Cours 6 - facteurs de risques et conséquences Flashcards
Est-ce que le fait d’étudier les facteurs de risques revient au même que blâmer la victime ?
Voir les facteurs non pas comme des causes de la VC, mais comme des facteurs de vulnérabilité. Donc, pas la faute de la victime, mais augmente les probabilité qu’elle soit victime. La notion d’intention est aussi importante, au sens où puisque la victime ne cherche pas à se faire battre, le blâme ne doit pas être mis sur elle.
Quels sont trois biais cognitifs qui pourrait être perçu chez les gens concernant les victimes de VC?
a) Erreur d’attribution fondamentale : tendance à exagérer l’importance des facteurs dispositionnels (internes) et à sous-estimer l’influence des facteurs situationnels (externes) dans l’explication du comportement d’autrui.
b) Croyance en un monde juste : chacun reçois ce qu’il mérite et mérite ce qu’il reçois. Blâme le comportement et la morale.
c) attribution défensive : Niveau de blâme dépend de l’impression de similarité ou d’identification à l’individu. Distorsion qui vise à nous protéger, nous donner un sentiment de contrôle et diminuer le stress.
Quel serait un exemple de biais cognitif, erreur d’attribution fondamentale ?
« Si la victime continue de fréquenter un partenaire violent, c’est qu’elle aime ça, elle doit être masochiste. »
Quel serait un exemple de biais cognitif, croyance en un monde juste ?
« Seule un certain type de femme est agressée, elle le provoque. »
Quel serait un exemple de biais cognitif, attribution défensive ?
« La personne qui s’est faite agresser passe par les mêmes chemins que moi, mais elle a été mal chanceuse. »
Mis à part les trois grands biais cognitif vue en classe, quels sont les autres éléments à considérer quant au fait que la victime reste avec son partenaire violent ?
- Il faut considérer les facteurs qui peuvent miner la capacité de l’individu à réduire sa vulnérabilité quand à la victime
- Certains besoins légitimes peuvent agir comme facteur de risque (ex. relation vs isolement)
- Certains facteurs personnels sont statiques (sexe, ethnicité, âge, etc.)
Qu’est-ce qu’un facteur de risque ?
variable associé statistiquement à une conséquence et qui augmente les probabilité que cette conséquence se produise, arrive avant la conséquence.
Quels sont les trois types de facteurs de risques ?
1) variable : consommation d’alcool
2) fixe : âge
3) causal : pas d’exemple pour la violence
Qu’est-ce qu’un facteur de protection ?
variable associée statistiquement à une conséquence et qui réduit les probabilités de cette conséquence en dépit des facteurs de risques.
Quels sont des exemples de facteurs de risque individuel ?
le genre, la race, l’âge, l’ethnicité, l’orientation sexuelle, etc.
Quels différents modèles peuvent expliquer la consommation d’alcool et de drogue comme facteur de risque ?
a) modèle indirect : consommation = + de conflit/tension = augmentation de chance de violence. Modèle pas soutenu empiriquement
b) modèle de l’effet trompeur : l’abus serait lié à un autre facteur (ex personnalité antisocial) qui causerait aussi l’abus de substance.
c) modèle de l’effet proximal : l’effet de la consommation qui baisse l’inhibition et interagit avec les facteurs distaux (myopie alcoolique, la personne est + susceptible de percevoir seulement les faits saillants autour d’elle puisque son attention diminue et pense moins au conséquences long terme.)
d) modèle des attentes : c’est la culture qui associerait alcool et violence, l’alcool devient une excuse d’être violent (“j’suis violent quand j’bois”)
Dans le milieu de vie de l’individu, quels sont les deux catégories de facteurs qui sont le moins étudié ?
Le quartier/communauté et les facteurs sociétaux.
Quels sont des exemples de facteurs de protection ?
l’amitié, sentiment d’appartenance élevé à l’école, soutien du voisinage, soutien parental, spiritualité
Quels sont les 8 éléments nécessaire pour poser un diagnostique de TSPT ?
A. Exposition ou menaces de mort, de blessure sérieuse à l’intégrité physique ou de violence sexuelle
B. Reviviscences
C. Évitement persistants des rappels internes et/ou externes associés au trauma
D. Altération négative des cognitions et de l’humeur
E. Hyperéveil et altération de la réalité
F. Perturbations qui durent depuis plus d’un mois
G. Perturbations qui cause une détresse et un dysfonctionnement
H. Non attribuable à une autre cause (ex. consommation)
À quel type de symptômes de TSPT pourrait-on attribuer des cauchemars ?
Reviviscence