Cours 7 - Intervenir au près des victimes Flashcards

1
Q

Quels sont les étapes de la recherche d’aide et l’ordre de celles-ci ?

A

La reconnaissance et définition du problème, la décision de recherche d’aide et la sélection de la ressource d’aide. Il n’y a pas d’ordre, ce n’est pas nécessairement continue.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Par quoi est influencé les étapes de recherche d’aide (reconnaissance et définition du problème, décision de recherche d’aide et sélection de la ressource d’aide) ?

A

Est influencé par des facteurs individuels, interpersonnels et socioculturels.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quelles raisons pourrait-on nommé qui pourrait faire en sorte qu’un jeune ne reconnait pas ou défini pas ce qu’il vie comme de la violence ?

A

Un manque d’information, une normalisation des gestes de violence, une minimisation des gestes de violence, une rationalisation des gestes de violence, une ambivalence et ambiguïté face à sa situation.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Que pourrais être un exemple de la normalisation des gestes de violence ?

A

« Tout les couples vive des chicanes, c’est normal que celle-ci dérape quelques fois. »

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Que pourrais être un exemple d’ambivalence et ambiguïté face à sa situation ?

A

Le jeune a des difficultés à savoir si ce qu’il a vécu était une situation de violence ou si c’étais un simple conflit.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Sur quels deux axes pourrait-on évaluer les comportements dans une relations pour diminuer l’ambivalence face à celui-ci ? (trousse du 1er amour)

A

Les intentions derrière le geste et les conséquences de celui-ci (comment il fait sentir la personne qui le reçoit).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

En quoi consiste l’ambiguïté de la définition ?

A

Les adolescents sont souvent pas certain s’ils ont vécu un crime ou de la violence ou si c’étais une dynamique de couple «normal».

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

En quoi consiste l’indifférence adaptative ?

A

Réponse qui a pour objectif d’éviter les conséquences sociales associées au dévoilement. Par exemple, ne pas vouloir en faire un cas, ne pas considérer la situation comme importante puisqu’il n’y a pas de blessures physiques, pas vouloir ce type d’attention, …

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quel type de situation d’abus sexuel est plus ambivalent ?

A

L’ambivalence est plus élevée lorsque la violence sexuelle est infligée par un autre jeune et/ou un partenaire ou un ami.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quels facteurs peuvent jouer sur la recherche d’aide d’un adolescent ?

A

Son genre, son orientation sexuelle, les facteurs culturelles, si la personne est victime ou témoin de la violence, les expériences de violence passées, les formes de violence vécues, sévérité perçue de la violence, crainte et stigmatisation, etc.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Que pourrais faire office de définition du stigma ?

A

Une identité qui est dévalorisé par la société.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Que pourrais faire office de définition de la stigmatisation ?

A

Un stigma qui mène à la discrimination, au rejet, à la désapprobation ou perte du statut social.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

De quelle façon l’étiquette de victime peut-elle avoir un double tranchant ?

A

D’une part, pour certains.es, elle peut réduire le blâme de soi, reconnaître que ce qu’elles ont vécu n’était pas correcte, permettre de mieux comprendre ce qu’elle a vécu. D’une autre part, cette étiquette peut être associé à une connotation négative.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

De quelle façon la société blâme-t-elle la victime dans des situations de violence conjugale ?

A
  • Perception de la société que la violence conjugale est provoqué et que la personne fait le choix de rester
  • Stigmatisation est + élevé quand on juge que la personne est responsable pour sa condition.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Qu’est-ce que les différentes sortes de stigma ont comme influence sur la recherche d’aide ?

A

Le stigma culturel influence le stigma anticipé et internalisé qui eux influence la recherche d’aide.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

En quoi consiste le stigma culturel ?

A

Ne vient pas d’une personne en particulier, mais de la société. Des croyances qui sont présente sur un sujet dans la communauté. (p. ex. la VC doit être caché, c’est du ressort de la vie privé)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

En quoi consiste le stigma anticipé ?

A

Crainte de la victime d’être stigmatisé si elle le dévoile, peur d’être jugé, critiqué, croire que les autres n’offririons pas soutien, incertitude, etc.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

En quoi consiste le stigma internalisé ?

A

Comment la personne a intériorisé le stigma anticipé/culturel. Honte, blâme, faible estime de soi, etc.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Dans le schéma sur les différents stigma, la centralité et la saillance influence les stigma anticipé et internalisé, en quoi consiste ces deux concepts ?

A

La centralité représente à quelle point l’identité de victime prend de l’espace dans l’identité de la personne. La saillance est à quelle point l’identité est apparente pour la victime (ex. bleu).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

À quel type de stigma se rattache cet exemple : « j’ai peur que les autres croient que je suis stupide, passive ou que je l’ai cherchée.»

A

Stigma anticipé

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

À quel type de stigma se rattache cet exemple : « je me sens responsable d’avoir laissé la situation devenir hors de contrôle, d’être resté aussi longtemps.»

A

Stigma internalisé

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

À quel type de stigma se rattache cet exemple : « la plupart des personnes pensent que les victimes de violence aime ça ou n’ont pas d’estime de soi.»

