Cours 4 - Perception du langage oral Flashcards

1
Q

Vrai ou faux : Les gens souffrant de de trouble acquis du langage et de trouble neurodéveloppemental présentent souvent une réorganisation fonctionnelle du réseau langagier qui implique davantage l’hémisphère droit.

A

Vrai

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2
Q

Nommer l’hypothèse qui expliquerait les différences hémisphériques entre l’hémisphère droit et l’hémisphère gauche

A

Sensibilité différente des deux hémisphères aux variations spectro-temporelles des signaux auditifs

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3
Q

Étude de Floegel 2020 : La spécialisation hémisphérique du feedback auditif

A

HD : Perception et contrôle des aspects spectraux du feedback auditif

HG : Perception et contrôle des aspects temporels et des changements acoustiques rapides

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4
Q

Hypothèse spectro-temporelle

A

L’hypothèse spectre-temporelle de la spécialisation hémisphérique (droit : spectral ; gauche : temporelle) en production et en perception du langage correspond à la dominance des hémisphères observés dans le traitement des aspects prosodiques du langage vs l’organisation séquentielle (morphologique-phono-syntaxique) du discours.

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5
Q

Vrai ou faux : L’hémisphère droit est particulièrement fort dans le traitement des changements acoustiques rapides caractérisant les consonnes. Ainsi la discrimination des consonnes est plus efficace à droite qu’à gauche.

A

Faux, c’est l’hémisphère gauche

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6
Q

Nommer des spécialisations de l’hémisphère droit

A
  • Traitement prosodique et pragmatique du langage
  • Analyse et le contrôle spectrale des signaux auditifs
  • Dominance dans le traitement des mélodies et de l’intonation
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7
Q

Structures incluses dans la voie ventrale

A
  • gyrus temporal supérieur
  • sillon temporal supérieur
  • gyrus moyen temporal supérieur
  • gyrus temporal moyen antérieur
  • gyrus frontal inférieur
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8
Q

Structures incluses dans le voie dorsale

A
  • aire SPT (pariétal-temporal sylvienne)
  • cortex prémoteur
  • gyrus frontal inférieur
  • jonction temporo-pariétal
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9
Q

Rôle du gyrus temporal moyen postérieur et antérieur (voie ventrale)

A

GTMP : Soutient l’attribution de sens aux représentations phonologiques. Il s’agit d’un interface qui relie les informations conceptuelles du sens aux aspects formels des mots.

GTMA : Soutient l’interprétation et la combinaison des séquences des unités de sens..

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10
Q

Rôle de l’aire SPT (voie dorsale)

A
  • Localisation dans le planum temporal à la jonction pariétal-temporal
  • Interface entre les aspects auditifs et les aspects moteurs de la parole avant que l’information ne soit acheminée aux aires frontales
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11
Q

Vrai ou faux : Il y a un lien étroit entre la perception et la production de la parole et une activation du système moteur durant la perception

A

Vrai

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12
Q

Vrai ou faux : Le traitement de la voie dorsale est dominant dans l’hémisphère droit

A

Faux, dans le gauche

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13
Q

Quelle voie soutient l’apprentissage des schémas sensori-moteurs à partir des cibles auditives ainsi que l’apprentissage des nouveaux mots et leurs représentation auditives et motrices ?

A

La voie dorsale

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14
Q

Nommer les tâches perceptuelles dans laquelle la voie dorsale est impliquée

A
  • Auto-surveillance de la parole
  • Parole interne
  • Répétition d’un mot
  • Mémoire phonologique
  • Apprentissage d’une nouvelle langue
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15
Q

Tableau clinique de l’aphasie de conduction

A
  • Répétition déficitaire
  • Erreurs phonémiques
  • Discours logopénique (manque du mot, pauses, tics)
  • Débit plutôt normal (aphasie fluente)
  • Compréhension plutôt préservée
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16
Q

Quelle endroit du cerveau est lésé dans le cadre d’une aphasie de conduction ?

A

Le faisceau arqué

17
Q

Est-ce que l’aphasie de conduction est un problème d’intégration auditivo-motrice ?

