Cours 10 sommeil Flashcards
Le premier EEG humain publié –> aujourd’hui l’eeg
–Aujourd’hui, l’EEG est essentiellement utilisé pour le diagnostic de certains
états pathologiques, particulièrement les crises d’épilepsie et pour l’étude des
différents stades du sommeil.
Emplacement des électrodes pour un EEG
Une vingtaine d’électrodes sont placées à des endroits du cuir chevelu et reliées à un amplificateur et enregistrées. Des différences de potentiel d’amplitude sont mesurées entre des paires d’électrodes.
-L’EEG représente la différence de potentiel enregistré entre chacune de ces électrodes et une électrode de référence extracéphalique, c’est-à-dire
non située sur le scalp mais sur le lobe de l’oreille)
Champ électrique généré par les courants
synaptiques au niveau des cellules pyramidales
C’est l’activité simultanée de
plusieurs milliers de neurones
qui génère un signal d’EEG
assez fort pour être détecté.
La synchronisation de l’activité des cellules corticales génère un EEG
b) Décharge irrégulière
des neurones pas de
signal détectable en
surface.
c) Si les neurones sont
excités simultanément,
les faibles signaux s’additionnent et génèrent un signal à la surface du crâne.
L’amplitude du signal dépend du degré de synchronisation de
l’activité des neurones.
Les différents rythmes
Les rythmes sont classés selon leur fréquence et porte le nom d’une lettre grecque.
– rythme delta (d) : lents et grande amplitude: sommeil profond.
– rythmes alpha (α): état de quiétude pendant l’éveil; d’amplitude plus importante dans les aires occipitales.
–> Ouverture des yeux: suppression du rythme α.
– rythmes gamma (y): sont parmi les plus rapides; état d’attention soutenue.
– fuseaux du sommeil: : état de sommeil: stade 2
Synthèse des rythmes observés sur EEG
- Généralement, les rythmes de haute fréquence et de faible amplitude sont associés à la vigilance et à l’éveil, ou
aux phases de rêve du sommeil. - Les rythmes de basse fréquence et de grande amplitude, correspondent aux
phases du sommeil sans rêve, ou à l’état pathologique du coma. - Durand l’éveil, l’activité des neurones corticaux est relativement élevée, mais
aussi relativement peu synchronisée: par exemple les ondes β et y.
Rythmes EEG chez plusieurs espèces
Les rythmes servent
probablement à
coordonner l’activité
de différentes régions
du cerveau.
Les rythmes de
l’EEG sont remarquablement
constants chez tous les mammifères de la souris à l’humain; mais il y a certaines
exceptions, par exemple les lapins, les chauves-souris et
les hamsters ne possèdent pas de rythme alpha.
Deux mécanismes de synchronisation
des rythmes
La synchronisation des oscillations
périodiques d’un grand ensemble de
neurones peut se réaliser de deux façons:
a) La synchronisation des rythmes peut être obtenue à partir d’un générateur
unique (pacemaker).
b) Ou peut être la conséquence d’un comportement collectif de tous les participants.
Modèle d’oscillateur à 2 neurones
-Un circuit neuronal très simple formé d’un neurone excitateur et un neurone inhibiteur peut générer des décharges discontinues, ce qui crée les rythmes.
a) L’afférence excitatrice est activée en permanence
b) Le neurone excitateur (vert) active le neurone inhibiteur (noir)
c) Le neurone (noir) inhibe le neurone excitateur.
Lorsque le neurone vert est inhibé, le neurone noir n’est plus stimulé (donc ne peut plus inhiber). Comme l’afférence excitatrice est active en
permanence, on recommence le cycle!
–> on off, on off, on off
On retrouve un tel circuit par exemple dans le thalamus.
Les rythmes thalamiques génèrent les
rythmes corticaux.
a) Les neurones thalamiques génèrent des décharges très rythmiques, comme un
pacemaker.
b) Les rythmes coordonnés du thalamus sont transmis au cortex par les projections thalamocorticales qui
excitent les neurones corticaux.
D’autres rythmes corticaux ne dépendent pas du générateur thalamique mais dépendent de la coopération entre les
neurones corticaux
Crises d’épilepsie
L’épilepsie est plus commune dans les pays en développement dû aux infections et au manque de soins prénataux.
-Les crises généralisées impliquent la totalité du cortex des deux hémisphères.
-Les crises partielles sont localisées.
–> Dans les 2 cas, les neurones génèrent des décharges hypersynchrones anormales
- L’épilepsie chez l’enfant peut être liée à des causes génétiques ou à des pathologies de l’enfance; mais dans plusieurs cas la cause
est inconnue. - Chez les personnes âgées, elle est souvent la conséquence d’AVC, de tumeurs ou de la
maladie d’Alzheimer.
Les gènes impliqués dans l’épilepsie
Les gènes qui ont déjà été identifiés–>
- Par exemple, une mutation sur les canaux sodiques peut faire qu’ils restent
ouverts plus longtemps, donc le neurone devient hyperexcitable. - Ou au contraire, c’est le GABA (inhibiteur) qui est moins efficace
- Il y a donc un déséquilibre entre l’excitation et l’inhibition synaptique dans le
cerveau.
Description d’une crise d’épilepsie généralisée
Une crise d’épilepsie généralisée débute brutalement et est synchronisée sur toute la
tête avec des signaux de grandes amplitudes (tous les neurones corticaux sont activés).
-La crise entraine une perte de conscience avec une phase de contractions musculaires
tonicocloniques. Durant la phase tonique, il y a un raidissement et une contraction
soudaine des muscles; durant la phase clonique, le corps s’agite rapidement
crise partielle d’épilespsie
-Les crises partielles sont plus
localisées, elles débutent dans une partie du cerveau et se propagent.
– Si elles débutent dans le cortex moteur: provoquent des mouvements cloniques
limités à un membre.
- Si elles débutent dans une aire sensorielle: provoquent une sensation anormale nommée aura (odeur,
lumière). - Elles peuvent susciter des impressions de déjà vu.
- Elles peuvent aussi siéger dans l’hippocampe ou l’amygdale.
Le sommeil les phases
Phases du sommeil:
1) Mouvements oculaires rapides : REM sleep (rapid eye movement sleep) appelé aussi sommeil paradoxal.
L’EEG est comme celui de l’éveil (rapide et de faible amplitude) mais le corps est immobile, excepté les muscles oculaires; c’est la phase de rêves.
2) Sommeil à ondes lentes (non-REM sleep): rythme lent et de grande amplitude. La tension musculaire est réduite; ce sommeil est sans rêve et est fait pour le repos; il y a une activité accrue du système nerveux parasympathique.