Cours 1 : la connaissance de soi et l'estime de soi Flashcards

1
Q

Les multiples facettes du soi

A

Cognitive
Affective
Comportementale

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Q

Facette cognitive

A

Connaissance de soi, ce que je suis

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3
Q

Facette affective

A

Estime de soi, comment je m’aime

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4
Q

Facette comportementale

A

présentation de soi, comment j’agis

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5
Q

Soi privé définition

A

aspects de soi invisibles pour les autres (ex : croyances et valeurs). Ce que les autres ne peuvent pas deviner en nous regardant.

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6
Q

Soi public définition

A

Aspects de soi visibles pour les autres (ex : apparence physique et comportements). Plus situationnels : qqun peut agir d’une manière avec qqun et d’une autre manière avec qqun d’autre, lié au contexte.

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7
Q

Dans quel soi est la dimension affective

A

Dans le soi privé (estime de soi)

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8
Q

Comment favoriser la connaissance de soi?

A

En allant voir un psychologue, via méditation, yoga. Pleins de manière de le faire

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9
Q

Définition connaissance de soi

A

Tout ce qu’une personne sait ou croit p/r à elle-même. L’idée que toutes les connaissances sur nous-même peuvent intégrer en un seul contexte.
Ensemble des idées et des perceptions que chaque personne a d’elle-même

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10
Q

Pourquoi parle-t-on de connaissance de soi et non juste du concept de soi?

A

Parce que le concept de soi était trop large (s’appuie sur plusieurs concepts, idées multiples : plusieurs soi dépendamment du contexte)

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11
Q

Les sources d’information sur soi

A

1- Introspection
2- La perception de ses propres comportements
3- Appréciation directe ou indirecte des autres
4- Comparaisons sociales

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12
Q

Introspection définition

A

observation interne de soi, de nos états d’âme

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13
Q

Introspection 2 éléments

A

1- Composante personnelle

2- Composante interprétative

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14
Q

Introspection : composante personnelle

A

Peut uniquement être observé par la personne qui le vit, on ne peut pas imposer une introspection à qqun d’autre, privé et inaccessible à autrui

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15
Q

Introspection : composante interprétative

A

l’objet à observer est très ambiguë, place à l’interprétation.
Attention à l’interprétation. Exemple : “ah je suis fatigué”, mais finalement déprimé, facile d’avoir une mauvaise interprétation

Difficulté dans la reconnaissance de ses émotions (interprète émotions d’une autre manière)

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16
Q

Alexithymie

A

Difficultés liées à l’identification et à l’expression des émotions (des gens qui ont appris à éviter leurs émotions, mais le “mal” finit par aller dans le corps, les émotions vont se somatiser → passe par le corps plutôt que de nommer les émotions. Les émotions sont refoulées, enfouies dans le corps).

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17
Q

La perception de ses propres comportements. Perception de soi définition

A

Compréhension de nos états internes basée sur nos comportements passés : fait plus référence à la mémoire

Contradictions possibles : exemple : elle gère fasse à des crises suicidaires, mais pas quand son petit frère se casse la jambe

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18
Q

Appréciation directe ou indirecte des autres. Jugement réfléchi définition

A

Utilisation des éléments d’information correspondant à la manière dont nous croyons que les autres nous perçoivent.

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19
Q

Appréciation directe ou indirecte des autres. Crédibilité et cohérence avec nos actions

A

On va plus porter attention au feedback de nos amis, et le feedback doit aussi être cohérent avec nos actions. Si la caractéristiques que qqun nous donne ne nous semble pas cohérente, on va donner un peu moins de crédibilité à la caractéristique qu’on se fait donner

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20
Q

Comparaisons sociale : 3 postulats

A

1- L’individu a besoin d’évaluer ses habiletés et attitudes adéquatement
2- Si aucun critère objectif n’est disponible, il se compare aux autres pour s’évaluer
3- L’individua davantage tendance à se comparer à des personnes semblables à lui (pas qqun qui est très bon quand nous on est débutant, par exemple)

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21
Q

Comparaisons sociale : 2 fonctions

A

Se distinguer des autres, nous situer dans une collectivité dans laquelle on se sent appartenir (se sentir dans un groupe)

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22
Q

Comparaisons sociale : 2 caractéristiques

A
  • Modification des idées que l’individu à de lui-même : importance du contexte : l’aspect de notre personnalité va changer selon le contexte
  • Identité personnelle (ce qui nous distingue) VS collective (qu’est-ce qui nous assemble aux autres personnes du groupe)
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23
Q

Pourquoi est-ce important de se connaître soi-même?

