cours 7 Flashcards
types de mémoire
déclarative et non déclarative
Mémoire déclarative et non déclarative
La mémoire déclarative (explicite) est la mémoire des faits et des événements:
–> Elle se divise en 2 grandes catégories
1. la mémoire épisodique: qui se réfère aux événements autobiographiques.
Ex. À 5 ans j’ai eu mon premier vélo
2. La mémoire sémantique: qui concerne les faits appris.
Ex. Bangkok est la capitale de la Thaïlande.
–> La mémoire déclarative est disponible pour un rappel conscient; on dit aussi qu’elle est explicite. Les souvenirs de la mémoire déclarative se forment facilement, mais
disparaissent tout aussi facilement.
Les mémoires non déclaratives (implicite) se répartissent en plusieurs catégories. La plus commune est la mémoire procédurale, c’est-à-dire celle des habiletés motrices comme jouer un instrument, pratiquer un sport.
–>La mémoire non déclarative est inconsciente; on dit qu’elle est implicite
car elle résulte de l’expérience.
Les souvenirs de la mémoire procédurale se forment avec
l’apprentissage par de nombreuses répétitions, mais sont moins susceptibles de disparaitre.
–>On ne se souvient pas quand et dans quelles circonstances on a appris à
faire de la bicyclette (mémoire déclarative), mais on se souvient comment en faire
(mémoire procédurale).
La mémoire procédurale
-type de mémoire non-déclarative,
-La mémoire procédurale est l’apprentissage d’une réponse motrice (une procédure) en réponse à une entrée sensorielle .
2 grandes catégories
-l’apprentissage non-associatif
-l’apprentissage associatif
L’apprentissage non-associatif
–> mémoire procédurale
def: La réponse comportementale est modifiée en réponse à un seul type de stimulus répété dans le temps
2 catégories
1. L’habituation:
La présentation répétée d’un même stimulus se traduit progressivement par
une perte de la réponse.
Ex. Si vous habitez dans un logement avec plusieurs personnes et que le téléphone sonne. La première fois vous allez vous précipiter, mais si ce
n’est jamais pour vous, vous allez de moins en moins réagir et ne plus répondre du tout.
- b) La sensibilisation:
Un stimulus puissant (flèche) se traduit par une réponse exacerbée à tous les
autres stimuli qui vont survenir ensuite.
Ex. Si vous vous promenez seul le soir et qu’il y a une panne de courant dans le quartier, vous
devenez hypervigilant pour les stimuli qui normalement ne sont pas perçus (bruits, phares,..)
L’apprentissage associatif
–> La mémoire procédurale
def: Les comportements sont modifiés par la formation
d’associations entre des événements.
2 catégories:
1. Le conditionnement classique
2. Le conditionnement instrumental (= opérant)
Le conditionnement classique
Le conditionnement classique est basé sur l’association de :
- 1. Un stimulus qui donne normalement une réponse, le stimulus inconditionnel (SI),
car aucun conditionnement n’est nécessaire pour obtenir une réponse (viande),
- 2. Avec un deuxième stimulus qui n’évoque normalement pas de réponse, le stimulus
conditionnel (SC), qui nécessite un apprentissage.
Expérience de Pavlov avec son chien: SC est le son d’une cloche:
L’apprentissage consiste à associer le son de la cloche avec la présentation de la viande (période de conditionnement). Après l’apprentissage, l’animal salive au son de la cloche
même si la viande n’est pas présentée = réponse conditionnée (RC).
a) Avant le conditionnement: La cloche (SC) ne déclenche pas de réponse chez le chien. La viande (SI) provoque une forte réponse comportementale.
b) Après le conditionnement: Le son de la cloche seul provoque la salivation =RC.
Le conditionnement instrumental
Dans le conditionnement instrumental (aussi appelé conditionnement opérant), un rat apprend à associer une réponse (pousser sur un levier) avec un stimulus ayant un sens pour lui, en général une récompense alimentaire.
Ex. Un rat apprend qu’en appuyant sur un levier il reçoit de la nourriture.
–> Donc un comportement est associé à une conséquence particulière. La motivation est importante dans ce type de conditionnement.
La mémoire déclarative – Durée
- La mémoire à long terme se réfère à des souvenirs dont on peut se rappeler des
jours, des mois et même des années après qu’ils soient arrivés. - La mémoire à court terme contient les souvenirs de façon temporaire pendant quelques secondes à quelques minutes (Purves et al. 2019*). La plupart des informations quotidiennes sont vulnérables à l’oubli.
