Cours 7 - Cerveau prédictif Flashcards

1
Q

Hypothèse du cerveau bayésien

A

Postule que notre cerveau infère, à partir des entrées sensorielles, un modèle interne du monde extérieur. Ce modèle interne peut être utilisé pour créer des anticipations sur les entrées sensorielles.

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2
Q

Hypothèse du codage prédictif

A

Suppose que le cerveau génère en permanence de telles anticipations et génère un signal de surprise ou d’erreur lorsque ces prédictions sont violées par des entrées sensorielles inattendues.

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3
Q

Vrai ou faux : La présence de modèles internes nous permet de gérer l’action fluidement et d’utiliser nos expériences précédentes pour prédire nos marges d’actions.

A

Vrai

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4
Q

Lien entre le codage prédictif et la théorie de bayes

A

Le but de toutes opérations cognitives (et du cerveau en général) est de minimiser les erreurs de prédictions (ou minimiser la surprise). Ainsi, les expériences que nous avons faites sont utilisées pour anticiper l’information que nous allons recevoir dans différents contextes.

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5
Q

Cibles dans la parole

A

Les cibles auditives sont stockées dans la mémoire, elles sont apprises et familières.

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6
Q

La couplage neuronal comme mécanisme de prédiction

A

L’activité oscillatoire du cerveau s’adapte aux rythmes auditifs (couplage neuronal).

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7
Q

Alignement des phases d’oscillation neuronale aux rythmes externes

A

Chaque onde représente des temps d’excitation neuronale élevée (pics) et réduite (vallées). L’alignement des oscillations à des moments peut améliorer le traitement du stimulus. L’alignement continue même après l’arrêt du stimulus.

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8
Q

Les prédictions temporelles

A

L’attention est portée vers les moments attendus. L’attention accrue facilite le traitement phonologique. L’effet d’indiçage rythmique repose sur des prédictions temporelles du profil des proéminences générées par le rythme (verbal ou non-verbal).

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9
Q

Qu’est-ce que l’indiçage rythmique ?

A

Des phrases métriquement prévisibles précèdent la production des mots chez les adultes aphasiques.

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10
Q

Vrai ou faux : Les patients avec des troubles phonologiques et avec apraxie articulent des mots cibles avec plus d’erreurs segmentales lorsque subit à l’indiçage rythmique.

A

Faux, avec moins d’erreurs segmentales.

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11
Q

Qu’est-ce que est amélioré par l’indiçage rythmique ?

A

Améliore le couplage neuronal et le traitement cérébral de la parole.

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12
Q

Vrai ou faux : Les oscillations neuronales sont plus fortes aux fréquences cibles durant l’écoute de la parole quand l’indice régulier précède les phrases.

A

Vrai

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13
Q

Vrai ou faux : Les attentes / prédictions temporelles ne peuvent pas faciliter le traitement de la parole / du langage.

A

Faux

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14
Q

Qu’est-ce qu’un potentiel évoqué (ERP) ?

A

C’est un changement dans l’activité neuronale qui est temporellement alignée avec des stimuli / événements sensori-moteurs.

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15
Q

Comment mesure-t-on les ERP ?

A

Par EEG (changement de voltage), un potentiel évoqué représente la somme des potentiels post-synaptiques générés par des miliers de neurones synchronisés.

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16
Q

Potentiels précoces vs potentiels radios

A

Précoce : moins de 100 ms, réactions aux propriétés du stimulus

Tardif : reflet des processus cognitifs

17
Q

Y-a-t-il un lien entre les potentiels évoqués et les prédictions ?

A

Les potentiels évoqués apparaissent en fonction de la nouveauté, la surprise, l’inconguence, l’improbabilité… d’un stimulus.

18
Q

Nommer des potentiels évoqués utilisés dans la recherche sur le langage (pour les processus de perception phonologique et production de la parole)

A
  • MMN : auditif, apparaît à 150-200 ms après l’occurence d’un nouveau stimulus déviant dans une séquence de stimulus qui sont pareils (oddball)
  • P300 : Potentiel positif qui apparait entre 250-500 ms après un événement inattendu
  • Potentiel de préparation motrice : potentiel évoqué qui se développe 1 à 1,5 s avant l’initiation d’un mouvement, avant la stimulation d’un mouvement
19
Q

Nommer des potentiels évoqués proéminents dans le traitement langagier

A
  • N400 : composant négative (centro-pariétal) qui apparait à 400 ms après la présentation d’un stimulus sémantiquement incongruent.
  • P600 : Potentiel évoqué en réponse à des phrases non-grammaticales syntaxiquement / morphologiquement complexe ou syntaxiquement ambigües
  • LAN : Potentiel évoqué négatif au niveau frontal gauche qui apparait 400 ms après une erreur morpho-syntaxique. Controversé.
  • ELAN : Composante précoce du LAN, frontal négatif tardif, controversé si attribuable à des processus d’identification syntaxique précoce
20
Q

Vrai ou faux : La plus grande probabilité d’un mot dans un contexte, plus petite est l’amplitude de la N400.

A

Vrai, N400 = apparait quant le mot est moins probable

21
Q

Vrai ou faux : La P600 apparait dans les phrases syntaxiquement simples.

A

Faux, phrases complexes et réduit dans les contextes rythmiques réguliers

22
Q

Potentiels évoqués positifs vs négatifs

A

Négatif : relié à la probabilité du stimulus rencontré

Positif : relié aux conséquences comportementales

23
Q

Hypothèse de Bornkessel et Schlesewshy 2019

A

Les ERPs négatifs MMN et N400 font partie d’une même famille qui représente les processus de feedfoward et le fonctionnement des modèles internes dans l’activité verbale.