A
  • Pour déterminer nos forces et faiblesses
  • Améliore nos relations interpersonnelles (ex. style d’humour un peu inadéquat, on s’ajuste)
  • Permet une plus grande maîtrise de soi
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24
Q

4 moyens pour améliorer la connaissance de soi

A

1- Écouter les autres
2- Se renseigner sur soi (important de demeurer critique)
3- S’imaginer comment chacun voit autrui (dépend encore du contexte, les personnes de mon entourage vont avoir accès à différentes parties de moi)
4- Se révéler aux autres (permet de mettre en lumière des éléments qui sont enfouies, ou de comprendre les choses qui se passent.

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25
Q

Estime de soi définition

A

Composante affective du soi qui renvoie à l’évaluation subjective des aspects positifs et négatifs de soi-même

26
Q

Les déterminants de l’estime de soi

A

1- L’écart entre le soi idéal et le soi obligé
2- Les réussites en fonction des ambitions
3- L’approbation des autres
4- La comparaison avec autrui

27
Q

Les déterminants de l’estime de soi : l’écart entre le soi idéal et le soi obligé

A

Comparaisons entre ce que nous aimerions être et qui nous sommes réellement

28
Q

Soi réel définition

A

dan le moment présent, comment on se décrirait

29
Q

Soi idéal définition

A

la vision de nous-même qui englobe les traits qu’on aimerait posséder

30
Q

Soi obligé définition

A

trait que nous pensons devoir posséder

31
Q

Conséquences d’un trop grand écart entre le soi réel et le soi idéal

A

Déception, frustration, insatisfaction : dépression

32
Q

Conséquences d’un trop grand écart entre le soi réel et le soi obligé

A

Culpabilité, honte, amertume : anxiété

33
Q

Les réussites en fonctions des ambitions, qu’est-ce qui représente nos ambitions?

A

Le soi obligé et le soi idéal

Le soi réel va se build up avec la réussite et les échecs

34
Q

est-ce que le succès est garant d’une bonne estime de soi?

A

Non, pas forcément, ce n’est pas parce qu’on réussit que c’est bien, pcq correspond pas nécessairement à nos objectifs, à nos ambitions

35
Q

Facteurs de la valeur des réussites

A

degré de difficulté de la tâche, l’originalité de l’action et de son résultat, reconnaissance sociale, ambitions premières.

36
Q

L’approbation des autres. Quelles sont les personnes qui ont le + d’impact sur notre estime de soi?

A

Particulièrement les personnes qui comptent pour nous

37
Q

La théorie du sociomètre

A

Besoin fondamental d’être accepté par les autres : une question de survie :
- obtenir, miantenir et rétablir l’approbation des autres
- éviter à tout prix la désapprobation
Estime de soi à évolué pour :
- surveiller à quel point on est apprécié et accepté par les autres
- Évoquer des sentiments positifs ou négatifs qui signalent un changement dans l’approbation des autres
- Fournir une perspective sur la façon dont on peut être accepté dans des interactions futures afin que l’on puisse essayer de prévenir une éventuelle désapprobation

Affects suscités par les fluctuations de l’estime de soi devraient donc motiver les gens à éviter l’exclusion dans leurs interactions futures.