A

La transformation des représentations auditives des sons de la parole en représentations motrices est déficitaire (voie dorsale). Il n’y a pas possibilité de répéter de nouveaux mots. Ces gens sont conscients de leur erreur mais sont incapables de les corriger.

18
Q

Est-ce que l’activation de l’aire SPT est spécifique à la parole ?

A

Non, elle est spécifique à l’activité motrice du conduit vocal. Elle s’active aussi quand on chante ou on fredonne. Elle s’active durant la perception et la production de la parole.

19
Q

Vrai ou faux : L’activité neuronale dans l’aire SPT est corrélée avec l’activité dans la partie operculaire du gyrus frontal inférieur.

A

Vrai, les faisceaux de fibres qui connectent ces deux régions sont particulièrement denses.

20
Q

Qu’est-ce que l’écholalie ?

A

Répétition immédiate ou retardé des mots et phrases des autres / de soi-même. Il s’agit d’un comportement non intentionnel (comme un réflexe). On retrouve cela chez les enfants ayant un trouble du langage ou des patients aphasiques.

21
Q

Cause potentiel de l’écholalie ?

A

L’interface auditivo-moteur est déréglée (voie dorsale). Pendant la perception, l’activité motrice est accrue ou l’inhibition motrice est trop basse.

22
Q

Est-ce que le modèle de Hickok et poeppel (2007) est un modèle sériel ?

A

Non, modèle parallèle

23
Q

Est-ce que la voie ventral se manifeste dans les deux hémisphères ?

A

Oui

24
Q

Nommer les caractéristiques de la prosodie dans le temps

A
  1. Prosodie (caractéristiques des énoncés) :
    Intonation, accents, pauses –> sert à transmettre les sens des énoncés (interface avec, la sémantique, la syntaxe, les émotions). Manipulation consciente.
  2. Prosodie (caractéristiques des syllabes) :
    Regroupement en chaines syllabiques avec un profil de sonorité clair –> empreinte sonore typique pour la parole. Manipulation consciente difficile
  3. Prosodie (caractéristiques intrinsèques des sons) :
    Transitions formantiques, microstructure temporelle, phénomène de la coarticulation
25
Q

Le principe du couplage neuronal

A

Le cerveau a une activité oscillatoire de base constance résultant de l’activité neuronale. Les stimuli auditifs externes modifient cette activité oscillatoire de base. Par un couplage de l’activité oscillatoire au son, un représentation neuronale du stimulus émerge.

26
Q

Vrai ou faux : L’activité oscillatoire du cerveau ne s’adaptent pas aux rythmes auditifs

A

Faux

27
Q

Est-ce que le coulage neuronale soutient l’analyse de la parole et de la compréhension du langage ?

A

oui

28
Q

Modèle de Giraud et Poeppel (2012)

A

Étape 1 : Les modulations d’amplitude excitent des population de neurones dans le cortex auditif primaire ce qui génère une série temporelle d’excitation avec des phases de forte excitabilité et de basse excitabilité.

Étape 2 : Remise en phase.

Étape 3 : Modulation de l’activité oscillatoire dans des bandes de fréquences spécifiques (thêta et gamma)

Étape 4 : L’activité gamma induit des changements d’excitabilité neurone dans les couches cellulaires qui envoient le signal dans d’autres régions corticales à partir du cortex auditif primaire.

Étape 5 : Le résultat est un couplage neuronal avec la structure acoustique du signal qui se transmet dans le cortex.

29
Q

Vrai ou faux : Le couplage de la bande thêta à la parole soutient la perception de la parole dans environnement bruité.

A

Vrai

30
Q

Vrai ou faux : Le couplage de la bande delta à la parole soutiendrait la compréhension du langage et les processus sémantiques à un plus haut niveau.

A

Vrai

31
Q

Nommer les fréquences des oscillations neuronales

A

Thêta : 4-8 Hz

Gamma : 25-35 Hz

Delta :

32
Q

À quoi sont associés les rythmes cérébraux ?

A

Delta : Intonation

Thêta : Syllabes

Gamma : Phonémique