vu dans une culture et mal vue dans une autre. Même chose p/r au contenu : de ce qu’on va dévoiler aux autres. Dans certaines cultures on peut plus se dévoiler que dans d’autres
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7
Q

L’appartenance de genre

A
  • Croyance populaire… vraiment ? : les femmes vont plus s’ouvrir et se confier et les hommes ne parlent pas
  • Selon les études :
     Vrai dans les dyades de même genre (les personnes s’identifiant comme femme vont plus s’ouvrir quand elles sont avec des personnes s’identifiant comme femme)
     Niveau d’intimité dans les confidences (les femmes vont se confier de façon plus intime que les hommes (vie personnelle, émotion))
     Révélations à connotation négative (décès exemple : les deux sexes se révèleraient autant l’un que l’autre)
  • Différences dans le contenu des confidences (les femmes parleraient plus de leur relation amoureuse passé, de leur sentiment à l’égard de leur amis proche, et de leur peur, ce qui leur déplait chez leur partenaire. Elles révèleraient davantage leur vie secrètes quand leurs relations deviennent + intimes. Elles se confieraient plus a des familles élargies que juste les personnes très proches
  • Les hommes ne se confieraient pas, peu importe leur niveau d’intimité : plus de sujets tabous que les femmes, qu’ils n’aborderaient pas avec leurs amis
  • Études datant des années 80-90
  • Qu’en pensez-vous : à prendre avec un grain de sel
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8
Q

Les auditeurs (5 points)

A
  • On se confit plus facilement dans de petits groupes que dans de grands groupes. Parce que quand on se confie à une seule personne, on a ++ de feedback et on peut ainsi ajuster ce que l’on dit et ce que l’on ne dit pas. Donc, mieux de se confier qu’à une seule personne à la fois.
     Encore mieux à une seule personne
  • Et les groupes de soutien ? Peut-être un peu + difficile pour certaines personnes, mais le groupe crée un « safe space », dans le groupe de soutien les participants s’engagent à l’acceptation absolue à ce que les autres confient, il n’est pas censé avoir de jugements.
  • L’influence de l’appui reçu : on va se fier à des personnes qu’on aime, des gens de notre groupe d’âge
  • L’intimité circonstancielle : on va parfois se confier à des personnes qu’on ne va jamais revoir sur des choses très personnelles. Par exemple : si on ne revoit jamais la personne, plus facile de se confier (toilettes de bars par exemple)
    Conversation sur internet : on peut parler à des personnes sans qu’ils sachent qui on est et peu favoriser l’ouverture de soi puisqu’il n’y a pas de conséquence immédiate.
  • L’effet dyadique : tendance du comportement d’un individu faisant partie d’une dyade à générer un comportement semblable chez son interlocuteur (exemple : adopter même gestes sans s’en rendre compte)
     Caractère réciproque de l’ouverture de soi
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9
Q

Le sujet traité

A
  • Plus facile de s’ouvrir sur certains sujets que sur d’autres (nos passe-temps plutôt que de notre vie sexuelle par exemple) (on va moins partager les sujets très personnels qu’impersonnels)
  • Informations qui nous valorisent VS qui nous dévalorisent (pour préserver notre image de soi)

Plus le sujet est négatif et personnel, moins on va être disposés à en parler

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10
Q

Le contexte physique et temporel

A
  • Effet bénéfique de l’anonymat. (Le pseudonyme “parle à notre place” : nous donne le courage de dire/faire des choses qu,on ne ferait pas sous le regard d’autrui) (Met tout le monde sur un même pied d’égalité : permet de se concentrer sur le contenu, par contre, les gens peuvent être plus méchant à cause qu’anonyme)
  • Parfois, ne pas voir les réactions de l’interlocuteur peut aider à se confier (exemple : psychanalyste : on ne voit pas le thérapeutes et réactions quand on parle)
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11
Q

