cours 7 Flashcards

1
Q

types de mémoire

A

déclarative et non déclarative

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Q

Mémoire déclarative et non déclarative

A

La mémoire déclarative (explicite) est la mémoire des faits et des événements:
–> Elle se divise en 2 grandes catégories
1. la mémoire épisodique: qui se réfère aux événements autobiographiques.
Ex. À 5 ans j’ai eu mon premier vélo
2. La mémoire sémantique: qui concerne les faits appris.
Ex. Bangkok est la capitale de la Thaïlande.

–> La mémoire déclarative est disponible pour un rappel conscient; on dit aussi qu’elle est explicite. Les souvenirs de la mémoire déclarative se forment facilement, mais
disparaissent tout aussi facilement.

Les mémoires non déclaratives (implicite) se répartissent en plusieurs catégories. La plus commune est la mémoire procédurale, c’est-à-dire celle des habiletés motrices comme jouer un instrument, pratiquer un sport.

–>La mémoire non déclarative est inconsciente; on dit qu’elle est implicite
car elle résulte de l’expérience.
Les souvenirs de la mémoire procédurale se forment avec
l’apprentissage par de nombreuses répétitions, mais sont moins susceptibles de disparaitre.

–>On ne se souvient pas quand et dans quelles circonstances on a appris à
faire de la bicyclette (mémoire déclarative), mais on se souvient comment en faire
(mémoire procédurale).

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3
Q

La mémoire procédurale

A

-type de mémoire non-déclarative,

-La mémoire procédurale est l’apprentissage d’une réponse motrice (une procédure) en réponse à une entrée sensorielle .

2 grandes catégories
-l’apprentissage non-associatif
-l’apprentissage associatif

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4
Q

L’apprentissage non-associatif

A

–> mémoire procédurale

def: La réponse comportementale est modifiée en réponse à un seul type de stimulus répété dans le temps

2 catégories
1. L’habituation:
La présentation répétée d’un même stimulus se traduit progressivement par
une perte de la réponse.
Ex. Si vous habitez dans un logement avec plusieurs personnes et que le téléphone sonne. La première fois vous allez vous précipiter, mais si ce
n’est jamais pour vous, vous allez de moins en moins réagir et ne plus répondre du tout.

  1. b) La sensibilisation:
    Un stimulus puissant (flèche) se traduit par une réponse exacerbée à tous les
    autres stimuli qui vont survenir ensuite.
    Ex. Si vous vous promenez seul le soir et qu’il y a une panne de courant dans le quartier, vous
    devenez hypervigilant pour les stimuli qui normalement ne sont pas perçus (bruits, phares,..)
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5
Q

L’apprentissage associatif

A

–> La mémoire procédurale

def: Les comportements sont modifiés par la formation
d’associations entre des événements.

2 catégories:
1. Le conditionnement classique
2. Le conditionnement instrumental (= opérant)

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6
Q

Le conditionnement classique

A

Le conditionnement classique est basé sur l’association de :
- 1. Un stimulus qui donne normalement une réponse, le stimulus inconditionnel (SI),
car aucun conditionnement n’est nécessaire pour obtenir une réponse (viande),
- 2. Avec un deuxième stimulus qui n’évoque normalement pas de réponse, le stimulus
conditionnel (SC), qui nécessite un apprentissage.

Expérience de Pavlov avec son chien: SC est le son d’une cloche:
L’apprentissage consiste à associer le son de la cloche avec la présentation de la viande (période de conditionnement). Après l’apprentissage, l’animal salive au son de la cloche
même si la viande n’est pas présentée = réponse conditionnée (RC).

a) Avant le conditionnement: La cloche (SC) ne déclenche pas de réponse chez le chien. La viande (SI) provoque une forte réponse comportementale.

b) Après le conditionnement: Le son de la cloche seul provoque la salivation =RC.

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7
Q

Le conditionnement instrumental

A

Dans le conditionnement instrumental (aussi appelé conditionnement opérant), un rat apprend à associer une réponse (pousser sur un levier) avec un stimulus ayant un sens pour lui, en général une récompense alimentaire.

Ex. Un rat apprend qu’en appuyant sur un levier il reçoit de la nourriture.

–> Donc un comportement est associé à une conséquence particulière. La motivation est importante dans ce type de conditionnement.