Les êtres humaisn possèdent un grand besoin d’être accepté et apprécié par les autres

38
Q

Estime de soi trait

A

Jauge à long temre, sentiment durable

39
Q

Estime de soi état

A

Jauge à court terme, approbation immédiate

40
Q

La comparaison avec autrui : étude de Morse et Gergen

A

Manuel
Etudiants qui postulaient un emploi d’été, qui ont remplis plein de questionnaire sur l’estime de soi : ils étaient seuls dans la salle d’attente en répondant les questionnaires
Pour la moitié des candidats qqun full bien habiller rentre dans la salle pendant qu’ils remplissent questionnaires = tendance à avoir une moins bonne estime d’eux dans le questionnaire
Autres moitiés = personnes pas propre = meilleur résultat pour l’estime de soi

Avec qui se compare-t-on ?
Se compare plus souvent avec gens qu’on considère moins bon que nous

41
Q

Pourquoi avons-nous besoin d’une estime de soi positive

A

Une moins bonne estime de soi pour amener pleins de conséquences

  • Nous avons tendance à nous évaluer plus positivement lorsque nous nous comparons aux autres
  • Biais liés à la valorisation de soi : traitement de l’information
  • COnséquences d’une estime de soi positive
  • COnséquences d’une estime de soi négative
42
Q

Comment conserve-t-on une estime de soi poistive? les 7 secret

A

1- Le biais de complaisance
2- Le handicap intentionnel
3- L’attention sélective auto avantageuse
4- La surconfiance cognitive
5- Le biais de rétrospectie
6- Le biais du faux consensus/de la fausse unicité
7- L’illusion de contrôle

43
Q

Le biais de complaisance

A
  • Je suis responsable de mes réussites et mes échecs sont attribuables aux autres
  • Exemple : examen. Bonne note : j’ai bien étudié, mauvaise note : examen trop difficile
44
Q

Le handicap intentionnel

A
  • Anticipation des conséquences d’un échec sur l’estime de soi
  • Cherche à l’avance excuse justificatrices
  • Si réussite, on s’attribue encore plus nos réussites
  • Tendance à s’autodéprécier : pour préserver notre estime de soi
45
Q

L’attention sélective auto avantageuse

A
  • Se concentrer sur ses points forts au détriment de ses points faibles
  • Va créer un genre de hiérarchie : je ne suis peut-être pas bonne dans les sports de ballon, mais je suis bonne à l’école, je me concentrai plus sur le fait que je suis bonne à l’école que sur le fait que je ne suis pas bonne dans les sports. Le sport va prendre une moins grande place dans mon identité : va moins m’affecter
46
Q

La surconfiance cognitive

A
  • Surestimation de la validité de nos idées
  • Tendance à surestimer la certitude de nos croyances
  • Ex. surestimer les chances de gagner avec billets de loto
  • On garde notre idée même s’il existe des preuves contradictoires et on ne va pas aller vérifier les sources contraires
47
Q

Le biais de la rétrospective

A
  • « Je le savais »
  • Réécrire histoire personnelle pour que ça diminue la dissonance cognitive
  • Quand après coup, on prétend avoir prévue un événement
48
Q

Le biais du faux consensus/de la fausse unicité

A
  • Surestimer/sous-estimer à quel point les gens se comportent comme nous
  • Tendance à croire que nos opinions ou nos conduites sont courantes = effet du faux consensus
  • Tendance à croire que nous avons fait la bonne action, que nous sommes uniques = effet de fausse unicité
49
Q

L’illusion de contrôle

A
  • Expliquer les événements dus au hasard/inexplicables en faisant référence à soi, comme si on avait un peu le contrôle sur la situation
  • Penser que notre volonté pour avoir une influence sur les événements
  • Comportement superstitieux
50
Q

Les 2 processus de l’estime de soi

A

Soi haute, soi faible : comment on passe de l’un à l’autre
Ressemble aux prophéties autoréalisatrices (avoir croyances et pensées, et on va agir en fonction de celles-ci)
Personnes qui a une haute estime d’elle-même : attentes positives : plus d’effort, confiance : succès : amour-propre : bonne estime de soi.
Désapprobation pourrait changer le cercle et amener dans le côté de l’estime de soi plus faible
Faible estime de soi : Attentes négatives : moins d’effort, anxiété : échec : blâme personnel : faible estime de soi
Approbation pourrait changer le cercle et amener dans le côté de l’estime de soi plus haute