Le canal

A
  • En personne : on perçoit les réactions de l’interlocuteur
  • Téléphone : si l’interlocuteur nous intimide (ou sa réaction)
  • Courriel : si l’interlocuteur est notre supérieur hiérarchique (+ formel et on n’a aussi pas à faire face à l’interlocuteur)
  • Très rare qu’on se trompe de canal : on choisi selon le contenu et comment on se sent p/r à l’autre personne
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12
Q

Émotion définition

A
  • Au sens large, les émotions désignent l’ensemble des phénomènes affectifs
     Émotions vives et de courte durée déclenchées par une situation particulière. Ne dure pas très longtemps : passe ensuite au sentiment. (Sentiment = prise en conscience de notre émotion : le souvenir de notre émotion se transforme en sentiment : donc moins intense (on ne sera pas en colère tout le temps), sentiment = + traitement mental de l’émotion)
    Exemple : colère, tristesse, peur, joie
    Les émotions varient en intensité : souvenir de l’émotion quand la réaction physiologique disparaît
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13
Q

Sentiments se distingue d’émotions par 3 choses, lesquelles

A
  1. Généré par des causes plus complexes (recherche de cause/pensées/besoins plus profonds)
  2. Intensité généralement + modérée
  3. Durée : peut durer très longtemps et n’est pas seulement vif en réaction à une situation

Exemple : amour, haine, gratitude

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14
Q

Les émotions sont importantes pourquoi?

A

pour le comportement humain : jouent un rôle important dans la régulation de nos échanges avec notre entourage

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15
Q

Différentes sortes d’émotions : 4 modèles différents

A

1- Ekman : 6 émotions de base : peur, colère, joie, surprise, dégoût, tristesse. Innées et universelles, réactions physiologiques associées très forte.

2- Jack Garrod & Schyns : 4 émotions de base

3- Cowen & Keltner : 7 émotions de base

4- Plutchick : émotions primaires et secondaires. Modèle le plus utilisé. en forme de fleur. Les émotions proche de la fleur se ressemblent, les opposés sont contraires. Entre les branches des fleurs = mélange entre deux sentiments. Critique = + difficile de s’imaginer avec ce modèle qu’on peut ressentir + d’une émotion à la fois

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16
Q

Pourquoi accordons-nous autant d’importance aux émotions? 4 raisons

A

1- Plus le lexique émotionnel d’une personne est large et varié, mieux la personne peut exprimer ce qu’elle ressent. (Elle peut + cibler ce qu’elle ressent)
2- Elle comprend mieux ce que les autres ressentent également
3- L’identification des émotions : un gros travail clinique
4- On ne peut pas vraiment parler d’émotions si la personne n’a pas de vocabulaire émotionnel

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17
Q

Communication des émotions : messages non verbaux

A
  • Mode le plus primitif de communication des émotions (celles qu’on va le plus utilisé : spontanée)
  • Imitation dans l’apprentissage des émotions (enfant se base sur les parents)
  • Mimétisme comportemental (entre 2 adultes en conversation, les émotions fortes ressenties par l’un, vont se transmettre rapidement à l’autre, par les gestes par exemple)
  • Contagion (étude : 1 coloc en grave dépression : les deux autres colocs ont aussi eu des symptômes dépressifs rapidement : juste émotion simple qui peuvent être contagieuse)
18
Q

Communication des émotions : messages verbaux

A
  • Utile pour l’expression des émotions + subtiles et contextualisées (utilisation des mots : “je me sens coupable”, “j’ai honte” : messages non verbaux pas suffisants : parole et mots décrivent mieux ce que l’on ressent
19
Q

Liens émotions-pensées-comportement

A

Les émotions sont liées aux pensées. (Nos émotions vont influencer nos comportements, nos comportements peuvent influencer nos émotions, les émotions vont beaucoup influencer comment on va interpréter une situation).
Une même situation va générer des pensées différentes chez différentes personnes et va donc influencer comment on va se sentir. Les émotions ne sont pas formées par ce qu’il se passe réellement, mais par l’interprétation et le sens que l’on donne à la situation