Les souvenirs des événements transitent d’abord dans la mémoire à court terme, et
seulement une petite partie est convertie en souvenir à long terme par un processus
nommé la consolidation mnésique.
Évolution du concept de mémoire à court terme
mémoire de travail –> court terme
–>Avec de meilleures techniques d’expérimentation, la conception initiale d’une
mémoire à court terme, qui n’était qu’un réceptacle temporaire, est devenue trop simpliste.
–> La mémoire de travail permettrait, en plus de la rétention temporaire de
l’information, la manipulation de l’information retenue:
Théorie de Alan Baddeley:
- Boucle phonologique qui permet une répétition mentale
- Calepin visuo-spatial qui effectue les tâches visuo-spatiales
Mémoire à court terme
-La mémoire à court terme est une forme de stockage temporaire de l’information de l’ordre de quelques secondes à quelques minutes si on répète
l’information.
Cette mémoire est :
- De courte durée (env. 30 sec. normalement)
- Nécessite la répétition
- Limitée en capacité: L’empan est le nombre maximum d’items (chiffres) qu’un individu peur retenir; l’empan = 7 ± 2.
Mnémoniste
Le cas le plus ancien et le mieux documenté d’un mnémoniste est celui étudié pendant 30 ans par le
psychologue russe Alexandre Luria.
Luria fit passer des tests de mémoire à son patient: S. Shereshevsky. Il réussissait tous les tests de
mémoire classique, tels que mémoriser une liste de mots, de chiffres ou de syllabes. Il pouvait répéter une
liste de 70 mots dans un sens ou dans l’autre. Il se rappelait même des listes vues 15 ans plus tôt!
-S. présentait une forme de synesthésie, c’est-à-dire que les stimuli sensoriels évoquaient d’autres sortes
de sensations.
–>Ces réponses sensorielles multimodales établissaient
probablement des traces mnésiques plus fortes.
–> S. utilisait aussi des stratégies mnémotechniques: Pour se souvenir d’une longue liste d’items, il rattachait chaque item à une image. Pendant qu’on lui lisait la liste, il imaginait qu’il marchait dans sa ville natale et plaçait chaque item dans un lieu sur son chemin. Ex. item 1 sur la boite à lettre, item 2 près du
buisson, etc. Pour se rappeler des items dans l’ordre, il refaisait mentalement le même chemin. C’est la méthode des lieux (loci).
Stratégies mnémotechniques
1) Chunking (morcellement):
Un nombre de 8 chiffres peut être retenu plus facilement s’il est retenu comme 4 blocs de 2 chiffres.
Ex. 39752831 39 75 28 31
2) Catégoriser: On classe les items par catégories ce qui permet d’avoir moins d’articles à se souvenir par catégorie (et les catégories sont déjà connues dans le cas de la liste d’épicerie).
Ex. Avec une liste d’épicerie on fait des catégories (fruits, légumes, viandes,…)
3) Les stratégies mathématiques: Les nombres sont plus difficiles à se rappeler car ils sont abstraits
A) Il faut trouver les particularités mathématiques d’une série de chiffres
(soit par addition, multiplication ou autre) Ex.: 4913 (4 + 9 = 13)
B) Trouver des parallèles avec des numéros connus qui ont une signification particulière pour nous.
Par exemple: journée ou année d’anniversaire de naissance; grandeur de vêtement (ex.8); pointure de soulier (ex.39); numéro civique (de maison)
C) Trouver des parallèles avec des numéros connus dans notre société
Ex. 365 : jours dans une année; 12: mois dans une année; 25: Noël; 45: fin de la deuxième guerre mondiale
Créer une histoire avec les faits qui représentent les numéros.
4) première lettre de chaque mot: On fait une phrase avec la première lettre de mots à retenir.
Ex. les 8 planètes du système solaire : MVTMJSUN
5) La représentation imagée des chiffres :
Les chiffres, qui sont abstraits, sont associés à des images concrètes. Pour se souvenir d’un nombre, on forme
mentalement une image ou une histoire avec les images correspondant aux chiffres.
6) Méthode les lieux (encadré 24.1, p.844) : méthode utilisée par Shereshevsky :
«Pour se souvenir d’une longue liste d’items, il rattachait chaque item à une image. Pendant qu’on lui lisait la liste, il imaginait qu’il marchait dans sa ville natale et plaçait chaque item dans un lieu sur son chemin.»