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8
Q

La mémoire déclarative – Durée

A
  1. La mémoire à long terme se réfère à des souvenirs dont on peut se rappeler des
    jours, des mois et même des années après qu’ils soient arrivés.
  2. La mémoire à court terme contient les souvenirs de façon temporaire pendant quelques secondes à quelques minutes (Purves et al. 2019*). La plupart des informations quotidiennes sont vulnérables à l’oubli.

Les souvenirs des événements transitent d’abord dans la mémoire à court terme, et
seulement une petite partie est convertie en souvenir à long terme par un processus
nommé la consolidation mnésique.

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9
Q

Évolution du concept de mémoire à court terme

A

mémoire de travail –> court terme

–>Avec de meilleures techniques d’expérimentation, la conception initiale d’une
mémoire à court terme, qui n’était qu’un réceptacle temporaire, est devenue trop simpliste.

–> La mémoire de travail permettrait, en plus de la rétention temporaire de
l’information, la manipulation de l’information retenue:

Théorie de Alan Baddeley:
- Boucle phonologique qui permet une répétition mentale
- Calepin visuo-spatial qui effectue les tâches visuo-spatiales

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10
Q

Mémoire à court terme

A

-La mémoire à court terme est une forme de stockage temporaire de l’information de l’ordre de quelques secondes à quelques minutes si on répète
l’information.

Cette mémoire est :
- De courte durée (env. 30 sec. normalement)
- Nécessite la répétition
- Limitée en capacité: L’empan est le nombre maximum d’items (chiffres) qu’un individu peur retenir; l’empan = 7 ± 2.

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11
Q

Mnémoniste

A

Le cas le plus ancien et le mieux documenté d’un mnémoniste est celui étudié pendant 30 ans par le
psychologue russe Alexandre Luria.

Luria fit passer des tests de mémoire à son patient: S. Shereshevsky. Il réussissait tous les tests de
mémoire classique, tels que mémoriser une liste de mots, de chiffres ou de syllabes. Il pouvait répéter une
liste de 70 mots dans un sens ou dans l’autre. Il se rappelait même des listes vues 15 ans plus tôt!

-S. présentait une forme de synesthésie, c’est-à-dire que les stimuli sensoriels évoquaient d’autres sortes
de sensations.
–>Ces réponses sensorielles multimodales établissaient
probablement des traces mnésiques plus fortes.

–> S. utilisait aussi des stratégies mnémotechniques: Pour se souvenir d’une longue liste d’items, il rattachait chaque item à une image. Pendant qu’on lui lisait la liste, il imaginait qu’il marchait dans sa ville natale et plaçait chaque item dans un lieu sur son chemin. Ex. item 1 sur la boite à lettre, item 2 près du
buisson, etc. Pour se rappeler des items dans l’ordre, il refaisait mentalement le même chemin. C’est la méthode des lieux (loci).

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12
Q

Stratégies mnémotechniques

A

1) Chunking (morcellement):
Un nombre de 8 chiffres peut être retenu plus facilement s’il est retenu comme 4 blocs de 2 chiffres.
Ex. 39752831 39 75 28 31

2) Catégoriser: On classe les items par catégories ce qui permet d’avoir moins d’articles à se souvenir par catégorie (et les catégories sont déjà connues dans le cas de la liste d’épicerie).
Ex. Avec une liste d’épicerie on fait des catégories (fruits, légumes, viandes,…)

3) Les stratégies mathématiques: Les nombres sont plus difficiles à se rappeler car ils sont abstraits
A) Il faut trouver les particularités mathématiques d’une série de chiffres
(soit par addition, multiplication ou autre) Ex.: 4913 (4 + 9 = 13)
B) Trouver des parallèles avec des numéros connus qui ont une signification particulière pour nous.
Par exemple: journée ou année d’anniversaire de naissance; grandeur de vêtement (ex.8); pointure de soulier (ex.39); numéro civique (de maison)
C) Trouver des parallèles avec des numéros connus dans notre société
Ex. 365 : jours dans une année; 12: mois dans une année; 25: Noël; 45: fin de la deuxième guerre mondiale
Créer une histoire avec les faits qui représentent les numéros.