20
Q

Effort/pas d’effort, bonne note/mauvaise note : émotion engendrée

A

Effort + bonne note : fierté
Pas d’effort + bonne note : gratitude, surprise
Mauvaises notes + effort : colère
Mauvaises notes + pas d’efforts : regret, culpabilité

21
Q

Émotions et culture

A
  • Selon des études anthropologiques : diversité dans la manière de parler des phénomènes émotionnels (même dans les émotions de base)
  • Certains mots utilisés dans une culture pour décrire des émotions n’ont pas d’équivalent dans une autre
  • L’usage d’un mot pour désigner une émotion encourage son expression (donc la présence d’un mot dans notre culture pour exprimer une émotion va influencer ce que l’on ressent, puisqu’il y a un mot, ou pas, pour étiqueter ce que l’on ressent
22
Q

Le travail émotionnel : définition

A

Gestion de nos émotions de façon à les adapter aux attentes des personnes avec qui nous interagissons et aux exigences de la situation sociale dans laquelle nous nous trouvons

23
Q

Le travail émotionnel : sphère privée

A

Processus +/- conscients qu’on suit pour donner à nos émotions et notre expression émotionnelle une forme accepté et adapté à une relation interpersonnelle.
Exemple : même si on est jaloux de notre ami, on va manifester qu’on est content pour lui, on mettra de côté notre jalousie. Demande des efforts, vise à maintenir les relations étroites qui requièrent de l’empathie et du soutien

24
Q

Le travail émotionnel : sphère publique

A

Le travail émotionnel sous forme d’emploi : milieu publique et on est payé pour cela. Psychoéducateurs, psychologues, infirmiers : travail = démontrer empathie même si hyper troublant. Travail sur soi pour ne pas avoir de réactions de trop. En parler avec qqun d’autre plus tard

25
Q

La régulation émotionnelle définition

A

La façon dont l’individu tente d’influencer les émotions qu’il ressent, le moment auquel il les ressent ainsi que comment il les vit et les exprime

26
Q

2 stratégies de régulation émotionnelle décrites par Gross

A

1- La réévaluation cognitive

2- La suppression expressive

27
Q

La réévaluation cognitive

A

Modification de l’évaluation d’un événement pour changer la signification émotionnelle que la personne à cet événement afin d’en changer l’impact émotionnel

28
Q

La suppression expressive

A

Se réfère à l’inhibition des comportements exprimant l’émotion vécu. Exemple : qqun se fait laisser : va ressentir beucoup de peine : elle va supprimer toutes les manifestations possibles de la peine qu’elle va ressentir

29
Q

Quelle stratégie de régulation émotionnelle de Gross et la plus adaptée

A

La réévaluation cognitive est plus adaptée que la suppression expressive. Les gens qui font beaucoup de suppression expressive : + anxiété, + dépression

30
Q

La régulation interpersonnelle des émotions

A
  • Un phénomène collectif plutôt qu’individuel
  • Quand nous vivons une situation stressante, nous avons tendance à nous tourner vers notre entourage pour nous aider à réguler nos émotions
    Ex : le partage social des émotions
31
Q

Les partage social des émotions définition

A

Réévocation de l’émotion dans un langage socialement partagé impliquant un destinataire à la suite d’un épisode émotionnel intense (on vit une situation émotionnelle intense : on va en parler avec qqun d’autre ou dans un journal intime, par l’art, on va partager à notre environnement social ce que l’on ressens à l’intérieur de nous)

32
Q

À quoi sert le partage social des émotions?