A

Stigma culturel

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

À quel type de stigma se rattache cet exemple : « les autres pensent que tu n’as qu’à quitter ton/ta partenaire»

A

Stigma culturel

24
Q

À quel type de stigma se rattache cet exemple : « Je me suis isolé des autres, c’est plus simple ainsi»

A

Stigma internalisé

25
Q

Quel pourcentage des jeunes vont rechercher de l’aide formelle ?

A

entre 8 et 40 %

26
Q

Quels sont les obstacles et facilitant de la recherche d’aide formelle ?

A

Facilitant : confidentialité, expertise, aide, accessibilité des services, etc.
Obstacles : crainte informations divulgué aux parents, pas connaitre les ressources, réticences des intervenants, peur de ne pas être pris au sérieux, étiquette de victime, etc.

27
Q

Quel pourcentage des jeunes vont rechercher de l’aide informelle ?

A

entre 61 et 93%

28
Q

Quels sont les obstacles et facilitant de la recherche d’aide informelle ?

A

Facilitant : confiance, - intimidant, soutien, conseils, écoute, etc.
Obstacle : statut dans le groupe de pairs, habileté du proche à écouter sans s’inquiété ou être en colère, inquiétude que le proche voudra qu’il quitte la relation, peur d’être jugé, etc.

29
Q

De quelle façon il pourrait être approprié pour approcher un jeune dont ont doute une situation de VC?

A
  • Partir avec un discours positif
  • Nommez les observations sous forme de question
  • Discuter des dynamique de couple saine (D’après toi qu’est-ce qu’une relation saine?)
  • Ne pas se prononcer directement contre le conjoint sur dynamique non saine, mais sur les dynamique en soi
30
Q

De quelle façon les questions ouvertes et fermées peuvent être utilisé pour établir une relation avec un jeune qu’on doute une dynamique de VC?

A

Commencer par aborder l’ado avec des questions fermées qui ne sont pas en lien avec la violence, les questions fermées sont souvent moins menaçantes. Poursuivre avec des questions fermées sur le couple (combien de fois par jour ton chum te texte ? Est-ce que ta blonde veut toujours savoir où tu es?).
Ensuite commencer avec les questions ouvertes, comment tu t’es sentie quand … ?

31
Q

Quels sont les 4 facteurs sur lesquels va dépendre l’intervention ?

A

Du mandat découlant de l’organisme (clinique, organisme communautaire, etc.), du rôle professionnel (sexologue, intervenante, psychothérapeute,…), de vos compétences et limites personnels (savoir, savoir-faire, savoir-être) et des besoins de l’adolescent.

32
Q

Quel est la différence entre le savoir, le savoir faire et le savoir être ?

A

Le savoir consiste en les connaissances, le savoir faire consiste en l’application des connaissances et le savoir être la capacité d’application des connaissances (quelle techniques sont mieux pour moi etc.)

33
Q

Quels sont les différentes caractéristiques des approches sensibles aux traumas ?

A

1) Réaliser : les traumas sont communs, une proportion élevé dans la société.
2) Reconnaître : les traumas sont associé à plusieurs conséquences
3) Répondre
4) Résister à retraumatiser : type de relations entretenue avec le patient, passer de VC à un centre communautaire très stricte = revivre même trauma

34
Q

Quels sont les 6 principes généraux concernant l’aide aux victimes ?

A

1) Promouvoir la sécurité émotionnelle
2) Redonner le contrôle et le pouvoir au jeune
3) Faciliter les relations interpersonnels
4) Soutenir les stratégies d’adaptation
5) Être sensible aux différences culturelles et de genre
6) Miser sur les forces

35
Q

De quelle façon est il possible de promouvoir la sécurité émotionnelle ?

A
  • Donner une environnement physique qui minimise les déclencheurs
  • Adopter une approche sans jugement lors des interactions
  • Expliquer clairement les différentes étapes, procédures et politiques de l’intervention
  • Être à l’écoute
  • Ne pas minimiser ce que l’ado vie à cause de son âge, son manque d’expérience ou la durée de la relation
  • Reconnaître l’ambivalence
  • Confidentialité
36
Q

De quelle façon est-ce possible de se montrer à l’écoute ?

A
  • se montrer disponible
  • créer un climat de confiance
  • écouter et valider
  • démontrer de l’empathie
37
Q

De quelle façon est il possible de redonner le contrôle et le pouvoir aux jeunes ?

A
  • Comprendre que partager ou non son vécu est un choix, pas une obligation
  • Diversifier les moyens de communication, peut être plus difficile oralement
  • Prendre des pauses, respecter le rythme du jeune
  • Identifier les besoins du jeune (protection, information, aide ponctuelle, …)
  • Encourager le jeune à définir ses propres objectifs
  • Solliciter et intégrer la perspective du jeune dans le développement de l’intervention
  • Éviter d’assumer le rôle «l’expert» et résister au désir de vouloir «sauver» l’ado
38
Q

De quelle façon est il possible de faciliter les relations interpersonnelles ?