4) première lettre de chaque mot: On fait une phrase avec la première lettre de mots à retenir.
Ex. les 8 planètes du système solaire : MVTMJSUN

5) La représentation imagée des chiffres :
Les chiffres, qui sont abstraits, sont associés à des images concrètes. Pour se souvenir d’un nombre, on forme
mentalement une image ou une histoire avec les images correspondant aux chiffres.

6) Méthode les lieux (encadré 24.1, p.844) : méthode utilisée par Shereshevsky :
«Pour se souvenir d’une longue liste d’items, il rattachait chaque item à une image. Pendant qu’on lui lisait la liste, il imaginait qu’il marchait dans sa ville natale et plaçait chaque item dans un lieu sur son chemin.»
Donc, on associe un item à retenir à un lieu que l’on connait bien.

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13
Q

Méthode les lieux (Loci)

A

Pratique de la stratégie utilisée par le mnémoniste S. Shereschesvsky.

C’est une méthode mnémotechnique pratiquée depuis l’antiquité.

Elle est basée sur le souvenir de lieux déjà bien connus, auxquels on associe les éléments nouveaux que
l’on souhaite mémoriser.
1) Vous devez d’abord choisir un chemin que vous prenez souvent et que vous connaissez bien.
Par exemple: le chemin pour venir à l’université, ou pour aller chez vos parents ou amis.
2) Le long de ce chemin, vous devez choisir 10 endroits marquants.
Par exemple: la porte de votre maison, la clôture de votre jardin, une lanterne sur la rue,
la banque, la pharmacie, etc.
–> On les appelle les 10 stations.
3) L’exercice est maintenant d’essayer de se rappeler une liste de mots, que je vais vous lire, en associant de façon imagée (drôle, incongrue) chacun des mots à une de vos stations.
4) En suivant votre parcours mentalement, vous «déposez» les objets à vous rappeler sur chacune de vos stations .
Par exemple: si le premier mot est «livre» et que votre première station est «la porte de votre maison», vous déposez le livre devant la porte de votre maison de façon à ce que vous marchiez dessus (!) en sortant! Et ainsi de suite avec les autres mots.
5) Pour vous rappeler des mots vous refaites votre trajet mentalement et visualisez les 10 associations: «station 1-mots 1», «station 2-mot 2», etc.

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14
Q

L’oubli

A

Au cours des années, on oublie ce qu’on a encodé dans notre mémoire à long terme.
On oublie les choses sans importance et les souvenirs non utilisés ou non répétés se
détériorent avec le temps.
–> La capacité d’oublier les informations sans intérêt est
aussi essentielle que la rétention d’informations importantes.

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15
Q

L’amnésie c’est quoi

A

L’oubli est normal et inévitable, par contre, l’amnésie est pathologique.

–>L’amnésie: sévère perte de mémoire et/ou de l’aptitude à apprendre.

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16
Q

types d’amnésie

A

a) L’amnésie rétrograde est la perte de souvenirs anciens acquis avant le traumatisme; le sujet oublie les choses qu’il savait déjà.
–> Les événements qui se sont déroulés pendant la période précédant le traumatisme sont oubliés, mais les souvenirs plus anciens sont préservés.
–> plus on va en arrière cependant, plus y’a de choses dont on se rappelle dont ex: jme rappelle 0 des 10 dernières années mais y’a 11 and j’ai une mémoire, y’a 15 ans j’en ai quelques unes et mon enfance jmen rappelle

b) L’amnésie antérograde est l’incapacité de retenir de nouveaux souvenirs
après le traumatisme.
Formes sévères: l’individu ne peut plus rien apprendre;
Formes légères: l’apprentissage est plus lent et doit être répété plus souvent.

–> ici on se rappelle de avant mais après l’accident y’a rien qui rentre so pas comme rétrograde ou on se rappelle d’enfance ici y’a rien rien rien sauf si c’est léger mais y’a pas de courbe c’est linéaire, on va tjrs devoir répéter un certain nombre de fois

c)L’amnésie globale transitoire:
C’est un épisode bénin de perte de mémoire, qui ne dure pas plus de 24 heures et qui disparaît spontanément. Après un maximum de 24 heures, la
personne peut à nouveau enregistrer les informations normalement, mais elle ne se
souvient de rien de ce qui s’est passé le jour des plaintes.
–> La personne est temporairement incapable de se souvenir des événements des derniers jours (amnésie rétrograde) ou d’enregistrer de nouvelles informations
(amnésie antérograde), tout en restant capable de fonctionner normalement pour le reste et en étant parfaitement consciente.