Donc, on associe un item à retenir à un lieu que l’on connait bien.
Méthode les lieux (Loci)
Pratique de la stratégie utilisée par le mnémoniste S. Shereschesvsky.
C’est une méthode mnémotechnique pratiquée depuis l’antiquité.
Elle est basée sur le souvenir de lieux déjà bien connus, auxquels on associe les éléments nouveaux que
l’on souhaite mémoriser.
1) Vous devez d’abord choisir un chemin que vous prenez souvent et que vous connaissez bien.
Par exemple: le chemin pour venir à l’université, ou pour aller chez vos parents ou amis.
2) Le long de ce chemin, vous devez choisir 10 endroits marquants.
Par exemple: la porte de votre maison, la clôture de votre jardin, une lanterne sur la rue,
la banque, la pharmacie, etc.
–> On les appelle les 10 stations.
3) L’exercice est maintenant d’essayer de se rappeler une liste de mots, que je vais vous lire, en associant de façon imagée (drôle, incongrue) chacun des mots à une de vos stations.
4) En suivant votre parcours mentalement, vous «déposez» les objets à vous rappeler sur chacune de vos stations .
Par exemple: si le premier mot est «livre» et que votre première station est «la porte de votre maison», vous déposez le livre devant la porte de votre maison de façon à ce que vous marchiez dessus (!) en sortant! Et ainsi de suite avec les autres mots.
5) Pour vous rappeler des mots vous refaites votre trajet mentalement et visualisez les 10 associations: «station 1-mots 1», «station 2-mot 2», etc.
L’oubli
Au cours des années, on oublie ce qu’on a encodé dans notre mémoire à long terme.
On oublie les choses sans importance et les souvenirs non utilisés ou non répétés se
détériorent avec le temps.
–> La capacité d’oublier les informations sans intérêt est
aussi essentielle que la rétention d’informations importantes.
L’amnésie c’est quoi
L’oubli est normal et inévitable, par contre, l’amnésie est pathologique.
–>L’amnésie: sévère perte de mémoire et/ou de l’aptitude à apprendre.
types d’amnésie
a) L’amnésie rétrograde est la perte de souvenirs anciens acquis avant le traumatisme; le sujet oublie les choses qu’il savait déjà.
–> Les événements qui se sont déroulés pendant la période précédant le traumatisme sont oubliés, mais les souvenirs plus anciens sont préservés.
–> plus on va en arrière cependant, plus y’a de choses dont on se rappelle dont ex: jme rappelle 0 des 10 dernières années mais y’a 11 and j’ai une mémoire, y’a 15 ans j’en ai quelques unes et mon enfance jmen rappelle
b) L’amnésie antérograde est l’incapacité de retenir de nouveaux souvenirs
après le traumatisme.
Formes sévères: l’individu ne peut plus rien apprendre;
Formes légères: l’apprentissage est plus lent et doit être répété plus souvent.
–> ici on se rappelle de avant mais après l’accident y’a rien qui rentre so pas comme rétrograde ou on se rappelle d’enfance ici y’a rien rien rien sauf si c’est léger mais y’a pas de courbe c’est linéaire, on va tjrs devoir répéter un certain nombre de fois
c)L’amnésie globale transitoire:
C’est un épisode bénin de perte de mémoire, qui ne dure pas plus de 24 heures et qui disparaît spontanément. Après un maximum de 24 heures, la
personne peut à nouveau enregistrer les informations normalement, mais elle ne se
souvient de rien de ce qui s’est passé le jour des plaintes.
–> La personne est temporairement incapable de se souvenir des événements des derniers jours (amnésie rétrograde) ou d’enregistrer de nouvelles informations
(amnésie antérograde), tout en restant capable de fonctionner normalement pour le reste et en étant parfaitement consciente.
–> lié à: ischémie cérébrale (manque d’oxygène dans cerveau), un choc sur la tête, stress excessif, drogues
Localisation de la mémoire à court terme
La mémoire à court terme (MCT) présente une très faible capacité. Certaines informations retenues par cette mémoire peuvent
être transférées dans la mémoire à long terme, mais la plupart des informations sont
effacées au fur et à mesure qu’elles ne sont plus utiles.
–>Cette capacité de retenir
temporairement une information en vue de mener à bien une tâche est
spécifiquement humaine.
–> Elle rend très active certaines régions de notre cerveau, en particulier le cortex préfrontal.
–>Le cortex préfrontal
est la partie antérieure (en bas)
du lobe frontale