A
  • La relation thérapeutique comme exemple de relation saine
  • briser l’isolement (mettre en relation avec d’autre jeune dans une situation similaire)
  • si possible, impliquer les parents et les amis (soutien naturelle)
  • référer le jeune à d,autre ressources dans la communauté
39
Q

Quels sont les aspects importants au fait d’impliquer les parents auprès du jeune victime de VC?

A
  • Psychoéducation sur la violence dans les relations intimes
  • conseils sur comment répondre au dévoilement de l’adolescent
  • conseils sur comment soutenir leur enfant
40
Q

Quels sont les aspects importants au fait d’impliquer les amis auprès du jeune victime de VC?

A
  • Psychoéducation sur la violence dans les relations intimes

- conseils sur comment aider une victime lorsqu’on est témoin ou répondre au dévoilement d’un ami

41
Q

Quel bémol peut-on apporter au fait d’impliquer les amis de la victime dans la relation d’aide ?

A

Le rôle de confident peut être difficile a porter pour un adolescent.

42
Q

Quels sont des exemples de réactions aidantes ?

A
  • soutien émotionnel
  • soutien pratique (endroit où dormir, acheter nourriture, etc.)
  • favoriser l’autonomie et encourager ses forces
43
Q

Quels sont des exemples de réactions non aidantes ?

A
  • insister pour que la personne agissent d’une certaine façon
  • pas comprendre, ne pas prendre la violence au sérieux
  • blamer, accuser, culpabiliser la victime
  • donner des ultimatum
  • surprotéger, isoler
44
Q

De quelle façon peut-on soutenir les stratégies d’adaptation du jeune ?

A
  • Psychoéducation sur la violence dans les relations intimes
  • Reconnaitre les impacts des traumas sur le développement et stratégies d’adaptation. (normaliser, déstigmatiser les symptômes de dissociation par exemple)
  • Renforcer et développer des stratégies d’adaptation
  • Promouvoir la sécurité de l’adolescent
45
Q

En quoi est-ce que la psychoéducation du jeune est pertinente et en quoi consiste-t-elle ?

A

Le jeune ne reconnait pas nécessairement les geste qu’il vie comme de la violence. Il faut alors décortiquer avec le jeune les caractéristiques d’une relation saine et malsaine. L’objectif est d’amener le jeune à prendre conscience par lui-même des comportements violent dans son couple.

46
Q

De quelle façon pouvons-nous être sensible aux différences culturelle et de genre ?

A
  • Environnement inclusif aux diversités culturelles et sexuelles
  • Explorer ses propres biais et croyances
  • S’éduquer, faire attention aux généralisations, éviter les présomptions basée sur l’identité perçu
  • Reconnaître injustices sociales passée ou actuel
47
Q

Quel est l’objectif de la loi de la protection de la jeunesse ?

A

Veiller à mettre fin ou prévenir la répétition de situation où la sécurité et /ou le développement de mineurs est compromis

48
Q

Dans la définition de l’objectif de la loi de la protection de la jeunesse, de quelle façon peut-on définir le terme sécurité et développement du mineur ?

A

Sécurité fait référence à la situation présente, d’un risque imminent. Développement fait référence à un risque de conséquence au long terme.

49
Q

Quelles sont les deux caractéristiques de la loi de la protection de la jeunesse ?

A

Exceptionnelle (l’État s’impose dans la relation familiale, va un peu contre le droit de la personne, mais est pas habituelle) et essentiellement curative (pas de prévention, c’est après coup que cette loi s’applique)

50
Q

Quelles sont les 4 mandats de base de la loi de la protection de la jeunesse ?

A
  1. Protection
  2. Primauté de la responsabilité parentale (le but n’est pas de retirer l’enfant, mais d’accompagner les parents)
  3. Compromission de la sécurité
  4. Compromission du développement
51
Q

Quand est-ce que les professionnels travaillant auprès des enfants doivent-ils faire un signalement ?

A
  • Dans l’exercice de leur fonction, doivent signaler à la DPJ toute situation qui est visée par la LPJ
  • À l’extérieur de l’exercice de leur fonction, ils doivent signaler toute situation d’abus sexuel ou physique.
52
Q

Quels sont les situations visées par LPJ ?

A

abandon, négligence, mauvais traitement psychologique, abus sexuel, abus physique, trouble de comportement serieux (de l’enfant)

53
Q

De quels éléments dépendent l’intervention de la DPJ ?

A

les faits signalés, la vulnérabilité, les capacités parentales et les ressources

54
Q

Quels éléments sont mis de l’avant dans la thérapie cognitivo comportemental axé sur le trauma (TF CBT) ?

A

P-R-A-C-T-I-C-E
Psychoéducation, relaxation skills, affective modulation skills, cognitive coping, trauma narrative, in-vivo mastery of trauma reminder, conjoint parent-child session et enhancing personnal safety and optimal development.

55
Q

Quel est le but du trauma narrative ?

A

Que l’enfant apporte de plus en plus de détails au trauma jusqu’à ce qu’il n’y ai plus de détresse à la mention de celui-ci.