–> lié à: ischémie cérébrale (manque d’oxygène dans cerveau), un choc sur la tête, stress excessif, drogues

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17
Q

Localisation de la mémoire à court terme

A

La mémoire à court terme (MCT) présente une très faible capacité. Certaines informations retenues par cette mémoire peuvent
être transférées dans la mémoire à long terme, mais la plupart des informations sont
effacées au fur et à mesure qu’elles ne sont plus utiles.

–>Cette capacité de retenir
temporairement une information en vue de mener à bien une tâche est
spécifiquement humaine.
–> Elle rend très active certaines régions de notre cerveau, en particulier le cortex préfrontal.
–>Le cortex préfrontal
est la partie antérieure (en bas)
du lobe frontale

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18
Q

Modèle de mémoire à court terme de Baddeley

A

Dans ce modèle, le processeur central serait le cortex préfrontal .

sous-systèmes :
–> Une boucle phonologique (acoustique et linguistique) qui active certaines aires de l’hémisphère gauche que l’on associe à la production du langage comme l’aire de Wernicke et l’aire de Broca.
–> Une mémoire visuo-spatiale (image mentale) qui active une région du cortex occipital (vision).

19
Q

Test de reconnaissance différée

A

–> l’activité de 2 neurones du cortex préfrontal enregistrée pendant que le singe effectue une tâche de réponse différée.

1.Période d’observation de la cible: Le singe peut voir dans quelle cupule se
trouve la nourriture pendant 7 secondes.
2. Période d’attente: Pendant un délai variable, l’animal n’a plus la possibilité de
voir les cupules (on glisse un panneau devant sa cage).
3. Période du choix: le singe doit désigner la cupule pleine pour recevoir la
récompense.

–> neurone 1 répond lorsque le singe voit initialement la nourriture, est silencieux
pendant la période d’attente, et répond lorsque le singe voit à nouveau la nourriture.
–> Le second neurone ne répond que pendant la période d’attente. L’activité
de ce neurone serait associée à la rétention d’informations nécessaires aux choix exact après le délai, c’est-à-dire la mémoire à court terme (de
travail).

20
Q

Consolidation des souvenirs de la mémoire déclarative

A

–>L’engramme est la trace biologique (substrat physique) de la mémoire dans le cerveau

–>Les souvenirs relatifs à la mémoire déclarative sont distribués dans de nombreuses aires
du néocortex; mais les informations doivent d’abord transiter par les structures du lobe temporal médian avant d’être stockées.
–> Les structures du lobe temporal médian sont
importantes pour la consolidation et le
stockage des informations
–> - L’hippocampe: structure la plus importante pour la consolidation des souvenirs !!!!!

21
Q

Cheminement des informations qui arrivent dans le lobe temporal médian voir slide 43

A

Les informations qui arrivent au lobe temporal médian proviennent des aires
corticales associatives. Ces informations proviennent de différentes modalités
sensorielles et véhiculent des représentations complexes, c’est-à-dire que les informations sensorielles ont déjà été analysées. Par exemple, le cortex visuel inféro-temporal (aire IT)
se projette sur le lobe temporal médian, mais pas les aires visuelles primaires (cortex strié).

Les informations transitent dans les structures du lobe temporal, les aires
parahippocampiques et rhinales puis dans l’hippocampe, avant de retourner au cortex et être stockées à long terme.

22
Q

lobectomie temporale et amnésie –> cas de Henry Molaison

A

Henry Molaison (HM) est le cas
le plus célèbre de l’histoire des neurosciences.

– En 1953, à 27 ans, il subit une lobectomie bilatérale de 8cm de longueur sur la face interne du lobe temporal, enlevant les 2/3 des hippocampes.
– Avant cette intervention, peu était connu sur le rôle de l’hippocampe
– Les crises furent atténuées, mais…

  1. l’intelligence est restée semblable
  2. amnésie antérograde profonde –> plus de nouveaux souvenirs
  3. légère amnésie rétrograde (2 ans avant l’opération)
  4. Il pouvait seulement apprendre des tâches de mémoire procédurale (ex. faire un dessin en suivant sa main
    dans un miroir.)