51
Q

Améliorer son estime

A

remplacer les croyances autodestructrices par des croyances constructive

52
Q

Les croyances autodestructrices

A
  • Image de soi négative
  • Impact sur les relations interpersonnelles
  • Concernent la personnalité et le monde extérieur
53
Q

Croyances constructives

A

Ensemble des croyances portant sur soi ou le monde extérieur qui renvoie une image positive de soi et qui renforce l’estime de soi
- renforce l’estime de soi

54
Q

Améliorer son estime de soi : S’entourer de gens soutenants

A

Éviter le plus possible les relations toxiques (pas juste toxique, mais aussi juste qqun qui ne répond pas à nos besoins qui n’est pas la pour nous de la bonne manière : je veux pleurer et mon amie dit « on va magasiner » correspond pas aux besoins

55
Q

Améliorer son estime de soi : Avoir des objectifs réalistes

A
  • Objectifs ambitieux…mais juste assez
  • Échec n’égal pas je suis nulle : encore un peu dans la reconstruction cognitive. Un échec n’est pas en lien avec la personne : il faut garder une distance, l’échec n’est pas nous
  • Estime de soi très contingente avec nos réussites et nos échecs
    Objectifs Spécifique (dire exactement c’est quoi la tâche), mesurable (pour voir à quel point j’avance dans ce que je fais), auditoire spécifique (moi), réaliste, temporel (combien de temps je me donne)
56
Q

Une estime de soi réaliSTe : les 3 illusioNS de Taylor & Brown

A
  1. Une évaluaTIon de soi + positive que la réalité
  2. Une exagération des perceptions de contrôle (on pense qu’on a le contrôle alors qu’on en n’a pas)
  3. Un opTImiste irréaliste (accompagné d’une sous-estimation des risques d’échec)
57
Q

L’esitme de soi en Amérique du Nord

A
  • Une obsession ? Énormément d’attention qui y est donné
    Pléthore de programmes destinés à l’estime de soi
  • Attention : résultats mitigés dans les études empiriques ! certaines études vont même dire que travailler sur son estime de soi peut être négatif
    Erreurs méthodologiques non-négligeables : mélange causes et effets
    Exemple : corrélation positive entre estime de soi et résultats scolaires : faux, ce n’est pas cause à effet
58
Q

Les effets néfastes d’une haute estime de soi+

A
  • Associée à davantage de comportements antisociaux
  • Problèmes d’adaptation chez les enfants et les ados
    Attention, pas de liens cause à effet
  • Enfants rejetés surestimeraient leurs compétences sociales
    Pourquoi d’après vous ?
    Dépend de chaque enfant : lorsqu’un enfant présente un symptôme : toujours une signification
  • Mauvaise correspondance entre les perceptions de la personne et celles de leurs pairs
59
Q

Estime de soi et criminalité

A

Aucun lien entre estime de soi et violence, délinquance, préjugés raciaux MAIS liens entre haute estime de soi et comportements à risque

Chez certains criminels : estime de soi démesurée

60
Q

Autoefficacité définiton

A

“croyances que les gens ont en leurs capacités à produire des niveaux de performances donnés et à exercer une influence sur les événements qui affectent leur vie” Influence la manière dont l’individu se sent, pense, se motive et se comporte

61
Q

Lien entre autoefficacité, estime de soi et réussite

A

En se sentant plus capable de faire qqchose, on va mettre plus d’effort, on risque de réussir et ainsi d’augmenter notre estime de soi
Les personnes qui réussissent à faire le plus de progrès sont celles qui peuvent se mettre des objectifs élevés pour avoir des réussites satisfaisantes qui les motives à s’améliorer et cela va augmenter estime de soi

62
Q

ÉTUDE : RÉSULTATS IMPORTANTS À CONNAÎTRE

A

document d’étude p.8-9-10