Cours 2, Chapitre 2 : la communication verbale Flashcards
2 systèmes de signes importants
Verbal et non-verbal
Quelques mots sur la langue
- Les mots sont des signes arbitraires
- Le sens des mots varie selon les personnes
- Le sens des mots varie selon le contexte
- Les mots ont un sens dénotatif et connotatif
- Le sens des mots varie en abstraction
- Le langage est régi par des règles
Les mots sont des signes arbitraires
(arbitraire = qui résulte d’un libre choix et ne répond à aucune nécessité logique)
Le mot « pomme », par exemple, est sans rapport avec l’objet concret qu’il désigne
Les syllabes ne veulent rien dire : c’est nous qui à décider que p-o-m-m-e voulait dire un fruit
Le langage est une convention sociale
Le sens des mots varie selon les personnes
Si je demande une pomme : on ne pensera pas nécessairement à la même chose. QU’est-ce qui fait en sorte qu’on ait des définitions différentes ? → expériences, connaissances acquises : modèle
Le sens des mots, la signification des mots va changer selon la personne, et il faut prendre en compte la sémantique : il faut non seulement décoder les mots quand une personne nous parle, mais aussi tenir compte de la personne qui l’a formulé.
Le sens des mots varie selon le contexte
« Les carottes sont bien cuites » : plus d’espoir, ou bien simplement que les carottes sont cuites.
« comment ça va » = convention sociale : on dit tous oui. À notre psy on dirait peut être ++ la vérité.
Les mots ont un sens dénotatif et connotatif
Dénotatif : correspond à celui que les membres d’une même communauté culturelle attribuent aux mots. + dans le sens du dictionnaire
Connotatif : subjectif que certains locuteurs attribuent aux mots. Sens particulier qu’on attribue à certains mots. Exemple : déficience intellectuelle → psy : comment évaluer, l’annoncer à un parent : autre sens, bcp dans le côté affectif.
Le sens des mots varie en abstraction
- Divertissement
- Film
- Film américain
- Film américain pour enfants
- Toy story
De – en – abstrait ou de + en + abstrait.
Certains mots nous aident à préciser et d’autres sont plus abstraits.
Le langage est régi par des règles
La grammaire se définit comme l’ensemble des règles qui servent à organiser les mots d’une façon significative. Ces règles sont propres à une langue donnée, elles varient d’une langue à l’autre.
Exemple : la soupe elle est chaude – la soupe est-elle chaude ?
La grammaire change le sens de ce qu’on veut dire, la ponctuation aussi va changer le sens.
Quel est l’impct des textos sur la qualité du français?
Une recension des travaux sur cette question montre que le lien entre la mauvaise qualité du français et l’utilisation des textos n’est pas si clair.
Amène juste + de flexibilité cognitive : on reconnaît quand on peut écrire d’une manière et quand on peut écrire d’une autre manière.
Connotation affective aux messages par texto
Le langage agit sur la pensée
- La langue impose une façon de voir le monde
- Les mots ne sont pas la réalité
- Les mots masquent les différences et les nuances
- Les mots expriment à la fois des faits et des déductions
- Les évaluations statiques
La langue impose une façon de voir le monde
- Les mots que nous apprenons centrent notre attention sur certains aspects de la réalité et nous en font oublier d’autres
- Notre culture nous enseigne certains concepts au détriment d’autres
En fait, nous utilisions les mots en fonction des besoins que nous avons
Le sommelier possède un vocabulaire de plus de 100 mots pour décrire les caractéristiques d’un vin
Aborigènes australiens : Jarrah, mulga, gum → arbres
Inuits : plusieurs mots pour désigner la neige (type de neige)
Selon nos besoin on va apprendre un différents système de signes, va venir du contexte et de la culture.
Les mots ne sont pas la réalité
- Nous avons souvent tendance à voir les gens, les objets et les événements de la manière que les autres en parlent, les qualifient, les étiquettent. Exemple : si on s’était fait dire que notre prof était vraiment plate : on serait venu avec des « lunettes », on aurait été biaisé
- Les propos rapportés sur une personne, qui forment en quelque sorte sa réputation, sont parfois trompeurs ; il faut savoir retenir son jugement
- Quand nous supposons que nous savons tout ou que nous pouvons tout dire sur quelque chose, nous adoptons une attitude globalisante (attitude globalisante = point de vue qui suppose que nous connaissons tout ce qu’il y a à connaître à propos d’une personne)
Les mots masquent les différences et les nuances
Par manque de discernement
- Ne pas percevoir les différences entre des personnes, des objets et des événements qui, malgré leurs similitudes, sont distincts. Juste voir les similarités et arrêter de voir les différences.
Ce phénomène risque de nous entraîner dans le piège des stéréotypes
Par polarisation
- Raisonnement fallacieux qui consiste à n’envisager que les deux positions extrêmes
Les mots qu’on utilise viennent souvent définir extrêmes, sans le milieu ou ce qu’il y a entre.
Les mots expriment à la fois des faits et des déductions
Fait : « ils sont assis sur un rocher
Déduction : « ils s’aiment tendrement »
Un fait c’est un fait, la déduction c’est appuyer sur ce qu’on voit, c’est un raisonnement. Il faut s’ouvrir au fait qu’il y a d’autre déduction possible ou d’autres réalités possibles
Les évaluations statiques
- Tendance à maintenir des opinions toutes faites et à s’en tenir à certaines évaluations antérieures de la réalité, alors que celle-ci a changé. Exemple : Bianca du secondaire tu l’a trouve comment ? Surement qu’elle a changer depuis le secondaire tser. Il ne faut pas faire des évaluations statiques, les choses changes, nos évaluations devraient changer aussi.
- L’évaluation qu’on fait de soi-même et des autres doit s’adapter à l’évolution des situations et des personnes
- Il faut donc se méfier des évaluations statiques, car elles imposent une déformation des plus insidieuses de la réalité.