–> conclusion: L’hippocampe joue un rôle critique pour la consolidation de la mémoire déclarative.

23
Q

Le test du dessin vu à travers un miroir

A

HM pouvait apprendre des tâches de mémoire procédurale, même s’il ne se souvenait pas de les avoir apprises !!!

24
Q

Modèle animal de l’amnésie humaine Singes soumis à un test de reconnaissance différée, avec non-appariement.

A

Singes soumis à un test de reconnaissance différée, avec non-appariement.
1) Le singe apprend d’abord à déplacer un objet pour obtenir la nourriture située en dessous.
2) Ensuite, un écran est disposé entre la table et le singe pour qu’il ne voit plus la nourriture pendant un moment (le délai).
3) Après le délai, le singe doit déplacer le nouvel objet (non- apparié) et non celui qu’il
connait déjà pour obtenir la nourriture-récompense.

–> Le délai est de quelques secondes à 10 minutes. Les singes apprennent vite et réussissent bien ce test.
Les singes ayant subi des lésions bilatérales du lobe temporal médian font de plus en plus d’erreurs à mesure que le délai est augmenté.

–> Comme pour HM, l’amnésie est antérograde et la consolidation mnésique est sévèrement affectée.

25
Q

Conséquences des lésions hippocampiques chez le rat

A
  • labyrinthe radial à 8 branches

–> - Un rat normal va explorer le labyrinthe jusqu’à ce qu’il trouve la nourriture; avec l’entrainement il ne parcourt qu’une seule fois les branches et trouve la nourriture rapidement.
–> - Les rats avec lésions à l’hippocampe explorent plusieurs fois les mêmes branches même s’ils n’y trouvent pas de nourriture.

26
Q

Test de mémoire spatiale :
le labyrinthe aquatique de Morris

A

-L’hippocampe est aussi particulièrement important pour la mémoire spatiale.

–> test de R. Morris
–> le rat est placé dans une piscine remplie d’un liquide opaque, dans laquelle se trouve une plateforme submergée invisible.

–> a) Un rat naïf nage jusqu’à ce qu’il trouve la plateforme par hasard.
–> b) Après plusieurs essais, l’animal nage directement vers la plateforme en se basant sur des indices visuels. –> Après quelques essais, le temps
mis pour trouver la plateforme
diminue chez les rats normaux, mais pas chez les rats ayant subi une lésion à l’hippocampe.

Après 10 essais:
–> C) Les rats contrôles apprennent où se trouve la plateforme
–> D) Les rats porteurs de lésions bilatérales de l’hippocampe n’apprennent jamais l’emplacement de la plateforme.

27
Q

Cellules de lieu de l’hippocampe

A

–> de nombreux neurones de
l’hippocampe répondent sélectivement lorsqu’un rat se trouve dans un endroit précis de son environnement.

a) Une électrode placée dans l’hippocampe du rat indique que le neurone 1 s’active lorsque le rat passe dans un coin précis de la cage. Même si on retire la séparation après 20 minutes et que le rat peut explorer toute la cage, le neurone 1 s’active toujours au même endroit.
b) L’activité d’un second neurone de l’hippocampe est enregistrée. Le neurone 2 ne répond pas au lieu du neurone 1. Après 20 minutes, une réponse de lieu se développe dans un autre endroit de
la cage.

–> Ces neurones sont appelés cellules de lieu ou cellules de place

28
Q

Prenons par exemple un neurone qui ne répond que lorsque le rat se trouve
dans le coin nord-ouest, près de l’étoile. Le rat est ensuite retiré de la cage.
* Puis, à l’insu de l’animal, la cage fait l’objet d’une rotation de 180°, de sorte
que le triangle se trouve maintenant au-dessus du coin nord-ouest et l’étoile
au-dessus du coin sud-est.
* Le neurone va-t-il répondre lorsque l’animal est dans le coin nord-ouest
ou près de l’étoile?

A
  • Le neurone est activé lorsque l’animal va dans le coin où se trouve l’étoile.
  • Cette expérience montre que, du moins dans certaines conditions, la réponse dépend des stimuli visuels et des repères externes que le rat
    a mémorisés.
29
Q

Cellules de lieu = GPS du cerveau!

A

Les cellules de lieu de
l’hippocampe s’activent
l’une après l’autre lorsque le
rat passe d’un endroit à un
autre. On les nomme le GPS
du cerveau.