A

1- Articulation cognitive : la personne va décrire l’évènement émotionnel, juste en en parlant, cela va lui permettre de caractériser ce qu’il s’est passé et de l’organiser en relation séquentielle : dévoiler l’événement, le caractériser et l’organiser en relation séquentielle

2- Prise de distance avec l’émotion (prendre une distance permet de reculer et de relativiser : + apte à réfléchir à ce qu’il s’est passé

3- Travail cogntiif du narrateur (aide à abandonner des buts non accomplis et ne pas “sticker” la dessus : réorganiser la hiérarchie de ses objectifs, recréer du sens et réévaluer l’épisode émotionnel

33
Q

Les effets du partage social des émotions : bénéfices

A
  • Récupération émotionnelle (se remettre de ses émotions)
  • Favorise la consolidation de croyances brisées
  • Diminution de la détresse (la personne se sent moins seule dans son émotion : sens dans ce qu’elle a vécu)
  • Le travail cognitif effectué à l’aide de l’interlocuteur favorise les bénéfices du partage social des émotions
    Aide à la régulation de l’expérience émotionnelle
34
Q

Les émotions sont régies par des règles

A
  • Règles implicites (pas de code des émotions) visant à harmoniser les relations sociales (vont se propager d’une personne à l’autre, d’un groupe à l’autre)
  • Rôles sociaux
     Quoi faire ou ne pas faire, mais aussi quoi ressentir et ne pas ressentir
     Règles intériorisées
     Rappels (quand transgressé)
  • Gouvernent notre univers intérieur : teint notre savoir-vivre, quand on transgresse des « règles émotionnelles » : je ne devrais pas me sentir comme ça alors teinte un peu cette dites émotion
35
Q

L’expression des émotions : authentique VS stratégique

A

Authentique : favorise la compréhension mutuelle et resserre liens dans une relation. (Quand on est transparent dans l’expression de nos émotions : ce que l’on dit correspond à comment on se sent)

Stratégique : prise de conscience des conséquences de l’expression émotionnelle : 2 raisons

36
Q

2 raisons expression des émotions stratégiques

A

1- Maintien et amélioration d’une relation (je ne vais pas en parler parce que je ne veux pas affecter ma relation

2- Gain personnel (pleurer, crier, pour obtenir des choses que l’on veut : contrôler une situation, une personne pour avoir ce que l’on veut : parfois pour ne pas changer ou bien pour avoir une raison : manipulation : l’interlocuteur va se sentir manipulé, alors l’interlocuteur ne saura jamais si les émotions de l’autre sont vrais : surtout dans les relations intimes ou de couples.

37
Q

La compétence émotionnelle

A
  • Capacité à exprimer ses émotions et à réagir adéquatement à celles des autres (amie qui se confie exemple, savoir comment réagir)
  • Primordial de reconnaître et comprendre ses propres émotions (first step)
    → Est-ce qu’il est préférable de les exprimer?
    → Comment les exprimer?
38
Q

Comprendre ses émotions

A
  • Reconnaître ses émotions, comprendre pourquoi on les ressent et déterminer leurs effets potentiels
39
Q

Comprendre ses émotions : 3 questions à se poser

A

1- Qu’est-ce que je ressens et qu’est-ce qui m’a fait ressentir cela? (penser de manière la plus objective possible, trouver les causes)

2- Qu’est-ce que je veux communiquer exactement? (authentique ou stratégique?)

3- Quels sont mes choix en matière de communication

40
Q

Exprimer correctement ses émotions - 6 points

A

1- Être précis quand on décrit nos émotions (va avec notre vocabulaire émotionnel : + il est grand, + on peut être précis)

2- Choisir le moment et l’endroit opportuns

3- Aborder les émotions ambiguës (contradiction, mélangés : les nommer peut aider et permettre de faire du sens)

4- Ancrer nos émotions dans le présent (éviter de croire toutes les perceptions négatives qu’on a à propos de nous-mêmes)

5- Accepter la responsabilité de nos émotions (c’est juste moi qui contrôle nos émotions : c’est notre interprétation de la situation qui teinte nos émotions : si je me sens comme cela c’est parce que j’ai interpréter la situation de cette manière-là) (aide à éviter de reprocher nos émotions à l’autre)

6- Exprimer ce qu’on souhaite (nommer qu’on a besoin d’un moment avant de pouvoir en parler par exemple) (parler au “je” pour exprimer nos attentes)

41
Q

Réagir adéquatement aux émotions d’autrui

A

Reconnaître et comprendre les émotions des autres pour y répondre de la meilleure façon possible

  • perception d’autre
  • écoute