Elles sont responsables de
la mémoire spatiale.

30
Q

Déplacement virtuel / cellules de lieux chez l’humain

A

Études d’imagerie fonctionnelle TEP: L’enregistrement TEP indique une activation de l’hippocampe + noyau caudé

31
Q

Cellules de lieu et cellules de grille –> la découverte

A

–>découvert les cellules de grille dans le cortex entorhinal.
–>Des enregistrements effectués dans le cortex entorhinal de rongeurs montrent que les
cellules de grille répondent lorsque l’animal se déplace en de multiples points du
compartiment qu’il explore, formant une sorte de grille hexagonale. Des enregistrements d’IRMf suggèrent aussi la présence de cellules de grille dans le
cortex entorhinal humain

–> recu prix nobel en 2014 avec autre boy qui a découvert les cellules de lieu de l’hippocampe

32
Q

Cellules de lieu et cellules de grille explication

A

Le cortex entorhinal transmet les informations à l’hippocampe.

Possiblement l’information de plusieurs cellules de grille convergerait vers une cellule de lieu de l’hippocampe.

A) Une cellule de lieu de l’hippocampe: elle est activée lorsque le rat va dans un endroit particulier
B) Une cellule de grille du cortex entorhinal : elle est activée lorsque le rat se trouve à plusieurs emplacements dans la cage.

33
Q

Modèle de consolidation mnésique

A

a) L’information provient d’abord des aires du néocortex associées aux systèmes
sensoriels, elle est ensuite transmise à l’hippocampe (lobe temporal médian). Des modifications synaptiques dans l’hippocampe sont à l’origine d’une trace temporaire de ces souvenirs par un mécanisme de consolidation synaptique.

b) Les engrammes sont ensuite progressivement transférés dans différentes régions du
néocortex et se développent aussi par des mécanismes de consolidation synaptique.
Les engrammes permanents de ces souvenirs sont stockés dans les aires corticales (néocortex).

–> Au fil du temps, les souvenirs dépendent plus des connections établies dans le
néocortex (lignes pleines) que celles existant dans l’hippocampe (lignes pointillées). Après la consolidation mnésique dans le cortex, l’hippocampe n’est plus requis pour le rappel

34
Q

Stockage à long terme des souvenirs

A

1) L’information provient d’abord des aires du néocortex, qui sont activées par les systèmes sensoriels; cette information est transmise à l’hippocampe.
2) Après avoir transitées dans l’hippocampe, les informations retournent vers le néocortex où sont localisés divers sites possibles de stockage de la
mémoire déclarative.

–> Les souvenirs explicites des expériences vécues sont stockés dans les régions cérébrales impliquées dans leur perception initiale.
Ex: cortex occipital pour les souvenirs visuels.

35
Q

Réactivation du cortex visuel durant la remémoration de souvenirs visuels

A

A) On demande d’abord aux sujets de regarder des images d’objets (maison, visage
et chaise).
B) Des régions du cortex temporal ventral (reconnaissance visuelle) sont activées durant l’examen des objets.

–>

c) Les sujets se rappellent
(imaginent) ces objets en
l’absence de stimulus.
d) Il y a réactivation des
mêmes régions qui étaient
activées durant l’examen
des objets.

–> Les expériences d’imagerie cérébrale supportent l’hypothèse que les
souvenirs déclaratifs sont stockés dans des aires corticales spécialisées.

36
Q

L’hippocampe et la consolidation de la mémoire déclarative

A

1) L’hippocampe joue un rôle primordial dans la mémoire épisodique (événements);
il faciliterait l’association entre différentes régions corticales.
–> Par exemple, lors d’un souper particulier entre amis, la musique et les mets peuvent
avoir été couplés aux images des personnes invitées. En se rappelant un événement, on
peut «revoir mentalement» toute la scène du souper.

2) Les connaissances générales de la mémoire sémantique (faits) deviennent aussi
indépendantes de l’hippocampe et activent plutôt le cortex préfrontal.

3) Contrairement aux faits et aux événements cependant, notre mémoire spatiale
demeure, elle, confinée à l’hippocampe.

37
Q

La répétition permet la consolidation

A

La répétition correspondrait à de multiples passages dans l’hippocampe et dans le
circuit de Papez

Le cortex aura appris à lier lui-même ces différentes caractéristiques pour créer un souvenir

38
Q

Facteurs qui influencent la consolidation

A

Ce qui fait en sorte qu’un souvenir est renforcé et éventuellement consolidé dans la mémoire à long terme dépend de différents facteurs tels que :

-1) L’intérêt suscité par l’événement, la motivation, le besoin ou la nécessité
-2) Sa charge émotive

–> Le sommeil permet la consolidation des traces mnésiques emmagasinées durant la journée. –> Les apprentissages du jour sont réactivés la nuit par l’hippocampe

39
Q

Exemple de l’effet de la motivation

A

dans étude –>

A) Dans cette étude, les expérimentateurs ont demandé aux sujets d’examiner des photos
représentant des meubles ou des aliments. Plus tard, les sujets furent re-testés avec un
ensemble beaucoup plus grand de photos et devaient dire s’il s’agissait d’une photo ancienne ou nouvelle.
B) Dans une autre condition, on augmentait l’appétit des sujets en les privant de nourriture pendant plusieurs heures. Quand on re-testait les sujets, **ils se souvenaient plus facilement des photos de nourriture quand ils avaient faim que lorsqu’ils étaient rassasiés**. Il n’y avait aucun effet de la motivation sur le souvenir des photos de meubles.

–>Ce type de résultat démontre l’importance de la motivation et de l’intérêt pour la performance mnésique

40
Q

Souvenir émotionnel sur la consolidation

A

-L’état émotionnel lors d’un événement peut influencer grandement son souvenir.

-Le souvenir d’un événement chargé d’émotion est plus fort et plus durable que
celui d’un événement neutre.

-L’activation de l’amygdale (cours 9) renforce l’encodage et la consolidation des souvenirs par l’hippocampe.

-Les souvenirs d’un événement
traumatisant sont particulièrement
vivaces et durables, d’où le syndrome du stress post-traumatique

41
Q

Le sommeil permet la consolidation
des traces mnésiques

A

-Le sommeil est l’état cérébral où se fait le mieux la consolidation vers la mémoire à long terme, par opposition à l’éveil qui est optimisé pour l’encodage de nouveaux
apprentissages.

-La consolidation nocturne se fait par une réactivation spontanée des souvenirs récemment encodés pendant le sommeil à onde lente.

-Les études de neuro-imagerie montrent que les régions cérébrales actives à l’éveil au cours d’un apprentissage le sont à nouveau au cours du sommeil qui suit cet apprentissage, suggérant
que ce dernier est « rejoué » pendant le sommeil pour favoriser son inscription dans la mémoire à long terme.

-Un des rôles du sommeil serait donc de permettre la consolidation des traces mnésiques emmagasinées durant la journée.

-La privation de sommeil altère l’acquisition de nouveaux apprentissages

42
Q

Formation de la mémoire procédurale

A
  • Le striatum (noyau caudé et putamen) est une structure appartenant aux ganglions de la base qui est critique pour la formation des habiletés motrices et de la mémoire procédurale.
  • !!!!!La mémoire procédurale ne dépend pas de l’hippocampe!!!!!!!!

-étude dans laquelle les rats devaient apprendre 2 versions du labyrinthe radial. —>
-1ère version: le rat doit récupérer la nourriture dans les bras qui contiennent une récompense = mémoire déclarative puisque l’animal doit se souvenir de son parcours.
-2ième version: de petites lampes s’éclairent pour signaler les bras qui contiennent la nourriture. Les
lampes peuvent être activées à tout moment de l’expérience. Les rats doivent associer la lumière avec la nourriture, et n’ont pas à se souvenir de leur trajet ou des bras qu’ils ont déjà explorés = mémoire
procédurale (conditionnement opérant).

–> Des lésions de l’hippocampe ou du fornix altèrent les performances des tests de la 1ère version de
l’expérience du labyrinthe radial, mais non la
seconde.
–>Une lésion du striatum affecte les performances
dans la 2ième version, mais non dans la 1ère

–>Cette double dissociation indique que le striatum
fait partie du système responsable de la mémoire
procédurale, mais non de la mémoire déclarative.

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Q

Apprentissage procédural chez le singe et les humains.

A

Ces expériences suggèrent que chez les humaines le
striatum joue aussi un rôle dans la formation de la
mémoire procédurale.